Changements...

Un mercredi après-midi à Poudlard, il n’y avait pratiquement rien à faire à part aller au terrain de Quidditch pour voler ou regarder les entraînements, aller se balader dans le parc ou au bord du lac, ou se rendre à la bibliothèque afin de lire un livre. Je choisis donc la dernière des propositions en me rendant à la bibliothèque qui se trouvait au deuxième étage de l’école, pour descendre les escaliers c’était nettement plus facile que pour les monter. Donc ce mercredi, je me rendis à la bibliothèque afin de me sustenter en lecture, il était 4h30 de l’après midi, la bibliothèque semblait déserte seul quelques élèves courageux étudiés. Je m’installais donc à un table, seule pour être un peu tranquille, même si je devais bien l’avouer, j’ai été souvent seule ses derniers temps, mais je ne faisais rien non plus pour que l’on me parle ou qu’on reste avec moi. Je me levais de ma chaise après un moment, car j’avais omis de prendre un livre. Je m’avançais donc dans un rayon où je n’allais pas souvent celui des Sortilèges et des Enchantements, le cours du professeur Flitwick m’intéressait fortement donc je voulais en apprendre un peu plus sur celui-ci. Je pris le premier livre qui me tomba sous la main et commença à le feuilleter avant même de rejoindre ma place. C’est alors que je lus un titre qui éveilla ma curiosité : « Sorts et enchantements de transfert d’une personne à une autre ». Qu’est-ce que ce titre pouvait-il bien signifier ? Pour le découvrir je devais lire la suite.

*Avant tout il me faut vous avertir, ça commence bien*, pensais-je en lisant la première ligne, *quiconque lira ses lignes à haute voix se retrouvera dans la personne qu’il désir posséder et la personne se retrouvera dans le corps de l’autre personne, afin de vivre toute une journée à la place de l’autre…, je me demande qui serait assez stupide pour faire cela*, pensais-je en poursuivant ma lecture.*La formule est assez simple à retenir et ne n’hésite pas de grande connaissance en magie, même un moldu serait capable, si il le voulait de faire ce genre de chose…, ah bon ?*, me demandais-je en continuant de lire. *Corpus vae tare immobilus transferatum, c’est tout ce que vous devais savoir pour le reste il vous suffit de vous trouver une personne pour faire l’échange…, hum je le ferais bien avec Drago ça lui ferais les pieds*, pensais-je en souriant.

Je fis alors une chose dont je ne me serais jamais cru capable de faire face un livre comme celui-là, c’est-à-dire que je sortis ma plume, mon encrier et un morceau de parchemin, afin d’écrire l’incantation.



*Voilà*, me dis-je assez satisfaite de ce que je venais de faire, je rangeais tout dans mon sac quand soudain j’entendis des bruits de pas venir dans ma direction. *Ca doit être madame Pince qui vérifie que personne n’abîme ses livres si précieux*, pensais-je en entendant les pas se rapprocher de moi.

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511 mots

La bibliothèque lieu honni par tous ou la plus par des Serpentard, déserté par certain Gryffondor, adoré par tout les Poufsouffle et un temple béni des Dieux pour les Serdaigle. Je m’avançais dans les rayons poussiéreux de cette salle, que je fuyais autant qu’il m’était possible, mais cette fois je n’avais pas le choix, il fallait que je finisse ce devoir. Je cherchais alors parmi les livres celui qui me conduirait à la note Optimal, mais bon je savais d’avance que c’était une cause perdue d’avance pour moi. Je m’introduis alors un peu plus loin dans la bibliothèque et vit Aelita entrain de ranger ses affaires, je viens alors à sa rencontre pour me changer un peu les idées.

Bonjour, lui dis-je en lui souriant et en faisant le tour de la table pour aller l’embrasser sur la joue, comment vas-tu ? lui demandais-je en voyant un papier sur lequel elle avait noté quelques mots, je le pris alors et le lu à haute voix, « Corpus vae tare immobilus transferatum » qu’est-ce que c’est que se charabia ?, lui demandais-je en la regardant.

Il ne s’agissait pas de madame Pince qui rôdait dans les parages mais de Blaise Zabini, un Serpentard hors du commun, car il était gentil, c’était mon meilleur ami et il était fou amoureux de ma meilleure amie Clara Toppinen. D’ailleurs cela faisait un moment que je ne l’avais pas vue, elle me manquait, j’avais tant de chose à lui dire, ma vie avait encore été bouleversée et je ne l’avais pas mise au courant elle allait s’en doute m’en vouloir… Je vis alors Blaise s’approcher discrètement si l’on puis dire de moi, il contourna la table qui nous séparé pour me faire la bise, il devait s’en doute être perdu car c’était rare que les Serpentard se trouvent à la bibliothèque généralement il n’aiment guère cet endroit. La seule exception c’est quant ils avaient un devoir à remettre ce qui était peut-être le cas pour Blaise, car il ne faisait jamais ses devoirs aux fur et à mesure, il préférait attendre le dernier moment et il n’était pas le seul à faire ce genre de chose. Il se pencha alors au dessus de moi pour regarder quelques chose qui était sur la table devant nous, je ni pris guère attention, mais j’aurais sûrement dû m’y intéresser d’avantage. Car Blaise se mit à lire à haute voix ce que j’avais écrit sur un bout de parchemin, celui-ci contenait l’incantation du livre qui était aussi prés de moi.

Non, Blaise ne lis pas à haute…, mais c’était trop tard le mal était fait.

Blaise venait de lire l’incantation à haute voix, tout était fini pour nous, nous allions échanger nos places d’ici peu, du moins c’est ce que je croyais. J’attendis quelques minutes mais rien n’arriva, nous ne changions pas de forme, ni d’aspect, nous étions là tout les deux à nous regarder dans le blanc des yeux et rien n’avait changé.

*La formule n’a pas marché*, pensais-je en étant soulagée de ne pas être dans la peau de Blaise mais un peu déçue que le sort de ce livre n’ai pas fonctionné comme il devait.

Je repris le livre et le feuilleta de nouveau pour trouver une explication, mais rien n’était noté lors d’un disfonctionnement quelconque du sort. Toute fois, je soupirais de soulagement, bien sûr ça aurait pu être pire, que le sort marche et que je me retrouve dans la peau de Goyle ou de pire de Crabbe…, non le pire de tout aurait été d’être dans la peau de Drago. Je me retournais alors vers Blaise et lui mit une claque magistrale derrière la tête.

Imbécile, ne refait plus jamais ce genre de chose !, lui dis-je un peu sous le coup de la colère.

Je dis un peu, car finalement il ne c’était rien passé de bien méchant, nous n’avions pas échangé nos corps et c’était le principale.

Bon, j’en ai suffisamment fait pour aujourd’hui, dis-je en refermant le livre et en glissant le parchemin dans mon sac.

J’allais replacer le livre sur l’étagère quand je fus soudainement prise d’un mal de tête, le livre me glissa alors des mains et s’ouvrit sur la page de l’incantation, il y avait une phrase qui était soudainement apparue. Je repris donc le livre en main et là lu à haute voix pour que Blaise l’entende aussi.

Si deux personnes du sexe opposé fusionne ensemble et si l’une d’entre elle ou les deux à des pouvoirs particuliers ceux si se retrouveront avec les pouvoirs de l’autre. Si les sorciers sont de sexe opposé, il se peut que la fusion dure plus longtemps que prévu, lisais-je en regardant Blaise de temps en temps, oui, c’est bien de nous prévenir mais si ça n’a pas marché, il ne se passera rien, dis-je en refermant le livre, je le remis à sa place initiale puis je me retournais vers Blaise. Bon je vais me coucher, je dirais bonne nuit à ta dulcinée de ta part si jamais je la vois, lui dis-je avant de quitter la bibliothèque.

[Dortoir des Serdaigle]

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665 mots

Aelita me frappa derrière la tête soudainement, en me disant de ne plus jamais recommencer ce que je venais de faire, ce qui me surpris un peu. Alors qu’elle remit le livre à son emplacement habituel, je fus frappé par un étrange mal de tête qui me donnait envie d’aller me coucher. Aelita semblait avoir laisser échapper le livre de ses mains, elle lu des phrases qui pour moi n’avait aucun sens tellement j’avais mal à la tête, je ne voulais qu’une chose rejoindre mon lit douillet. Je vis Aelita quitter la bibliothèque sans rien comprendre de ce qu’elle venait de me dire ce qui était assez frustrant.

*Bon sang mais qu’est-ce qu’il m’arrive ?*, me demandais-je avant de quitter la bibliothèque sans avoir même consulté un seul ouvrage pour mon devoir de lundi.

[Salle Commune des Serpentard]