Une nouvelle vie. [PV]

La rue principale du village de Près-Au-Lard enflait d'une activité abondante, tandis que dans le froid les odeurs multiples et allèchantes du lieu animé et bruyant s'en donnait à coeur joie pour le plus grand plaisir de tout les regards des voyageurs et habitants.
Sous les panaches de fumées s'essouflant des cheminées de maisons pourtant, plusieurs silhouettes avancaient d'un air important et se dirigaient avec empressement vers un endroit bien moins animé de la rue. Au milieu du petit groupe se devoilait une silhouette encapuchonné trainant des pieds tenu fermement par deux poignes de fers appartenant semblait-il, à deux agents du Ministère de la Magie. L'un deux pressa fermement le dit-detenu contre le mur d'une des batisses tandis que les autres prirent un air interloqués mais se contentèrent de surveiller l'attitude des passants. L'agent avanca son visage près de celui très pâle et creusé d'un jeune homme à la mine indechiffrable.

" Bien. Nous y voila mon garcon, et j'espère que toi et moi nous sommes bien fait comprendre, ici tu ne dois être personne, si ce n'est William, rien que William. N'oubli pas que nous garderons toujours un oeil sur toi, si tu cherche à entreprendre quoique ce soit de...Repressible. "

Le jeune homme pour toute reponse arbora une mine sevère empli d'un air de defi, tandis que l'agent lui libera les mains de ses chaines, et continua en grognant :

" Estime toi heureux d'avoir été relaché si tôt, si cela ne tenais qu'a moi j'aurai deja allongé ta peine... Direction Azkaban. Vas-t'en maintenant. Et souviens-toi, William. Juste William. "

L'homme bourru deposa lourdement dans les mains du garcon prenommé William une bourse ainsi qu'une veste rapiecé, que ce dernier s'empressa de se vetir, tandis que le petit contingent s'eloigna avec des regards sevères en sa direction, puis disparurent. William lui se tourna vers la grande rue avec une longue inspiration et un sentiment d'aprehenssion. Puis commenca à marcher, decouvrant les lieux le regard curieux et pourtant bien melancolique. Septs ans, septs longues années qu'il n'avait pas gouté à la lumière du soleil, et ce Près-Au-Lard qui aurait deja pu être sien si rien de tout ceci n'etait arrivé, si il aurait suivi sa scolarité et jouit de l'apprentissage à Poudlard. Si William Drake, n'aurait pas été "le Tueur du Wagon ".

Si la haine n'avait jamais empiété sur l'indifference.

Changer d’apparence, se dissimuler et se faire passer pour un autre, c’était comme ça que les gens comme Louis avaient le plus de chance de survivre. Il avait fait bon nombre de connerie, et il le savait, mais le pire dans tout ça, c’était qu’il n’était même pas sûr d’être capable, un jour, de vraiment reprendre une petite vie normale. D’ailleurs, il était convaincu qu’une fois qu’on avait goûté au sang, on n’avait plus la volonté de s’en passer. Non pas qu’il soit vampire bien sûr, il n’avait jamais rien dit de tel mais en tout cas, il aimait tuer et sur ce point, il ne pouvait pas mentir. Non, il aimait trop ça ! Ça pouvait paraître drôlement glauque. Surtout qu’il aimait voir son propre sang coulait, quand c’était dû à la défense des personnes qu’il avait déjà eu l’occasion de tuer. Louis était, de toute manière, un garçon qu’il valait mieux ne pas trop fréquenter et de toute façon, il n’avait pas beaucoup d’amis, il semblait faire peur à vraiment beaucoup de monde.

Et il s’en moquait, justement, c’était un moyen de montrer qu’il avait vraiment beaucoup de pouvoir, dans un sens. Il n’avais pas toujours besoin de montrer sa baguette ou son couteau, pour en effrayer plus d’un, il suffisait de l’écouter parler et parfois, c’était amplement suffisant. Il avait un ton de voix froid, lent et moqueur. Vide de tout sentiment mais il s’en moquait, lui-même ne portait aucun intérêt au son de sa voix, à son physique aussi. Il savait qu’il avait le don de plaire à un bon nombre de filles et le reste ne l’intéressait pas. Et puis, il avait Keira, pourquoi se serait-il intéressé à plus ? Il n’en avait pas la moindre raison. Surtout qu’elle était vraiment belle, si on oubliait les nombreux coups qu’il lui avait lui-même donné bien sûr. Mais de cela, il n’en était vraiment mais alors vraiment pas fier. Bien qu’il ne puisse pas s’en empêcher pour autant. Mais ce n’était qu’un petit et léger détail ça, bien sûr.

Aujourd’hui, il se rendait à Pré Au Lard, il n’avait pas la moindre mission à faire alors il comptait prendre un peu de bon temps. Au moins, ici, il ne croiserait personne qu’il connaissait. En pleine semaine, les élèves ne venaient pas en plus, donc comme ça, c’était parfait, oui voilà. Un sourire fin et immobile sur le visage, il transplana donc, et une fois qu’il fut arrivé, il se mit doucement à errer dans les rues, de toute façon, n’ayant rien de mieux à faire, il n’allait pas chercher à entrer dans un magasin ou quelque chose de ce genre par exemple, loin de là même, ce n’était pas dans ses intentions et il n’était pas question de se prendre la tête. Surtout pas Louis, il était capable du pire, lorsqu’il s’énervait, ne serait-ce qu’un peu. Non pas qu’il ne soit pas capable de rester calme, loin de là d’ailleurs, mais disons plutôt qu’il était facilement en colère, et que lorsque ça arrivait, ce n’était jamais bon, voilà tout.

Son regard se posa sur un garçon, à l’air bien bizarre et qui donnait l’impression d’être perdu. Il s’avança vers lui, sans raison bien sûr. Depuis quelques temps, l’idée de trouver un partenaire de crimes l’avait pris, un compagnon, quelqu’un sur qui comptait. Et pour le trouver, il fallait d’abord qu’il parle un peu plus aux gens bien sûr ! Mais là, c’était une autre histoire, bien sûr. « Et bien... Tu sembles égaré... Ne sais-tu donc pas où tu te trouves ? »

Le jeune homme au teint cireux regarda autour de lui avec une certaine aprèhenssion, tandis qu'il decida d'avancer un peu dans la rue principale et parmis la foule. Refroidi et perdu, il se frictionna les bras pour se rechauffer tandis qu'il trainait des pieds à son allure, evasive et aleatoire. William n'avait pas vu la lumière depuis septs ans, septs longues années. Il revit dans son esprit les multiples passes de folies silencieuses dont il pouvait être envahi lorsqu'il se trouvait dans sa cellule, près du vieux matelas rapiécé ou il dormais. C'etait injuste, il n'etait qu'un enfant après-tout et il n'avait pas voulu la mort de ce garcon ! Quoique...
Non, il ne devait pas avoir cette pensée. Le ministère... Le Ministère etait cruel de l'avoir enfermé si longtemps, enfermer un garcon pour l'empècher de voir son adolescence s'ecouler, sans ecole, sans Poudlard, sans amis à faire, sans amour. Le Ministère etait pourri jusqu'a la moelle. Il serra les dents.

William s'arrèta un moment quand il se fit bousculer par un homme chargé de paquets qui ne s'excusera guêre, le jeune homme rendu faible et craintif quant à la prèsence humaine recula d'un bond au contact et frissonna. Il fronca les sourcils et suivi du regard le marchand, quand ses yeux s'arrètent sur un homme qui vint l'accoster. Il le detailla un moment puis tourna la tête d'un air detaché et d'ne voix cassé il lui repondit :

" C'est... Le village de... Je ne sais plus. Tu as raison, je ne sais ou je me trouve en fait. Pourquoi cette question ? "

William plongea ses yeux gris de brumes dans le regard de l'inconnu un moment pour le detailler tout en relevant son manteau sur ses epaules, le resserant contre son corps.

Il semblait faible, perdu et abandonné, et à cela, Louis ne put qu'accorder un sourire en coin, faible, et à peine audible, mais un sourire tout de même. Parce que de toute façon, il aimait voir les gens quand ils étaient dans cet état, quand ils étaient tellement pitoyable qu'ils ne valaient pas la peine d'être regarder. C'était vers eux qu'il aimait tant se tourner. Il aimait les taquiner, les déranger. Et jouer avec eux aussi. Et ça, c'était une chose qui ne plaisait pas à tout le monde, malheureusement peut être. Mais il s'en moquait, et ça, ça rajoutait aux choses qui ne plaisaient pas mais une nouvelle fois, il n'en avait rien à faire et c'était pour ça, peut être qu'il aimait rester seul. Oui, voilà.

Enfin bref, tout ça pour dire que ce garçon n'avait rien de très effrayant, et peut être que justement, Louis allait pouvoir s'amuser avec lui, ou bien, il allait pouvoir en faire ce qu'il voulait bien sûr. N'était-ce donc pas possible ? Il rêvait d'un partenaire, mais il lui fallait quelqu'un de fort, quelqu'un de confiance. Pouvait-il se fier à ce type qui semblait presque avoir peur de son ombre ? Il en doutait tout de même. Il ne faisait pas beaucoup confiance, et ça faisait même un bon moment qu'il n'avait pas donné de confiance. « Pré Au Lard, c'est ça le nom de ce village... Tu n'étais pas à Poudlard ? »

Mais mine de rien, ce garçon avait un petit quelque chose de bizarre, qu'il n'était pas totalement capable de déchiffrer, même si bien sûr, il n'avait pas l'air vraiment menaçant quoi. Louis n'avait pas peur bien sûr, il n'avait d'ailleurs jamais peur, pour tout dire. Mais malgré tout, il aimait prendre pleinement conscience des choses avant la moindre action, c'était son truc, c'était son petit plus. Il n'aimait pas intervenir sans connaître tous les détails par exemple. « Ici tout le monde connaît cette ville tu vois... Tu es ? » Après tout, parfois, avec un simple nom, on n'avait besoin de rien de plus.

Bien sûr qu'il pouvait paraître bizarre, surtout qu'il n'inspirait pas confiance. Louis n'était pas vraiment un garçon très sage, très gentil non plus. Il avait une petite amie qu'il battait et en plus de ça, il avait déjà été coupable de bon nombre de meurtres. Est-ce qu'on arrivait le rendre coupable ? Non parce qu'il ne laissait, de un, jamais aucune preuve, et de deux, il n'avait pas vraiment le visage d'un dangereux meurtrier. C'était pour ça qu'on ne l'accusait pas. Au pire, il pouvait passer pour un garçon avec un problème mental, mais c'était bien tout. « Que fais-tu ici si... Tu ne connais pas la ville exactement ? »

Le jeune homme écouta ce que lui demanda l'inconnu puis hocha plusieurs fois de la tête vaguement. Tandis que l'inconnu lui posait des questions, il regarda autours de lui avec un air mefiant et curieux, son regard se perdant sur les vitrines et differentes echoppes du petit village. Puis quand enfin le tour de l'endroit executé par son regard fût terminé, il regarda son interlocuteur dans les yeux un long, très long moment. Son regard etait celui non pas d'un garcon normal, mais d'un être depourvu de tout bonheur ni joie, sans pour autant qu'une quelconque tristesse dans son regard se lise.

Non, ce fût plutôt le regard attentif et indechiffrable d'un animal tout juste sorti de l'ombre depuis des années, un être sauvage ayant perdu le gout de la realité, mettant en doute pratiquement le fait même d'être bien là ou il est. Si ce Village etait reèl, si cet homme en face de lui l'etait aussi. Au bout du long moment de silence, il ouvrit la bouche et regarda ailleurs, puis lui repondit :

" Pré-Au-Lard ...D'accord. "

Soudain, il plissa les yeux quelques secondes au nom de Poudlard et ses lèvres si crispèrent très vite, une ombre passa devant ses yeux, une brume de souvenirs fantômatiques le hantant. Le train, l'inscription à l'ecole, et le meurtre. Jamais, jamais il ne fallait qu'il lui dise son nom, le nom de Drake et de tout ce qui y été relié, il etait surveillé. Les agents du ministères etaient partout, c'etait sa liberté et il devait tenir ses engagements coûte que coûte. Mais que craignait tant le Ministère du fait qu'il se montre sous sa veritable identité ? ... Sa voix grave et cassé s'èleva une fois de plus tandis qu'il frissonna, la machoire serré :

" Je me nomme... William. Et je ne sais ou je suis, ni à qui ai-je l'honneur. "

Le regard fuyant de ce garçon fit sourire Louis, qui semblait avoir trouver un pigeon, un larbin. Bien sûr que ce n'était pas encore sûr. Mais ce garçon semblait perdu, seul et abandonné. Avait-il ne serait-ce qu'un peu de famille ? Si ce n'était pas le cas, l'ancien Gryffondor pouvait volontiers le prendre sous son aile. En échange de quelques... Services. Bien sûr, rien n'était gratuit, même pas dans le monde d'un garçon comme lui. Et puis qu'il arrête donc de sembler si effrayé, il paraissait tellement stupide en plus de ça ! Ca lui donnait un air terrifié. Et tout le monde savait que de vu extérieur, Louis pouvait facilement paraître pour un véritable petit ange ! Même s'il était loin d'en être un. Bien sûr. Après tout, depuis quand les anges tuaient-ils de sang froid ? Et depuis quand étaient-ils de torturer et tout ça ? En clair, il n'était pas un ange, mais c'était quand même une chose évidente qu'il savait peut être même mieux que personne quoi ! Louis n'était pas un ange. Il était ce que l'on pouvait qualifier d'être un Enfoiré de la pure espèce. Mais ça lui faisait plaisir d'être vu comme ça justement. Il aimait passer pour la personne la plus détestable du monde. Et puis bon, qu'on soit bien d'accord, rien chez lui ne pouvait laisser penser qu'on pouvait être sympa hein ! Il avait une copine qu'il battait, il était un meurtrier psychopathe. Franchement. On ne pouvait pas dire qu'on pouvait lui envier beaucoup de choses non ? « Tu viens d'où ? »

En réalité, ce garçon avait tout de même un petit quelque chose d'intrigant, si on regardait tout de plus près, il était bizarre, semblant être une personne qui dissimulait bien des choses, comme un horrible passé par exemple. Mais bon, il ne pouvait pas avoir un si horrible passé non ? Surtout pas tandis que le présent de Louis était à ce point macabre, dégueulasse et abominable quoi ! Non ? Oui bon, il serait peut être temps qu'il se ressaisisse, c'était une évidence. Il ne devait pas se trouver à ce point fasciné par un si simple garçon ! Et puis c'était connu, il n'avait besoin de personne pour combler ses missions non ? Donc bon, pourquoi est-ce qu'il aurait à ce point besoin d'un larbin ? Le mieux serait déjà d'essayer de comprendre ce gars.

Il s'appelait William. Et le fait qu'il ne donne pas son nom de famille le fit sourire. Lui aussi, c'était juste Louis. Il était toujours préférable de ne pas ébruiter son nom de famille, lorsque l'on tue des gens et que justement, on est recherché. Enfin... Recherché d'une certaine manière. Il est toujours plus difficile de trouver quelqu'un quand on ignore l'identité d'une personne non ? C'était évident. « Je me nomme Louis. ». Et ce garçon finirait bien un jour par se rendre compte qu'il était tombé sur la pire des personnes qui existait...

" D'ou je viens ? Je pourrais te repondre des tenèbres avec un sens plus que litteral mais à cela tu me prendrais peut-être pour un fou, ou un pretentieux. Mais je puis te dire que je viens de nul part ayant du soleil. "

Et le jeune homme disait vrai, l'inscillement de ses yeux ne le trahissait guère et il demontrait une fois de plus sa capacité à arborer une verve et des mots très subtils malgré son evidente faiblesse. Il disait venir des tenèbres, et en ceci quelque part il ne s'y trouvait aucun mensonge. Septs années au fond du trou, comme un rat dans un puit sans fond à chercher l'oxygène, à se nourrir de la pouriturre du sous-terre. A finir par en devenir nyctalope, percer l'osbcurité d'un seul regard. Quelques part et dans l'expression qu'il arborait il voulait faire comprendre à Louis qu'il venait de sortir de plusieurs années de cachot abominable, mais il ne sentais pas encore la force de pouvoir l'ajouter si facilement à haute voix dans une banale conversation.

Mais plusieurs facteurs y ajoutèrent à son manque de conversation, Louis lui-même. Qui etait-il, quel sorte de personne se cachait derrière ce visage d'ange à la fois glauque et mystèrieux. Après un court silence et l'observation vivace des intentions encore cachées de son interlocuteur, William s'esquissa d'un faible sourire, qui s'agrandit puis sans ciller un seul instant du regard :

" Et toi mon chèr Louis, tu desire me connaitre et percer ce que tu crois être un maigre bouclier de chair. Ou bien peut-être manque-tu affreusement de compagnie, ou bien le chargement de funeste mystère qui t'entoure t'empèche d'acceder à une quelconque compagnie. Mais des deux je suis l'arrivée, le nouvau mouton dans cette grande bergerie. Dit-moi ce que tu veux, à moins que tes questions on besoins de vraies reponses. "

Après ces mots, William fronca legèrement les sourcils et se massa la gorge discrètement en refoulant une quinte de toux. Tout ces mots qu'il venaient de prononcer etaient nouveaux, innés. Il n'existait pas de professeur de langue ou de quelconque enseignant en prison, mais l'assèchement soudain de sa gorge venait à lui faire comprendre que deblater autant de mots alors qu'il avait gardé le silence pendant des années lui avait fait presque perdre la raison, ou bien le sens des civilités. Le jeune homme se racla la gorge puis fit un pas de coté et regarda de biais Louis en resserrant le vieux manteau rapiecé qui lui entourait les epaules et ajouta avant de faire quelques pas en direction de la foule pour s'y perdre :

" Je suis navré Louis mais bien avant de me faire des amis ou... Autres, je dois deja savoir quel but ma vie aura ici et comment y survivre."

Bizarre comme garçon, mais maintenant qu'il se mettait à parler comme ça, aussi drôle que cela puisse paraître et aussi bizarre que l'on ne puisse le penser, ça lui donnait tout simplement envie d'apprendre encore un peu à le connaître. Lui qui avait au début donné l'impression d'être un être égaré et totalement inutile, voilà qu'il était bien différent et tant mieux d'ailleurs. Et il parlait par énigme, en plus de ça. Combien y avait-il de lieu dans le monde qui n'avaient pas de soleil ? Très peu. D'ailleurs, l'idée d'Azkaban lui traversa l'esprit un instant mais cela finit bien vite par s'envoler, bien que cela ne soit pas la meilleure chose du monde, qu'on soit bien d'accord. Et puis bon, tout le monde n'était pas un criminel après tout. Bien que s'il en était un, il était clair que Louis ne pourrait que s'en moquer, vu le nombre de personnes qu'il avait déjà éliminé au jour d'aujourd'hui. « Un lieu sans soleil... N'aurais-tu pas déjà été un criminel... ? Il n'existe pas beaucoup de lieu fréquentable où il n'y a pas de soleil tu sais... ». Et les lieux sombres, ça le connaissait. Il n'y avait d'ailleurs rien de bien étonnant dans tout ça, c'était évident. Enfin bon, tout ça pour dire que ce garçon était vraiment très intéressant. C'était d'ailleurs pour ça que Louis avait pris la peine de lui faire la causette, c'était évident. Parce que l'ancien Gryffondor devenu un meurtrier comme lui n'avait pas vraiment que ça à faire que de se mettre à papoter avec n'importe qui, c'était évident.

Et non, il ne manquait pas de la moindre compagnie, disons plutôt qu'il n'en voulait pas plus, c'était aussi simple que ça. A aucun moment il n'avait été le genre de personne qui cherchait la compagnie, près à ramper encore et encore vers les gens, c'était ça qui était si drôle. Vraiment drôle. « Tu es vraiment très intéressant toi comme garçon, tu m'en vois désolé pour toi, mais ton regard a attiré mon regard et mon attention, tout simplement. Je ne manque pas de compagnie, je n'ai pas besoin de compagnie, tout simplement. Et je ne veux rien, seulement te faire la conversation... A moins que toi même, tu ne désires quelque chose... ».

Un but pour sa vie ? Non vraiment, ce garçon avait un peu trop de côté bizarre et le jeune Sanders en venait même à se demander si c'était vraiment bon tout ça. Avait-il besoin d'un garçon si dérangé ? Elle avait un sacré doute, vraiment. « Un but à ta vie ? Tu es très étrange William, il me fallait te le dire ». Quoi ? Qu'on soit bien d'accord, ce n'était pas si bizarre que ça non plus. Un sourire sur le visage, il passa doucement une main dans ses cheveux, la solitude était peut être ce qu'il y avait de mieux dans sa vie en faite. C'était très probable même. Après tout, c'était toujours quand on agissait seule qu'il n'y avait rien qui pouvait toucher notre esprit, c'était aussi simple que ça, oui voilà.