♫ Parlons d'Imparfaite... [TERMINER ♥]

Les vacances de Noël venaient de se terminer et Estelle était revenue à l’école la veille. En fait, elle avait participée au bal pour ensuite retourné chez sa mère. Bref, les vacances avait passé si vite qu’elle n’avait rien vu passé tellement le temps lui avait jour un tour. Elle venait tout juste de terminer sa première journée de cour pour la nouvelle année que déjà, elle avait une tonne de devoir, à croire que les professeurs ne se souciait que très peu que leur élève venait de revenir de vacances. Là elle avait besoin de se changer les idées de place. Elle monta au dortoir des quatrièmes années, pour y déposé son sac et y prendre dans sa valise son tout nouveau calepin à dessin- un cadeau de son frère préféré. Elle y prit un étui à crayon d’origine moldue (chasse le naturel, il revient aux gallos) et se trouva un petite table près du feu pour y dessiné à son aise. Et ou est Nina? En fait, les deux filles n’avaient pas les mêmes options. Estelle venait de finir son cour d’Étude des Runes, et Nina, était à ses propres options. D’ailleurs, elle devait s’être arrêté pour parlez ou écouté les nouveaux ragots de Poudlard. Estelle commença son dessin d’une plantes pour être plus précis, c’était un Chrysanthèmes d’automne – nom commun de la plante en question. Alors que la salle commune se remplissait à vu d’œil, Estelle y vit Avril. Elle lui fit un signe de la main avant que son amie – drôle d’amitié, et explosive en plus- avant qu’Avril disparaisse dans le dortoir. Quelque minute plus tard, Nina entra finalement dans la salle commune. En fait, chaque fois qu’un élève entra dans la salle commune, Estelle avait levé la tête de son calepin.

-Et Nina, s’exclama la Canadienne tout en se levant de sa chaise. La blonde fonça droit sur elle. Estelle vit Nina se faufila habillement entre le vas et viens des autres Gryffondors. Alors que la blonde était à présent à sa hauteur, Estelle sourire sur le visage se réinstalla sur sa chaise tout en déposant son crayon mine. La canadienne était toujours en uniforme, et ses cheveux qui étaient plus brun que blond à cause de la période de l’année – le soleil se faisait rare en Janvier – tombait sur son dos, en unique natte qui était en partie défait.

-Alors qu’est ce qui ta retenu? Il y a un nouveau couple qui se s’est formé? dit-elle pour s’informé. Il était inutile de s’informé sur comment avait été son cours, puisque son amie n’était pas le genre de fille à raconté en long et en large de ses cours. Une fois que c’était passé, c’était du passé. Pourquoi en parlé? Par contre, tout se qui était ; rumeur, nouvelle, sa c’était important capital. Par contre, Estelle n’avait pas une grande mémoire pour sa. En fait, c’était surtout qu’elle ne faisait pas le lien entre le nom et le visage de la personne. Sauf pour quelque exception. Après tout la vie est remplie d’exception.

Le problème avec les vacances, c’est qu’elles finissent toujours par avoir une fin, ce que Nina ne pouvait décemment accepter. Pourquoi ne pouvait-il pas y avoir, pour une fois, des vacances éternelles, histoire de se reposer un peu plus que le temps de danser et d’offrir les cadeaux ? Bref, ce lundi de rentrée avait évidemment été une mauvaise journée, d’autant plus que la blondinette n’avait pas eu grand-chose à se mettre sous la dent comme histoires et ragots. A croire que les colporteuses en tout genre avaient toute pris de bonnes résolutions (ce qui, soit dit-en passant, était une énorme connerie du point de vue de la jeune lionne, pourquoi donc se priver de ce qu’on aime ?) Bref, c’est donc avec un certain soulagement que la blondinette accueillit la sonnerie annonçant la fin de la dernière heure de cours, et elle serait bien vite retournée dans la salle commune s’il n’y avait eu toute une suite d’empêchements.

Tout d’abord, un embouteillage créé par les escaliers, pour changer, avaient décidé de faire les mutins et de ne pas permettre aux élèves de les franchir jusqu’à ce que McGonagall vienne les amadouer Godric savait comment. Evidemment, ça avait mis un temps fou à se libérer, et Nina avait beau avoir pesté tout le temps que ça durait, ça n’y avait malheureusement rien changé. Ensuite, elle avait été arrêtée par un première année – même pas de Gryffondor qui plus est – qui ne savait plus retrouver le chemin de sa salle commune. Excédée mais non cruelle, Nina s’était fait un devoir de le lui expliquer. Malheureusement, le gamin n’était pas très vif et ça avait prit un poil plus de temps que prévu.

Entrée dans la salle commune, tout était de nouveau bondé. Sentant la rage monter, la blondinette aurait hurlé si jamais elle n’avait pas croisé Estelle vers qui elle se dirigea comme elle le put, quitte à écraser quelques pieds qui n’avaient qu’à pas se trouver sur son chemin. La demoiselle finit tout de même par arriver jusqu’à son amie et elle se laissa tomber dans un siège en lâchant un soupir.

- Si seulement ! répondit-elle à la question de son amie. Mais non, les escaliers ne voulaient plus bouger dans mon secteur, je te dis pas la galère que ça a été ! En plus il a fallut prévenir McGonagall, sans magie évidemment. Bref, heureusement qu’il y a eut le bal, deux trois nouvelles, pas grand-chose d’intéressant, un peu à creuser.

Nina haussa les épaules et sourit faiblement à Estelle : il y avait des jours avec et des jours sans. Et puisque la canadienne n’était pas là seulement pour l’écouter parler :

- Et toi, l’Etude des Moldus, c’était comment ? Le prof’ fonctionne toujours par questions/réponses, ou vous avez un vrai cours ? L’arithmancie c’était horrible, comme d’habitude, vivement qu’on en ait finit – pourquoi on est obligés d’avoir des options, d’ailleurs ? Bref, quelles nouvelles ?

Nina s’était faite violence pour s’arrêter de cancaner et laisser son amie répondre. Estelle avait peut-être des choses intéressantes à lui apprendre.

Lorsque Nina s’était laissé tombé sur le siège devant elle, la Canadienne entendit presque son soupire. Il faut dire qu’avec le vacarme des autres Gryffondors, il aurait fallut d’excellant oreille surtout qu’une première année avait crié de joie juste au moment ou Nina avait libéré le soupire qui dormait en elle. Estelle lança un regarda noir à la fameuse élève, tien s’éloigna d’eux rapidement – tien Estelle a du caractère? XD. Installé une a face de l’autre, Estelle écoutait attentivement Nina. Un des pourquoi leurs amitié fonctionné était surement la grande écoute de la brune, ainsi Nina pouvait bavarder pendant des heures sans se faire interrompe. Effectivement, la disparition de la magie posait bien des soucies dans leur vie d’étudiant. La preuve c’était sa compliquait les déplacements dans l’école et Nina en avait subit les conséquences. D’ailleurs, la disparition de la magie ne l’aida pas pour apprendre a maîtrisé son don d’invisibilité

Puis Nina fit allusion à son cours, elle s’était trompée de cours. À bien savoir pourquoi, elle aurait besoin qu’un cours d’Étude des Moldus alors qu’elle est née d’un père moldu et qu’elle y a vécu dans se monde sans même savoir alors que sa mère était sorcière (Une sorcière refoulé) Le point sur les options Estelle était presque d’accord (elle se libérait bien de certain mais garderait évidement celui qui concerne son don). Et puis avec ou sans magie, pour son cours d’Étude des Runes, sa changeait pas grand-chose. C’était un cours du type bouquin à la folie. Il y avait très peu de magie dans se cours mais beaucoup de traduction. D’ailleurs elle l’avait pris pourquoi?

- En fait, j’étais en cours d’Étude des Runes. Ce n’est pas très magique comme matière. Disons que j’avais hâte que le professeur nous libère, je me sentais pas très …. Traducteur aujourd’hui. Bref, s’est la vie, ça arrive même au meilleur dit-elle en haussant les épaules. Puis avant que la Canadienne puisse reprendre son monologue, il y eu un bruit d’enfer dans la salle commune qui fit sursauté la jeune lionne. Apparemment, c’était l’œuvre des premières années. À croire qu’ils avaient la dynamite dans le postérieur aujourd’hui. Estelle soupira de découragement.

-J’ai pas grande nouvelle, c’est toi la meilleures pour sa! Mais il parait qu’une Serpentard se tient tranquille à cause d’un autre élève. La curiosité de Nina était à présente inscrite sur son visage et avant que la blonde la bombarde de question, Estelle reprit :

- Calme-toi! C’est tout se que je sais. Ce n’est peut-être même pas vrai. Après tout je ne suis pas doué pour entendre les choses qui ont de l’importance. Surveillons ça ok! Carter sort avec… heeee arfff j’ai oublié son nom… Jones c’est sa? Estelle dans toute sa splendeur. En fait, il y avait vraiment une élève de Poudlard qui faisait du chantage à une Serpentard… C’était nulle autre qu’elle. Dans quoi, elle s’était embarquée? Bref, seul le temps nous le dira.

-Au fait, qu’est qui va arriver à notre groupe? demanda t-elle simplement

Nina regarda Estelle avec des yeux ronds. Etude des Runes, oui, évidemment, qu’avait-elle pu dire d’autre ? Serait-il possible que sa bouche lui joue des tours ? Ce ne serait pas sympa de sa part et la blondinette ne savait pas trop en quoi elle avait pu mériter une telle rébellion alors qu’elle faisait tout pour satisfaire l’effrontée. Bref, elle s’en occuperait plus tard, bien que pour le coup il fallait qu’elle redouble d’attention pour ne pas dire de bêtise – du moins pas plus que d’habitude et rien de grave : en bonne amie qu’elle était, la Gryffondor était censée connaître les cours d’Estelle et ne pas faire de telles erreurs.

- Oui, étude des runes, évidemment, je sais pas pourquoi j’ai dit autre chose. En tout cas fait gaffe, bientôt tu seras comme moi.

Nina n’avait pas l’habitude d’entendre Estelle dire qu’elle attendait avec impatience la fin d’un cours. Généralement, c’était plutôt son domaine, sa meilleure amie étant bien plus consciencieuse et travailleuse, un peu à l’image de Camille à qui elle ressemblait bien plus. Bref, là n’était pas le problème, et si la blondinette se demanda un instant ce qui arrivait à son amie, ça ne dura qu’un instant, justement, la demoiselle se disant que ce n’était qu’un état passager et qu’après tout chacun pouvait une fois en avoir assez d’écouter un professeur. A elle, ça lui arrivait tout le temps, mais c’est un autre problème.

- Ca n’arrive qu’aux meilleurs, justement, souligna Nina, puisque les mauvais dont elle faisait partie n’avaient globalement rien à faire des cours auxquels ils n’assistaient que parce qu’ils étaient obligés.

L’attention de la blondinette fut tout à coup retenue, enlevée par Estelle qui parlait d’une rumeur forte intéressante si elle se révélait vraie. Comment se pouvait-il que sa meilleure amie en ait eu connaissance avant elle ? Nina l’ignorait – ça aurait dû lui mettre la puce à l’oreille, mais trop intéressée elle ne chercha pas plus loin et se contenta d’écouter attentivement – du moins autant qu’elle le pouvait – la canadienne. Malheureusement, la Gryffondor ne semblait pas avoir grand-chose à mettre sous la dent de Nina qui était tout de même contente d’avoir quelque chose de nouveau à creuser.

- Bon, c’est déjà ça, j’vais essayer de savoir ce qu’il en est. T’saurais pas de quelle Serpentard il s’agit, par hasard ? D’ailleurs, t’entends quoi par « se tient tranquille » ?

Si Nina avait été moldue, nul doute qu’elle aurait fait une bonne inspectrice de police ou détective privée. Tiens, d’ailleurs voilà une porte de sortie qu’il fallait qu’elle se réserve : détective pour sorciers, ça en jetait quand même, surtout sans magie pour aider. Il fallait qu’elle creuse cette idée.

- Ah me parle pas de Carter s’il te plait, grimaça Nina en entendant le nom de famille de sa pire ennemie. Mais oui, elle est avec Jones, celui de Serdaigle, pas le Préfet de Poufsouffle.

Il fallait préciser, Nina était convaincue qu’Estelle était capable de se tromper entre les deux. Certes, être Préfet devait rapprocher un peu les gens, mais pas à ce point, et du moins pas dans le cas qui les occupait à présent.

La Canadienne venait de reprendre Nina sur l’option qu’elle avait prise. C’était juste illogique qu’elle aille choisit l’étude des moldus alors qu’elle avait grandi un certain temps dans l’ignorance total du monde des sorciers. En fait, se qui tira d’avantage un sourire sous ses quelques tâches de rousseur fut la fin des propos de Nina. Était-elle en train de devenir comme elle? Impossible! Estelle était Estelle, Nina était Nina. Bon avouons que la jeune Moreau influençait quelque peu la brune. En bien ou en mal, on ne serait dire pour l’instant. Depuis sa rencontre avec elle, Estelle était plus vivante mais demeurait toujours sage en classe. Il était rare que la jeune Canadienne soit tannée d’un cours. En fait, la disparition de la magie, commençait sérieusement à lui tapé sur le système.

- Humm, je ne pense pas, je suis trop sage ! dit-il en éclatant de rire. Il n’avait rien de bien méchant. Juste un peu d’humour dans cette fin de journée. Le sourire sur les lèves, le cœur léger à présent, elle mit Nina sur une piste potentiel, car si Estelle avait appris quelques chose d’autre que les cours c’était bien de se méfier des langues de Serpentard comme cette Maire machin chouette ( Une autre preuve, de la grande mémoire de la lionne avec les noms familles) Estelle savait bien qu’elle jouait a un jeu dangereux, voila pourquoi elle ne respectait plus ou moins sa promesse. Enfin pas directement. Elle avait à présente toute l’attention de son amie. Évidement Nina voulait en savoir plus. Son plan avait fonctionné, elle avait donné la graine de la curiosité pour cette rumeur. En fait, il n’y avait pas de quoi se venté ou d’avoir la grosse tête. Nina était curieuse de nature, en se qui concernait les potins de l’école.

-Non malheureusement, j’en sais pas plus. Ce n’était pas vrai. En fait, c’était elle-même la source de l’information. « Pardon Nina pour se petit mensonge » pensa-t-elle alors qu’elle allait expliquer « se tien tranquille»

-Heee, du genre qu’on la remarque pas. Les Serpentards se font toujours remarqué. Enfin c’est se que j’ai pu comprendre. Mais ce n’est pas toujours clair. Pour sa tu es meilleure que moi, dit-elle. Elle espérait que sa suffirait pour mettre son amie sur la voix. Puis elle parla du couple qui c’était formé. Mais Nina fit une grimace devant le nom Carté. C’était donc cette fille qui rendait la vie dure a Nina! Elle va tout faire pour faire plus attention la prochaine fois. (Si elle se souvient du nom). Puis Nina, précisa qu’elle Jones car il en avait deux. Elle aimait se côté de Nina. Après tout la blonde la connaissait bien. Elle sourit quelque peu gêné, mais ravit.

-Oh c’est vrai. Définitivement, il va falloir que je porte une attention plus particulière! Dit-elle en regardant le plafond. (Ne me demandé pas se qui attira son regard au plafond.) Puis elle avait radicalement changé de sujet sur le groupe qu’avait formé avec Maybel, une élève de Poufsouffle qui c’était soudainement éloigné d’eux sans rien dire. Elle aimait se groupe et ne voulait pas le voir disparaître à cause d’une lâcheuse. L’attitude de May devant elle, était tout à fait lâche. Ce sont des choses qui arrivé. Les amitiés changent, certaine perturbe d’autre se meurt pour parfois renaître plus tard.

-Au fait, qu’est qui va arriver à notre groupe? demanda t-elle simplement

[568 mots]

- Oui, c’est ce que je me disais aussi. Ne voyez nulle insulte ou méchanceté là dedans : ça n’était un secret pour personne que dans leur binôme, c’était Estelle qui était sage et travailleuse quand Nina restait paresseuse, dissipée et prompte à violer le règlement article par article. D’ailleurs, en pensant à ça, une idée vint à la blondinette : pourquoi ne pas tenter un grand chelem et en une seule fois briser toutes les règles de l’école ? Pour cela, il faudrait les connaître, ces règles, et donc se plonger dans leur compilation, mais peut-être que ça valait bel et bien le coup. N’imaginez pas que la jeune lionne brisât les règles pour le plaisir de le faire, mais c’était dans le feu de l’action qu’elle oubliait que certaines choses étaient interdites et surtout, elle ne voulait pas s’empêcher de se faire plaisir simplement parce que quelqu’un avait décrété qu’elle n’en avait pas le droit. Libertaire plus que contestataire, la blondinette savait aussi généralement où s’arrêter, mais n’était jamais contre de petits défis à l’image d’un petit tour dans la forêt interdite, sur un balai qui plus est.

Nina se trouva très déçue quand Estelle lui réaffirma qu’elle n’en savait pas plus. Rah, c’était rageant quand même, avoir une telle information mais rien derrière ! Tout ça allait demander un réel travail de recherche, mais sans nom ni rien, comment faire ? Elle trouverait sans doute, mais ça n’allait certainement pas être une mince affaire. « Une élève de Serpentard » et « une autre élève » ne voulaient pas dire grand-chose et la blondinette ne savait pas trop par où commencer. Enfin ça n’était pas grave pour le moment, elle y réfléchirait en temps voulu, c'est-à-dire lors d’un prochain cours – pourquoi pas l’histoire de la magie ? Le changement de professeur n’avait pas rendu cet enseignement plus intéressant.

- Ok, tant pis, j’me débrouillerais.

C’est ce qu’elle faisait toujours, se débrouiller, et généralement la demoiselle ne s’en tirait pas mal, y compris lorsqu’il s’agissait de réussir les examens de fin d’année, puisqu’elle était à présent en quatrième année. Certes, l’aide de Camille avait été plus ou moins nécessaire pour arriver à ce résultat, mais qu’elle passe était tout ce qui comptait, n’est-ce pas ? L’explication d’Estelle lui permit en tout cas d’en apprendre un petit peu plus : on parlait d’une vipère qui, d’ordinaire, n’était pas des plus discrètes. Cela permettait d’en élaguer quelques unes du lot. La blondinette en profita pour éliminer également les plus jeunes, généralement trop intimidées pour vraiment jouer dans ce registre. En tout cas, Nina ne pouvait qu’être d’accord avec Estelle : il lui fallait un bras droit, donc que sa meilleure amie s’y mette un peu. Contrairement à son habitude, Nina ne partit cependant pas dans une longue diatribe à ce sujet, trop concentrée sur son programme de recherche dont elle ne parvenait pas à sortir.

En parlant du groupe, soit des imparfaites et donc d’amies, Estelle récupéra cependant l’attention de Nina. Celle-ci leva la tête et s’enfonça un peu plus dans son fauteuil. Cette grande idée née durant leur première année semblait désormais être au point mort, puisqu’elles s’étaient éloignées de Maybel pour finalement ne plus lui parler qu’à peine. A qui la faute ? Ca ne la concernait pas, ça s’était passé comme ça, et c’était tout.

- Je ne sais pas, finit par répondre la blondinette. Je ne sais pas.

[560 mots (sans les citations]

Venait tout juste de posé la question en se qui concerne le groupe qu’elle avait créé lorsqu’elles étaient en première année. Ainsi, elle c’était d’avantage lier d’amitié avec ses deux meilleures amies de l’époque, Nina et Maybel. Malheureusement le temps avait joué sur le lien d’amitié entre Maybel et elle, et celui entre la Poufsouffle et La jeune Moreau. Estelle était déçut par l’éloignement de May vis-à-vis elle surtout après la proposition de sa mère a May. Sa mère était prête à la prendre sous sa charge pour lui offrir autre chose que l’orphelinat mais May c’était éloigné et n’avait plus donnée de nouvelle. Estelle l’avait mal prit et avait arrêté de lui parlé définitivement. C’était la vie. Par contre, par le départ de May dans le groupe, elle ne voulait pas que le groupe se meurt comme il était arrivé avec cette amitié. Alors qu’elle en avait fait pas a Nina, celle-ci avait simplement répondit qu’elle ne le savait pas. De quoi l’aidé énormément. Alors que le silence s’installa entre les deux filles, Estelle réfléchit à la chose. Au bout de quelques minutes, la solution s’imposa d’elle-même. Elles devaient recruter un ou des nouveaux membres. Estelle se leva rapidement, bousculant la table et en surprenant Nina. Main levé, elle regarda Nina. Elle était excitée comme un enfant devant ses cadeaux de noël.

- Recrutons!!!! La solution est simple, recrutons un nouveau membre. Ou plusieurs même! Faisons le revivre! Nous en sommes capables! Affichons la demande sur le tableau d’affichage de la salle commune. Une quatrième année comme nous, et bien sur une fille. Une fille qu’une autre maison? Estelle venait de dire tout sa rapidement. Il était rare de voir Estelle énervé, elle qui était une fille si calme qu’on se demandait qu’elle était sa place dans la maison de Godric Gryffondor. Là, sous le regard attentif de Nina, la Canadienne était intenable. Rapidement, elle sorti sa baguette et la pointa sur une feuille de son cahier a dessin qu’elle venait tout juste de prendre. Elle murmura une formule mais évidement rien ne se produit. Puisque la magie avait disparu. Lorsque la Canadienne était énervé, elle était bien souvent étourdit, la preuve elle avait oublié que la magie avait disparu. Bien sur Nina éclata de rire sous le réflexe de son amie.

-Botor * J’oublie toujours qu’il n’y a plus de magie, grrrrr c’est révoltant! Ils font quoi au ministère? Hein, ils sont pas payé des fortunes pour regarder leur baguette magique toute la journée…. Arff. grogna la Canadienne. Nina éclata de rire sous la frustration d’Estelle. La voir ainsi, certain pourrait pensée qu’elle est fiévreuse. Ou avait-elle soudainement mangé trop de chocolat? Toujours debout, elle rangea sa baguette a contre cœur. Elle soupira devant les rires de son amie et finit même par sourire. Effectivement c’était une situation très drôle. Elle reprit parole pour revenir au sujet important : Les imparfaites!

- Alors qu’en penses-tu? dit-elle d’une voix excitée. Elle ne s’était toujours pas rassit et ne lâcha pas du regard son amie tant qu’elle ne lui donnera pas de réponse.

[513 mots]

Plus rien ne fut dit pendant un moment bien trop long aux yeux de Nina mais, chose assez exceptionnelle, celle-ci ne trouvait rien à dire. Ses considérations sur les Serpentard qui se tenaient calmes et autres supputations de ce genre ne pesaient pas bien lourd face au sentiment d’avoir perdu quelque chose, et quelque chose qui n’était pas rien puisqu’il ne s’agissait de rien de moins que d’une amitié ! Et mine de rien, c’était là l’une des choses auxquelles tenait le plus Nina, après ses frères et ses parents, bien entendu. La fidélité, elle connaissait, et n’étant pas belliqueuse ni particulièrement rancunière, la demoiselle était vraiment déçue de ne plus revoir son ancienne meilleure amie et de lui dire à peine bonjour quand elle la croisait. Enfin, les choses changeaient et il fallait avancer, cela faisait quatre ans maintenant qu’elles étaient à Poudlard, et l’année finissait déjà.

Toute à ses réflexions pas très joyeuses, Nina sursauta quand Estelle se leva brusquement, comme aurait pu le faire un chat apercevant une chauve-souris juste au-dessus de lui et formant tout aussi vite le projet de l’attraper et d’en faire son repas. C’était là le signe que sa meilleure amie devait avoir une idée particulièrement intéressante pour qu’elle la lui soumette avec tant d’empressement, et ravie à l’idée d’avoir quelque chose sur quoi discuter, Nina écouta fébrilement, avec toute la patience et l’attention qu’elle pouvait rassembler. En tout cas, si elle était globalement d’accord avec la Canadienne, la blondinette eut un point à soumettre au débat et qui l’étonnait un peu. En fait, cette idée saugrenue aurait pu être la sienne et elle l’étonnait quelque peu dans la bouche d’Estelle, mais elles n’étaient pas meilleures amies pour rien, et qui se ressemble s’assemble.

- On peut pas chercher une amie par petite annonce ! Parce que sinon, il faut faire passer des auditions et tous le bazar, ce serait complètement fou (et amusant, ajouta-t-elle intérieurement, se retenant de formuler cette pensée à voix haute). Mais oui, trouvons quelqu’un d’autre. Tu as une idée ?

Aussitôt qu’elle eut finit, Nina se mit à faire une liste dans sa tête de toutes les filles de leur année. Elles n’étaient pas bien nombreuses, et la blondinette n’était amie avec aucune d’elle. Bien entendu, ça pouvait se régler sans trop de problème, il suffisait de l’aborder dans le couloir et après la jeune femme se faisait confiance pour pouvoir tisser un lien avec la personne susdite, mais il fallait qu’elle convienne aux deux filles ! L’amitié avec Maybel était naturelle, le trio originel n’était pas une construction.

Estelle semblait en tout cas bien empressée tout à coup, elle avait sorti un parchemin et tenté de lancer un sort, ce qui évidemment n’avait pas fonctionné. Comment la Canadienne avait-elle pu oublier que la magie avait disparu ? Elle devait être franchement excitée pour ne plus s’en souvenir. En tout cas, elle avait subit un rappel qui ne devait pas être tout à fait agréable, mais bon, c’était fait. Et Nina éclata de rire, forcément.

- Boquoi ? Oh, je préfère ne pas savoir ce qu’ils font avec leur baguette toute la journée, répondit-elle enfin avec un regard entendu et un nouvel éclat de rire. Très bonne idée, en tout cas, je te félicite !

[547 mots]

FLEUR
TOUT COMPTE

Alors que Nina s’exprima, la jeune fille comprit le point faible de sa solution. On ne pouvait commander une amitié comme on commande un balais par magasine. Nina marquait un point et un point très important. Heureusement que la blonde était la, car les deux filles se complétait. Estelle regarda Nina quelque peu gêné.

-Tu as raison sur se point!

Elle devait être amie avec, tout les deux. Ce n’était pas aisé car Estelle n’avait comme aime de son niveau Nina et Avril. Bien qu’Avril c’était une bien drôle d’amitié. Voir même conflictuel et elle n’était pas certaine que Nina soit ou aille envie d’être amie avec elle, fut son mauvais caractère. Estelle, la laissait faire lorsque sa consœur était particulièrement maussade. Sinon, ses amis étaient d’une autre maison et d’un autre niveau comme Ann Iverson, la Serpentard de 7ièmes année. Alors que Nina riait de son réflexe magie, Estelle éclata de rire, elle aussi. Il avait de quoi vu que la jeune fille l’avait complètement oublié l’espace d’un moment. Puis elle se demanda se que c’était «botor». La Canadienne avait encore quelque expression bien québécoise qui ne l’avait toujours pas quitter depuis son départ du Canada. Comme sa déformation du mot barbare.

- En fais, c’est une déformation du mot barbare, en français. Une très grosse déformation.

Quand a son commentaire sur le ministre de la magie et de leur occupation de la journée, sa ne la regardait pas. Et puis, ils devaient fournir tout leur effort pour trouvé la solution à se petit problème. Petit était vite dit. Elle réfléchissait à savoir qui pouvait faire partie du groupe.

- Il y a Avril, mais bon tu connais comme moi son caractère antisocial. Ce n’est pas une mauvaise fille. Enfin je l’espère mais elle n’aime pas les groupes, dit-elle sans se soucier des autres dans la salle commune. Le légendaire caractère d’Avril n’était pas méconnu dans la salle commune. Alors as-tu une idée en tête? Quelqu’un en particulier?

- Non, corrigea-Nina, j’ai toujours raison. Resucée ? Facile ? Certes, mais la jeune femme se devait de dire cela afin que tout le monde puisse le comprendre et ne plus faire l’erreur de dire « sur ce point » : elle avait raison, un point c’est tout, et si elle faisait des erreurs, c’est que les autres avaient mal compris. La seule personne au monde (oui oui, au monde, la demoiselle voyait grand) qui pouvait avoir plus raison qu’elle était Camille qui, lui, en plus de faire partie de l’exceptionnelle famille Moreau, réfléchissait un peu. Beaucoup, même, comparé à sa sœur adoptive. D’un autre côté, ça n’était pas bien compliqué.

Une chose était sûre, que Nina eût raison toujours ou seulement parfois, c’était le cas à ce moment précis concernant les Imparfaites puisqu’effectivement il serait tout à fait incongru de rechercher par petite annonce la troisième Imparfaite comme elles auraient pu le faire pour employer…une espionne, par exemple, à condition bien sûr que ce soit pour espionner une autre maison que Gryffondor, sinon on aurait pu penser à une efficacité zéro. Un peu comme ce mot qu’avait utilisé Estelle : pourquoi dire un mot qu’elle serait obligée d’expliquer ensuite ? Bon, d’accord, la blondinette était bien consciente que sa meilleure amie ne faisait pas exprès, que c’était là des réminiscences de sa langue maternelle et tout ce que vous voudrez.

- Je vois, dit-elle sans vraiment comprendre avant de passer à autre chose : il y avait quand même plus important que les insultes/jurons/tout ce que vous voulez (rayer la mention inutile) d’Estelle auxquelles, avec le temps, Nina ne prêtait plus trop attention parce qu’après tout, ça pouvait être gênant pour son amie, pensait-elle. D’un autre côté, c’était aussi son rôle, non ? Bref, comme je l’ai dit, il y avait plus important comme la nécessité de compléter leur groupe de trois, parce qu’un trio à deux, c’est comme une trilogie de quatre volumes : incohérent (Paolini si tu me lis !). Nina écouta donc la proposition de sa meilleure amie concernant Avril Youngblood.

- Pourquoi pas ? Qui ne tente rien n’a rien, et pis ça m’énerve les gens tout seuls. Ce que Nina voulait dire pas là, c’est que cela l’énervait de voir des gens seuls. Elle n’allait donc pas se faire prier pour les sortir de leur solitude ! Elle ne connaissait pas Avril plus que ça et n’avait aucune raison de ne pas lui laisser sa chance. De toute façon, elle n’avait pas d’autre idée à lui proposer.

- Tu sais où elle est ? demanda donc Nina en relevant la tête, espérant repérer sa camarade de classe, ce qui ne fut évidemment pas le cas. Les gens n’étaient jamais là quand il le fallait, comme Camille qui l’avait obligé par son absence à supporter une longue (très courte en fait) conversation avec Davidson, et ce de bon matin (même s’il était plutôt onze heures que huit heures). Bref, passons cette illustration pour dire qu’il allait falloir courser la Gryffondor dans les couloirs. Ou seulement attendre le prochain cours.

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