Le temps magnifique qui 'étalait devant les yeux encore endormis de Cho ne put que combler son âme de plaisir et de bien-être, et, voir les rayons du soleil matinal transpercer ses rideaux en illuminant la pièce d'un hâlo jaunâtre ne put que la décider à sortir de son lit, considérant comme un sacrilège le fait de rester enfermé par un temps si resplendissant. Elle se leva en toute hâte, poussa du pied sa valise débordante de bric-à-brac et de ses vêtements propres en fouillis ( Cho n'était pas très ordonnée), en sortit des sous-vêtements, une paire de chaussettes, et une robe de coupe classique de couleur noire, uniforme de Poudlard, ou scintillait sur sa poitrine un blason étincelant bleu sombre, frappé d'un Aigle Argenté. Après s'être ainsi vêtue, elle regarda son reflet dans le miroir et coiffa negligemment ses cheveux de quelques coups de brosse mais ne se maquillait pas, ce qui ne l'empêchait d'avoir autant, pour ne pas dire plus de succès que les filles aux coiffures compliquées ux multiples chouchous, barrettes et pinces, et au visage surchargé de maquillage. Après cette très brève mise en beauté, elle dévala les escaliers des grands et ancestraux couloirs de Poudlard, arrivée à bout de souffle au premier étage, elle marcha à une vitesse normale et plus raisonnable, haletante. Ses lèvres de fendirent en un large sourire lorsqu'elle apercut qu'il n'y avait presque personne dans le Parc à une heure si matinale. Elle serait donc tranquille, mais une once de mélancolie venait ternir ce début de journée qui paraissait pourtant si parfait :
* J'aimerais bien voir Harry, tout de même...*
Il lui avait cruellement manqué durant ces dernières vacances, même si elle ne le connaissait même pas, en le regardant à la dérobée, en lui glissant des sourires, cela avait suffi pour créer une raltion quasi-inexistensielle entre elle et lui. Elle avait craquée pour le courage et la modestie de ce héros, qui ne s'était jamais fait plaindre des horreurs qu'il avait vécu, ni vanté...Elle avait également été séduite par sa bouille toute mignonne, ou régnait la gentillesse, sa tignasse ébourrifée et son regard de chien battu derrière ses lunettes cerclées. Elle ne savait même pas si il l'avait déjà remarquée, ni même regardée, mais s'était promis de prendre un jour son courage à deux mains et d'aller lui parler, bien que jusqu'a ce jour, elle en eut été incapable. Elle était maintenant assise sur l'herbe fraîche et touffue et songeait, laissait trotter ses pensées dans sa tête...