Poudlard, qui es-tu ?

Je ne sais pas ce qui m'a pris de foncer dans ce mur, au dernier moment je me suis dit que je ferai bien de m'arrêter avant la collision. Zachary et moi sommes passés ensembles et nous avons... traversé le mur de pierre qui me semblait pourtant bel et bien solide. Le coeur battant, je me suis retrouvée devant un gigantesque train rouge et noir qui crachait des panaches de fumée.

Fénéla regarda la pancarte en fer forgé qui annonçait en lettre noir "Poudlard Express, voie 9 3/4". Ses yeux intégralement noirs se tournèrent vers le train qui hurlait plus qu'il ne crachait sa fumée. Sa maigre valise était son seul bagage, et si elle n'avait pas eu à acheter toutes ces affaires pour Poudlard elle n'aurait sans doute eu besoin que d'un sac à dos pour rassembler ses affaires. Tous les enfants semblaient heureux ici, ils étaient peut-être plus exaspérant encore que les orphelins. Ils souriaient béatement en embrassant leurs parents. Certains étaient déjà en uniforme, bleu, jaune ou rouge, et ils riaient aux éclats. Les seuls qui ne semblait pas plus ému par le départ étaient des élèves aux couleurs vertes. Les jeunes filles semblaient totalement insensibles et elle montaient dans le train sans un adieu à leurs parents qui, dignes et fiers, ne montraient aucune marque d'affection.

La jeune fille s'avança lentement vers le premier wagon. Elle monta directement, sans regarder derrière elle, il valait mieux qu'elle oublie l'orphelinat comme elle avait oublié ses parents. Elle regarda avec étonnement l'intérieur chaleureux et spacieux du véhicule. Elle songea juste ensuite à trouver un compartiment libre. Elle frappa à la porte du premier, des jeunes filles habillées en uniforme et qui portaient des couleurs jaunes, eurent un trésaillement d'horreur à la vu de la jeune fille. Cette dernière préféra fermer violemment la porte pour choisir un autre lieu. Si tous les élèves étaient hostiles comme cela, elle risquait de faire le voyage dans le couloir qui était déjà rempli de monde.

Elle n'aimait pas la foule, les cris, les rires, elle pressa le pas et continua, sans regarder autre part que devant elle, elle ne s'arrêta qu'au dernier compartiment. Elle ouvrit la porte avec timidité et fut soulagée de voir qu'il était vide. Peut-être même que grâce à ses yeux ils le resterait. Zachary s'engouffra dans le compartiment et se posa sur la barre qui portait le filet du porte-bagage. La jeune fille monta sa valise et soupira en s'asseyant sur la banquette.

* Mais où vais-je ?* se demanda-t-elle.

Elle se demandait tant de chose, pourquoi ces couleurs différentes qui semblaient correspondre à des caractères différents ? Pourquoi elle ? Pourquoi cette baguette qui, elle aussi, semblait lui correspondre avec cette plume de corbeau. La jeune fille posa ses mains sur ses genoux et orienta sa tête dans la direction de la fenêtre. Le paysage était figée et elle voyait encore un bout du mur qui délimitait la gare des rails à l'air libre. Elle devait être juste à l'avant du train.

Mais qu'est-ce que je fais ici ?

Ca y est... le Grand jour était arrivé! Ginevra Molly Weasley allait enfin attaquer sa première année à Poudlard. A vrai dire, la jeune fille était mélangée entre l'admiration de ce lieu dont elle en entendait parler depuis toute petite, mais elle ressentait également une légère peur... peur de quoi? Mais de tout ce qui allait lui arriver bien entendu! A vrai dire, même si tous ses grands frères étaient allés à Poudlard, tous dans la maison de Gryffondor, le doute s'était quand même installé en elle. Et si elle n'allait pas à Gryffondor?... Elle était la seule fille de la famille Weasley déjà alors il ne fallait pas qu'elle fasse honte à ceux-ci... quoiqu'il y avait peu de chance, d'après son père, pour qu'elle aille à Serpentard. Mais qui pouvait savoir? L'épreuve terrifiante de choixpeau magique, comme l'avait annoncé ses frères Georges et Fred, n'était pas encore passé... et seul lui pouvait dire où est-ce qu'elle serait envoyé.

Ginny secoua doucement la tête, se tenant toujours entre ses deux parents. A vrai dire, ceux-ci ne s'en rendirent même pas compte. Sa mère était occupée à regarder en tout sens pour voir où pouvaient bien se trouver mon frère et son ami Harry Potter. Ceux-ci devaient prendre la barrière magique juste après nous mais on ne les avaient pas vu. Il fallait dire qu'il y avait tellement de monde sur le quai......
Etant arrivée en retard avec les frères jumeauw, Percy et ses parents, Ginny n'eut que le temps de faire la bise à ses parents, s'extraire des bras de sa mère et monter dans le train qui démarra deux minutes après.

Epuisée par tout ceci, Ginny se dirigea, sa valise en main dans le long couloir du Poudlard Express. Elle n'avait jamais mis les pieds ici mais y avait rêvé depuis qu'elle avait eu l'âge pour accompagner sa mère et ses frères lors de chaques rentrées. Cependant, sur le moment, elle se sentait un peu perdue. Où devait-elle aller? Dans un compartiment assurément mais lequel? Ses frères avaient bien entendu déjà disparus du couloir. Elle soupira alors doucement et décida d'entrer dans l'un d'entre eux.

A l'intèrieur de celui-ci, il ne se trouvait qu'une jeune fille d'à peu près son âge. Ginny toqua quelques faibles coups contre la porte glissante et fit tourner la poignet par la suite. Elle n'osa pas vraiment entrer de suite dans le wagon. Après tout, la jeune fille ne l'avait pas invité et elle ne la connaissait pas. Peut-être allait-elle la déranger?! La jeune fille semblait absorbée dans la contemplation de quelque chose... mais Ginny ne sut pas de quoi il s'agissait. Elle se râcla doucement la gorge et commença à paniquer doucement à l'intèrieur d'elle-même. Elle espèrait qu'il ne s'agissait pas d'une des groupies de Malefoy. Ses frères lui aviaent beaucoup parlé de lui et elle n'avait aps vraiment envie de le rencontrer... surtout après leurs dires.

- "Excuse-moi de te déranger mais... je voulais savoir si ce compartiment était pris ou si je pouvais m'y installer?" lui demanda-t-elle un peu timidement en sentant le rouge lui monter aux joues.

Fénéla sursauta violemment en voyant la porte s'ouvrir et elle baissa la tête pour que l'étrangère ne voit pas ses yeux. Elle fixa ses pieds avec insistance. Zachary vint se poser sur son épaule, fixant des mêmes yeux que ceux de sa maitresse la jeune Gryffondor. La voix de Fressange s'éleva soudain derrière la frange de cheveux noirs.

- Biensûr... Assied toi...

Il fallait qu'elle communique, qu'elle parle, peut-être que la jeune fille n'était pas si méchante. Elle portait des couleurs rouges, mais la jeune fille ne savait pas vraiment ce à quoi cela correspondait. Elle croisa les bras et Zachary coassa comme pour la rassurer.

Oh Zachary, si tu savais comme j'avais peur de son jugement, au moment où elle verrait mes yeux...Elle hurlerai sans doute et elle sortirait en courant, préférant la compagnie d'enfants normaux. Ce sera pareil pour tout le monde. Zachary, je ne veux pas rester ici... Ca va continuer, comme à l'orphelinat...

* Dit ton prénom...*

- Je m'appelle Fénéla... je crois... et toi ?

Elle soupira de soulagement comme si ces quelques mots avaient été une épreuve horrible.

Ginny se tenait toujours sur le rebord de la porte du compartiment. Sa valise en main, elle commençait à fatiguer un petit peu mais elle préférait avoir la réponse de la jeune fille avant d'entrer dans celui-ci et ainsi imposer sa présence à la jeune fille. Après tout, celle-ci ne voulait peut-être pas de sa présence à ses côtés. Ginny sentit une grande gêne lui parvenir quand elle remarqua que la jeune fille sursauta rapidement. Ginny venait de lui faire peur... peut-être aurait-elle du attendre un peu avant d'entrer dans celui-ci!

Le far rouge qu'elle avait sur les joues ne fit que augmenter, se mêlant à la rousseur de ses cheveux. Cependant, une chose était bizarre... la jeune fille n'avait pas levée les yeux vers elle. Bien au contraire, au lieu de voir qui se trouvait devant elle et demander à partager ce compartiment, elle avait tourné son regard vers ses chaussures comme si il s'y trouvait un trésor inexprimable... mais pourquoi? Ginny ne le savait pas. Peut-être l'avait-elle déjà vu au travers de sa frange qui lui cachait la moitié du visage, ou alors elle s'en moquait. Celle-ci lui répondit qu'elle pouvait s'asseoir. Ginny entra alors dans le compartiment en refermant la porte derrière elle. Le train dû prendre un virage un peu trop serré car Ginny dû se rattraper contre le porte-bagage pour ne pas tomber. En remarquant la hauteur de celui-ci, elle se décida à ne pas essayer de monter sa malle tout en haut, préférant la laisser sur le sol, contre l'une des banquettes.

Ginny s'assit alors sur la banquette en face de la jeune fille. Elle remarqua alors le corbeau noir... aussi noir que l'ébène. Molly Weasley, sa mère, n'aimait guère ces oiseaux qu'elle appelait des oiseaux de mauvais augure et pourtant.. qu'avaient-ils de si particuliers? A vrai dire, on aurait dit de gros pigeons tout de noir vêtu. Malgrè le fait que celui-ci la regardait et que Ginny ne savait pas à quoi il pensait, Ginny lui fit un léger petit sourire. Sourire qu'elle aurait préféré faire à la jeune fille qui était assise en face d'elle mais qui semblait ne pas vouloir de sa présence. Impatiente d'arriver, Ginny s'installa tout au fond de la banquette et ainsi, ses pieds ne touchaient pas le sol. Elle se mit alors à les balancer doucement dans le vide, les bras appuyaient contre ses genoux sur la banquette et les regardaient bouger.

Au bout d'un petit moment, la voix douce mais timide et incertaine de la jeune fille s'éleva dans le compartiment qu'elles avaient choisi. Féléna, son prénom était Félena. Comment pouvait-on croire que son prénom était Félena et non un autre?... C'était insencé, pourquoi? Ginny secoua doucement la tête. Après tout, chacun possède ses secrets.

- "Enchanté de te connaitre Félena! ... Moi, c'est Ginev... Ginny, Ginny Weasley." lui répondit-elle

Après tout, à quoi celà servait-il de lui dire son nom complet alors qu'elle préférait qu'on l'appelle tout simplement Ginny. Ginevra était trop... trop... ce n'était pas tout à fait elle! Un peu curieuse, une question la tiraillait. En quelle année allait rentrer la jeune fille? Savait-elle déjà tout ce qui se passait dans l'école?... Tant de questions alors qu'elle se rassemblaient en une seule... à quoi ressemblait l'école de Poudlard en vérité?!

- "Dis-moi... tu es nouvelle à Poudlard?" lui demanda-t-elle en souriant doucement et gentiment.

Elle s'appelait donc Ginny, c'était un joli prénom, aussi joli que sa propriétaire. Ginny Weasley était en effet très jolie, très mignonne avec ses longs cheveux flamboyants et ses tâches de rousseur. Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Fénéla. La jeune fille semblait avoir été désemparée en entendant le "je crois" qui avait suivit l'anonce de son prénom. Fressange se rendait compte à quel point elle devait sembler étrange, les yeux et la moitié du visage masqués.

"Dis-moi... tu es nouvelle à Poudlard?"

La question fit disparaître le sourire sur le visage trop pâle de Fénéla, elle n'était pas que nouvelle à Poudlard, elle était nouvelle dans le monde magique et la petite Ginny avait sans doute plus à lui apprendre qu'elle ne le ferait. Fallait-il tout de suite lui dire qui elle était, d'où elle venait, pourquoi elle avait peu et pourquoi elle ne montrait pas ses yeux ? Ou mieux valait-il se taire sur son présent et son passé dont elle ne savait rien. Ginny était très douce avec elle, ce qui changeait des brutalités des orphelins de Greenwood.

- Oh... oui, je suis nouvelle... Pour tout te dire... Je ne connais rien ni personne ici... Je ne sais même pas ce qu'est la magie...

Zachary battit des ailes d'un air rageur, comme pour signifier à sa maitresse que cette dernière l'oubliait. Fénéla soupira et leva le doigt vers l'animal.

- C'est Zachary, mon corbeau...

A cet instant avais-je trop parlé ? Ne devais-je pas plutôt rester une inconnue pour cette fille qui était sans doute sorcière et qui allait se moquer de moi en apprenant que je ne l'étais pas ? Zachary ne cessait de la regarder avec ses yeux semblables aux miens, pourtant j'étais sûre et certaine qu'elle allait avoir peur en voyant mes yeux.

Fénéla reposa sa main sur ses cuisses, à côté de l'autre, les yeux toujours baissés vers ses chaussures. Elle n'avait pas encore revêtu l'uniforme de Poudlard et se demandait quand il faudrait le faire. Une marchande ouvrit la porte du compartiment et demanda gentiment.

- Vous désirez quelque chose les enfants ?

Aussi aimable soit-elle, cette voix fit trésaillir une fois de plus la jeune fille. La marchande sembla désemparée, ne sachant pas quoi dire elle regarda Ginny.

- J'ai dit quelque chose qui aurait pu la blesser ?

Fénéla se chargea de répondre d'une voix timide.

- Non... non merci, je ne veux rien... Je ne sais pas si Ginny désire quelque chose...

Elle serra les dents et se reconcentra sur la moquette sombre.

Ginny sentit que sa question avait chambouler la jeune fille. Elle se mordit l'intèrieur de sa bouche afin de ne pas fondre en larmes ou autres. Elle n'était aps faible ou autre, non! Disons seulement qu'elle n'aimait pas faire du mal à autrui. Et le petit baissement de tête vers ses chaussures de Fénéla la convaincu qu'elle n'aurait pas dû poser cette question. Elle s'en voulait. Elle n'était pas comme Bill, l'aîné de la famille, qui savait toujours détendre l'atmosphère... ni comme Charlie qui lui trouvait toujours les mots qu'il fallait pour réconforter... non, elle n'était que Ginevra Weasley, la dernière des Weasley et la petite maladroite.

Néanmoins, après quelques secondes où Ginny se maudit intèrieurement, la jeune fille lui répondit. Il y avait toujours ce ton hésitant au fond de sa gorge, comme si elle ne savait pas quoi répondre, quoi dire. Apparement, elle était nouvelle... que se soit dans l'école mais aussi dans ce monde où, contrairement à elle, Ginny avait été élevé. Celà voulait dire que c'était une moldue. Sur le moment, Ginny fut curieuse sur tout ce qui entourait sa vie. En effet, étant une sorcière, elle n'avait jamais vu de moldu de près et avait toujours eu envie de savoir comment est-ce qu'ils pouvaient vivre sans magie! Pour elle, c'était impossible, après tout, elle avait toujours vécu avec mais sur le moment, elle envie la jeune fille. Elle allait connaître les deux mondes. Face à cette révélation, le sourire de Ginny s'accentua. Mais, le bruit des ailes du corbeau la firent sursauter. Celui-ci semblait si gentil un peu plus tôt. D'un simple geste, la jeune fille le calma.

- "Enchanté Zackary!" dit-elle alors en regardant le dit corbeau, après avoir calmé son coeur qui cognait plus fort dans sa poitrine.

Elle retourna alors son regard vers la jeune fille et lui sourit légèrement.

- " Alors pour ce qui est de l'école, nous sommes au même point! ... Je vais entrer en première année. Mais,... je suis née de parents sorciers, donc si tu as une question ou un problème, n'hésites pas! Je serais heureuse de t'aider. Promis?" lui demanda-t-elle en la regardant, attendant sa réaction.

A ce moment-là, la marchande de bonbons passa dans le couloir. Elle s'arrêta devant leur compartiment et leur demanda si elles voulaient quelque chose. Cependant, celà semblait avoir fait peur à Fénéla. Ginny se demandait bien pourquoi. La femme se tourna alors vers elle et lui demanda si elle avait dit quelque chose de mal. Néanmoins, après quelquesmini-secondes, Fénéla lui répondit qu'elle ne voualit rien. Voyant qu'elle n'était pas à l'aise et que la marchande semblait être assez curieuse, Ginny décida de réagir. C'est ainsi qu'au quart de tour et impulsivement, Ginny sauta de sa banquette et s'avança vers la marchande. Appuyée sur la rembarde de la porte, elle lui répondit:

- "Non, c'est rien, ne vous inquiètez pas.... elle s'était juste un peu... assoupie, vous l'avez surprise! Heu... non merci, je ne veux rien, merci beaucoup, c'est gentil!"

Par la suite, rouge comme une tomate et commencant à bafouillant, Ginny referma la porte derrière elle. Elle n'avait jamais su mentir. Elle retourna alors s'asseoir sur la banquette.

Ginny Weasley lui tendait une main secourante et Fénéla ne put s'empêcher de sourire à nouveau, lançant à son intention un "merci" presque inaudible. C'était vraiment une fille sympathique mais Fressange n'osait pas poser es questions insistante de peur de passer pour une ignarde de tout ce qui était magique. La petite rousse devait la prendre pour une folle. Pourtant Ginny vint l'aider une fois de plus en se levant pour expliquer, mentir plutôt, sur la situation. Fénéla hocha la tête et la remercia encore.

- C'est gentil de ta part d'avoir menti pour moi... Mais sais-tu quelque chose sur là où nous allons ?

Zachary fixait toujours Ginny avec ses grands yeux noirs, comme s'il sondait la jeune fille pour savoir ce qu'elle pensait ou si elle voulait du mal à sa maîtresse. Fénéla l'appaisa en caressant doucement les plumes noirs de l'animal. Elle pensa soudain à quelque chose et glissa sa main dans son sac pour en sortir sa bagette magique.

- Tu sais ce que je suis censée faire avec ça ?

Elle regarda la baguette totalement noire puisqu'elle était faite avec de l'ébène. Le bois brillait de reflets argentés.

Après avoir délibérement menti à la vendeuse de bonbons, Ginny retourna tranquillement s'asseoir sur la banquette marron du wagon. Elle n'aimait pas vraiment mentir mais elle détestait laisser quelqu'un dans le besoin par-dessus tout. Le choix était ainsi vite fait! De plus, ce n'était pas la première fois qu'elle mentait... avec sept frères plus grands que soi, on a le temps d'apprendre beaucoup de choses, surtout avec les jumeaux Weasley. A vrai dire, elle n'osait pas trop regarder la jeune fille. Certes, elle avait menti pour la défendre mais était-ce vraiment ce que voulait Fénéla?... Après tout, elle allait peut-être s'offusquer en prétextant qu'elle ne voulait pas qu'on la défende... son frère Ronald aurait réagi comme celà en quatruple.

Bougeant doucement sur la banquette, Ginny attendit que son appréhension ne passe. La jeune fille la remercia alors, ce qui soulagea Ginny. Au moins, elle n'avait pas fait de bêtise! C'est alors que celle-ci lui demanda plus de précision en ce qui concernait l'endroit où elle se dirigeait... ainsi que sur la baguette magique qu'elle tenait en main. Ginny fut un instant surprise quand elle lui demanda à quoi servait sa baguette magique mais se souvient qu'elle lui aviat dit ne pas connaitre la magie... c'était donc normal qu'elle ne connaisse pas les baguettes magiques.

Elle lui sourit doucement et finit par lui expliquer.

- "L'endroit où nous allons s'appele Poudlard! Il s'agit d'une école où l'on apprend à se servir de la magie... en tout, il y a sept années et durant celles-ci tu dois passer deux examens: les BUSES en cinquième années et les ASPICS en septième années... mais on en est pas encore là! Sinon, je pense qu'il s'agit d'une école comme les autres avec des professeurs et tout... ah oui, et il s'agit aussi d'un internat!" lui répondit-elle en lui expliquant d'une manière aussi précise qu'elle le put et si possible sans la barber avec ses explications.

Elle sortit alors sa propre baguette magique de la poche de son long manteau, qu'elle avait posé sur la banquette à ses côtés, et la fit tourner entre ses doigts.

- " Quand à ... ce bout de bâton, il s'agit d'une baguette magique. C'est avec elle que l'on va apprendre à se servir de la magie qui se trouve en nous! ... Euh, en clair, elle sert de lien entre notre magie intèrieur et les effets qu'elle peut produire extèrieurement. Par exemple, la semaine dernière, ma mère a changé les oreilles de mon frère par ceux d'un âne... c'était pour le punir! Et elle a accompli tout ceci grâce à sa baguette! ... Enfin, je sais pas si t'as tout compris, dis-le moi sinon... j'essayerai de mieux expliquer tout ceci!" lui dit-elle en finissant sa présentation d'une baguette magique en rougissant, prennant conscience que son explication pouvait plus embrouiller la jeune fille que l'aider à comprendre leur monde.