Ce que tu as fait de moi [pv]

Kaïn avait toujours eu une vie facile, tout s'était longtemps bien passé pour lui et aussi bizarre que cela puisse bien paraître, tout était devenait bien compliqué pour lui, du jour au lendemain. Tout avait commencé le soir où il avait fait l'erreur de coucher avec Keira Williams, cette jolie rousse qui vivait en face de chez lui. Il s'était fait la promesse de ne jamais lui faire du mal, parce qu'elle l'aimait sincèrement et qu'il ne savait pas ce que c'était. Et pourtant, le soir de la première d'un film qu'il avait fait, il n'avait pas pu s'en empêcher. Stupide ? Oui, il n'y avait aucun doute à avoir à ce propos. Enfin bon, on aurait pu croire que ça aurait uniquement eu un effet sur elle et que cela ne lui aurait absolument rien fait mais la chose était bien plus compliquée encore et c'était bien pour cette raison que tout semblait si compliquée et si chiant. Enfin bon, hors de question de se prendre la tête avec tout ça, c'était tout bonnement impossible et probablement aussi bien trop prise de tête, il n'y avait pas le moindre doute à avoir à ce sujet. Enfin bref, hors de question, comme il le disait de se prendre la tête, au début. Il n'avait pas fait attention à tout ça, et il avait sérieusement cru que tout serait plus simple. Mais non, ce n'était pas le cas évidemment. Tout avait empiré.

Pendant un temps, ça avait été, il avait continué à enchaîner les filles et tout ça. Mais doucement, il y avait perdu goût et n'en avait plus invité une seule dans son lit. Cela faisait déjà deux mois que plus une seule fille n'avait pénétré ses draps. Ca faisait bizarre. Jamais la durée n'avait été aussi longue, donc ça avait le don d'être assez perturbant oui, voilà. Et il ne pensait... Qu'à elle. Bien qu'il soit parfaitement incapable de savoir pourquoi, il ne pouvait penser qu'à elle, et c'était, pour tout avouer, carrément trop chiant et super énervant, oui voilà. Mais bon, pour autant, la chose n'était pas si facile à gérer et c'était loin de l'être. Kaïn ne tombait pas amoureux. Ce n'était jamais arrivé et ça n'allait pas arrivé. Oui, il voulait comprendre ce qui lui arrivait mais il était persuadé qu'il y avait malgré tout une certaine explication plus que logique. Mais la réalité ne pouvait qu'apparaître et il en était parfaitement conscient, devant tout ça, il n'avait absolument pas le choix non, et si un jour il l'avait vu, les choses auraient été bien plus simple. Oui, il n'y avait pas le moindre doute à avoir à ce propos.

Il avait d'ailleurs parlé de tout ça, avec Ruth. Et elle s'était grave foutue de sa gueule. Elle avait même clairement dit qu'il était trop amoureux et tout ça. N'importe quoi.. Mais en soit, il sentait que quelque chose n'allait pas et oui, il la détestait pour ça. Il la détestait parce qu'il était devenu bizarre et que ça le gonflait grave... Et elle, elle semblait aller comme d'habitude, rien ne semblait l'avoir choqué un seul instant, c'était trop bizarre bordel, et tellement chiant en plus de ça... Mais que pouvait-on bien dire par rapport à tout ça, si ce n'était absolument rien... Enfin bon, c'était comme ça oui, voilà tout, alors hors de question de se prendre la tête avec tout ça. Oui, c'était même mieux comme ça.

Et voilà que la magie disparaissait. Encore quand elle était là, ça allait. Il lui suffisait de se plonger dans le boulot et le tour était joué, mais sans magie, tout était plut compliqué, il ne pouvait plus accepter autant de contrat, il était comme dans une phase de vide. Tout le monde lui téléphonait, mais il devait viser au plus proche et faire attention. Transplaner lui manquait vraiment beaucoup... Mais il ne pouvait évidemment pas faire grand chose face à ça. Rien du tout pour tout dire.

Donc il bouillonnait et tout était de pire en pire. Plus le temps passait, plus il avait envie d'exploser et de s'en prendre au monde entier. Pouvait-on lui en vouloir ? Non, pas vraiment. Il était pseudo amoureux et en plus, il n'avait plus de magie. Il était une véritable loque sans la moindre capacité à aller mieux. Trop bizarre. Donc ouais, lorsqu'il aperçut de la lumière en face de chez lui, il ne réfléchit pas une seule seconde et il fonça, attrapant sa veste. Tiens... C'était genre super loin chez elle d'un coup. Et super haut, aussi. Il espérait même que la coloc ne serait pas là.

La porte étant ouverte, il ne réfléchit pas une seule seconde, il ouvrit, et poussa aussitôt sa gueulante, dès que son regard se posa sur elle, passant probablement pour un barge. Mais il s'en foutait plutôt pas mal, en réalité.  « Tu ne peux pas imaginer à quel point je te déteste! Avant que tu n'entres dans ma vie tout était tellement facile, tout était tellement simple ! Je ne me prenais pas la tête, je couchais avec tout ce qui bougeait et tout allait très bien pour moi. Et t'as débarqué, avec tes putains de cheveux rouges et t'as fait de ma vie un enfer !! Je suis incapable d'approcher une fille, incapable de penser à quelqu'un d'autre putain ! T'imagines même pas à quel point je te hais de m'avoir rendu fou de toi !! ». Voilà, maintenant,il avait l'air d'un con niais en plus de ça. Ridicule ouais, il n'y avait absolument aucun doute à avoir à ce propos, c'était évident. Mais au moins, il avait tout dit, et ça allait mieux, d'un coup !

Keira n’ayant jamais eu la magie dans le sang (enfin, la génétique prétend le contraire, puisqu’elle fait des étincelles ou, avec un peu de chance, des explosions quand elle agite une baguette magique…) La rouquine apprit assez tardivement que la magie avait ‘disparu’. N’usant jamais (ou presque de sa baguette), elle fut stupéfaite, quand elle prit cette dernière et s’en servit seulement après avoir enlevé toute la poussière dessus et se trouva dans l’incapacité de transplaner… La rouquine était une très mauvaise (pour ne pas dire nullissime) sorcière. Mais elle parvenait toujours à transplaner (bon, après dire qu’elle arriver en un seul et unique morceau était un brin ambitieux…). Agitant alors le bout de bois, comme s’il était cassé, elle fronça les sourcils, et, tout penaude, alla voir Corann :

« Barbiiiie…. Je crois que je suis cassée… A moins que ce soit elle ? »

Pensive, elle montra sa baguette à son amie. La blonde platine arqua un sourcil (elle venait à peine de rentrer, et n’avait pas du tout pensé à parler de ça à Keira, visiblement… sans doute pensait-elle à autre chose *ou plutôt à quelqu’un d’autre… :p*). C’est donc à ce moment là que la belle blonde expliqua à son amie ce qui s’était passé… Disparition de la magie, aucune explication… Plus qu’étonnée, Keira dévisagea son amie avec stupéfaction. Puis, finalement, elle haussa les épaules :

« Bon, de toute façon, j’ai toujours été nulle… Mais… Oh non… Si je n’ai plus de charisme, je suis foutue !!!!! »

Se jetant sur le miroir de son amie, elle se concentra pour que son pouvoir s’éveille et constata (avec un immense soulagement) qu’elle avait toujours ce don inexplicable mais extraordinairement utile pour elle, dans sa vie de tous les jours. Rassurée, elle se fit donc très bien à l’idée d’user les moyens de transport moldu.

Les mois passèrent et Keira s’en sortait très bien sans magie. La sorcière avait son permis moto (et la moto qui va avec et oui) et elle ne se déplaçait qu’avec (quasiment). Elle était allée voir Elizabeth, chez elle, armée de magasines de skate pour lui montrer Kaïn. La rouquine avait fait rire son amie, faisant le pitre, et évitant de lui raconter ses petits problèmes de cœur (qui étaient minables, à côté des problèmes d’Elizabeth…). Elle lui avait donc montré Kaïn, en parlant de lui comme ‘le gars qu’elle trouve trop mignon mais qui ne voudra jamais d’elle’, omettant volontairement de lui dire qu’elle avait couché avec lui en sachant qu’il ne voudrait plus d’elle après… Il était des choses qu’on préférait garder pour soit…

En montrant les vieux magasines et les plus récents, Keira constata comme un changement dans les expressions de son skateur… Un air triste, peut-être… ? Elle fronça les sourcils, mais décida de faire comme si de rien n’était. Ils se voyaient plus ou moins régulièrement, elle jouait très bien al comédie, faisant comme si elle ne souffrait pas du tout de leur vestige de nuit passée ensemble. Et lui, et bien il semblait toujours bien aller…

Puis il fut temps de partir. La rouquine avait du travail aux states, comme mannequin, sans doute son dernier contrat, puisque après, elle allait devoir se concentrer sur la musique… C’est donc au bout de trois mois (peut-être un peu moins) que Kaïn et Keira étaient allés tous deux à cette fameuse première et qu’il s’était passé ce qui s’était passé (non, sans rire ???) que Keira rentra chez elle, après plus d’un mois d’absence. Crevée, elle se laissa tomber dans le sofa, pensive… Une heure plus tard, elle se lavait les mains à l’évier, faisant, au passage, des bulles avec le savon (elle en avait déjà fait 6 qui voletaient joyeusement autour d’elle, et quand kaïn ouvrit la porte sans frapper, la rouquine crut qu’il s’agissait de Corann, et toute heureuse, elle lança d’une voix suraigue :

« Regarde Corann la grosse… »

Bulle… Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que Kaïn se mit à l’incendier. Terrifiée (par l’intrusion, la voix grave qui n’était assurément pas celle de sa colocataire, et la violence des propos tenus, elle vit les bulles éclater dans sa main et autour d’elle, tandis qu’elle observait son ami avec frayeur. Elle avait pourtant bien confiance en lui… Mais voilà… Là il lui faisait vraiment peur, cette colère… Ca la terrorisait… Elle se revoyait avec Louis… Et même si Kaïn n’était pas Louis, elle ne pouvait pas ne pas ciller, pas après ce qu’elle avait traversé. Les larmes lui montèrent aux yeux, alors qu’il criait et répétait sans s’en lasser qu’il la haïssait… Dire qu’elle avait cru souffrir il y a trois mois… En réalité, ç’avait été de la rigolade, à côté de ça. Puis, elle oublia ses larmes, quand il acheva sa tirade… pardon ??? Le mec de ses rêves qui débarque sans prévenir venait de dire quoi, là exactement ??? estomaquée, elle l’observa depuis son évier, comme pétrifiée. Elle hallucinait, elle avait mal compris, ce n’était pas possible…

Les mains pleines de savon (mais sans sembler s’en souvenir), elle fit un pas timide vers lui, et ne trouva rien de plus intelligent à répondre qu’un petit :

« Quoi ? »

Elle le prit pour Corann, quoi de plus normal après tout ? Il n'aurait très certainement jamais du entrer chez elle de cette façon mais il en avait plus qu'assez alors oui, il avait voulu se montrer, entrer sans qu'on ne lui en donne la permission, dans un sens en tout cas. Mais il semblait comme impossible qu'on lui foute la paix. Oh bien sûr personne ne lui tapait vraiment sur les nerfs, lui, il disait plutôt ça parce qu'il en avait assez de souffrir de la sorte sans parvenir réellement à faire ce qu'il voulait. Tout en lui puait le mauvais état, les râles et tout ça. Stupide ? Oui, peut être bien, mais bon, il n'avait jamais été comme ça, alors on n'avait absolument pas le droit de lui en vouloir parce qu'il agissait de la sorte non ? Donc bah ouais, voilà. Enfin bon, hors de question pour lui de se prendre la tête avec tout ça, de toute évidence, ça n'aurait pas servi à grand chose de toute manière et ça, il en avait bien conscience. Il aurait beau faire tout ce qu'il voulait, tant qu'il ne lui parlerait pas, rien n'irait vraiment. Et même si cette conversation était des plus bizarre et des plus gênante, il ne pouvait pas l'éviter. Quoi qu'il puisse en dire. Oui, dans un sens en tout cas, enfin bon, bref, hors de question de se prendre la tête, sinon, les choses allaient probablement très mal se passer, il n'y avait pas le moindre doute à avoir à ce sujet. Il ne fit aucun commentaire sur le sujet en tout cas, à quoi bon de toute façon, vu que cette réplique n'était pas pour lui. Surtout qu'il n'attendit pas qu'elle ait terminé sa phrase. A quoi bon de toute façon, ça ne l'aurait pas mené loin de toute façon.

Lorsqu'elle se contenta de lui demander de quoi il parlait ou ce genre de chose, ça lui prit la tête. Il se voyait franchement mal répéter tout ce qu'il venait de dire et pour tout avouer, il trouvait réellement que ça ne menait à rien, cette conversation. Il n'aurait jamais dû venir, il aurait dû fermer sa gueule et garder tout ça pour lui, il n'y avait aucun doute que la chose aurait été bien plus simple comme ça oui, voilà. Les choses auraient été bien plus simples et il n'y avait absolument aucun doute à avoir à ce sujet oui, c'était aussi simple que ça et il n'y avait pas grand chose à faire à ce propos, oui, c'était aussi simple que ça.  « Quoi ?! Comment ça quoi ?! Tu te fous de ma gueule là, rassures-moi ! Tu crois que je vais me répéter ? Putain Keira t'as parfaitement compris où je voulais en venir ! »

Il ferma la porte derrière lui, passa une main dans ses cheveux et se laissa tomber sur le fauteuil le plus proche. Il venait seulement de mettre un doigt dans les sentiments humains, il venait seulement s'essayer à l'amour et non, dans tout ça, rien n'était réellement facile, c'était bien loin d'être le cas et c'était bien pour ça que tout pouvait devenir à ce point compliqué, dans une situation comme celle-ci. Rien n'était simple et rien ne pourrait l'être et c'était bien pour ça que tout pouvait devenir compliqué et chiant. Oui, c'était aussi simple que ça, d'une certaine façon en tout cas, parce que pour le reste, il était hors de question qu'il se prenne la tête... Enfin bon, genre, comme si la chose était aussi simple tiens, rien n'était comme ça, rien n'était aussi simple que ça. C'était bien trop compliqué oui, beaucoup trop. Enfin bref, pour l'heure, il ne savait même plus quoi faire. Mais puisqu'elle savait tout, c'était à elle de jouer, à elle de voir comment est-ce qu'il fallait agir, mais rien n'était aussi facile, absolument rien ne le serait plus jamais. Et c'était lui qui l'avait voulu, en se pointant ici et en parlant comme ça. Stupide ? Oui, probablement, mais c'était hors de question qu'on se prenne la tête avec tout ça, sinon, les choses auraient été bien plus simples que l'on aurait pu le croire, c'était aussi simple que ça. Dans un sens, en tout cas.

La rouquine observait avec frayeur Kaïn… Il était si furieux, si… différent de celui qu’elle avait fini par aimer qu’elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir peur de lui, là, tout de suite, maintenant… Et puis elle ne comprenait pas ce qu’il venait de lui faire là… c’était quoi, au juste, cette explosion soudaine ? N’était-ce pas lui, qui avait voulu fixer des limites ? N’était-ce pas lui qui avait demandé à ce qu’ils fassent tous deux comme si rien ne s’était jamais passé ? Keira avait obéis. Elle avait accepté ce marché. Et là, il arrivait chez elle, sans prévenir, et lui balancer qu’il la haïssait puis, juste après, dans la même tirade, il sous entendait (bon ok, il le disait plus clairement que si c’était un sous entendu…) qu’il… quoi, au juste ? Qu’il l’aimait ? C’était quoi, ce truc ? C’était bien Kaïn Haner, devant elle ? Et si tel était le cas, se foutait-il d’elle ? Tremblant, Keira chuchota timidement :

« Ne t’énerve pas comme ça… S’il te plait… »

Se rinçant les mains (après s’être rappelée qu’elles étaient pleines de savon), elle les essuya sans quitter du regard la silhouette du jeune homme qui s’était finalement assis dans un fauteuil. Hésitante, elle s’avança vers lui, sans oser trop l’approcher pour autant. Evasive, elle ne le regardait presque jamais dans les yeux, puis elle reprit la parole, sans trop savoir ce qu’elle était censée faire et dire là, exactement :

« Je ne comprends pas… »

Se mordillant les lèvres, elle inspira profondément, et poursuivit d’une traite :

« Tu es venu uniquement pour te moquer de moi là ? »

Levant finalement les yeux, elle les plongea dans ceux de Kaïn, exprimant alors une sombre colère, la mâchoire serrée. Elle fit un pas vers lui mais resta à une certaine distance malgré tout :

« Si tu es venu te foutre de moi, je te jure que tu vas très amèrement le regretter, Kaïn. Tu crois quoi ? J’ai des limites, merde… Tu sais parfaitement que je t’aimais, quand on... Bref, tu le savais, mais tu t’en aies pas mal foutu malgré tout ! Et malgré les mois qui se sont écoulés depuis, saches que je ne t’ai pas oublié ! Je crois même que de toute façon, je ne pourrais pas t’oublier… J’ai essayé, pourtant, je t’assure que j’ai tout fait pour en aimer un autre. Pas forcément autant que toi, mais au moins un petit peu, pour ne plus t’embêter… mais rien n’y fait, tu es le seul qui me fasse cet effet… le seul, merde. »

Les larmes menaçaient de couler, mais la jeune femme tint bon. Elle s’était (sans s’en rendre compte) approchée de Kaïn, sans le quitter du regard. Agenouillée, juste devant lui, sans l’avoir quitté des yeux une seconde, elle poursuivit :

« Alors si tu es venu te foutre de moi et de mes sentiments, je te conseille de dégager en vitesse. Parce que crois moi, je peux te rendre la vie impossible, si tu me cherches un peu trop. »

Et puis franchement, elle ne voyait pas pourquoi il lui aurait balancé un tel discours sinon. Il n’a jamais cessé de lui répéter qu’il ne tomberait jamais amoureux, ce genre de choses… Et là, il osait essayer de lui faire gober le contraire ? A qui pensait-il avoir à faire là, sérieusement ? La jeune femme était toujours agenouillée face à Kaïn, ses prunelles plantées dans celles du jeune homme. Elle avait beau avoir peur, elle ne pouvait pas s’empêcher d’espérer qu’il soit sérieux, qu’il soit vraiment capable de l’aimer…. Elle. Aussi acheva-t-elle de parler avec cette simple phrase, qui voulait tout dire :

« En revanche, si ce que tu m’as di est vrai, tu peux rester. »

Il en venait encore à sérieusement se demander ce qu'il pouvait bien foutre là. Rien n'était vraiment évident, il en avait parfaitement conscience bien entendu. Bon, que l'on ne se leurre pas, il était une personne non prise de tête, de façon général, mais là, aujourd'hui, il pouvait comprendre qu'il pouvait effrayer plus d'une ou deux personne là, tout de suite. Il n'avait pas pour habitude de se prendre la tête, il laissait les choses coulaient et bien souvent, justement à cause de ça, on l'accusait de toujours tout prendre à côté de ses pompes, de ne pas faire attention à grand chose aussi. Enfin bon... On ne pouvait pas non plus dire que c'était si facile. Enfin bon, hors de question de se prendre la tête avec tout ça, même si c'était loin de lui prendre la tête. Enfin bon, après le soucis, c'était que justement, quand il venait à s'énerver et à s'emballer un peu trop, il pouvait effrayer. Et vu le passé de Keira, il aurait probablement mieux fait de se calmer de suite. Il n'y avait pas le moindre doute à avoir à ce propos.  « Désolé Keira... Je m'emporte un peu trop... ». Ouais, fin bon, la situation lui échappait un peu trop aussi et c'était bel et bien là que pouvait s'avérer le gros du problème, même s'il y avait fort à parier pour qu'il refuse de l'avouer ou d'en parler avec les gens, oui voilà.

Mais la situation sembla lui échapper un peu plus quand elle se mit à lui demander s'il n'était pas en train de se moquer d'elle. Il était vrai que la situation pouvait y prêter. C'était stupide, oui, il n'y avait pas le moindre doute à avoir. Mais pour autant, rien n'était vraiment simple. Enfin bon, hors de question de croire que c'était réellement ce qu'elle était en train de faire. Il ne se moquait pas d'elle et c'était justement pour cette raison qu'il ne pouvait pas s'empêcher de s'emballer... Enfin bon, impossible d'imaginer que les choses pourraient être si facile, il n'y avait pas le moindre doute à avoir. Il n'était pas du genre à avoir beaucoup de facilité avec les sentiments, et encore moins à mentir sur le sujet lorsqu'il était totalement perdu. Elle se mit à lui faire tout un speech en imaginant qu'il était réellement en train de se foutre d'elle, en train de se moquer encore et encore, le menaçant en lui disant qu'il finirait par le regretter. Chose qui tira un certain sourire sur les lèvres du jeune homme, bien que ce ne soit assurément pas le bon moment pour ça.  « Bordel Keira, tu crois sérieusement que c'est mon genre, de venir ici pour me foutre de toi ? Réfléchis un peu... Tu me connais bordel.. ».

Elle s'agenouilla devant lui, et il plongea son regard dans le sien. La situation lui avait totalement échappé oui. Mais au résultat, le truc, c'était que l'avoir en face de lui comptait bien plus que tout ça, bien qu'il soit totalement incapable de dire quoi que se soit à propos de tout ça. C'était loin d'être simple non. Mais bon... On ne pouvait pas vraiment dire que tout soit si simple, d'une certaine façon, en tout cas.

Il se retint de sourire, alors qu'elle lui disait que s'il était sincère, il pouvait aisément rester ici, avec elle. Alors il ne réfléchit pas un seul instant et posant une main sur sa joue, il plongea son regard dans le sien de façon un peu plus intense. Il n'y avait aucun doute, il avait eu du mal à savoir pourquoi est-ce qu'il était venu ici. Ca pouvait semblait stupide mais c'était ainsi, en soit en tout cas.  « Je n'oserais jamais mentir sur un tel sujet ». Et il posa alors les lèvres sur les siennes, chose qu'il avait eu envie de faire dès le début, même s'il n'avait pas trop porté son attention sur ça, parce qu'il était d'humour légèrement mauvaise. Oui bon, on pouvait dire ça dans un sens, mais ce n'était pas forcément simple. Oui voilà.

Elle voulait sincèrement le croire… Elle espérait vraiment pouvoir croire en lui, en ses paroles… Oui, elle le connaissait… Enfin, elle le croyait, tout du moins… Parce que plus elle le ‘connaissait’ moins elle le comprenait… D’ailleurs, elle ne voyait même pas, là, sur le moment, pourquoi il lui plaisait autant. Il était, certes, gentil, mais aussi imprévisible. Il était beau, mais parfois invivable… Il était aussi silencieux que bruyant et calme qu’agité… Il était elle et tout son contraire… C’était si difficile à comprendre, à décrire… mais lorsqu’il plongea, réellement, son regard dans celui de la jeune femme, tout lui sembla être sans importance, alors… Elle n’était sûre que d’une seule et unique chose : elle était complètement dingue de lui. Même si elle aurait pu en trouver un plus amoureux, plus gentil, ou juste plus adapté… A ses yeux, il était celui qu’elle désirait, celui qu’il lui fallait.

La main de Kaïn se posant sur la joue de Keira fit frémir cette dernière. Avait-il ne serait-ce qu’un peu conscience de l’effet qu’il lui faisait ??? Elle en doutait très sérieusement… Elle se sentait complètement différente, chamboulée, perturbée, par ce simple contact. Il était si… si lui, quoi ! Ce n’était pas descriptible, comme sentiment. Mais elle savait une chose : elle était pleine d’espoir et de vie, là, maintenant… Et lorsqu’il lui assura que jamais il ne pourrait lui mentir à ce sujet, elle cru défaillir… Les lèvres du skateur se posèrent sur celles de Keira, et là, le monde entier s’effondra. Tout avait disparu, y compris les sentiments. Son cœur avait tambouriné avec tant de force contre sa poitrine, qu’il lui sembla impossible que Kaïn ne l’entende pas.

« Kaïn… »

Tremblant, elle s’était redressée afin de s’agenouiller au dessus de lui, cette fois-ci, un genoux de chaque côté de ses jambes à lui. Elle glissa ses bras autour de son coup et l’embrassa encore et encore. Elle était trop heureuse pour oser mettre fin à cette embrassade. L’idée que tout ceci soit une farce, un rêve l’effrayait beaucoup trop. Elle savait, en plus, que si jamais il l’abandonnait, par la suite, ce serait son dernier échec, car elle ne s’en relèverait sans doute jamais. Elle avait beaucoup trop souffert, beaucoup trop endurée pendant ces courtes années de vie. Une seule déchirure encore, et la vie aurait sans doute raison d’elle. Elle refusait d’abandonner alors qu’elle vivait son rêve. Laissant les lèvres du jeune homme pour coller son corps contre le sien, serrant ses bras maigres autour du cou du sorcier, le visage plongé au creux de sa clavicule, elle chuchota d’une toute petite voix tremblotante :

« Tu ne m’abandonneras pas ? »

C’était sa pire crainte. S’il filait à l’anglaise… Non, elle ne pouvait même pas se permettre de l’imaginer… Resserrant son étreinte, par peur qu’il ne s’évapore tout à coup, elle garda le silence, son cœur battant toujours avec tant de force qu’elle en avait mal.

Lorsque les lèvres du jeune homme se posèrent sur celles de la jeune femme, il sut que maintenant, il était bien trop tard pour revenir en arrière, c'était tout bonnement impossible et interdit. Il n'avait, et il le savait parfaitement, pas le droit de lui dire qu'il plaisantait et qu'il ne voulait pas se caser. Mais le soucis, bien sûr, c'était avant tout qu'il avait peur, peur de tout ça, et c'était justement là que les choses pouvaient devenir à ce point compliquées. Bon, après, que l'on ne se trompe pas, que l'on ne se leurre pas et ce genre de chose, la situation aurait pu échapper à bon nombre de personnes et c'était justement là que la situation pouvait échapper sur bons nombres de points. Enfin bon, après, il était hors de question de se prendre la tête, c'était même impossible. Il devait faire face, et c'était ça le plus important. Bien sûr, il était absolument hors de question de croire que les choses allaient lui échapper d'une quelconque façon, c'était impossible, si on pouvait dire ça ainsi, en tout cas, mais rien n'était vraiment simple, au milieu de tout ça et c'était justement là que se situait le malaise qu'il ressentait. Oh, il n'avait pas le moindre doute sur ses sentiments, il l'aimait et il en prenait conscience aux battements de son coeur. Mais pour autant, rien n'était vraiment facile dans cette situation. Enfin bon, hors de question que l'on se prenne la tête, sinon, il y avait fort à parier que les choses auraient fortement dégénéré, il n'y en avait pas le moindre doute, c'était aussi simple que ça oui, voilà, dans un sens. Le grand coureur de jupon était amoureux et il n'y avait pas de doute à avoir sur le fait que tout allait sans aucun doute devenir bien compliqué, oui, et c'était là que tout pouvait devenir compliqué. Enfin bon, voilà tout.

Ils s'embrassèrent encore et encore et Kaïn était comme sur un nuage, bien qu'il ne sache pas vraiment si c'était si incroyable ou si insupportable, ce genre de chose quoi. C'était même parfaitement aussi simple que ça et il n'y avait rien de plus à en dire, absolument rien non. Enfin bon, pour le reste après, il était absolument hors de question de se prendre la tête, c'était ça le plus important de toute façon, et c'était justement là que les choses s'avéraient importantes. Il était amoureux et bien qu'il se sente totalement bizarre. Ca ne changeait rien. Absolument rien même. Et pour cette raison, il était absolument hors de question de se prendre la tête.

Lorsqu'elle se mit à lui demander s'il ne l'abandonnerait pas, il posa son front sur le sien, et plongea son regard dans le sien. Pour être honnête, il était parfaitement incapable de savoir de quoi demain serait fait, et c'était là que justement, se situait le problème. Même si elle refusait de dire quoi que se soit à ce propos, enfin bon, après, il était tout bonnement impossible de se prendre la tête par rapport à tout ça et cela, quoi qu'elle puisse bien en dire, ou y faire. Oui, c'était aussi simple que ça, même si ce n'était pas facile. Et c'était justement là que tout pouvait devenir difficile. Même s'il était hors de question pour elle de se prendre la tête avec tout ça. Même si rien n'était facile bien sûr. Parce que bon, il fallait être bien d'accord de ce côté là, rien ne l'était mais alors vraiment. Enfin bon, après, hors de question de se prendre la tête avec tout ça. Il verrait. Il ne savait pas si lui faire cette promesse serait facile. Il ne savait pas s'il en aurait la force, même s'il comptait malgré tout essayer. Ce qui était le plus important, bien sûr.  « Ce genre de promesse.. Je ne peux pas la faire. J'espère que tu ne m'en veux pas. Non pas que je compte t'abandonner Keira. Je t'aime et ce n'est pas rien, venant de moi. Mais pour autant... Je n'ai jamais vécu ça. Et c'est justement pour ça que tout peut devenir compliqué. Mais je serais là. Je ne sais pas comment m'y prendre et je ferais surement des gaffes, mais je serais là ». Et c'était bel et bien ça le plus important en faite non ?

Le serrant toujours avec force, Keira attendait la réponse avec angoisse… la peur croissait, serrant ses entrailles… Jusqu’à ce qu’il prononce la sentence. Alors que chaque mot passait dans les oreilles, plus qu’attentives, de la sorcière, elle se sentit soudainement soulagée… Plus détendue. Elle savait qu’il ne promettait rien, que, peut-être, il finirait par fuir, l’abandonner… Peut-être réaliserait-il qu’en réalité, il ne l’aimait pas sincèrement… peut-être ne serait-elle qu’une passade, pour lui… mais les dès étaient jetés, et elle comptait tout donner pour que jamais il ne l’abandonne… Elle ne voulait plus jamais souffrir, plus jamais avoir peur. Et avec Kaïn, ces possibilités-ci s’offraient à elle. Son destin… Même ‘leur’ destin était à présent entre leurs mains à tous les deux… Et elle savait très bien que, de son côté, elle ne saurait pas abandonner… Elle était trop heureuse, en ce moment même, et à chaque fois qu’elle se trouve à ses côtés, pour laisser la vie lui jouer, une fois encore, un mauvais tour…

C’est donc avec beaucoup de tendresse, confiante, que Keira glissa sa main sur la joue de Kaïn, alors qu’ils étaient front contre front et qu’il ne lui promettait rien. Mais le simple fait qu’il sache l’aimer, ou qu’en tout cas, il pense l’aimer la combler déjà de bonheur… Si seulement il savait… Il fallait si peu de chose, en soit, pour donner le sourire à la rouquine… Keira avait toujours été une fillette pleine de force, d’énergie et de courage. Les émotions violentes, la vie dure et une réalité étouffante avez su l’atteindre en plein cœur et l’avaient essoufflée avant l’heure. Mais il lui suffisait d’une brise d’espoir et d’amour pour apprendre à se redresser et affronter la vie de face. C’est donc avec reconnaissance et un large sourire que la jeune femme répondit, le cœur battant d’amour et d’espoir :

« Comment pourrais-je t’en vouloir ? »

Doucement, elle l’embrassa de nouveau puis posa sa main contre le cœur de Kaïn, tremblant d’émotion :

« Tu me donnes ce que je n’osais même plus espérer… »

Puis souriant timidement, elle ajouta, sur le ton de la confidence :

« Et puis, pour tout t’avouer, je n’ai jamais été une petite amie très douée avec les sentiments non plus… Alors niveau gaffes on sera sans doute un couple particulièrement divertissant. »

L’embrassant sur le front, elle soupira de plaisir, avant d’ajouter :

« Mais pour rien au monde je ne céderais ma place. »

Le mot ‘couple’ résonnant dans son esprit… Mon Dieu… Elle n’arrivait même pas à le réaliser… c’était donc bel et bien vrai ??? Ils étaient… un couple ? Elle, Keira Williams, cette rattée, put*in de bas étage… Elle avait enfin le droit d’aimer un homme bien… un homme qui la comprendrait sans doute mieux que n’importe quel autre… Parce que même si leur vie différait en de bien nombreux points, et s’ils étaient tous deux passés par des épreuves différentes… Keira avait vraiment le sentiment d’avoir trouvé son homologue en lui… Kaïn était sa version masculine… Peut-être en moins abusé… Mais s’il avait connu ce qu’elle-même avait vécu, elle pensait qu’il serait peut-être devenu comme elle… C’est avec hésitation, que Keira osa poser une question qui lui tenait à cœur :

« Kaïn ? »

Toujours agenouillée, au dessus de lui, elle l’interrogeait du regard, ses prunelles azur pénétrant celles, hypnotiques, du sorcier qui se tenait juste là, contre elle :

« Tu resteras dormir, ce soir ? »

Et par dormir, elle entendait bien dormir… pas qu’elle n’ait pas envie de plus, mais rien que l’idée de pouvoir s’endormir avec lui… c’était presque trop beau pour être vrai… Elle avait eu tant envie de rester la dernière fois, alors qu’il la tenait dans ses bras… Cette fois-ci, c’était possible… Et demain aussi… et le surlendemain. Bien sûr, ils ne se verraient peut-être (sans doute même) pas toutes les nuits… Après tout, ils travaillaient… Kaïn voyageait encore beaucoup, Keira avait ses concerts et la tournée qui s’annonçait… Mais ils auraient, parfois, la possibilité de dormir l’un contre l’autre, et cette simple pensée faisait frissonner la rouquine de plaisir.




FIN POUR KEIRA

Comment pourrait-elle lui en vouloir ? Il aurait volontiers fait une liste de toutes les choses qu'il avait pu faire contre elle et bien sûr, ça aurait été bien pire que tout le reste. Mais il était préférable d'oublier. Si elle-même était en mesure de passer outre, c'était que c'était sans aucun doute mieux. Il n'y avait pas le moindre doute à avoir sur la question. Enfin... Après, bien sûr, c'était le genre de point que l'on ne pouvait pas oublier et c'était bien ça le pire, parmi tout ça. Et il n'y avait pas le moindre doute à avoir sur la question, c'était aussi simple que ça. Bien sûr. Il y avait, en clair, tellement de raison pour lesquelles elle pouvait lui en vouloir que le fait qu'elle lui dise que ce n'était pas le cas était vraiment trop touchant. Et c'était un fait oui, il n'y avait pas le moindre doute à avoir sur cette question. Enfin... Pour le reste, en tout cas, c'était une toute autre histoire et il était tout bonnement hors de question pour elle de se prendre la tête avec tout ça, ce n'était pas son genre et c'était un fait, oui voilà. [color=darkseagreen] « C'est tellement touchant Keira. Tellement bizarre aussi de te savoir auprès de moi, et cela, tant que je ne fauterais pas... Je sais que je serais maladroit mais il te faudra me pardonner.. »{/color]. Parce que oui, il savait qu'il ferait bien des erreurs, il en avait parfaitement conscience puisque tout ça lui semblait tellement... Bizarre et inconnu. Que oui, tout était bien difficile. Mais il n'y avait pas d'autres choix et c'était justement ça la complication, au milieu de tout ça. Et elle ne pouvait alors rien faire contre tout ça. C'était là le lourd problème. Évidemment.

Il ne lui donnait, en soit pas grand chose et tout à la fois. Il ne lui avait donné que des mots, et ce n'était pas terrible mais malgré tout, il était venu vers elle, et ces mots, qu'il avait osé lui donner et donc, lui dire, c'était des mots forts, puissants et difficile. Surtout pour lui, mais on n'avait pas le droit de lui en vouloir pour les avoir dit et d'ailleurs, pour tout dire, Keira ne pouvait pas lui en vouloir. C'était les trois mots les plus significatifs. Il lui avait dit qu'il l'aimait et oui, c'était une chose bien importante, c'était le principal, la chose la plus importante qui soit, oui, il n'y avait pas le moindre doute à avoir sur la question et c'était sans aucun doute bien mieux comme ça en plus, donc bon...  « Un couple très intéressant oui. On va se foutre de notre gueule ouais ! ». Un sourire sur les lèvres, il déposa une nouvelle fois ses lèvres sur les siennes et fut plutôt étonnée par la chose, surprise oui, il n'y avait pas le moindre doute à avoir, d'ailleurs. Un couple... Le genre de chose qu'il n'aurait jamais pensé prononcé à son égard. Mais même si ça faisait bizarre, c'était un plaisir oui, il n'y avait pas le moindre doute à avoir sur la question, c'était aussi simple que ça.  « Et encore heureux tiens, que tu ne veux pas céder ta place. Il ne manquerait plus que ça ! ».

Rester dormir ? Oui, s'il ne s'agissait que de dormir. Certes, ils avaient déjà franchi le cap du désir et tout ça. Mais il voulait ralentir le pas, apprendre à aimer quelqu'un pour autre chose que pour ce qui se trouvait entre ses cuisses. Enfin.. Bien sûr qu'il aimait déjà Keira pour plus que ça, c'était indéniable. Mais il tenait réellement à le lui montrer avant toute chose, même si ça pouvait réellement sembler désagréable à certaines personnes. Enfin bref !  « Très cher Keira... Dois-je te rappeller la hauteur de nos appartements respectifs ? Selon toi, vu qu'il n'y a pas de magie et que l'on ne peut pas transplaner, tu crois vraiment que je vais faire l'effort de repartir ? ». Hors de question ! Il était crevé limite ! Et puis il voulait rester avec elle, pouvoir la serrer contre lui, et tout ça. Voilà qu'il commençait déjà à devenir bien niais, complètement nul. Mais bon, il ne pouvait tout simplement pas s'en empêcher, alors on n'allait bien sûr pas se mettre à lui en vouloir. Mais bon, il trouvait ça tellement pathétique. Totalement même. Il attrapa sa main, se leva et l'entraîna alors vers sa chambre..