Gouter tranquille [PV. Sibelle]

Deux mois étaient passés depuis la rentrée scolaire. Elle se souvenait très bien encore l’évènement traumatisant qui s’était déroulé à sa rentrée. Entre d’autres termes, elle fuyait tout garçons du à son séquelle d’il y a trois ans. Si vous n’avez jamais su encore, c’est qu’elle était victime sous forme agression sexuel. Elle n’avait jamais pensé pouvoir s’adapter dans Poudlard ou l’école était mixte. Pour Sibelle, c’est encore un combat chaque jour, mais, elle les combattait avec courage. Sans l’aide du jeune homme, elle n’aurait jamais passé au travers et encore moins de vouloir rester dans cette école. Ce jeune homme qui s’appelait Zeno Growle, lui avait rendu un immense service en l’aidant à oublier sa peur et se faire aider pour que la rentrée se passe bien. Toute sa vie, elle s’en souviendra de lui. Pour elle, c’est comme son grand frère puisqu’elle n’a pas de frères ou de sœurs. Elle l’aimait beaucoup et espère qu’il sera toujours présent dans sa vie.

Donc, la veille de la rencontre, Sibelle avait envie de voir Zeno depuis quelques semaines ce qui lui mettra dans une atmosphère triste. Il lui avait envoyé un hibou, ce qui l’a mettra de bonne humeur, car elle était toujours introuvable dans le château. Elle savait donc que c’était Zeno, qui d’autres pourrait lui envoyer de parchemin un vendredi soir alors qu’elle reçoit toujours du courrier de ses parents les lundis ? Elle su alors qu’elle devait le rencontrer dans la grande salle, le lendemain vers seize heure.

Elle avait passé une nuit dans la hâte ce qui l’avait mis du temps à dormir du a son excitation de revoir Zeno, puis, à son réveil, elle avait fait ses devoirs, si jamais elle prenait toute la soirée à bavarder, ce qui pourrait être le cas, car elle avait tellement de questions à lui demander. Elle se prépara pour descendre, comme ses jambes étaient épuisées, elle prit alors un canne pour se rendre à la grande salle. Elle ajusta ses appareils auditifs pour mieux comprendre la conversation à cause du bruit dans la grande salle. Elle se rendit aux tables et vit alors Zeno qui se dirigeait vers elle en se zigzaguant des tables. Elle alla alors le rejoindre malgré que Zeno ait eu la gentillesse de tendre la main. Elle n’était pas encore s’écure. Elle s’assit finalement à la table choisie par monsieur et vit une assiette pleine de belles choses.

Sibelle ne savait pas alors qui devait commencer à démarrer la conversation et finalement c’était lui qui le brisa :

" Alors Sib' ... Cette rentrée ? Comment cela s'est déroulé ? Et, je m'excuse, on n’a pas eu énormément de chances pour pouvoir se croiser et parler un moment, j'espère que je pourrais me rattraper, mais pour l'instant, raconte-moi tout ! "

Elle lui fit un sourire et commença à jaser :

Et bien, c’est difficile encore, mais je prends mon temps. J’avais espéré te voir avant mais on n’a jamais eu d’occasion. J’avais eu pleins de questions à te demander, mais il est trop tard. J’ai rencontré quelques Poufsouffles avec qui je m’entends bien vraiment. Elles trouvaient que j’avais l’air bizarre, mais bon. J’ai rencontré un gars, mais, je ne suis pas encore prête. C’est trop vite évidemment. Pis j’ai….. Finalement c’est ça. C’est pas mal ça ma rentrée.

Elle n’osait pas dire ce qu’elle avait apprit. Elle ne le réalisait pas encore. Elle laissa donc faire ces autres idées. Sibelle se combattait à ne pas pleurer. Puis elle vit la nourriture ce qui le changea d’idées.

Elle a l’air bon ton l’assiette !

Elle vit alors Zeno manger une tarte aux pommes et ria en voyant son attitude devant son plat.

Tu n’auras plus faim pour le souper !

Puis Zeno se leva vivement la tête et avec la bouche pleine bien sûr, il lui dit de ce servir.

Merci, mais je suis diabétique, je ne peux manger de sucrés que je suis en hypoglycémie. Mais je peux bien manger quelques framboises ce n’est pas très sucrés. Profite s’en t’a presque tout l’assiette devant toi !

Elle était étonnée de voir ce que son petit ventre pouvait rentrer autant de nourritures qu’elle se demanda s’il aurait faim pour le souper.

Et toi Zeno, que se passe-t-il avec toi ?

Sibelle regarda les autres élèves des autres tables, en attendant d’avoir sa réponse puisqu’il tenta d’avaler un gros morceau de tartes.

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Depuis un petit moment qu’elle bavardait avec lui. Elle avait l’impression d’être normal en sa présence ce qui l’a rassurais un peu. Elle était encore et toujours traumatisée par la quantité phénoménale de nourriture qu’il pouvait manger, et en plus il aurait faim pour le souper ?

Houlà, j’ai l’impression de voir un moteur, tu manges tellement que je suis encore traumatisé que tu aurais faim encore. Tu passes ta vie à manger ou quoi ? Tout en rigolant.

Elle avait envie de savoir certaines choses, elle se mit à mettre ses coudes sur la table tout en l’observant manger et elle les posa.

Zeno ? T’es en quelle année présentement ? T’es à quelle maison ? T’a tu une famille ? Des frères et sœurs ?

Tout en lui questionnant sur la famille, Sibelle se sentit peiné et essaya de ne pas le paraître. Sa mère étant en phase terminale. Elle avait apprit au courant de la semaine par un hibou, son père désormais introuvable. Si sa mère n’en sortait pas, elle serait une orpheline. Sibelle est nerveuse puisqu’elle n’avait personne d’autres qu’elle mais celle-ci étant très malade. Elle n’avait jamais songé de la perdre un jour aussi vite à son âge. Pourtant, avant son départ elle avait l’air bien pour qu’elle puisse partir en sécurité. Elle songea alors qu’elle était malade durant tout ce temps là et qu’elle n’avait jamais dit. Elle se frustra encore plus quand elle s’allumait. Sa mère devait parfois devait se rendre à un endroit X mais ne voulait pas lui dire. Elle se douta alors qu’elle allait à l’hôpital. Maudit soit le cancer, elle combattait un cancer et présentement, elle était en train de la perdre.
Perdu dans ses pensés, elle n’avait pas entendu Zeno lui répondre. Sortant de sa rêverie, elle réalisa qu’elle avait manqué des bouts.

Hin ?

Tout en essayant de se rappeler ce que Zeno lui avait dit, elle entendit un battement d’ailes. Elle se tourna en sa direction et vit poser les serres de l’animal devant elle. Elle vit alors un papier et son cœur serra. Elle avait envie d’être malade mais se retenait. Elle prit alors le parchemin et l’oiseau s’envola de nouveau pour se rendre à la volière. Elle ne s’occupait plus de son ami. Elle était obsédée par le parchemin. Elle l’ouvrit et vit une écriture familière : sa mère.

Ses larmes commencèrent à lui ruisseler le long de sa joue et tenta d’essuyer rapidement. Elle n’osa pas de lire et le parchemin trembla du à ses mains qui étaient nerveuses. Tout en lisant ce texte. Elle ne cessait pas de dire : ah mon dieu, ah mon dieu, Pourquoi ? Comment je vais vivre ? Devant l’air surpris de Zeno, elle devait lui émettre une explication.

Ma mère est très malade, je l’ai su que lundi. Je vais me retrouver sans maison à part Poudlard bien sûr. Je me demande si ma vie va être comme ça. Je suis écœurée de souffrir. Oh Zeno, je suis si confuse ! Je ne dormirais pas de la nuit j’en suis sûr ! Zeno ? Tu peux me dire pourquoi je dois souffrir tout le temps ? As-tu une idée derrière ça ?

Elle avait de la chance d’avoir un ami pour passer au travers, elle n’avait jamais songé qu’un jour qu’elle aurait à vivre un autre évènement comme ça. Le viol, maintenant la perte de sa mère d’ici peu. Elle se demandait alors quand qu’elle va pouvoir vivre en paix avec soi-même.

Je me demande même si ta présence dans ma vie n’aurait pas été planifiée? Mais chose certaine, j’ai la chance de t’avoir parce que si je n’ai pas eu toi, je ne saurais pas quoi faire pour passer au travers.

Elle prit sa manche pour essuyer ses larmes et renifla. Ses yeux maintenant rougis, elle tenta de sourire. Finalement oubliant son diabète, elle vit une montagne de nourriture devant elle. Elle se prit un ÉNORME morceau de gâteau au fromage avec coulis de fraises qu’elle le mangea rapidement. Et puis, quelques framboises, fraises. Finalement, elle avait prit ce qu’il avait laissé dans l’assiette. Réalisant qu’elle avait prit son assiette.

Oh ! Je m’excuse, je vais arrêter de manger dans ton assiette.

Ce n’était pas ce qu’elle avait prévu comme goûter et lui non plus j’imagine. Tout est encore de sa faute. Elle avait le malheur collé à ses fesses.

Je suis désolé pour notre rencontre, mais je suis incontrôlable ces temps-ci. J’ai les nerfs à fleur de peau. Je voudrais me suicider, comme ça, j’aurais plus mal.

Elle prit alors le parchemin et dans un élan imprévu, elle le déchira en morceaux et lança partout autour d’eux. Elle mit ses bras sur la table et mis sa tête sur eux. Elle pleura de rage, rage parce qu’elle n’a pas eu la vie facile, de rage parce qu’elle allait perdre une personne si chère, de rage parce qu’elle voulait juste mourir. Tout mis ensemble, cela fait un fort mélange qu’elle se retenait depuis tout ce temps. Toutes les élèves prises de paniques qui sont présentes dans la grande salle partirent en grande trombe, pour se retrouver que Zeno et Sibelle.

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Même avec la présence de Zéno dans un moment de détresse, elle pensait toujours au suicide. Cela fait pas longtemps qu’elle y songeait. Elle n’arrivait carrément pas à se remettre sur le dessus puisqu’elle n’arrivait pas à vivre une vie normale. Même avec les mots que Zéno avait tenté d’encourager, cela aggravait de plus en plus cette jeune étourdit qui s’enfonçait de plus en plus dans sa déprime. Depuis un moment que les élèves étaient disparus pour se retrouver que les deux. La tête encore sur ses bras, ses larmes ruisselèrent et faisant un mini lac sur la table. Elle se mit à marmonner pour elle-même sans qu’on ne comprenne un seule mot.

Pour ce qui est de sa santé, elle s’en fouta. Puisqu’elle va mourir dans pas long, elle se donnait quelques jours quelques semaines. Le temps de faire ses adieux. Mais au faite, à part Zeno qui lui devait tant, à qui elle pourrait faire ses adieux. Ça ne sera certainement pas son père qui était disparu depuis sa naissance. Sa mère, eh bien, elle va mourir, donc se retrouver toute seule. Elle ne peut penser à vivre dans une famille d’accueil, elle en mourait c’est assurément sur ! Donc, pour elle, le suicide serait la meilleure solution pour abréger toutes ses souffrances. On dit tous que le suicide n’est pas une solution. Mais dans le cas de Sibelle, c’est évident qu’elle a besoin d’aide. Mais elle est épuisée de toujours surmonter ses peines et ses échecs. Elle espérait avoir une autre solution mais sa tête ne voulait plus montrer un signe de réflexion.

Soudainement, la main de Zeno toucha le bras de Sibelle que celle-ci le retira. Elle se leva la tête et son regard était différent, triste et sans lumière. Elle était perdue et confuse. Elle fixa alors un mur juste à côté de Zeno. Elle était dans son monde. Peut importe que Zeno faisait, elle ne le remarquait tout simplement pas. Son état aggravait et n’en porta guère attention. Soudainement, elle vit quelques choses passées devant le foyer et s’imagina que c’était sa mère(ce qui n’était évidemment pas un bon signe). Elle se leva vivement de la table et accourue devant le foyer et prononça d’un ton désespéré.

Maman ? maman !!!!

Elle se mit à genou et essaya de retrouver sa mère qu’elle avait cru voir plus tôt. Comme elle n’avait plus la notion du feu, elle risqua malgré elle à mettre sa main dans le feu dans l’espoir de retrouver sa mère. Elle se surprit à avoir mal à sa main qu’elle s’imagina qu’elle l’en voulait

Pourquoi tu fais ça ? Maman ? Je t’aime tu le sais ? C’est ta faute si tu ne m’a pas dis que tu étais malade. À cause de toi, je voudrais mourir. Je n’en peux plus de cette douleur maman….

Soudainement, sans savoir comment, elle réalisa qu’elle était devant un feu et que sa main était un peu brûler.

Elle réalisa alors qu’elle avait manqué un bout. Que s’est t’il vraiment passé durant tout ce temps là ?

Elle se risqua de se retourner et voir la réaction de Zeno, mais en voyant le visage ahurie de Zeno, elle avait deviné qu’elle avait fait de quoi étrange.

Prenant courage, elle alla à sa table pour s’asseoir et n’osa pas regarder son ami dans les yeux. Elle fixa alors sur sa table en rougissant de honte. Elle voulait vraiment ne plus avoir le malheur qu’elle s’en créer d'autres sans le vouloir.

Elle ferma alors ses yeux pour se calmer et écouter sa respiration. Elle devenait saccadée. Maintenant, elle avait peur d’elle-même qu’elle ne se reconnaissait plus. Elle en avait trop sur ses épaules qu’elle craqua. Ses peines la rongeaient et envie de réconfort. Sans penser aux conséquences, s’approcha de Zeno et serra dans ses bras. Elle pleura alors de tout ce qui lui restait à pleurer et les bras de Zeno lui donnèrent une sécurité.

Toujours dans ses bras réconfortants, elle essaya de lui expliquer son comportement, mais peine perdue, elle n'arrivait pas à dire. On pourrait dire qu'elle était en état de choc.

Zen'... Je... Suis... Je ne com...... Besoin....

Elle n’arrivait plus à parler, ses idées mélangés, comme si la situation qui était bizarroïde l’a laissait sans voix. Dans son profond mutisme, elle serra de plus en plus son étreinte, pour poser sa tête dans le creux de son épaule. Elle avait vraiment besoin d’un ami et se dit qu’elle avait la chance d’en avoir un qui tenait beaucoup à elle dans ses moments sombres de sa vie comme présentement…

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Sibelle sentait le contact chaud de Zeno ce qui le calma un peu. Mais ses idées tordues se mirent à danser dans sa tête. Elle avait déjà préparé tout les aversions possible pour un éventuel suicide d’ici là. Elle était plus qu’écœurée de se faire mal et encore plus faire souffrir son ami Zeno. Elle serra de plus en plus sont étreinte et se mit à paniquer. Elle pensa à quand qu’elle pourrait mettre son projet en action. Elle se disait d’ici la fin de semaine, ça irait mieux, faut qu’elle agisse vite et rapidement. Tout le monde va s’en foutre et Zeno va tourner la page en pensant que cette Sibelle est une stupide qui pleure tout le temps. Ouais, elle va mourir tien ! Elle était plus que déterminé qu’avant. Voyant que son état empirait, elle se disait qu’elle va faire les choses secrètement. Elle ira à la salle sur commande et mettra son plan à l’exécution. C’était déjà décidé d’avance.

Tout en continuant à penser à sa fin de vie, que Zeno lui parla d’une façon sévèrement.

QUOI ? Il veut me tuer si je veux me suicider ? C’est quoi son problème. C’est juste moi qui va mourir et ce TOUTE seule. Je n’ai pas besoin de lui.
Elle se desserrait de son emprise de Zeno et le regarda dans les yeux.

Tu… veux…me… tuer ? Fine ! D’ici en fin de semaine, tu mettras ceci en plan, j’ai tout planifié.

Elle voulait se faire forte, mais la peur de mourir l’a terrifiait. Quoi que plus terrifiant de vouloir mourir et ce dans l’inconnu ? Comment est mourir ? Voit-on un ange comme les gens qui croient disent ? Est-ce qu’elle va aller en enfer ? Toutes ces questions qui restèrent sans réponse.

De toute façon, quand tu vas quitter Poudlard, si je vie encore, tu m’auras vite oublié et remplacer et moi je me demanderais ce que je fais sur cette terre !

Elle se força à le regarder dans ses yeux. Elle vit alors sont regard angoissé. Elle réalisa ce qu’elle avait fait. Elle l’avait blessé. Comme elle allait mourir, ça ne va pas changer la situation, elle va encore blesser celui qui voulait tant qu’elle s’en sorte.

Elle se mit à se tasser et ses larmes brouillèrent sa vue. Bin oui, qui a déjà vu une Sibelle pas braillarde ?

Je ne serais pas capable de vivre une vie normale en sanglotant… J’ai tout mes vieux démons qui ne cessent de m’harceler dans mes nuits quand je tente de dormir. Je ne dors plus, je mange en faisant exprès. J’ai engraissée. Je me retrouve plus, je suis vraiment mais vraiment en bas. Et puis, tu veux me tuer. C’est quoi, tu m’apprécies plus ? Tu ne veux plus être mon amie ?

DIt LE MOI QUE TU NE VEUX PLUS DE MOI, COMME ÇA JE VAIS M’EN ALLER DE TA VIE

Tout en lui jetant ces mots en lui faisant une crise de panique.

Elle essayait de se contrôler, elle prit alors ses antidépresseurs et se calla d’un grand coup, sauf que dans sa crise, elle n’avait pas compté combien elle en avait prit. GRAVE erreur. Elle se mit à sentir mal, tellement mal qu’elle se mit à dandiner.

Bah, je vais mourir plus vite que je pensais. C’est bien ! Pensait-t-elle

Elle tomba alors sur le plancher et commença à manquer d’air, elle était devenue blanche, et au bord de faire un arrêt cardiaque.

Je vais être mieux Zen’, tu as réussis dit-elle dans un souffle.

Je t’aime Zen’, merci d’être avec moi…

Elle commença à fermer les paupières et à s’en aller doucement.

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Sibelle n’était pas là depuis un moment, on dirait qu’elle planait entre deux mondes. Elle entendit Zeno lui supplier de rester et de revenir à elle-même. Mais Sibelle se sentait partir et pour de bon. Elle avait rêvé de mourir et cela le plus rapidement. C’est bien ce qu’elle est en train de faire non ? Nom de dieu, Zeno qui est sur le bord de la panique? Cela veut dire que ses doutes étaient nuls. Il tenait bien à elle ? Bon voilà qui complique bien les choses. Elle voulait mourir mais en même temps, voulait être avec Zeno, quel bord prendre quand tu es en train de mourir. C’est comme jouer au chat et à la souris. Sauf qu’elle, c’est une souris. En quelques secondes, sa perception de la vie avait changé en sa faveur. Elle voulait vivre mais voilà qu’elle meurt. Elle se décida de combattre contre son propre sort et peut-être une chance de revenir à elle-même. Elle se mit alors de toutes ses forces de revenir à elle en essayant d’ouvrir les yeux, mais le surdosage était très avancé qu’elle devait plus que forcer. Soudainement, elle sentit une main poser contre la sienne ce qu’il se mit à avoir du réconfort et ainsi le courage de revivre. Elle sentit alors son petit cœur se battre et à bouger sa main dans celle de Zeno. Elle murmura mais on ne comprenait pas puisqu’elle ses paroles sont vagues.

Encore ! Tu es capable ! disait sa petite voix intérieure.

Sibelle ouvrit avec détermination ses petits yeux. D’abord c’était flou et puis de plus en plus, elle se mit à transmettre les images claires de sa pupille et soudainement, elle vit Zeno se pencher devant elle.

Zennnn…….

Elle vit clairement Zeno tellement apeurée qu’elle voulue le rassurer.

Je…je veux vivre… En émettant quelques toux.

Elle voulu se lever pour s’asseoir mais sa douleur à la tête était intense qu’elle se recoucha et mit sa tête sur son front.

Aie…

Puis les secondes passèrent et elle retrouva sa lucidité. Elle tenta de se relever et elle réussit tout de même malgré la douleur lancinante à sa tête.
Maintenant elle avait survécue à sa propre mort. Elle avait vu proche qu’elle était terrorisée. Elle avait peur de la mort maintenant. Elle avait compris qu’elle avait encore toute sa vie à vivre avant de penser à de tel acte. Et Zeno qui lui avait dit. Ah non. Pourquoi je ne lui ai pas écouté ? Elle avait maintenant honte et elle vit alors de la table son flacon vide. Bon plus antidépresseur, que va-t-elle maintenant faire pour dormir ?

Sortant de sa rêverie, elle vit Zeno qui tenait toujours sa main ce qui l’a fait sourire.

Merci Zen, tu es gentil tu le sais. Tu es quelqu’un d’extraordinaire tu le sais ? Et moi la conne, j’ai dis n’importe quoi. J’aurais fait n’importe quoi pour toi parce que tu es comme mon grand frère. Tu sais ? J’ai vu la mort de très proche, mais c’est toi qui m’en as fait montrer le contraire. J’avais sentie tout l’amour que tu avais pour moi comme si j’étais quelqu’un d’important. Jamais au grand jamais, j’avais ressentie ça auparavant qu’avec ma mère.

Elle laissa couler un coulé de larme.

J’ai l’impression de ne plus être la même personne. JE VEUX VIVRE, mais je ne sais pas comment commencer.

Elle releva sa tête et ses yeux fixèrent les siens et émit un sourire en soupirant.

J’ai besoin que tu me fasses une promesse, j’ai besoin de ça pour que je puisse vivre beaucoup mieux. J’aimerais savoir si tu vas être là pour moi, même si tu ne seras plus à Poudlard. Quand tu vas partir, je sens que je vais perdre un gros morceau dans ma vie : toi. Même si je ne suis pas la bonne année, j’aurais du naître plus tôt pour t’avoir longtemps.

Elle détourna son regard et sa peine de le perdre un jour est imaginable. Il avait tant aidé, tant donné gratuitement et qu’en un an il partirait. Non, Sibelle ne s’en remettrait tout simplement pas. Elle l’aimait tellement qu’elle va tout faire pour le retrouver. Elle réalisa qu’elle ne peut vivre sans lui. C’était une telle révélation non surprenante. Combien de fois il l’avait aidé depuis son rentrée à Poudlard ? Tellement de fois. Non, elle ne pouvait rien y faire surtout qu’elle lui en devait gros pour son aide.

Elle s’élança dans ses bras en lui demandant de toujours rester avec elle.

Oh Zeno, je ne veux pas te perdre quoiqu’il nous arrive et j’ai l’impression que je vais aller en famille d’accueil. Oh non, on va se perdre et moi je vais être malheureuse? Qui vais-je me tourner pour me confier tout mes problèmes? Et je ne veux pas m’en aller dans une nouvelle famille !

Soudainement, une idée lui traversa son esprit.

Elle desserra les bras de celui-ci et plongea son regard dans ses yeux en ayant une lueur d’espoir.

Zeno? Tu voudrais m’adopter, comme ça je vais pouvoir me compter sur toi, et ta sœur ? Même si je ne l’a connais pas trop trop, je ne devrais pas m’en faire, si toi tu es tellement fin ?

Elle lui sourit lui montra sa joie, qu’elle bonne idée qu’elle avait et elle espérait que lui accepterais une requête assez évidente pour les deux.

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