Sociable ou pas...? (LIBRE)

Lea venait tout juste d'arrive dans la Salle Commune de Serpentard, après une longue journée de ours, tous aussi ennuyeux les uns que les autres... . Exaspérée, elle s'était assise sur un divan de la Salle Commune, voyant qu'il n'y avait personne. En fait, depuis le temps, la jeune Serpentard avait prit l'habitude de fuir les endroits où se trouvaient beaucoup de gens, qu'elle les connaisse ou non. Elle détestait devoir discuter avec les autres, et préférait rester seule, dans son coin. Néanmoins, il arrivait parfois que certains, ne comprenant guère ce fait, viennent tout de même lui parler, pensant qu'elle serait extrêmement joyeuse de leur répondre. Et ce n'était jamais le cas... (Pauvres gens! ...) Mais en ce moment-même, il n'y avait pas un chat dans la pièce, ce qui plût fort bien à la jeune fille. Ainsi, elle était assurée à 100 pour cent que personne ne viendrait lui parler.

Mais malheureusement pour elle, cet instant ne dura que quelques minuscules minutes. Juste comme elle soupirait, quelqu'un vint s'asseoir près d'elle. Et non ... Les choses ne tournaient décidément pas toujours comme on le souhaitait ...

Mais quand même, le destin fut un peu clément avec l'associable Léa puisqu'il poussa la jeune Nicolette à prendre place près d'elle. Deux options s'offraient alors à Miss Isaac: prendre ses jambes à son cou reconnaissant la marâtre des première, celle qui donne des frissons aux statues, ou simplement ne pas l'embêter en expérant que la Serpentard n'avait pas décidé qu'elle se paierait un petit diverstissement avant le souper. Mais voilà que le destin a ses limites, (faut quand même pas trop croire à sa chance) et que Nicolette revenait de sa colle de Flitwick et en ce moment, elle était d'une humeur particulièrement meurtrière.

Sa première retenue à vie. Elle aurait dû se douter que ce vieux nain la lui donnerait. Au fond, son heure de récurage de vieux artéfac de l'école n'avait pas été aussi pénible qu'elle l'avait d'abord cru. Bon elle n'avait pas eu droit à sa baguette (le professeur s'était assuré de la lui confisqué) mais pour tout avouer, ce retour à ses racines moldus lui avait fait le plus grand bien. Elle avait évité de penser à son père, bien évidemment, mais avait donner libre cours au mémoires de sa mère. Non vraiment, c'est pas la tâche domestique en soi qui l'avait mit dans un tel état de frustration. C,est le sermon qu'elle a dû subir à la fin!

Tu sais Nicolette tu es une très bonne élève... je t'ai donné une retenue pour t'enseigner l'humilité... tu devrais arrêter de snober tes compagnons... tu pourrais te faire des amis... je sais que tu l'as pas eu facile... Et blablablabla!! Non mais il en avait du front celui-là! Comme si elle allait s'arrêter de faire savoir aux autres de ne pas se mettrent dans son chemin, juste parce qu'elle avait reçu une stupide retenue! AH!! Et les amis! ÇA c'était la meilleure! Elle ferait quoi avec un ami?! Le nourrir? Lui servir de port d'attache?! Non merci! Elle était bien seule et ne ressentait aucun besoin d'avoir un boulet attaché à la cheville! Et qu'est-ce qu'un ami lui appporterait à part des leçons et des devoirs?! Vraiment, c'est pas sont truc, la fillette aime mieux continuer à cracher sa bile sur quiconque la regarde.

Sur ce, d'un pas si rageur qu'elle a foutu la trouille à une bonne dizaine de portrait, Nicolette a franchi les trois étages qui la séparaient de sa salle commune et s'y ait engoufré en vitesse après avoir pratiquement crier le mot de passe. Avant d'arriver dans le salon, elle jugea préférable de se calmer, au cas où il y aurait du monde. Et puis ce n'était pas dans ses habitudes de vivre aussi intensément ses émotions! Ce château la rendait vraiment à fleur de peau! D'un autre côté, c'était mieux que de rester moldue toute sa vie avec son père incompétant. Merci au hiboux pour ça!

Finalement, sans se rendre compte de la présence de la pauvre Isaac, Nicolette balança son corps dans un fauteuil tout près d'elle. C'est seulement lorsqu'elle rejeta sa tête en arrière qu'elle aperçut la cinquième année du coin de l'oeil. Relevant sa nuque, Laniel la dévisagea un instant. Son visage lui disait quelque chose, mais ses souvenirs la désertaient. Au bout d'un moment elle haussa un sourcil et reposa sa tête sur le dossier de cuir de la chaise. Elle ferma les yeux.

*T'es mieux déguerpir tite fille, tandis que t'en a encore la chance!*

Lorsqu’un autre élève s’assit sur le divan, juste à côté d’elle, Lea regarda du coin de l’œil de qui il s’agissait. C’est une autre jeune fille aux cheveux noirs, que la Serpentard ne connaissait guère. Cette dernière devait être en première ou deuxième année, ce qui expliquerait sans doute le pourquoi Lea Isaac ne la connaissait pas. Mais peu importe … Qui elle était? Cela n’importait guère à la jeune fille puisque de toute façon, elle n’avait absolument pas l’intention de lui adresser la parole. Comme d’habitude, l’adolescente préférait beaucoup rester de son côté, perdue dans ses pensées, plutôt que d’essayer de socialiser un peu. Mais cela n’avait en fait rien de tellement étonnant. Déjà une jeune fille solitaire dès son tout jeune âge, ce trait de caractère s’était accentué lorsque plusieurs événements avaient bouleversé sa vie familiale. Pour commencer, ce fut les chicanes de couples entre ses deux parents. Ceux-ci se chicanaient pratiquement tout le temps, en raison de Lea (ou plutôt en raison de la façon dont le père de cette dernière la traitait). Erin Middleton, la mère de Lea, reprochait sans cesse à son père (et avec raison!) de ne pas aimer leur fille et de ne pas la traitait comme il faut. Bien évidemment … Entre Lea et son père, ç’avait toujours été un conflit d’intérêts total …Mais peu importe … Par la suite, après le divorce de ses parents, la jeune adolescente s’était retrouvée en garde partagée (donc à vivre une semaine sur deux d’enfer, lorsqu’elle se trouvait chez son père). À vrai dire, lorsque la jeune fille se trouvait chez son père, elle passait la majeure partie de son temps dans sa chambre, espérant ainsi ne pas se voir obligée de lui parler, espérant donc s’éviter une chicane de plus. Mais à peine un an plus tard, Lea s’est retrouvé à vivre la majeure partie de son temps chez sa mère, son père ne souhaitant plus la voir dans le portrait. (Pour tout dire, son beau-père devait sans doute s’occuper plus d’elle que son propre père …) Mais alors qu’elle avait neuf ans, les événements se sont un peu gâtés. Erin fut retrouvée assassinée près de chez elle. Les suites de cet événements obligèrent donc Lea à retourner vivre chez son père, chose qu’elle ne souhaitait guère. Mais les chicanes ne s’arrangèrent évidemment pas entre eux deux. Un an plus tard, à peine, Lea fut envoyée à l’orphelinat de son village par son père, qui ne semblait même pas éprouver un seul remord face à son geste. Après deux ans, la jeune fille n’avait plus espoir d’être un jour adoptée. (Puisque rares étaient ceux qui adoptaient des enfants de douze ans …) Mais un jour, chose à laquelle elle ne s’attendait vraiment pas, son beau-père se présenta à l’orphelinat pour l’adoption officielle. Tout cela pour dire qu’après ces événements, c’était comme si Lea était restée avec une certaine crainte d’être à nouveau rejetée, chose qui avait grandement favorisé son retrait de la société. La jeune Serpentard resta donc là, perdue dans ses pensées, sans adresser la parole à la jeune fille assise à ses côtés.

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ZONKO