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 Est-ce que je lui dis ? [PV]

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Ξ Sujet: Est-ce que je lui dis ? [PV]   Est-ce que je lui dis ? [PV] EmptyMer 25 Juil - 11:17


Adrien & Anabelle



« C'est le jour J, promis cette fois je lui dis. J'ai le cœur qui déborde à l'idée de lui demander ça. »



    Adrien avait rendez-vous avec Anabelle.

    Sans aller jusqu'à dire que cela n'arrivait jamais, on ne pouvait pas prétendre que le couple était tout le temps ensemble. Adrien devait gérer son école d'art, quant à Anabelle, elle avait ses propres occupations de son côté. Quelque part, ça le dérangeait de la voir aussi peu, mais, bonne pâte, il n'en disait rien. A quoi bon, hein ?

    Ce jour là, ils se voyaient chez lui. Adrien vivait au-dessus de son école danse, dans un appartement qui ne payait pas de mine... mais il avait mis tout ce qu'il avait dans l'école, il n'avait plus un rond d'avance. Certes, il venait d'une famille fortunée, mais c'était l'argent de sa famille, alors il n'avait pris que sa part et n'avait rien demandé de plus aux Sallers. L'appartement était composé d'une pièce à vivre avec une kitchenette, d'une chambre minuscule dans laquelle il n'y avait que la place de mettre un lit et d'une salle d'eau. Il y avait des appartements plus grands que celui-ci dans le bâtiment, mais il les louait aux professeurs qui travaillaient pour lui. Adrien avait toujours fait passer le confort des autres avant le sien, ça ne lui avait pas toujours bien réussi, mais il n'avait jamais eu de regret à ce propos, il n'allait pas commencer maintenant.

    La pièce à vivre était peinte en blanc, c'était assez sobre, mais un pan de mur était plein de photos de tout son entourage de l'époque de Poudlard (Elizabeth, Fredericke, même Heaven sur une photo de groupe) et celui de maintenant avec les gens qui travaillaient avec lui, des élèves aussi, puis, des photos d'Anabelle et lui à presque tous les âges. Il aimait bien se coucher dans le canapé et regarder les photos. Pour savoir où l'on va, il faut savoir d'où l'on vient. Adrien obéissait à ce précepte même s'il n'avait pas plus le temps de voir ses autres ex-compagnons qu'il n'avait le temps de voir Anabelle. Il avait vu Fredericke récemment parce qu'elle venait parfois pour des stages de danse lorsque ni Vincent, ni Anabelle ne risquaient de l'apprendre et Elyna aussi, mais il ne comptait plus depuis combien de temps il n'avait pas vu Eli' ! Sans même parler d'Ophélia...

    On toque à la porte. Il était assis, alors il se lève et va ouvrir. Il sourit à Anabelle (puisque c'est elle) et là, il se dit qu'il n'arrivera jamais à lui dire... qu'il voudrait la voir plus. Cela faisait des années qu'il sortait avec elle maintenant, plus encore qu'il la connaissait, et pourtant, il en était toujours au même point. Lorsqu'il fallait qu'il s'exprime, il n'y avait plus personne. Il était plein de courage devant ses photos juste avant que cela frappe... et tout venait de l'abandonner. « Salut ! Hum... entre, viens, j'ai préparé le déjeuner. » Il se sentait un peu bête de sentir tout son courage s'achapper d'un coup... mais après tout, le rendez-vous ne faisait que commencer.
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Ξ Sujet: Re: Est-ce que je lui dis ? [PV]   Est-ce que je lui dis ? [PV] EmptyMer 15 Aoû - 0:35

Globalement, Anabelle allait mieux. Merci pour elle. Alors qu’elle avait passé ses dernières années à Poudlard dans un état de rébellion permanent contre le monde entier, surtout lorsque le monde entier s’appelait « Montgomery » ou « Maiden » la lettre « m », sans doute…, elle s’était considérablement assagie depuis qu’elle n’avait plus à revenir au Manoir pendant les vacances, ou à supporter la vue de – au hasard – Fredericke le reste du temps. Certes, ses relations avec sa famille n’étaient pas des plus épanouies (elle ne voyait, somme toute, que rarement ses frères et sœurs qui étaient, de toute façon, trop occupés à pouponner pour organiser des repas dominicaux), mais elles s’étaient au moins pacifiées, si bien que la jeune femme n’avait plus envie de sauter à la gorge de Christian, d’Edward ou de Quentin dès qu’ils entraient dans son champ de vision.

Cet apaisement devait beaucoup à Monsieur Ollivander, qui avait pris Anabelle sous son aile à l’heure où, soyons honnêtes, le reste de l’univers en avait soupé de ses humeurs de dépressive qui s’ignore. Il avait veillé sur elle avec une bienveillance constante, l’avait guidée – et la guidait encore – dans sa découverte des subtilité de la baguetterie mon post, mes mots, et, surtout, s’était abstenue de la juger, si bien que la Poufsouffle (un jour, toujours) avait, peu à peu, perdue l’habitude de se montrer provocante uniquement pour se prouver qu’elle existait : elle avait, sans même s’en apercevoir, compris que se montrer injurieuse n’avait rien à voir avec le fait d’imposer son identité.

Entrer en apprentissage auprès d’Ollivander avait probablement sauvé Ana : il n’était pas certain que même le – très – patient Adrien eût supporté encore longtemps la demoiselle si elle s’était obstinée dans le côté obscur de la force la voie qui avait été la sienne depuis la mort de sa mère. Pour tout cela, la jeune femme vouait une reconnaissance éternelle à son mentor qu’elle avait même tendance à associer, sinon à une figure paternelle (il était un peu âgé pour cela quoique, on parle de Claire…), du moins à un grand-père de cœur j’aime bien parce qu’on ne sent pas du tout comme je rame sur ce post.

Oh ! Tout n’était pas rose tous les jours, et Ana n’avait plus grand-chose en commun avec la fillette douce et rêveuse qu’elle avait été autrefois… Gorgeous était mort depuis belle lurette, elle avait encore des heures de profond désespoir et, parfois, une rage sourde la submergeait. Dans ces moments-là, elle se montrait impatiente et acerbe ; il n’était alors pas difficile de deviner une agressivité à fleur de peau qui ne demandait pas mieux que de pouvoir s’exprimer. Mais les journées de noirceur se faisaient de plus en plus rares et, lorsqu’elles survenaient, Ana les subissaient désormais plus qu’elle ne les faisait subir à son entourage (note, pour la relation avec le client, c’était appréciable : « Une baguette cassée ? Mais allez-vous faire voir, Madame, j’ai pas que ça à faire, moi, de réparer vos bêtises ! » n’était certainement pas une réponse agréée par le Département du Commerce Magique comment cela, il n’existe pas ? Mais que fait Ernie ?!).

Bref, Ana avait trouvé une forme de stabilité dans son existence, qui, lentement mais sûrement, lui permettait de remonter la pente : elle appréciait les gens qu’elle fréquentait, son métier lui plaisait et Adrien ne semblait pas se décider à la quitter pour une blonde à forte poitrine rencontrée à la faveur d’une soirée arrosée (on sait tous qu’Adrien est un dépravé, ne nie pas ! Limite il fait passer de la drogue à Alexander), c’était plus qu’il n’en fallait à son bonheur. Certes, elle n’était pas encore très à l’aise avec les démonstrations d’affection en public (« Hiiii ! Pourquoi tu me prends la main ?! ») mais elle faisait de gros efforts pour y remédier et avait même l’impression, la plupart du temps, de se comporter presque normalement.

Forte de cette conviction, c’est donc l’esprit serein qu’elle se rendait, ce jour-là, chez Adrien, ignorant tout des affres d’angoisse de son « petit » ami. Leurs rendez-vous étaient sans doute moins fréquents que ceux de la plupart des couples, mais Ana, qui n’avait pas encore vaincu tous ses démons, y trouvait son compte, aussi ne pouvait-elle pas imaginer qu’Adrien, lui, souffrît de cette situation.
- Salut, lança-t-elle d’une voix guillerette, quand Ady lui ouvrit.
Elle franchit le pas de la porte et lui adressa un sourire radieux… Mais ne l’embrassa pas. Les baisers étaient généralement à l’initiative d’Adrien… Elle progressait peut-être, mais elle redoutait encore d’être repoussée si elle était la première à montrer un signe d’affection, et qu’il s’agît d’Adrien, qui avait pourtant prouvé plus d’une fois qu’il tenait à elle, n’y changeait rien.
Elle dut toutefois percevoir quelque chose d’un peu incertain dans le ton de ce dernier car, au lieu de pénétrer plus avant dans la pièce, elle s’arrêta et pencha la tête sur le côté, à la manière d’un oiseau intrigué. C’était un tic qu’elle avait pris dans son enfance et dont l’âge adulte n’avait su la départir : chaque fois qu’elle était perplexe, Ana avait des airs de moineau mi curieux, mi hésitant.

- ça ne va pas ? Demanda-t-elle, en fixant le jeune homme d’un œil pensif. Tu n’as pas l’air dans ton assiette. Précisa-t-elle, histoire de le mettre un peu plus à l’aise.
Un peu inquiète à l’idée de se choper une saloperie qu’Adrien pût être malade, elle s’approcha de lui jusqu’à lui poser une main légère sur le front (degré ultime de l’intimité, attention).
- Mouais… A mon avis, tu nous couves quelque chose… Diagnostiqua-t-elle d’un ton docte. Tu es peut-être surmené ? Tu dors bien, au moins ? S’enquit la jeune femme, qui gratifia au passage le « malade » d’un bref regard perçant.

Une chance pour le monde sorcier qu’Ana ne se fût pas lancée dans la carrière de médicomage… Elle eût fait un malheur. Mais pas exactement dans le sens voulu.
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Ξ Sujet: Re: Est-ce que je lui dis ? [PV]   Est-ce que je lui dis ? [PV] EmptySam 29 Sep - 10:30

    Adrien rendit son sourire à Anabelle, mais sa mine restait un peu angoissé. Sous ses airs de bad boy charmeur qu'il se donnait volontiers (surtout sur scène), Adrien restait, quant à lui, un garçon profondément nerveux et soucieux. Plus jeune, lorsqu'il était face à de tels obstacles, il se figeait, et plus rien n'existait autour de lui... et puis, il avait grandi, il avait arrêté de cesser d'exister et avait, au contraire, tout fait pour montrer qu'il était là. Il s'était fait percer l'arcade et une oreille, il avait même un petit tatouage sur l'omoplate, et il avait fait de la danse sa carrière. Il avait provoqué ses parents d'une manière différente d'Anabelle avec sa famille, cependant, tous les deux gardaient les stigmates de leur enfance, ils avaient été les mal aimés, et l'un comme l'autre restaient sur une sorte de corde raide où il était difficile d'avancer. Le plus compliqué toutefois, pour notre cher Ady, restait la communication. Sa légendaire patience était un peu teintée de lâcheté, souvent, il souffrait en silence. On se souviendra à cet effet de toute la période où Anabelle restait bloquée en mode « nous sommes amis, rien que des amis, lalala ».

    « Si, si, ça va. »
    la rassura-t-il avec peut-être un peu trop d'empressement pour être honnête. « Je t'assure, je ne suis pas malade. » Il insistait, mais elle aussi, faut dire que quand elle avait une idée dans la tête, elle ne l'avait pas ailleurs. « Je dors, je mange, j'ai une vie parfaitement saine. » Adrien n'avait que le look d'un mauvais garçon, en réalité, il menait plutôt la vie d'un sportif au quotidien avec un levé de bonne heure, une nourriture équilibrée et un nombre d'heure de sommeil suffisant pour être toujours en forme et éviter les claquages. Car oui, l'accident est vite arrivé dans son domaine, surtout que finalement, la danse moderne tient beaucoup de l'acrobatie.

    « Viens, il faut qu'on mange tant que c'est chaud. » le fait qu'elle le presse ne lui donnait pas plus envie de parler, au contraire, il se sentait acculé et il n'arrivait pas à lui dire ce qu'il pensait. Peut-être que ce qui le dérangeait aussi, c'était qu'il savait que Anabelle vivait la situation plutôt bien, elle. Du coup, il se sentait juste bêtement sentimental... Même si, en soit, il avait toujours été plus porté sur les sentiments et leur expression que sa petite amie. Tentant une habile diversion ou pas, il passa un bras autour de la taille de la jeune fille et l'embrassa sur la tempe. Il se voulait rassurant, mais était-ce efficace ?
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