Après la tempête [PV]

Tout nuage n'enfante pas une tempête.
[William Shakespeare]

Depuis sa grosse crise de nerf dans la grande salle, Fredericke était astreinte à demeurer à l’infirmerie jusqu’à ce qu’elle soit guérie. Elle passait donc le plus clair de son temps dans ses bouquins pour réviser les examens, résistant à l’envie de taper sur l’infirmière (ce qui, toute proportion gardée, avait plus à voir avec son immobilité forcée qu’avec sa maladie). Heureusement, elle avait droit à des visites, même si elles avaient lieu sous bonne garde. Pour tout dire, les gens devaient s’inscrire avant de venir la voir et la demande était étudiée… ça la faisait doucement rigoler, sachant que Vincent ne se gênait pas pour venir en douce lui apporter ses bonbons au citron préférés et vérifier qu’on n’avait pas encore attaché sa copine à son lit. Parce que ça avait failli arriver, mais elle était tombée dans les pommes avant, une chance encore ! Comme une seule personne à la fois venait voir Fred’ (deux ça risquait de devenir la pagaille), elle commença par voir Tobias.

« Je suis désolée pour heu… tu sais, le coup de poing. Je ne voulais pas te faire mal mais…
- Oui, oui, je sais, ne t’en fais pas va. Mais tu aurais dû venir te faire soigner avant d’en arriver là. Mon père n’arrête pas de te le dire, quand est-ce que tu vas l’écouter !
- Je pensais que ça irait et puis, j’avais tellement de choses à faire ! Regarde, là je suis clouée au lit, et Billie se tape tout le boulot à Gryffondor…
- Bah, elle n’en mourra pas, et les autres préfets l’aideront au besoin, si c’est pour taper sur tout le monde et briser la vaisselle, il vaut mieux être malade quelques jours… là tu n’es pas prête de sortir tu sais. Ils vont te garder là jusqu’à ce que tous les symptômes disparaissent.
- Oui, c’est embêtant, y’a rien que je déteste plus que de rester clouer au lit !
- Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même ma grande. Bon, j’vais te laisser, c’est Marie qui passe après et comme elle n’est pas venue depuis que tu es là, elle doit être pressé de te voir. » Tobias fit un clin d’œil à Fredericke et sortit de l’infirmerie à pas feutré, se retournant une dernière fois, désignant à Fred’ ses médicaments. La jeune allemande soupira et prit deux cachets, mais c’était vraiment pour faire plaisir à Toby, elle lui devait bien ça vu qu’elle s’en était servi comme punching ball (il n’était pas le seul mais boooon !).

Fred’ se cala contre les coussins et remit une mèche de cheveux blonds derrière son oreille, l’infirmière les lui avait un peu coupé au bout parce qu’elle se les était brûlée à la bougie quand elle était arrivée et qu’elle s’était débattue. Enfin, quelques centimètres de moins, ça ne se voyait pas vraiment de toute façon vu comme elle les avait long. Entortillant une autre mèche autour de son index, elle attendit l’arrivée de Marie qui devait passer par l’infirmière et les diverses recommandations. Adrien avait pas mal rigolé quand madame Pomfresh lui avait dit qu’il ne fallait rien dire à Fred’ qui puisse l’énerver ou lui causer une émotion forte parce que dans le même temps c’était lui qu’on avait désigné pour lui annoncer qu’elle devrait rester cloîtrer dans les lieux jusqu’à nouvel ordre et qu’une fois libre, elle n’aurait pas le droit de retourner tout de suite à Sterne et au Quidditch. Elle s’en serait un peu doutée toute seule et puis le match contre serpentard était passé alors elle s’en fichait un peu, tout ce qu’il fallait c’est qu’elle soit rétablie pour celui contre Poufsouffle.

Enfin, Marie fit son entrée. « Marie ! » Dit la jeune fille à son amie avec un sourire. Mais elle n’ajouta rien, attendant que ce soit la princesse qui prenne la parole en premier, après tout, elle n’était pas très contente que Fred’ ait bastonné son copain (même si ça avait été à l’insu de son plein grés).

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Tobias quittant (enfin, Marie avait failli attendre >___< *grogne*) le chevet de Fredericke, ce fut au tour de la petite blondinette. Elle écouta avec lassitude l’infirmière lui faire des recommandations dont elle n’avait (pour tout avouer) que faire, tout ce qu’elle voulait, c’était voir son amie, non mais oh !!! Lorsqu’elle put enfin se débarrasser de l’infirmière (pas trop tôt !), la blonde rejoignit (enfin !!) son amie. Marie ne tarda pas à lui faire la bise, avant de s’assoire sur le lit, bien à côté de l’Allemande ~~pardon, la chaise ? Non, pas la peine, ça ira, merci quand même !~~ :

« Fredericke, comment te sens-tu ? maintenant que tu as démoli le visage de mon cher et tendre *je sais qu’il est beau mais était-ce nécessaire pour que Vincent se sente mieux ? *paaaaf* »

Non, en soit, Marie ne ferait aucune remarque à son amie à ce sujet, tout simplement parce que… mince, voilà, hein !!! Tobias était un grand garçon, il s’était mis dans la m*rdouille tout seul, et puis il savait se défendre tout de même (étant donné le nombre de fois qu’il s’était bastonné avec Vincent, c’était plus que nécessaire pour sa survie dans le château de toute façon hein ^_^).

La demoiselle du Liechtenstein tendit sa main vers les mèches dorées de son aînée et souffla, désapointée :

« Que t’est-il arrivé ? Ils étaient plus long avant ~~oui, je dirais bien un demi centimètre, au moins !!!~~ ».

Evidemment, les cheveux étant le centre d’intérêt numéro un de la petite princesse, elle remarquait le moindre changement : que ce soit niveau coiffure (une barette en plus ou en moins, la grosseur d’un chignon, la hauteur d’une queue de cheval…) ou couleur (un peu éclaircis ou foncés…) ou encore longueur (aucune millimètre ne lui échappait !!! *bonjour la parano…*)

Marie leva les yeux des mèches blondes de son amie pour l’observer avec étonnement, tout simplement. Pas d’opinion, ni de reproches… Un simple étonnement dans le regard. Puis, la sorcière poursuivit :

« Bon, ne sachant pas pour combien de temps tu es exilée, je t’ai apporté quelques petites choses essentielles… »

Maire ouvrit son sac ~~après avoir bien vérifié que personne *comprendre l’infirmière* ne les observait~~ et en sortit une petite croix qu’elle posa sur la table de chevet de son amie, des extraits de la bible (oui parce que la version complète était un peu trop voyante…) *ben oui, en livre de chevet !!!* et ~~du sang du christ~~ quelques friandises :

« Tu pourras prier comme ça, si tu en as envie… Et pour les sucreries, fait bien attention à ce qu’elle ne voit rien, l’autre mégère, surtout… Je ne pense pas qu’elle ait de problèmes avec la bible et la croix… mais bon, le sucre… »

La blondinette pourivit avec le sourire :

« Je les ai pris à Roman, il paraît qu’il fait de très bonnes sucreries, je crois qu’il va finir par être mon fournisseur officiel. »

Oui, parce qu’on ne dirait pas comme ça, mais Marie commençait à l’apprécier ce blaireau. Bon, pas de quoi en faire des tonnes, non plus, mais ils étaient plutôt en bon termes quand même (par rapport à l’époque bataille de nourriture en tout cas !).

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Comment se sentait-elle, voilà une excellente question, le moins qu’elle puisse dire en dehors de son état de santé c’est qu’elle était contente que Marie ne semble pas lui en vouloir. Après tout, en dehors des bonnes manières de Tobias, ce que la jeune princesse préférait chez lui, c’était son visage, non ? Et on pouvait dire à cet égard que Fred’ n’y avait pas été de main morte pour l’amocher… cela dit, elle n’était pas Vincent, donc ça guérirait vite.

« Je m’ennuie un peu et je tombe souvent dans les vapes, mais sinon, je dirais que ça va mieux dans l’ensemble. » Pas de fringales, de nouvelle crise de violence, ni de crise plus gênante encore (oui, parce que l’hypersexualité, pour Fred’, c’est encore pire que de taper sur tout le monde, sauf si y’a Vincent dans les parages, et encore).

« Oh, bah, quand je me suis réveillée ici le premier jour, j’étais encore un peu… colérique disons. Et j’ai heurté un meuble et une chandelle avec, le bout de mes cheveux ayant un peu noirci, l’infirmière me les a coupé. » Elle s’était brûlé à la main aussi à ce moment là mais bon, c’était assez superficiel pour qu’elle n’en fasse pas mention, de toute manière, il semblait assez logique que dans l’état où elle était, elle ne s’en soit pas sortie indemne. Et encore, dans la bagarre en elle-même, comme elle était plus forte que les filles et que les garçons n’osaient pas (dans l’ensemble) porter la main sur elle, ça aurait pu être bien pire. Quand elle était plus petite, sa mère en voulant l’arrêter lui faisait parfois très mal… mais bon, ça ne servait à rien d’y penser.

Laissant momentanément le sujet des cheveux de Fredericke, Marie sortit tout ce qu’il fallait à une bonne chrétienne et posa ce nécessaire sur le chevet. Cela fit légèrement sourire Fred’ qui, elle devait bien l’avouer, ne priait pas beaucoup depuis la mort de sa mère. L’envie n’était pas là et puis, elle se trouvait hypocrite quand elle priait, après tout, elle n’était plus une parfaite petite fille de bonne famille maintenant (et depuis plus de six mois déjà ! comme le temps passe !).

« Je ne sais pas si Dieu tient vraiment à ce que je le prie… » Soupira Fred’ en posant la croix sur ses genoux qu’elle remonta un peu avant de poser la main sur sa gourmette dans un geste machinal. Elle portait cette gourmette depuis trois ans maintenant, sans jamais l’avoir enlevé (à une exception prés), et elle avait l’habitude de la toucher à chaque fois qu’elle était angoissée ou songeuse. C’était son lien avec Vincent et il la rassurait.

« Et ne t’en fais pas pour le sucre, manger c’est encore l’une des rares choses que j’ai le droit de faire, enfin, tant que ça ne devient pas une obsession du moins. » Parce que avant une période de sommeil elle pouvait se mettre à se goinfrer, mais là c’était pas le cas donc ça allait, d’ailleurs comme Fred’ était moyennement branché sucré, il y avait peu de chance qu’elle s’en éclate la panse. Le sucre, ok, mais à très petites doses pour elle, même si ça venait de Roman… Roman qui la boudait un petit peu depuis qu’elle sortait avec Vincent (donc depuis un moment quoi), ils n’étaient clairement plus aussi proches qu’avant et c’était un peu tristounet quand on y pensait.

« Hum… je ne suis pas la meilleure juge mais Ophélia trouve aussi qu’il se débrouille bien donc c’est que ce doit être vrai. » Ophélia qui était très étrange dernièrement, elle semblait même éviter Tobias… Mais ce n’était pas de son lit à l’infirmerie que Fred’ pourrait résoudre ce mystère.

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Marie écouta son amie en hochant doucement la tête. Glissant ses doigts dans les mèches blondes de la préfète, son homologue vipère démêla quelques peu les boucles dorées de son amie, d’un geste purement mécanique, avant d’ajouter doucement :

« C’est bien si tu te sens déjà mieux… »

Un petit sourire, et Marie se redressa, réellement embêtée pour les pauvres cheveux de son amie (c’était grave des cheveux coupés contre notre volonté !!!! Si si !!!) :

« Oh non…. Quel dommage !!!! »

Ceci étant, la sorcière fit preuve d’optimisme, malgré tout :

« Ceci dit, ils n’ont pas été trop coupés, ça devrait apsser innaperçu pour les non initiés *paf* pour les autres… »

Oui parce que la vipère avait bien conscience qu’elle était un peu trop obsédée par les cheveux (que ce soit les siens ou ceux d’autrui, par ailleurs ^^). Puis lorsque le sujet du Seigneur fut abordé, marie écarquilla les yeux :

« Dieu est toujours avec nous, quoiqu’on fasse… Il faut lui demander pardon et continuer à prier… Et tu verras, tout finira par aller mieux, mais seulement si tu gardes la foie, Fredericke… »

Oui, c’était évident pour la blondinette. Dieu ne pouvait abandonner les chrétiens qui lui demander un peu de soutien. Même si on avait des bêtises, il fallait se repentir et retourner sur le droit chemin. C’était aussi pour cela que le Seigneur existait… (même s’il valait mieux ne jamais s’écarter du droit chemin, évidemment !). Un petit sourire traversa les lippes rosées de la préfète des verts et argent, qui répondit doucement à sa jeune amie :

« Chouette alors, j’ai bien fait de prendre ça ! »

Marie était vraiment soulagée. Il était tout de même bien ennuyeux d’offrir un cadeau à une personne qui ne pouvait en profiter, n’est-il pas ? *_*. Un sourire glissa sur le visage de la sorcière du Liechtenstein :

« Je n’ai pas fait trop de folies, je sais que tu n’es pas très sucré que de points communs décidément entre nous ma chère *paf* ceci étant, je ne me voyais pas trop me promener avec un bol de soupe, de la viande ou des légumes dans mon sac… C’est quand même assez peu pratique à transporter tout ça… »

Un sourire complice, puis un baiser sur le front de son aînée avant de poursuivre :

« Sinon j’ai aussi besoin de tes conseils ! J’aimerais bien m’acheter une nouvelle tenue, mais j’hésite encore sur les couleurs… D’après toi, qu’est ce qui me mettrait le plus en valeur ? Et pour al forme, c’est pareil, j’hésite beaucoup… Il faudrait qu’elle plaise à Tobias, évidemment… »

C’était le ‘truc’ de marie. Elle n’était pas du genre à harceler les gens pour qu’ils parlent de leurs problèmes, elle laissait son amie lui en parler si elle le désirait, sans mettre la pression. Sinon elles parlaient d’autre chose et voilà ! c’était plutôt étonnant de la part de la princesse égocentrique, mais c’était bel et bien réel (et oui, nous ne rêvons point *que d’émotion !*)

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EXPRESS
[Tous Comptés]

Fredericke regarda le bout de ses cheveux d’un air indéchiffrable. Pour tout dire, elle se fichait pas mal que quelques centimètres en moins aient été prélevés sur sa chevelure, les circonstances de cette coupe la préoccupaient bien plus. Comment avait-elle pu laisser déraper à ce point la situation ? Bien sûr, elle connaissait la réponse, mais maintenant qu’elle y repensait sous cet angle – celui où elle avait provoqué un scandale dans la grande salle et frappé ses meilleurs amis – elle se disait qu’elle avait été bien trop présomptueuse, à ne pas se soigner depuis des mois, c’était obligé que ça s’aggrave ! Mais elle était si sûre d’elle pourtant ! Et elle se sentait si débordée surtout… C’était triste à dire, mais elle voyait presque plus Vincent depuis qu’elle était consignée que quand elle était libre de ses mouvements.

« Sûrement, Vincent ne s’en est même pas aperçu. » Faut dire que les coiffures et autre trucs dans le même genre, c’était le cadet des soucis du petit ami de la blondinette ! Il voyait quand Fred’ se teignait les cheveux (ce qui n’arrivait qu’en période de deuil) mais pour ce qui était du reste, ça n’avait vraiment aucune importance aux yeux du jeune homme, encore moins si c’était quelques centimètres, parce qu’au fond, il devait quand même préféré les cheveux longs.

« Je garde la foi ~~sans ‘e’ parce que son foie on lui souhaite de le garder hein~~, je pense juste que le prier pour qu’il m’empêche de taper sur les autres est un peu contradictoire… et puis, contre ma volonté, je ne suis pas très bonne chrétienne dernièrement. » Elle n’allait plus aussi souvent à l’église par exemple, bien sûr, du point de vu de Marie, il pourrait aussi y avoir les histoires de coucheries de son amie, mais Fred’ considérait avoir déjà réglé ça avec son confesseur.

« T’inquiète pas, c’est parfait comme ça. » Elle n’était pas très sucré, c’est vrai, mais quoi que Marie emmène, c’était l’intention qui comptait vous ne croyez pas ? Et puis, un peu de sucre ne pouvait pas lui faire de mal vu qu’elle était un peu raplapla dernièrement (normal quand on a une maladie du sommeil). Notez que la caféine était une bonne idée aussi, même si c’était sûrement assez peu efficace dans ces cas là, mais Fred’ avait tenu au thé et au café pendant plusieurs mois, en dehors des crises elles-mêmes, ça pouvait donc s’avérer utile.

Réfléchissant à la question de Marie, elle essaya surtout de trouver ce qui plairait à Tobias puisqu’elle n’était pas une spécialiste de la mode comme son amie Serpentard, au contraire, Fredericke – en dehors des grandes occasions – était plutôt de ceux qui mettent ce qui leur tombe sous la main.

« Du bleu peut-être… vu que c’est sa couleur préférée. Et puis, ça va bien avec tes yeux. Pour la forme hum… je ne sais pas, il vaut mieux que tu sois à l’aise dedans donc c’est mieux de choisir après essayage non ? Et puis ça dépend pour quelle occasion est la tenue. » Tant de détails qui ont énormément d’importances ! Mais vous voyez, Marie est maligne, parce qu’effectivement, Fredericke ne pensait déjà plus à ses problèmes (petite tête elle est).

« En même temps, on parle de Vincent, ma Chérie... »

Oui, voilà quoi... Le jour où il parlera de cheveux comme Marie, il faudra réellement s'inquiéter, non? La jeune préfète glissa ses doigts dans les mèches dorées de son amie avant de lui sourire de nouveau... Fredericke avait besoin de changer d'air. Au regard de la Vipère la laisser ici n'était pas une bonne idée... mais pourquoi une infirmière qualifiée écouterait-elle une princesse arrogante, hein? -soupire-

« Tu peux toujours te racheter, Fredericke... Tu sais très bien que Dieu pardonne tous ceux qui reviennent vers lui, s'ils veulent vraiment être pardonnés... Il faut croire, et ne jamais perdre espoir surtout. »

Oui, parce que Marie croyait dur comme fer et elle était de ceux (bien rares au sein de l'école) qui savaient qu'ils pouvaient croire en Dieu et, parfois, lui demander monts et merveilles... Elle savait bien qu'il ne pouvait écouter tout le temps tout le monde, que trop de personnes avaient besoin de lui, mais elle savait aussi qu'il avait un certain sens des priorités... Et qu'il savait ce qui, au fond, était bon pour tout un chacun.

Puis la Blonde (Vipère) changea de sujet... c'était plutôt rapide et inattendu, mais c'eut le mérite de changer les idées de l'autre Blonde (Lionne). Cette dernière eut un temps de réflexion avant de répondre à marie (qui, en soit, savait bien que question mode, mieux valait interroger Heaven *elle était, certes Brune +donc moche -paaaaf-+ mais elle avait un certain look, c'était indéniable !*

« En fait, j'aimerais que ce soit une robe que je pourrais portais pour sortir avec lui, en ville... Qui soit un minimum habillée, mais pas trop, pas une robe de soirée, tu voies... mais quand même quelque chose de classe ~~sinon je prends un sac poubelle et le tour est joué, n'est-ce pas?~~ »

Marie restait pensive, face à ce cruel dilemme. Puis, elle fut interrompue par la venue de l'infirmière qui demanda à la Blonde de sortir (la vipère, évidemment, la lionne, on devine bien qu'elle va pas filer comme ça ). Soupirant, tout en levant les yeux au plafond (à défaut de ciel) pour signaler son exaspération à son amie, la Vipère reprit:

« Bon, je dois filer... [strike]sinon on va finir par me refuser l'accès à la salle![strike] mais je compte sur toi, la rpochaine fois on reparle de ça et on pourra aller l'acheter ensemble si tu veux??? Qu'en dis-tu ?? »

Oui elle n'avait jamais fait les boutiques avec Fredericke, n'était-ce pas le moment d'y songer??? Embrassant son amie, la préfète la salua d'un petit sourire, et quitta la pièce sous les soupirs agacés de l'infirmière.

[FIN POUR MARIE]