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 Les petits drames du quotidien [PV]

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Wilhelmina Kilgarvan
Wilhelmina Kilgarvan
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Ξ Sujet: Les petits drames du quotidien [PV]   Les petits drames du quotidien [PV] EmptyLun 13 Fév - 20:05

Wilhelmina était à peine de retour à Poudlard pour sa septième et - a priori du moins, car l’ombre de l’échec planait toujours sur son esprit torturé – dernière année, qu’elle avait déjà le sentiment de vivre un mauvais remake de sa sixième année. Et pour cause ! Malgré tous les efforts déployés par son directeur de maison (« Alors, alors, Miss Kilgarvan, où en sommes-nous depuis notre dernier rendez-vous ? Votre vocation s’est-elle révélée à vos yeux ébahis ? Que je puisse passer mes samedis après-midis ailleurs qu’en votre compagnie ? »), malgré la masse de prospectus consultés au fil des mois (« Sois pas cornichon, viens élever des dragons ! »), malgré les nuits d’insomnies passées à tourner et retourner le problème dans sa tête (« Non, vraiment, à part devenir rentière, je ne vois pas ce qui pourrait me convenir… »), la jeune fille n’avait toujours aucune idée de ce qu’elle voulait faire à la sortie de l’école, même si elle avait une opinion très arrêtée sur chacune des différentes options qui s’offraient à elle.

Gringotts et le Ministère lui apparaissaient tout bonnement comme les antichambres de la mort (« Et je suis trop jeune pour mourir d’ennui ! »), Sainte-Mangouste affolait ses tendances hypocondriaques (« Ah ! Des germes ! Des germes ! Partout des germes ! »), et les commerces ses pulsions misanthropes (« Servir les gens ? Mais je n’aime pas les gens ! »). Que lui restait-il ? Le Quidditch ? Mais elle n’avait jamais brillé par ses performances sportives, préférant mille fois l’anonymat des gradins à la gloire des balais. Le journalisme ? Mais la perspective d’avoir à conduire des interviews lui donnait des sueurs froides. L’herboristerie ? Mais elle détestait la boue, le pollen et les insectes, qui ne manquaient pas de proliférer – ces fourbes – dans les sous-bois. En somme, rien ne lui convenait ou, plutôt, elle ne convenait à rien, et elle commençait à désespérer de jamais trouver sa place dans la communauté sorcière.

La Serdaigle s’en inquiétait d’autant plus qu’autour d’elle, tout le monde semblait déjà avoir un avis bien arrêté sur ce qui adviendrait une fois le diplôme en poche, et beaucoup de ses camarades avaient l’air d’attendre avec une impatience fébrile le moment où ils entreraient dans ce qu’ils appelaient « la vraie vie », expression qui faisait immanquablement tiquer Mina, tant elle réduisait l’existence qu’ils menaient pour le moment à une espèce d’illusion sans véritable importance, et son refus de désigner son futur en ces termes accentuait un peu plus la distance qui la séparait des autres élèves de septième année. Eux préparaient leur avenir socialement, professionnellement, sentimentalement même – elle songeait sérieusement à rédiger des fiches mémo pour ne pas commencer à se perdre dans les embrouillaminis amoureux des uns et des autres – tandis qu’elle restait engluée dans ses angoisses et son indécision.

De tout ceci elle n’avait tiré qu’une seule conclusion : elle allait devoir se mettre en quête d’un homme riche capable de l’entretenir à la fin de ses études obtenir un maximum d’ASPIC à la fin de l’année, pour se laisser ouvertes le plus de perspectives possibles. Quitter Poudlard avec les honneurs ne relevait pas nécessairement de l’utopie : Mina était trop anxieuse pour ne pas être bonne élève, et, bien qu’elle continuât à soutenir mordicus, après chaque rouleau de parchemin rendu, que cette fois-ci, c’était sûr, elle avait tout raté, elle caracolait systématiquement en tête du classement. Pour autant, rien n’était joué d’avance car, dans son incapacité chronique à prendre des décisions, la jeune fille avait conservé la plupart de ses matières et options, à l’issue de sa cinquième année, si bien qu’elle se retrouvait avec une somme de travail considérable, qui pourrait bien avoir raison de sa faible santé mentale d'ici le mois de juin.

C’était la raison pour laquelle, plutôt que de profiter, comme l’ensemble du château, d’un samedi après-midi qui s’annonçait estival, la Serdaigle s’était installée à une des tables de travail de sa salle commune, entourée d’une pile de livres et de parchemins. Le message qu’elle renvoyait au monde extérieur, depuis ses remparts de papier, était clair : elle n’y était pour personne… Ce qui tombait plutôt bien, puisque personne n’avait très envie de la déranger. Wilhelmina était loin d’être la fille la plus populaire de l’école euphémisme et, si elle avait noué quelques liens, au fil des années, parfois à son corps défendant (« Quoi ? On est obligé de travailler en binôme ? Mais… Pourquoi ?! »), elle était souvent seule.

Autour d’elle, la tour de Serdaigle s’était vidée au fur et à mesure que le soleil de Septembre avait attiré les élèves dans le parc, et Mina profitait de la quiétude qui baignait les lieux pour avancer son devoir de métamorphose, quand elle fut subitement interrompue par l’irruption d’un gros chat, compagnon de dortoir de l’un ou l’autre de ses camarades de maison. D’un geste souple, l’animal sauta sur une des piles d’ouvrages qui entouraient Mina, afin d’atteindre plus facilement un rebord de fenêtre. Ce faisant, il déstabilisa l’amoncèlement de livres, qui se mit à pencher dangereusement :
- Oh noooooooon ! Dans une tentative désespérée pour éviter la chute, Wilhelmina lâcha sa plume et tendit les bras en avant… Trop tard, cependant.

Le fracas des grimoires s’éparpillant sur le sol vint rompre le silence de la pièce. Dépitée, Mina demeura immobile quelques secondes.
- Oh Merlin… Gémit-elle, en roulant des yeux. Manquait plus que ça…
Elle s’accroupit sur le sol et entreprit de ramasser les livres. L’un d’entre eux au moins avait une couverture abîmée. La Serdaigle grimaça : Madame Pince allait la tuer !
-T’es content de toi ? Persifla-t-elle à l’adresse du chat, qui ronronnait à qui mieux-mieux – cet impunément – dans une flaque de soleil. M’aide pas, surtout, hein !


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Ξ Sujet: Re: Les petits drames du quotidien [PV]   Les petits drames du quotidien [PV] EmptyLun 13 Fév - 23:19

Les petits drames du quotidien
Wilhelmina & Hugh



Hugh entrait enfin en septième année. Enfin. C’était comme une sorte de délivrance pour lui. Il ne lui restait plus qu’une seule année avant de pouvoir aller apprendre le métier qu’il avait toujours rêver d’exercer : médicomage. Il avait aujourd’hui, - et ce depuis le cinq mai en fait - dix sept ans et toutes ses dents, ou presque et cela sonnait l’année où il allait apprendre ce qui le passionnait vraiment. Il n’avait plus que quelques mois avant de quitter l’école, et ça, ça, c’était le top !

Enfin, il ne fallait pas non plus exagérer en parlant de délivrance, mais tout de même, le vieux bleu et argent attendait de passer ses ASPICS avec impatience. Depuis tout petit, il n’avait voulu intégrer l’école de sorcellerie de Poudlard pour une seule chose : passer ces examens, les réussir avec brio bien évidemment – et cela n’était pas vraiment une option – et partir à Sainte-Mangouste étudier. Ce n’était pas pour rien qu’à cinq ans il passait ses journées enfermé dans sa chambre à lire des livres, moldus ou non, sur comment soigner les gens, depuis que son cousin le merveilleux Nicolas lui avait parlé de son métier. Pour lui, courir partout, faire du sport, se dépenser, ce n’était rien à côté de prendre de l’avance pour apprendre des milliers de choses dont il pouvait se resservir afin d’être sûr d’exceller dans son école. Ho, il jouait bien le rôle d’arbitre pour ses frères quand il s’agissait de départager l’un plutôt que l’autre, ou les autres d’ailleurs, mais pouvons-nous vraiment qualifier cela de dépense physique ? D’accord, oui, si on considère l’état mental des quatre autres garçons Spencer.

Alors forcément, la septième année, Hugh, il disait oui ! Un grand oui ! Sûr de lui, il savait de toute manière d’avance qu’il réussirait ses ASPICS, alors bon, dans le fond il ne se tracassait pas trop. Il avait de l’avance précoce le petit ! et il préférait alors mille fois sortir – ce qui ne lui ressemblait pas, soit dit en passant – pour voir ses amis qui, âgés d’un an de plus que lui, avaient déjà quittés Poudlard. Sur ce point, Hugh était d’ailleurs plutôt partagé entre différents sentiments. Premièrement, de l’envie, parce que ses camardes pouvaient enfin exercer un métier qui leur plaisaient ou ne rien faire du tout, coucou Dwayne, et ne plus être obligés de bosser des matières qui ne leur servaient pas. Ho, l’aigle n’était pas du genre à cracher sur quelques matières que ce soit, mais il fallait bien le dire, certaines ne lui seraient d’aucune utilité pour faire médicomage, et de cela, il en était certain. Et puis, il éprouvait également de la nostalgie. De la nostalgie parce que, même s’il était solitaire comme garçon, à trainer avec des gens d’un an de plus, il avait quand même perdus de sacrés alliés. N’étant pas d’un ordinaire très social, il avait été tous le long de ses six dernières années, surtout avec d’autres aigles, mais cela ne le gênait pas, au contraire même. Seulement, cela rendait le dortoir et la maison beaucoup plus vides maintenant. Quelle idée d’avoir comme amis des gens plus âgés aussi ? C’était évident qu’ils finiraient par partir. Et tu finiras seul comme une vieille chaussette puante gros malin. Dans cette affaire, il avait perdu Dwayne, son allié, son meilleur ami, sa boule de vie et d’énergie. Certes, les deux garçons étaient diamétralement opposés, mais c’était sans doute ce qui, au final, les rapprochaient le plus. Hugh arrivait à calmer le texan quand celui-ci devenait une pile électrique, lui faisait ses devoirs en avance quand il le pouvait et le voulait, gros fainéant, et Dwayne, quant à lui, essayait, parfois non sans mal, de bouger son cadet afin de le faire rencontrer du monde ou faire une ou deux conneries à l’attention de Rusard. Fort heureusement, les deux compères s’étaient mutuellement promis de se donner de leurs nouvelles régulièrement, et de se revoir, notamment pendant les sorties à Pré-au-Lard du grand brun. Il avait aussi du dire au revoir à Alice. Ha, Alice, Hugh en était amoureux, et ce depuis au moins trois ans. Cela lui avait fait tout drôle de la voir pour la dernière fois sur le quai de la gare qui ramenait à Londres. Vint alors le dernier sentiment éprouvé par le bleu et argent ; le regret. Oui, Hugh regrettait énormément de ne pas avoir avoué ses sentiments à la blonde avant la fin de ses études. Maintenant c’était trop tard, et même s’il était sûr que ce n’était pas réciproque, il se disait finalement que, perdu pour perdu, il ne pouvait quand même pas mourir avec ça encore sur la conscience ! Non, il n’est pas tout dans l’exagération, que dites-vous ? Enfin.

Ayant alors décidé d’entamer une conversation épistolaire avec sa blonde préférée, Hugh s’y prit à plusieurs fois avant de trouver la bonne lettre à lui envoyer. Il ne lui déclarait rien dans celle là, certainement pas ! Il était moins timide qu’en vrai, certes, mais il ne voulait pas lui dire qu’il était amoureux d’elle dans une lettre, cela ne se faisait pas. Et puis, il ne verrait jamais sa réaction, franchement, c’était nul. Quoiqu’il en soit, il était quand même un peu stressé à l’idée de missionner une chouette ou un hibou de poster cette lettre, aussi descendit-il nerveusement les marches qui menait de son dortoir à sa salle commune cet après-midi là. Il fut alors tiré de ses pensées par la voix de son amie, qu’il connaissait bien maintenant. C’était Mina. Oui, Mina, elle, elle était de son année, alors il était de plus en plus avec elle. Comment te sens-tu à l’idée d’être un vulgaire bouche trou ma petite ? Seulement, là, vu ce qu’elle venait de dire, quelque chose la tracassait légèrement. Il décida alors de retarder son petit voyage vers la volière afin de rester avec son amie et posa sa lettre sur la table où elle se trouvait, juste à côté de du champ de ruine sa pile de bouquins, qui s’était, vraisemblablement, casser la figure. « Si tu parles au chat, je doute qu’il puisse t’aider. » Lui souriant, il fut sûr de pouvoir apercevoir un petit sursaut de la part de la rousse. « Mais je pense que tu peux le métamorphoser, ou l’ensorceler pour qu’il ramasse tout ce bordel. Essaie, tu ne perds rien. » Bien sûr, Hugh n’en pensait pas un mot, mais elle devait l’avoir vu dans le clin d’œil qu’il venait de lui envoyer.

« Plus sérieusement, je peux t’aider moi, Wil. » Wil, ou Mina, l’aigle brun n’avait jamais vraiment su comment appeler son amie, mais apparemment cela ne l’avait jamais formalisée, alors il alternait les deux de temps en temps, suivant son humeur et la complicité qu’il partageait dans l’instant avec elle. L’histoire ne nous dit pas lequel est plus intime que l’autre, too bad.



[ 1153 mots ]


Dernière édition par Hugh Spencer le Mer 15 Fév - 20:38, édité 1 fois
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Wilhelmina Kilgarvan
Wilhelmina Kilgarvan
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Ξ Sujet: Re: Les petits drames du quotidien [PV]   Les petits drames du quotidien [PV] EmptyMer 15 Fév - 16:38

- Irk !
Wilhelmina, qui se croyait seule dans la salle commune, sursauta de stupeur espérance de vie, moins dix points, quand Hugh fit son apparition. Elle laissa échapper un petit cri, qu’elle tenta maladroitement de dissimuler sous une toux forcée, et se redressa un bond, rose de confusion. Evidemment il fallait qu’elle soit surprise, à quatre pattes sur le sol, en pleine conversation avec un (crétin de) chat, et évidemment, il fallait que ce soit Hugh qui la découvre dans cette situation. Le sinistros, ma pauvre chérie. Mina esquissa une moue penaude. Le destin cesserait-il un jour de la prendre pour son punching-ball favori ? Passer pour une fêlée n'avait déjà rien de très agréable, mais passer pour une fêlée devant Hugh relevait carrément de la torture.

Car tout le problème était là : la Serdaigle aimait bien Hugh. Et pas seulement dans le sens : « Hé, tu es quelqu’un de drôlement chouette, s’il te plaît, sois mon ami ! ». Non, dans ce cas précis, « aimer bien » signifiait plutôt : « Hé, rejoins-moi derrière la serre de botanique numéro trois, pour un échange de germes de fluides en toute discrétion ». Oh ! Wilhelmina n’était pas réellement amoureuse du Serdaigle : le mot était beaucoup trop fort pour définir l’espèce d’attirance, dont elle avait pris peu à peu conscience au cours de l’année écoulée, que le jeune homme exerçait sur elle, et qui se manifestait généralement sous la forme d’un embarras douloureux. Par ailleurs, n’étant pas d’un naturel très sentimental, elle ne se faisait aucune illusion sur le devenir de sa pitoyable idylle, mais comprendre que sa bluette était vouée à l’oubli ne la rendait pas plus facile à supporter.

En réalité, Mina souffrait de savoir qu’elle n’obtiendrait jamais rien de plus d’Hugh qu’une forme de sympathie un peu pathétique - car qu'est-ce qui pouvait justifier cette étrange camaraderie, sinon la pitié que sa solitude inspirait au jeune homme et dans laquelle, peut-être, il reconnaissait la sienne propre, maintenant que ses amis avaient quitté l’école ? - et elle soupçonnait la séduction que le Serdaigle exerçait sur elle, d’être en grande partie liée à la bienveillance qu’il manifestait à son égard. Il était, après tout, le premier garçon à paraître voir en elle autre chose qu’une déplorable nunuche (« Tu dois préparer un exposé avec Kilgarvan ? Ben bon courage, mon vieux… Tu chronomètres et tu me dis quand elle se met à pleurer, hein ! »), ou la bonne copine d’Opaline Montgomery (« Oh ! Kilgarvan, tu sais si Opaline a déjà un cavalier pour le bal de Noël ? Elle sort toujours avec Daryl ? Tu me fais signe, si jamais il y a une ouverture, hein ! »), si bien que Wilhelmina était déstabilisée par ce traitement de faveur. Elle était toutefois reconnaissante à Hugh du naturel avec lequel il se comportait avec elle, et dont il donna une nouvelle preuve, quand il parut ignorer le trouble que son arrivée venait de provoquer dans son esprit. Mina en profita pour tenter de se justifier.

- Je ne pensais pas qu’il y avait encore quelqu’un dans la tour
, Expliqua-t-elle, en simulant un détachement que venait démentir le soin qu’elle mettait à éviter de croiser le regard de son ami. Il me semblait que tout le monde était sorti dans le parc… Tu sais… Pour profiter du soleil, tout ça… poursuivit-elle, moins adroitement.
Intriguée, malgré elle, par la raison qui avait pu pousser Hugh à rester enfermé dans l’école, la jeune fille osa finalement lui jeter un coup d’œil pénétrant. Pouvait-elle lui poser ouvertement la question, ou risquait-il de la renvoyer paître (« Oh, la gourdasse, t’es mignonne, mais tu t’occupes de ce qui te regarde, s’te plaît ! ») ? La proposition de son ami eut cependant raison – pour l’heure du moins - de la curiosité de la Serdaigle, et vint mettre un terme à ses atermoiements.

- Non, non, laisse, je t’en prie ! S’écria-t-elle, en agitant les mains devant elle, comme si l’idée que son ami pût découvrir la page de parchemin sur laquelle elle avait écrit son prénom, entouré de petits cœurs s’abaisser – dans tous les sens du terme, d’ailleurs - à ramasser ses bêtises, l’horrifiait. Ça m’apprendra à construite des barricades de livres. Par contre, si tu te sens d’humeur chafouine, n’hésite pas à passer la bestiole par la fenêtre. Pour la science, tu sais. Qu’on vérifie enfin si toute cette histoire de chat qui retombe sur ses pattes est galvaudée ou pas, rajouta-t-elle, avec un geste vaguement agacé en direction de l’animal, qui, insensible aux menaces, sommeillait toujours, chauffé par le soleil de l'après-midi.

Elle se pencha de nouveau pour récupérer les quelques ouvrages qui se trouvaient à ses pieds, et remarqua, au moment de les laisser tomber sur la table (« En douceur, Mademoiselle ! Les livres sont des petites choses fragiles ! », aurait pesté Madame Pince), la lettre qu’Hugh y avait déposée.
- Oh ! S’exclama-t-elle, l’air très gênée, comme si elle venait de découvrir un secret inavouable, désolée… marmonna-t-elle, sans trop savoir de quoi elle s’excusait.
Elle serra les livres contre sa poitrine, et détourna la tête. Malgré tout, elle n’avait pu s’empêcher de voir à qui la lettre était destinée : elle en éprouva une pointe de jalousie qu’elle se reprocha aussitôt. Merlin ! Elle perdait complètement les pédales. Comment réagirait Opaline – son modèle social – dans une telle situation ? Probablement avec grâce et désinvolture. Forte de cette conviction, Mina s’efforça de sourire :
- Tu allais à la volière ? Bien joué, Hercule Poirot ça ne te fait pas bizarre, de ne plus avoir personne au-dessus de nous ? Je veux dire… Je ne connaissais pas très bien les septième année, mais j’ai l’impression que Serdaigle est un peu vide, sans eux… J’avais tellement l’habitude de les voir dans la salle commune…



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Ξ Sujet: Re: Les petits drames du quotidien [PV]   Les petits drames du quotidien [PV] EmptyJeu 2 Mar - 19:50

Les petits drames du quotidien
Wilhelmina & Hugh



Hugh lui, il s’en fichait complètement de voir Wil par terre, à quatre pattes en train d’insulter un chat. coïncidence ? Je ne crois pas. Elle était son amie, et il avait une vision très arrêtée de ce genre de relation. En fait, pour lui, quand on avait un ami, on pouvait accepter beaucoup de choses venant de ce dernier et on le prenait surtout comme il était. Alors voir Wil comme ça, ça ne lui importait vraiment pas, parfois elle pouvait être un peu bizarre mais il était assez lucide sur lui-même pour savoir qu’il l’était lui aussi parfois.

C’est pour ça qu’il décida de ne pas la mettre mal à l’aise d’avantage qu’elle ne l’était en ne prenant pas en compte son sursautement ça se dit ça ? quand il arriva dans la salle commune. « Eh si, moi. » bah oui, bien sûr qu’il était là, elle pouvait le voir par elle-même ça, merci de l’information. Il passa alors sa main dans ses cheveux tous bouclés et les ébouriffa un peu plus qu’ils ne l’étaient déjà. Il faisait ça à chaque fois qu’il savait qu’il venait de dire quelque chose de stupide. Alors que pourtant, il savait bien qu’il était du genre super intelligent, même si en disant ça, il se savait aussi très prétentieux. « Ho bah tu sais, moi, j’aime bien être seul. Les grands espaces tout ça, c’est vraiment pas mon truc. » Alors que pourtant, c’était vrai que tout le monde était en train de profiter du beau parc de l’école de sorcellerie, mais pas lui. Et pas sa collègue apparemment. Ils devaient être les deux seuls gamins de cet école à ne pas vouloir profiter des dernières belles journées qu’offrait cette année pour être au soleil, faire du sport ou juste flâner devant le lac. Mais bon, Hugh, il était comme ça. Un solitaire invétéré qui passait son temps à étudier, prendre de l’avance sur ces années d’études ou lire des livres sur les moldus. Là, en l’occurrence, il n’était pas sorti parce qu’il venait d’écrire pour Alice, et donc, il était tombé sur cette chevelure rousse en descendant de son dortoir.

C’est en la voyant comme ça qu’il décida alors de lui proposer tout naturellement son aide, qu’elle refusa bien évidemment. Il ne pouvait pas en attendre moins de Mina. Elle était toute mignonne et il savait au fond que quand il aurait commencé à se pencher pour ramasser ses livres elle se précipiterait pour l’arrêter en plein vol. Seulement, cela ne l’empêcha de repousser la main de l’aiglonne pour vraiment l’aider, comme en était son plan initial. « Mais ça va pas ! Je vais t’aider ! Regarde tout ce que tu as devant toi, on y arrivera beaucoup plus vite à deux. » Il commença alors à ramasser les livres et à les poser deux par deux sur la table basse qui se situait la plus proche d’eux. Une fois cette tâche finit il en profita pour répondre à la deuxième partie de sa remarque en s’approchant du chat en question. « Mais il est cool ce chat là, il y a pire franchement. » Il le prit alors dans ses bras, le contrariant certainement. En effet, le dit chat aurait sans doute mille fois préféré rester à se dorer la pilule au soleil, mais c’était sans compter notre cher Hugh. Heureusement, il pouvait s’estimer heureux d’avoir la fibre animale et de savoir y faire avec eux. « Regarde, il ronronne. » Il sourit à pleines dents tout en arrivant près de son amie avec la redoutable bête dans ses bras. « Vous voulez pas faire la paix tous les deux ? » Oui voilà, en effet, il était complètement taré, c’était officiel.

Apparemment, Mina était quand même toujours occupée à ramasser les livres qui étaient restés par terre étalés sur le sol et quand elle vit qu’il devait aller à la volière, il lâcha donc l’animal à fourrure qui retourna, bien content, s’allonger sur le rebord de la fenêtre ensoleillée. Elle avait l’air gênée, ce qui n’empêcha de faire éprouver le même sentiment à Hugh. Il était gêné qu’elle soit gênée beaucoup de gêne et se repassa pour la seconde fois la main dans les cheveux. Oui, il faisait ce geste là aussi quand il était mal à l’aise parce que dans le fond, il restait un grand timide. Néanmoins, son sourire lui fit reprendre un peu de contenance et il lui répondit. « Oui… Bah j’envoie une lettre à Alice justement. » Il venait alors de reprendre sa lettre et de montrer le nom qu’il avait écrit à la main sur le devant de l’enveloppe. « Et oui, ça me fait trop bizarre. Dwayne, Alice, Ali, même mon crétin de frère ! » Hugh avait hâte de devenir Medicomage oui, et même s’il n’aimait pas la solitude, ne pas voir les personnes qui lui étaient les plus chères sur ce monde, c’était assez difficile parfois. « Heureusement qu’on a les sorties à Pré-au-Lard pour se voir non ? » C’était plus une question rhétorique qu’une véritable question parce qu’étant d’un ordinaire assez égoïste, à partir du moment où lui il trouvait ça bien de pouvoir sortir à Pré-au-Lard, Mina devait forcément penser pareil. « Tu voudrais y aller avec moi une fois au fait ? » Il venait de lui poser cette question tout naturellement. Elle était son amie, oui, et cela pourrait être sympa de partager un moment avec elle, voilà tout.


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