[ Toi + Moi = bonheur... + Elle = un facteur de trop ] PV

[ Toi + Moi = bonheur... + Elle = un facteur de trop ] PV Bbfd

Marie observait sa feuille de parchemin, pensive. Elle était incapable de se concentrer sur son cours d’Histoire de la Magie. Cette matière était déjà très agaçante sans aide extérieure, mais ce jour là, comme depuis plus d’un mois, en réalité, la blondinette n’avait plus le cœur à grand-chose… Elle voyait avec douleur son Vincent (oui oui le sien !) s’éloigner d’elle… Evidemment, ils étaient toujours ensemble (quoique était-ce si évident que cela ?). Elle avait peur… Oui, peur et mal. Elle n’était pas aveugle… hélas. Elle voyait bien que Fredericke restait là, trop présente… Et elle voyait bien ce que faisait Vincent. Il agissait avec la jeune duchesse allemande comme un petit ami jaloux. Le soucis évidemment n’était pas l’adjectif ‘jaloux’ mais plutôt le côté ‘petit ami’.Et le pire c’est qu’il ne semblait même pas s’en rendre compte, ce qui était encore plus dur pour la petite princesse.

Blessée, la sorcière avait longuement médité à ce sujet. Elle aimait vraiment Vincent. Elle était bien avec lui… Elle aimait être avec lui. Mais il y avait ‘elle’. Il y avait l’ennemie… Et quoiqu’elle fasse, marie savait qu’elle ne serait pas à la hauteur, que jamais elle ne pourrait remplacer cette salle lionne dans le cœur de son petit ami. Alors marie avait du prendre une décision qui était encore très difficile à admettre pour elle…

La sorcière referma son livre, le claquant presque. Le courrant d’air produit par les pages en mouvement vint balayer ses longs cheveux dorés, répandant un doux parfum de vanille. A cet instant précis, elle le vit… Vincent passait le seuil du dortoir des garçons. La princesse se leva alors avec dignité. Faisant fis des regards d’autrui, elle se dirigea vers son petit ami et, glissant sa main dans celle de Vincent, luttant contre sa douleur, elle chuchota à l’intention du jeune garçon brun :

« Vincent… »

C’était dur… vraiment très dur… Elle le tira doucement par la main, l’attirant dans un coin peu éclairé de la salle commune. Il s se devaient tous deux d’être loin des regards et oreilles indiscrets. La jeune sorcière glissa sa main libre dans ses cheveux dorés et poursuivit d’une voix égale :

« Il faut que je te parle. »

C’était dur… Comment devait-elle formuler tout ça ? Comment devait-elle faire passer son message ? Elle ne voulait pas qu’il souffre, et pourtant, elle avait le sentiment que cette rupture serait aussi difficile pour lui… il avait beau en aimer une autre d’avantage, ils étaient quand même très heureux tous les deux ensemble !!! Si Fredericke n’avait été là, ils auraient sans doute pu rester encore ensemble… un peu plus… sauf qu’elle était là. Et tout de suite, ce détail changeait immanquablement toutes les autres données. La blonde soupira. Levant un regard bleu et limpide sur son jeune ami, elle caressa pour la dernière fois de sa vie certainement, la joue du jeune sorcier avant de poursuivre dans un souffle :

« C’est à propos de nous… et de Fredericke. »

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ZONKO

La journée allait être longue. Vincent l'avait compris dès l'instant où il avait ouvert les yeux. Il ne savait pas pourquoi, ni comment, mais il sentait que quelque chose allait mal se passer. Et en général, lorsqu'il avait cette impression les choses se passaient mal. Et encore, c'était même un euphémisme. C'était d'ailleurs pour ça qu'il n'était toujours pas quitter son lit. Il avait la flemme, entre autres, mais en plus il sentait que si d'un seul coup, l'envie de descendre le prenait, il le regretterait. Alors il avait décidé qu'il passerait toute la journée dans son lit et au diable les repas. Ce n'était peut être pas très bon mais il s'en moquait. Il allait rester dans ce lit, il ne se passerait rien aujourd'hui. Et quand il se réveillerait demain matin, tout serait nettement plus clair pour lui.

Mais il était question de Vincent Fayr. Et il y avait un détail très important à son sujet. Il était un véritable ventre sur part. Au moment du petit déjeuner, il réussit plutôt bien à ne pas s'en soucier et à passer outre sa faim grandissante. En soit, le matin en général, il ne mangeait pas tant que ça. Il préférait manger au petit déjeuner, c'était toujours meilleur et le matin, ça avait toujours tendance à le rendre un peu malade. Si ça l'empêcher de manger ? Alors là, c'était bien mal le connaître parce que alors là, pas du tout, lorsqu'il avait faim, malade ou pas, il mangeait ! Lorsque ce fut l'heure du déjeuner, les choses se mirent à se compliquer. Il sentait que s'il descendait, ça n'irait pas. Mais il avait faim et là, il ne pourrait jamais se retenir. Mais il se jura de résister ! Comme quoi, il sentait vraiment que la journée allait mal se passer hein ! Mais à 15h, s'en fut trop. Il n'en pouvait plus. Son ventre n'arrête pas de crier et il était allongé sur son lit, les yeux fermés à imaginer toute sorte de repas plus différents les uns que les autres. En clair, ce n'était pas comme ça qu'il allait arrêter de penser à manger !

Alors il finit par se faire violence, ça ne pouvait pas durer et ce n'était certainement pas une mauvaise impression qui allait le priver de repas ! Tant pis, il était prêt à affronter vents et Marie (euh... Marais hein xD) pour pouvoir grignoter un bout ! Et si les elfes de maison se mettaient à lui dire qu'il n'y avait plus rien, il poursuivrait en justice le château pour grève forcé de la faim ! Oui, bon, peut être qu'il était en train de s'emballer mais l'appétit avait toujours eu un effet bien particulier sur lui. Ce n'était même pas volontaire en plus, il n'y pouvait rien mais son estomac avait un pouvoir assez spectaculaire !

Lorsqu'il se décida enfin il s'apprêtait à franchir la porte lorsqu'il réalisa qu'il était en pyjama. Bon, se retournant tout en marmonnant, il se décida à s'habiller, mais il ne fit pas d'effort particulier. Il enfila un jean large et un pull vert dont il laissa la capuche sur sa tête. Bah quoi ? Oui ça lui donnait un look de danger public et alors ? Comme si les gens qui le connaissaient ne savaient pas qu'il en était un tiens. Enfin ça lui donnait un look de mauvais garçon quoi. Et comme c'était Vincent, il était un danger.

Dans la salle commune, il sourit lorsqu'il vit Marie se diriger vers lui. Mais plus elle approchait, plus son sourire disparaissait. Ca cachait un truc et c'était comme si c'était Marie, la personne qu'il ne devait pas croiser aujourd'hui. Bip bip, problème, il pouvait encore fuir là non ? Bon, peut être pas... Lorsqu'elle glissa sa main dans la sienne, il ne put s'empêcher de la serrer, déposant un tendre baiser sur son front. Et quand elle prononça son nom, il y sentit de la douleur. Quelque chose n'allait pas. Et elle le lui dit. La phrase qui ne semblait plaire à personne lorsqu'elle était prononcée. Elle devait lui parler et non, vraiment, ça ne sentait pas mais alors pas du tout bon. Ils allèrent donc s'installer dans un coin assez à l'égard des autres. En cas où il se mettrait en colère ? Y avait-il des raisons pour qu'il se mette en colère ? Ou est-ce que ça lui ferait mal... ?

C'était à propos d'eux deux. Et de Fredericke. C'était la partie qui parlait de Fred qu'il ne comprenait pas, qu'est-ce qu'elle venait faire dans tout ça. Il n'était question que d'elle et de lui non ? Alors pourquoi elle lui parlait de la Gryffondor ? Il ne comprenait rien. Rien du tout. Qu'est-ce qu'elle voulait dire ? Où elle voulait en venir ? Voulait-elle le briser comme bon nombre l'avait déjà fait ? Voulait-elle qu'il arrête de voir la Gryffondor ? Parce qu'il ne le pouvait pas, elle était comme son point d'appui. Et Marie aussi... Etait-il en train de perdre l'une d'elles ? Si c'était ça et qu'il devait choisir, qui devrait-il prendre ? Bordel pourquoi est-ce qu'il s'était levé... « Euh... Ouais enfin, tu veux parler de quoi exactement sur nous et Fredericke ? Je comprends pas ».