Je ne me sens pas très bien [TERMINÉ]

*Sérieux, je ne sais pas ce que j'ai, je ne me sens pas très bien. Si ça se trouve j'ai une maladie grave et encore inconnue!! Si. J'ai plein de symptômes pas normaux du tout. Ou une bête grippe, peut-être. Ce serait mieux. Je veux pas mourir. J'espère que c'est pas la dragoncelle, aussi, ça laisse parfois des marques sur le visage pour toute la vie. Il paraît que quelqu'un a essayé d'arranger ça, et qu'à la place il a fait disparaître son nez! il ne l'a jamais retrouvé, maintenant, il porte un bouchon.

Bon, elle arrive, l'infirmière? J'espère qu'elle est compétente. Je n'aime pas être malade.* Colin tourne en rond dans la pièce au milieu des lits qu'il traverse, toujours plongé dans ses pensées. Une fille allongée sur son lit, une bouillotte sur la tête, fait une pâle grimace quand il la traverse. Elle a déjà un coup de froid, si en plus il en rajoute! TH

"Heu... tu ne voudrais pas arrêter de bouger, là? En plus tu me donnes le tournis". Mais Colin lui jette à peine un regard, n'écoute pas, le front plissé, tout à ses pensées et inquiétudes.

*Je suis peut-être hypocondriaque, après tout. Mais l'hypocondrie c'est une maladie aussi, non? Si seulement je comprenais pourquoi je suis si anxieux... est-ce l'anxiété qui me fait me sentir malade ou bien plutôt le contraire? Non, je sens que c'est du sérieux: j'ai mal ici et... heu.. là, et...*

Soudain, la porte s'ouvrit, et Colin se retourna. Pourvu que ce soit l'infirmière!

L’art de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Estelle était en route vers son cours de métamorphoses quand un groupe d’élèves de Serpentard s’en prenaient à un élève de Poufsouffle. Enfin il était 3 contre 1. Fidèle a moi-même je me suis mêlé de se qui me regarde pas. Je me suis interposé entre les élèves de Serpentard et celui de poufsoufle. Pendant de longue minute, je les ai regardé droit dans les yeux. Et eux, ils avaient un genre de sourire trop moqueur à mon tour. En tant que première année, j’ignorais le nom de la victime de Poufsouffle et celui des Serpentard. J’étais prête mais j’avais juste oublié une chose ma baquette était dans ma robe et non dans ma main. Voila se qu’il les faisait tant rit. Bref, les Serpentard ont éclaté de rire que mon jeter un sort au moment ou j’essayais de prendre ma baquette magique. Je ne comprenais pas se qu’il se passait mais ma langue me démangeait et en plus j’avais l’impression qu’elle grossissait. En fait c’était loin d’être faut. J’essayai de répliquer avec un flipendo.

- Fiiip.. en ddo….

Ma langue était déjà trop grosse que j’arrive à parler normalement. Résulta, je suis partie en courant le plus vite que je pouvais vers l’infirmerie. J’avais des larmes dans les yeux mais je faisais tout mon possible pour pas qu’elles coulent sur mes joues. Je suis donc rentré en catastrophe dans l’infirmerie avec ma langue qui prenant de l’extension. Je n’avais pas remarqué l’autre qui attendait l’infirmière.

Une fille horrible entra dans l'infirmerie. Enfin, ce qui était horrible, c'était plutôt ce qui sortait de sa bouche: un gigantesque serpent, genre anaconda rouge, qui oscillait dans l'air vers le plafond, et la fille ouvrait des yeux exorbités qui appelaient au secours.

Mmm. Voilà qui relativisait un peu les petits soucis de Colin. Il serait galant et laisserait volontiers passer la fille avant lui; ne serait-ce que pour ne plus avoir ce... machin gluant horrible sous les yeux. Il essaya de détourner les yeux, mais il était gêné de rester là les bras ballants, cette fille avait manifestement besoin d'aide. Bon sang, où était cette infirmière quand on avait besoin d'elle?

Colin s'approcha un peu, à regret. Qu'est-ce qu'elle avait bien pu avaler pour qu'un serpent lui pousse à l'intérieur. Beurk, quand même. Il s'approcha plus près, courageusement, retroussa ses manches, et... zut, il n'arrivait pas à attraper le serpent. Il essaya de plus belle, mais c'était comme si le serpent n'avait pas vraiment de consistance. Colin agita ses bras de plus belle, mais il n'arrivait toujours pas à se saisir du serpent.
La fille hurla.

Sur son lit, l'autre fille à la bouillotte, une serpentarde, pouffa comme si elle n'avait rien vu d'aussi drôle depuis longtemps.

Dans l’infirmerie qui était baigné dans les rayons du soleil, Estelle remarqua le fantôme et l’autre fille qui avait je ne sais quoi. Un rhume du cerveau peut-être. Que pouvais bien faire ce fantôme à l’infirmerie. La Gryffondor c’était mise dans les beau drap… et sa d’aplomb! Mais se qui la faisait enragé noir s’était son incapacité a parler. Rhooo… maintenant elle comprenait plus la frustration des muets. . En tout qu’a, le fantôme n’avait pas l’aire de bien allez celui-la, pensa t-elle tout en continuant de l’observer. Sa langue monstrueuse semblait le dégoûté tout comme elle d’ailleurs, même si il faisait des effort pour ne pas trop être dégoûté. Le plus étrange dans cette drôle de situation fut quand celui-ci a tenté d’attraper sa langue. C’était la plus désagréable sensation qu’elle avait ressenti.

Estelle avait passée une bonne partie de sa vie dans le monde des moldus sans savoir qu’elle était une sorcière. Il y a avait encore beaucoup de choses à découvrir. Elle avait rapidement découvert l’effet qu’on ressentait lorsqu’on passait au travers d’un fantôme mais elle ne l’avait jamais expérimenté sur la langue, qui est une place assez sensible. C’était pire que de se coller la langue sur du métal en hiver. Pire que de la glace et pire que la sensation de dégel lorsque le dentiste vous gel pour réparé une carie. Estelle lâcha un cri à la fois de surprise et de peur. Le son sorti tellement drôlement que l’autre fille éclata de rire. Insulté et humilié, Estelle s’enragea.

- Essssp…. Pass…. Dollllll….

Frustré, Estelle pris sa langue dans ses mains. Sa langue se rendait à ses genoux. Elle la roula un peu pour avoir plus de faciliter à se déplacer. Elle ne voulait tout même pas marché dessus. Elle se dirigea vers le lit le plus près, assit dessus pour attendre qu’on vienne la sortir de se mauvais pas. Comme sa robe de sorcière avait un goût affreux.
Estelle était en colère contre le fantôme. Pourquoi avait-il fait sa? Pour la niaisé?

La fille et son serpent s'installèrent péniblement sur un lit. Elle n'était pas niaiseuse, elle avait raison; c'est plus confortable, un lit.

Désolé de ne pas avoir pu lui venir en aide, Colin s'assit aussi à côté d'elle, plutôt que sur le lit d'en face pour ne pas recevoir un coup sur la tête - le serpent se redépliait déjà.

Quelques minutes un peu gênantes s'écoulèrent, dans un relatif silence, entrecoupé de quintes de toux de la Serpentarde (pourquoi ne prenait-elle pas de pimentine? Si ça se trouve, elle allait leur refiler un truc, celle-là), et de gémissements étouffés de la fille-au-serpent (il ne la connaissait pas, mais vit sur sa robe à son blason qu'elle était de Gryffondor. Pourtant, il ne l'avait jamais vue auparavant).

Son serpent continuait de grandir et frottait maintenant le plafond, au grand dam de la fille qui essayait de l'en empêcher avec ses mains mais n'en avait pas la force. Le serpent était humide, un serpent des marécages, sûrement. Comment avait-elle bien pu se le mettre dans le corps? Une expérience ratée, à tous les coups; ou bien une mauvaise blague.

La Serpentarde affichait un air goguenard en toisant la Gryff; Colin trouvait qu'elle avait une tête à claques, celle-là, mais bon, on ne frappe pas une fille (à part Bones, mais c'est pas pareil).

Colin commençait à trouver le temps long, et que le serpent prenait de plus en plus de place dans la pièce, quand la porte s'ouvrit de nouveau. Plein d'espoir, il regarda: l'infirmière?

Au bout de quelques minutes d’attendre, l’infirmière n’était toujours pas arrivée. Estelle commença à s’impatienter. Elle prit de grande respiration pour se calmer. Colin, même si elle ignorait son nom pour le moment, s’assit près d’elle. Le garçon fantôme était étrange. Sa langue serpent était a présent jusqu’au plafond. C’était un phénomène bien étrange. Estelle se demandait si sa allait arrêté un jour de pousser. Puis vint une idée, pour pouvoir communiquer avec le garçon fantôme. Elle prit dont un bout de parchemin sur la table près du lit. Elle ne su pas comment elle pu réussir cette exploit sur tout avec une lange serpent… Au bout d’un moment, elle prit un crayon (d’origine moldu) qu’elle gardait avec elle en souvenir de son frère. Elle y inscrit son nom puis le montra au garçon fantôme. Malheureusement, quelqu’un entra dans l’infirmerie…

La main qui tenait le parchemin bougeait tellement à cause du serpent, que Colin n'arrivait pas à lire ce qui était écrit. Finalement, elle le lâcha involontairement par terre et Colin, en se baissant, réussit à déchiffrer l'écriture tremblée.

Il était écrit " Je m'appelle Estelle". Très sociable, cette fille; elle pensait à se présenter dans pareille situation; Colin imagina une seconde que si la fille était à l'agonie; elle trouverait moyen, en rendant son dernier soupir, de prononcer: "je... m'appelle... Este... arrrrg".

Pas drôle, Colin. Allez, sois poli. Pour ne pas être en reste, il se tourna vers la fille et lui répondit: "Content de te connaître. Moi, c'est Colin", juste au moment où Mme Pomfresh, entrée dans la pièce, venait de faire disparaître le serpent, ou plutôt de faire reprendre rapidement sa taille normale à ce qui était la langue d'Estelle, Colin venait finalement de le comprendre.

Madame Pomfresh recommanda à Estelle de se reposer une heure sur le lit, puis elle pourrait repartir en cours; le problème était réglé. Ensuite, Madame Pomfresh se tourna vers Colin, et voyant comme il était jeune, une drôle de lueur passa dans son regard. "Oui, mon garçon?", demanda-t'elle.

Colin lui expliqua ses symptômes. Il se sentait tout bizarre. Léger. Il avait des trous de mémoires sur les dernières heures. Il n'avait pas vraiment mal, mais il sentait qu'il y avait un truc qui n'allait pas.

Madame Pomfresh le regarda et dans un soupir, d'une voix précautionneuse elle dit: "c'est parce que vous êtes...mort. Et vous êtes revenu sous la forme, heu, d'un fantôme. Je suis désolée, mon garçon".

Colin, choqué, cligna des yeux plusieurs fois. Regarda son corps, ses mains. Cria: "Noooooon !!!" Et s'enfuit en courant dans le couloir.

[SUJET TERMINÉ . Mais tu peux me rejoindre sur un autre post, Estelle, si tu veux; maintenant que nous avons fait connaissance].

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