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 PV l Maybe I could pity you...

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Ξ Sujet: PV l Maybe I could pity you...   PV l Maybe I could pity you... EmptyLun 7 Jan - 0:08

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Abby Parker

Le Royaume-Uni. Nicolas passait près de 9 mois sur douze dans ce pays, plus particulièrement en Ecosse, où se trouvait l’école de Sorcellerie dans laquelle il allait, Poudlard. Pour aller dans cette école, Nicolas avait du ruser. Le plus dur à convaincre, c’était son père, le Roi du Liechtenstein. Il voulait que son fils aille à Beauxbâtons, comme ses deux autres frères, mais Nicolas lui, ne voulait rien entendre. Il irait à Poudlard, comme sa soeur, quand bien même il ne la portait pas dans son coeur. Ce n’était de toute façon pas pour elle qu’il y allait. A l’époque, et cela remontait maintenant, puisqu’à la rentrée prochaine, Nicolas entrerait en sixième année dans cette école, il y avait une fille qui régnait sur le coeur du prince comme une reine. Et c’était pour cette fille qu’il avait souhaité se rendre dans cette école, quand bien même elle avait plusieurs années de plus que lui. A force d’arguments et de persuasion il avait réussi à faire flancher son père. Mais il y avait un problème. Nicolas était né au mois de décembre, de ce fait, il savait qu’il aurait du attendre encore une année avant de se rendre dans cette école. Et la fille, elle, la quitterait bien trop tôt à son goût. Alors oui, il avait peut-être fait en sorte qu’on accepte de le faire entrer avant. De toute façon, il était un Sang-Pur, se pouvoirs s’étaient manifestés très tôt, alors il n’y avait pas de quoi en faire tout un plat ! Il était sorcier et pouvait largement entrer quatre petits mois avant son onzième anniversaire dans cette école !

Et depuis, c’était là qu’il étudiait. Joseph et Marie avaient depuis quelques années maintenant finis leurs études, et seul George était à Beauxbâtons désormais. Il entamerait sa dernière année à la rentrée, et il ne resterait plus que Nicolas. Mais bon, ça, il s’en fichait pas mal. Maintenant qu’il était à Poudlard, il n’allait pas quitter l’école écossaise pour l’école française ! Bref. En ces vacances d’été, Nicolas se rendait donc peu au Royaume-Uni. Au mois de Juillet, il avait été dans le Comté du Surrey, passer une semaine chez Emeric, son meilleur ami avec qui il s’était réconcilié depuis la victoire de l’équipe de Quidditch de Serpentard, mais depuis, il n’y avait pas remis les pieds. On était en Août désormais, et la rentrée se rapprochait. Au niveau des fournitures, elles avaient toutes été livrées un peu plus tôt dans la semaine, Nicolas n’avait donc pas de soucis à se faire. Mais aujourd’hui, il allait devoir se rendre au Royaume-Uni en compagnie de ses trois frères et soeurs. En soit, y aller avec George ne le dérangeait pas, mais être avec Marie et Joseph, c’était autre chose. Bon, d’accord, entre lui et Joseph ça allait un peu mieux, simplement à cause du Quidditch, mais ce n’était pas encore l’amour fou ! Quant à Marie... Moins il la voyait, mieux il se portait... Mais comme il était un prince et qu’il aspirait -encore et toujours- à devenir un jour le Roi du Liechtenstein, prenant la succession de son père, il allait faire un effort.

Ils se rendirent donc tous dans la demeure d’un certain Parker, que Nicolas ne connaissait absolument pas, mais qui avait tenu à inviter les quatre enfants princiers du Liechtenstein, puisque trois d’entre eux étaient scolarisés au Royaume-Uni et qu’ils étaient donc des acheteurs/actionnaires/n’importe quoi d’autre potentiels. Cela promettait d’être long, et pour Nicolas, complètement ennuyeux. Il n’avait pas de notions commerciales ou juridiques, c’était Marie qui étudiait le droit, pas lui, mais il n’avait pas pu dire non à l’invitation. Du coup, il se trouvait dans ce manoir, à moitié affalé sur sa chaise, quand on annonça qu’une pause pouvait être prise. Ni une ni deux, Nicolas quitta la salle imposante pour aller se dégourdir les jambes. Au fur et à mesure que le temps passait, il changeait, aussi bien physiquement que mentalement. Physiquement, il prenait des centimètres à la louche, et ses traits devenaient plus durs, plus masculins, il faisait bien plus homme maintenant. Mentalement, il prenait conscience des choses qu’il pouvait ou non faire suite à son statut de prince. Bien sûr, avec une partie de la population de Vaduz qui l’adorait, qui le couvrait de cadeaux dès qu’il mettait un pied en dehors du château, c’était gagné d’avance, il était le prince du peuple, ou un truc dans ce genre. Mais s’il voulait que son père le voit autrement que comme un gamin gâté et capricieux, il devait faire des efforts avec Marie, Joseph, et le reste de la population moldue ou sorcière. Et ça, c’était nettement plus compliqué, parole de Prince !

Alors qu’il errait, à la recherche d’un endroit tranquille où passer son temps jusqu’à ce que la réunion se finisse, Nicolas tomba sur une porte entrebâillée, alors que toutes les autres étaient soit closes soit grandes ouvertes. D’ordinaire, il n’en n’aurait rien eut à faire, aurait passé son chemin, mais là, il entendit quelque chose derrière cette porte. Des bruits ou des pleurs, il ne savait pas trop. Sa curiosité étant piquée à vif, il poussa la porte et tomba sur une gamine blonde, recroquevillée dans un coin, pleurnichant. C’est là qu’il mit en relation deux trucs, et qu’une ampoule s’alluma dans son crâne. Parker, c’était le nom de famille de la petite peste qu’il ne pouvait pas supporter à l’école. La folle, complètement droguée à la mort, qui lui avait mis un coup de pieds dans le tibia l’an dernier. Abby Parker, Serdaigle, et de deux ou trois ans sa cadette, il ne savait pas trop. Il l’aurait bien charriée, après tout, il ne la supportait pas, et c’était réciproque, mais bizarrement, ce ne fut pas ce qui lui vint à l’esprit en tout premier lieu. Cette fille semblait être un coeur de pierre, il n’aurait jamais cru qu’elle serait capable de pleurer, quelque soit la raison du malheur qui la touchait... A moins que ça ne soit une ruse ? Mouais, enfin, elle était minuscule quand même, par rapport à lui... Pas de quoi lui faire beaucoup de mal.


«Parker ? Qu’est-ce tu fiches ici à pleurnicher ?»

Quoi ? Ce n’était pas ses affaires, elle était chez elle et faisait ce qu’elle voulait, quand bon lui semblait et où elle le désirait ? Certes, il n’y voyait aucun inconvénient, mais là, son père recevait des personnages importants, alors elle pouvait s’estimer chanceuse que ça soit Nicolas et non pas quelqu’un d’autre qui l’ait trouvée !

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Ξ Sujet: Re: PV l Maybe I could pity you...   PV l Maybe I could pity you... EmptyLun 7 Jan - 13:38

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Assise sur sa chaise en bois de chêne, Abby se préparait pour la réception que ses parents avaient organisée cet été pour donner une bonne image des Parker. Il ne lui restait environ que deux heures pour se préparer et en sachant qu'elle ne se maquillait pas, qu'elle ne se faisait pas les ongles pas vu son âge ça ne lui prendrait qu'une heure grand maximum. Elle s'était déjà coiffée, elle avait fait un chignon simple et il ne lui restait plus que de choisir une tenue appropriée ... Enfin plutôt il lui suffisait d'attendre qu'Erica trouve une tenue idéale. Elle attendait donc en peignoir sur son lit en espérant que cette idiote de domestique se dépêche un peu car elle commençait sérieusement à avoir froid. Erica était sa nouvelle gouvernante, vu que l'autre était mort. Dit comme ça c'est assez bizarre, il avait été remplacé tellement vite ! Abby n'avait même pas pu assister à l'enterrement, ses parents n'avaient pas trouvé cela utile. Bref après une demi-heure d'attente la Serdaigle d'un naturel exigent lui dit : « Tu ne pourrais pas te dépêcher un peu ? Je meurs de froid ! » Abby n'aimait pas Erica et elle lui faisait vivre un enfer depuis son retour au manoir et la jeune femme faisait de son mieux pour se plier aux exigences plutôt capricieuses d'Abby. Pourtant, la Serdaigle n'était pas capricieuse de nature mais bon elle peut devenir une parfaite petite peste avec les gens qu'elle n'aime pas, comme Erica par exemple.

La Serdaigle soupira puis elle leva les yeux au ciel quand sa gouvernante sortit du dressing avec une robe bleue turquoise qui était ornée de froufrou sur le bas : « Tu te rends compte que tu te ferais arrêté pour avoir osé vouloir me fait porter ça ? » Erica fronça les sourcils quelque peu vexé par sa remarque désobligeante puis elle se leva de son lit pour aller chercher sa tenue elle-même. Ce n'était pas bien compliqué tout de même ! Il fallait seulement trouver une tenue simple et correcte pour une petite fille de son âge et surtout pour la fille de monsieur et madame Parker. Elle sortit après cinq minutes avec une robe à la main, toujours aussi bleu mais beaucoup plus foncé sans froufrous et trucs du genre. « On n'est jamais mieux servi que par soi-même de toute façon. » Conclu-t-elle d'une voix très peu agréable à entendre. Elle enfila sa robe puis le reste de la tenue qui était posé sur son lit et enfin elle mit ses chaussures. Erica semblait bizarrement contrarié et elle lui dit de la même manière qu'Abby tout à l'heure : « Eh bien apparemment vous n'avez pas besoin de vous faire assistez. » La Serdaigle sourit faussement à cette remarque, c'était bien vrai elle pouvait se débrouiller toute seule si elle le voulait, elle en était parfaitement capable depuis le temps et c'était presque idiot d'avoir une gouvernante. Surtout une incapable comme Erica qui n'était même pas fichu de trouver une robe convenable pour sa personne. « En tout cas Erica, tu n'es pas une personne très compétente par rapport à ... » Douleur étrange au ventre, une soudaine envie de hurler, elle se mordit nerveusement la langue puis elle se leva pour enfin ouvrit l'énorme porte de sa chambre et de dire sans terminer sa phrase : « Je vais être franche avec toi, je ne t'aime pas du tout. » Elle claqua la porte pour aller dans la salle de réception mais elle fût intrigué pendant quelques instants par des sortes d'indignement qui venaient de la chambre de sa sœur. Avalon ne voulait pas porter de robe et sa gouvernante personnelle essayait de la convaincre qu'elle en était obligée, ce qui était parfaitement inutile car tout le monde savait qu'Avalon avait toujours le dernier mot quand elle ne voulait pas porter de robe.

Quelques heures plus tard...

La salle de réception commençait à se remplir, les parents d'Abby avaient revêtit leurs tenues les plus prestigieuses. La Serdaigle souriait comme quand elle était à ce genre de fêtes même si au fond elle s'ennuyait plus qu'autre chose et qu'elle n'avait pas vraiment envie de sourire à vrai dire surtout en ce moment, elle s'approcha de ses parents d'un air faussement joyeux, ils étaient en train de parler avec un certain Abar, un égyptien accompagné d'une femme qui devait surement être la sienne. « Voilà notre fille Abby, elle est très ... » Et blablabla avait-elle envie de dire, ses parents n'arrêtaient pas de vanter ses mérites à tout le monde et à n'importe qui alors qu'ils ne la connaissaient même pas, ce qui l'énervait au plus haut point mais elle ne leur disait rien. À quoi bon se plaindre ? C'était complètement inutile au final, surtout qu'ils n'auraient jamais voulu rien entendre, comme quand ils avaient refusé de l'emmener à l'enterrement de Francis, car il était persuadé que ce n'était pas utile et qu'elle ne devait pas rater les cours. « Vous allez bien jeune fille ? » Lui demanda Abar, en haussant un sourcil ce qui fît que toute l'attention de ses parents se retourna vers elle. Elle tourna la tête vers sans savoir quoi dire et elle se rendit compte qu'elle avait les larmes aux yeux : « Euh... Oui je vais bien. »L'homme ne semblait pas du tout satisfait de sa réponse alors elle ajouta : « J'essaie d'enlever le cil ce que j'ai dans l'oeil, c'est tout, ne vous inquiétez pas. » Ses parents lui lançaient des regards du genre « vas-faire ça dans la salle de bain ! » alors elle s'excusa puis elle sortit de la salle de réception. Elle avait toujours les larmes aux yeux et une envie de pleurer presque incontrôlable alors elle chercha une pièce assez éloignée de la salle et peu fréquenté pour se calmer en espérant que personne ne puisse la trouver. Mais bon quelques minutes plus tard, elle entendit une voix masculine assez familière : Nicolas ? Lui ? Qu'est-ce qu'il faisait ici d'abord avait-elle envie de dire. C'est vrai qu'elle était chez elle, un endroit où elle n'était pas censée rencontrer les gens de Poudlard qu'elle n'aime pas, comme Nicolas et bien d'autres personnes encore ... Serait-ce Avalon qui l'avait invité ? Elle passait son temps à ramener ses amis ici depuis le début des vacances ... Mais Nicolas ne faisait pas partie de ses amis non ? C'est vrai qu'elle était très sociable mais quand même ...

Elle essuya rapidement ses yeux qui étaient devenus rouges puis elle se releva en titubant. Personne ne la voyait pleurer d'habitude, elle ne montrait jamais ses sentiments et le fait qu'il l'ait surpris là tout de suite était plus humiliant qu'autre chose, surtout que ce n'était pas n'importe qui, c'était Nicolas. Une personne qui aimait beaucoup se moquer d'elle et qui lui avait promis l'année dernière qu'il allait lui faire vivre un enfer, il n'avait pas menti sur ce point-là et il avait tenu ses engagements. Au moins quelque chose bien. « Je devrais te retourner la question...» dit-elle en se retournant. Elle était chez elle quand même, c'était une question étrange. « Bref qu'est-ce que fais là ? » Elle se mordit la lèvre puis elle dit avant qu'il ne lui réponde « Ah oui c'est vrai Liech...tenstein, t'es un prince ou un truc du genre... » Il était géant pas rapport à elle et elle ne se souvenait pas d'un Nicolas de ce genre, mais bon c'était normal vu qu'il était en pleine croissance. Bref elle voulait orienter ce début de conversation sur autre chose que le fait qu'elle pleure alors elle essuya son visage plusieurs fois avant de dire : « Tu ne devrais pas être dans la salle de réception ? » Elle aussi mais bon peu importe.
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Ξ Sujet: Re: PV l Maybe I could pity you...   PV l Maybe I could pity you... EmptyLun 7 Jan - 19:36


Nicolas se sentait plutôt bon ces derniers temps, mais de là à être l’épaule sur laquelle son ennemi pourrait pleurer, il ne fallait pas pousser non plus ! Nicolas restait, bon ou pas, une peste et pas vraiment celui chez qui on pouvait aller se plaindre et pleurnicher en espérant être consoler. La seule qui avait pu entrevoir ce Nicolas là, ç’avait été Caroline, puisqu’elle avait été la petite amie du jeune homme durant plus d’un an. Mais quand tout s’était terminé si soudainement, le blond s’était renfermé sur lui même. Il n’avait plus cherché à plaire à tout le monde, et avait sans regret rembarré son frère aîné Joseph et sa soeur Marie lors des fêtes de Noël. S’ils avaient voulu le chercher, cela leur en avait coûté. Enfin, cela avait coûté plus cher à Marie, puisqu’aussi étrange que cela puisse être, et par un miracle de Noël bien étrange, Nicolas et Joseph s’étaient trouvé un point commun, l’amour du Quidditch.

Enfin bref. Ce n’était pas parce que Nicolas se ramollissait un petit peu au niveau de sa haine envers ses frères et soeurs aînées, qu’il en allait être de même avec tout le monde. Son regard noisette fixé sur la petite blonde -qui semblait vraiment minuscule, ou était-ce lui qui avait tellement grandit ?!- il attendait une réponse. Rappelons tout de même qu’il avait demandé ce qu’elle faisait là à pleurer. Il avait bien compris qu’il était chez elle, à l’instant même où il avait reconnu la petite peste totalement fan de la mort et qu’il pensait comme étant complètement folle et sérieusement atteinte, avec un place qui devait sûrement n’attendre qu’elle à Sainte Mangouste, mais lui, ce qu’il voulait savoir, c’était pourquoi elle pleurait. Parce que franchement, il n’y croyait toujours pas !


« Prince du Liechtenstein, oui, ce n’est pas «un truc du genre».»

S’il y avait bien une chose qui n’était pas approximative pour le jeune homme, c’était son statut de prince. D’accord, il n’était pas prince héritier, mais il était prince tout de même et ça, il était hors de question qu’il le laisse passer ! Parce qu’il était tellement accroché à sa couronne de prince -qu’il portait d’ailleurs en pendentif autour du coup depuis des années- qu’il était tout simplement impossible qu’on lui sucre ce titre ! Alors que la blondinette lui demandait pourquoi il n’était pas dans la salle de réception, Nicolas haussa les épaules.

«Je devrais, mais toi aussi. Et puis c’est trop barbant, mes frères et soeurs suffisent de toute façon. Autant qu’ils servent à quelque chose.»

Nicolas était en jeune, malgré le physique qu’il arborait depuis un peu plus d’un an. Il n’avait que quinze ans, et les longues réunions, ce n’était pas vraiment son truc. Déjà au château, il n’était pas vraiment passionné par les cours où il devait passer des heures à écrire pour ensuite les apprendre, non, ce n’était pas ce qui l’enchantait. Lui, il préférait quand il y avait de l’action. Les cours de Potion étaient d’ailleurs ceux qu’il préférait puisqu’ils étaient la source de nombreux dérapages, et ça, ça pouvait être super marrant !

«Mais ça ne me dit pas pourquoi tu pleurniches. Je sais qu’on est chez toi, mais ce n’est quand même pas ma présence qui t’affecte à ce point, si ?! Dire que je te pensais sans coeur... Laisse-moi deviner... Tu as enfin compris que tu n’aurais jamais le dessus sur ma personne ? Ce n’est pas donné à tout le monde d’être prince !»

Nicolas, à côté de la plaque ? Certes, mais bon, lui, il ne pouvait pas deviner pourquoi la blonde pleurait ! Et est-ce qu’il s’en souciait réellement ? Non, il était juste curieux. Il voulait juste savoir pourquoi elle pleurait, histoire de voir s’il pouvait l’enfoncer un petit peu plus. Après tout, il lui avait fait une promesse, et Nicolas était une homme de parole ! Il n’allait pas laisser la blonde s’en tirer aussi facilement, juste parce qu’elle pleurnichait !

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Ξ Sujet: Re: PV l Maybe I could pity you...   PV l Maybe I could pity you... EmptySam 26 Jan - 16:38


Abby pouvait côtoyer des gens qu'elle n'aimait pas, comme Nicolas, à Poudlard assez longtemps pour être contente de ne plus les voir pendant deux mois. Il est vrai que même si elle avait l'air de détester tout le monde -ce qui est presque le cas- elle aime bien, tout de même, côtoyer des gens comme Nicolas seulement pour le plaisir de se disputer avec les gens. Elle avait cohabité avec tellement peu de gens quand elle était plus petite, qu'elle pouvait même être « heureuse » de le rencontrer. Oui mais pas trop longtemps non plus, n'oublions pas qu'elle le déteste et puis c'est fatiguant d'être en sa présence et elle ne doit pas surement être la première à le dire-ou à le penser-! C'est vrai qu'elle était peu fréquentable et peu gentille mais Nicolas n'était pas ange non plus, on peut donc comprendre qu'ils ne s'entendent pas, surtout qu'il la trouve bizarre et complètement cinglée et qu'elle elle le trouve stupide parce qu'il ne la comprend pas -comme la plupart des gens normaux à vrai dire.

« M'enfin c'est pas comme si on te connaissait dans le monde entier ... » Dit-elle en levant les yeux au ciel. Il est vrai qu'elle n'avait jamais entendu parler du prince De Liechtenstein avant son entré à Poudlard, d'ailleurs elle ne connaissait même pas le pays à vrai dire et elle ne savait pas à qu'elle cela pouvait être important. Elle connaissait mal ce pays et elle ne s'y était jamais vraiment intéressé mais peut-être qu'un jour elle chercherait à savoir, on ne sait pas. Bref, il avait l'air d'y tenir à ce titre en tout cas et Abby ne comprenait pas vraiment pourquoi. C'est vrai que ce n'était qu'un titre et même si un jour on le lui enlevait il resterait toujours Nicolas non ? Bien sûr, donc ça n'avait pas vraiment d'importance : « Et puis c'est qu'un détail. » Ce n'était de ce qu'elle se souvenait en premier quand on lui parlait de Nicolas, pour elle ce n'était qu'un garçon arrogant et vil.

Ses parents allaient surement être trop occupés pour apercevoir son absence et avec tous les gens qu'ils avaient invités, ils n'avaient pas le temps de s'occuper d'une petite fille un peu perturbée. Elle pouvait revenir vers la fête, sans qu'il n'ait rien remarquée et puis de toute façon ce genre de festivités ce n'était pas trop son truc, c'était plus ennuyeux qu'autre chose elle pouvait donc comprendre que Nicolas ait préféré s'éclipser que de rester dans la salle de réception : « Ils ne remarqueront rien donc ce n'est pas grave et puis je suis chez moi donc je fais ce que je veux. »

Elle avait donc essayé d'éviter le sujet de « pourquoi elle se mettait à pleurnicher » mais Nicolas avait bien remarqué son état était des plus flagrant et il avait donc remit le sujet dans la conversation. Il avait vraiment envie de savoir pour le plus grand désespoir d'Abby mais elle était bien déterminée à ne rien ne lui raconter. Elle n'allait quand même pas lui donner une nouvelle arme pour qu'il puisse se moquer d'elle non ? Le seul fait de l'avoir vu pleurer était bien suffisant selon elle. « T'es complètement à côté de la plaque. » Elle s'essuya les yeux avec le revers de sa manche. «Eh bien, sache que ça ne te regarde pas du tout, je ne suis pas assez stupide pour te raconter mes problèmes et tu es vraiment la dernière personne à qui j'aurai envie de me confier. » Ses larmes avaient miraculeusement cessé de couler mais ses yeux étaient rouges et gonflés. « Et puis pourquoi tu as envie de le savoir d'abords ? Serait-une manière typiquement Nicolienne de montrer que tu t'inquiètes pour moi ? » Cette dernière option semblait beaucoup trop bizarre pour être vraie.
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Ξ Sujet: Re: PV l Maybe I could pity you...   PV l Maybe I could pity you... EmptyLun 28 Jan - 14:24


Nicolas se fichait pas mal de ce que Parker pouvait penser sur son statut social. Lui, il savait ce qu’il était, ce qu’il valait, et c’était bien l’essentiel. Il savait que plus de monde sur cette terre le connaissait lui plutôt que cette petite peste qui pleurait toutes les larmes de son corps alors que sa demeure abritait des personnes au pouvoir relativement important. Alors bon, tout le venin qu’elle voulait lui lancer était bien loin de l’empoisonner !

«C’est parce que tu n’es pas assez importante pour le connaître. Sois certaine que toutes les personnes de pouvoir connaissent mon existence. Comme ton père. Après tout, s’il ne savait pas le potentiel que représente ma famille, il ne nous aurait pas conviés.»

Franchement, était-elle aussi idiote que cela , Oui, sans aucun doute. Toutes les personnes importantes connaissaient le Liechtenstein. Et de ce fait, tout le monde connaissait les enfants du roi du Liechtenstein. Les dirigeants des autres pays ne pouvaient pas rester aveugles quant à leur existence de toute façon. Ils habitaient certes une petite royauté, mais cette royauté était importante pour les décisions politiques. Peut-être pas toutes, bien sûr, mais l’avis du Liechtenstein était toujours apprécié. Et puis, c’était un pays riche et que la crise ne semblait jamais toucher, donc forcément, un exemple. Un petit paradis sur terre, si vous vouliez l’avis de Nicolas, mais après, il n’était pas forcément objectif.

«Tu es assez stupide, par contre, pour pleurer comme une lavette dans une demeure pleine d’invités... Et je doute que tu sois si stupide pour pleurer quelque chose qui n’en vaille pas la peine.»

Ses propres mots étonnèrent Nicolas. Venait-il réellement de dire à Parker, son ennemi juré -enfin, le minipouce ennemi juré- qu’elle n’était pas assez bête pour pleurer pour un rien ? Oui, sans aucun doute, puisque c’était bien ces mots là qui venaient de percer ses lèvres. Bon, en même temps, quand on connaissait Abby Parker comme le jeune prince, il était évident qu’on puisse arriver à cette conclusion ! Elle avait un coeur de pierre, pas un chamallow ! Alors forcément, il était difficile pour Nicolas de se dire qu’elle pleurait pour, par exemple, une poupée barbie perdue... Elle ne devait d’ailleurs même pas jouer à la poupée, c’était trop fille pour ce petit monstre sur pattes !

«Moi, m’inquiéter pour toi ? Tu me sors par les yeux, Parker, il ne faut pas croire au Père Noël...»

Ou alors, Nicolas ne s’en rendait tout simplement pas compte ? Il n’en savait rien, toujours était-il que ça l’intriguait. Parker était sans coeur, il le savait, et la voir pleurer comme cela, montrer qu’elle était faible -même si, en soit, elle n’avait pas voulu le montrer à Nicolas- et bien ça le perturbait. Parce qu’il ne connaissait pas cette facette là de la demoiselle. Alors peut-être oui, qu’il s’inquiétait pour elle. Car généralement, quand on se disputait avec quelqu’un, quand on se battait avec, qu’on le haïssait, cela voulait dire qu’on le reconnaissait, qu’on le tolérait à ses côtés, malgré tout, quelque chose dans ce genre. Il y avait ceux qu’on aimait, inconditionnellement, et ceux qu’eux détestaient, parce qu’ils pouvaient éventuellement représenter un danger.



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Ξ Sujet: Re: PV l Maybe I could pity you...   PV l Maybe I could pity you... EmptySam 9 Fév - 22:29


Abby ne savait pas si sa famille était très connue mais du moins elle savait qu'elle n'était pas aussi célèbre que celle de Nicolas. Ce qui n'était pas très étonnant à vrai dire. Il faisait partie d'une famille de prince et elle, elle faisait seulement partie d'une famille de riche, leur différence était le titre et peut-être bien le compte en banque aussi, ce qui pourrait être fort probable. Bref peu importe pour elle de toute façon ça ne changerai rien et puis ça ne l'intéressait pas. Elle n'était pas jalouse de Nicolas et puis la vie de prince ça avait l'air plus dur qu'autre chose. Enfin niveau exigence au niveau du comportement ses parents lui en demandaient déjà beaucoup mais ce n'était peut-être pas la même chose pour un prince. On devait surement donc beaucoup attendre de la part de Nicolas. « Oui si tu veux. » Dit-elle tout simplement. « Mais je ne pense pas ne pas être importante. » Ajouta-elle par la suite sans pouvoir s'en empêcher. Il est vrai qu'Abby avait toujours eu une très grande estime d'elle-même car elle pensait qu'elle savait assez de choses et qu'elle avait vécu assez de choses en très peu de temps pour être importante. Je pense que personne ne pourra également lui enlever l'idée qu'elle a sur le fait qu'elle est même indispensable et que tout le monde devrait être honoré d'avoir sur terre une fille comme elle. C'est vrai qu'elle était intelligente, qu'elle se surprenait certaines fois par son don à réfléchir d'une manière beaucoup plus différente que la plupart des gens. Elle avait toujours eu l'impression de ne ressembler à personne et d'être vraiment unique, genre vraiment. Mais bon n'oublions pas qu'elle est très arrogante et égocentrique. Elle ne voit pas plus loin que le bout de son nez et elle ne cherche pas à voir plus. C'est vrai que c'est un peu stupide de sa part mais bon c'est Abby et surtout ne lui dites pas que c'est bête hein.Sinon elle va encore piquer une crise de colère et tout le monde que Abby en colère ce n'est jamais très beau à voir. Elle peut devenir violente comme dans l'épisode « coup de pied sur Nicolas » et elle peut même vous jeter de l'encre -qui part difficilement au lavage en plus bref voilà ce n'est jamais très agréable quand la Serdaigle s'énerve. « Et puis je suis très importante ! Même si je ne suis pas une princesse. » Dit-elle soudainement avant de croiser les bras puis de soupirer.

Ce qu'elle pouvait être bête à venir pleurer ici. Elle aurait dû aller dans sa chambre, elle aurait été plus tranquille puis Nicolas ne serait surement pas venu la déranger là-bas. C'était bien la première que ça lui arrivait de se faire prendre dans un état aussi pitoyable que celui qu'elle a à l'heure actuelle. De plus elle s'était faite prendre par Nicolas, ce qui était pour vraiment humiliant, genre vraiment horrible quoi, mais bon tant pis au final de toute façon elle ne pouvait pas revenir en arrière. « Oui effectivement je ne pleure pas pour rien. » Les mots de Nicolas l'étonnèrent sincèrement ce qu'elle ne manqua pas de lui faire remarquer. « D'ailleurs mais où est passé Nicolas ? C'est vraiment lui qui vient de dire ça ou un double moins maléfique ? » Dit-elle en haussant un sourcil avant de desserrer les bras et d'éclater d'un rire amer. « Bah alors qu'est-ce que tu fais toujours là ? Si tu ne t'inquiétais pas tu serais déjà partie depuis des lustres. » Oui c'est vrai qu'il était toujours là, pourquoi n'allait-il pas tout simplement visiter d'autres pièces de la maison ? « Et puis si tu as envie de savoir ce qui me rend triste uniquement pour pouvoir te moquer de moi saches que tu ne sauras rien ! » Et c'est sur ces mots qu'elle tourna la tête vers une pièce voisine pour s'y diriger en espérant que le jeune homme ne serait pas trop curieux pour s'entêter à la suivre.


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DISCORDE
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Ξ Sujet: Re: PV l Maybe I could pity you...   PV l Maybe I could pity you... EmptyLun 4 Mar - 19:52


Nicolas ne connaissait la famille de Parker que parce qu’il connaissait la fille de chez Serdaigle, à moitié folle à lier. S’il s’était retrouvé ici, c’était parce qu’on l’avait invité, parce qu’il pouvait être un acheteur ou actionnaire, Nicolas n’avait pas trop suivit, potentiel pour l’affaire Parker. Et à vrai dire, il n’en n’avait pas grand chose à faire. Lui était toujours à l’école, il n’en sortirait que dans deux ans. Son frère, Constantin, n’avait plus qu’un an à faire à l’école de sorcellerie de Beauxbâtons, alors il pouvait être un peu plus concerné que lui... Les plus concernés étaient bien sûr les deux aînés, étudiants en droit, qui en connaissaient donc un peu plus que les benjamins de la famille, et qui avaient peut-être plus de poids, bien que ça en coûtait à Nicolas d’avouer cela. Ce n’était pas parce qu’il s’entendait mieux avec Joseph qu’il était devenu son meilleur ami pour autant ! Il ne fallait pas non plus aller trop vite ! Alors que la petite blonde affirmait être importante, Nicolas haussa un sourcil perplexe. Si elle était réellement importante, pour qui que se soit, serait-elle ici à pleurnicher comme un bébé, toute seule ? Non, sûrement pas...

«Espérer n’a jamais tué personne, fais donc à ta guise !»

Mais honnêtement, il n’était pas convaincu ! Mais tant qu’elle l’espérait, elle se sentait peut-être plus grande, plus importante, plus... Plus quelque chose quoi ! En tout cas, Nicolas lui, savait qu’il était important. Un prince, même d’un petit pays, était toujours important ! Et s’il ne l’avait pas été, il ne serait sûrement pas ici à cet instant. Bon, d’accord, il n’était pas censé être dans une pièce autre que la salle de réunion de cette maison, mais c’était super barbant ce qu’il s’y passait ! Donc autant faire ce qu’il voulait, non ?

«Ton mauvais caractère se retournera contre toi un jour, Parker. Si tu ne sais pas t’ouvrir aux autres, tu finiras par te retrouver toute seule...»

D’ailleurs, c’était déjà ce qui lui arrivait non ? En tout cas, Nicolas ne l’avait jamais vue avec d’autres filles ou garçons à l’école. Elle était tout le temps toute seule. Et de ce qu’il avait entendu, de la part d’autres élèves de sa maison, Parker fichait la trouille à plusieurs personnes, notamment à cause de son adoration pour le moins étrange pour la mort. Mais bon, la blonde faisait ce qu’elle voulait, si elle voulait finir vieille fille avec quinze mille chats, c’était son choix !

«Mais soit, si tu veux être seule et sans ami, fais donc. Moi je m’en fiche.»

Franchement, Nicolas ne supportait pas les gamins comme cela. Elle était mal, ça se voyait, et lui, malgré le fait qu’il ne l’aime pas, ne pouvait pas rester là, comme ça, sans rien faire. Elle était mal, et il pouvait peut-être l’aider... Bien sûr, il n’allait pas lui dire qu’elle n’avait qu’à venir le voir si elle en avait envie -parce qu’il n’avait pas spécialement envie qu’elle vienne l’aborder à l’école comme ça, juste parce qu’elle allait mal, et parce qu’il était plus ou moins sûr qu’elle ne viendrait de toute manière pas ! Après tout, si elle ne savait pas comment faire pour se faire des amis, ou trouver des personnes sur qui elle pouvait compter, ou encore chez qui elle pouvait se confier, ce n’était pas son problème à lui ! Fut un temps, il avait Caroline, à qui il pouvait tout dire. Et il lui avait dit de nombreuses choses. Tout ce qui l’énervait, ce qui lui tapait sur le système... Ces derniers temps, il se confiait d’avantage à son grand frère, Constantin, quand il n’allait pas voir Joseph... Comme quoi, tout le monde grandissait un jour ou l’autre !

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PRISON
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