# MATCH GRYFFONDOR - POUFSOUFFLE #

(HJ : Euh, vous avez tous le droit de me virer si je monopolise trop, hein ! ).

Susan continuait à virevolter au-dessus du stade, à la fois absolument ravie de s'être montrée, jusque là, digne de son équipe, et confuse d'avoir envoyé des cognards aux intentions douteuses sur des joueurs qui, somme toute, ne lui avaient rien fait.
C'était la dure loi du jeu ! La fillette se consola un peu en songeant que Chourave n'allait pas la sommer de rendre sa place à la fin du match. Enfin, à moins, bien entendu, qu'elle ne fasse une grave erreur d'ici là, comme envoyer un cognard dans la tête de Dumbledore, par exemple. Notez, ça ne pouvait pas lui faire de mal, mentalement parlant. Ce qui serait vraiment un crime de lèse-majesté.

La petite sorcière eut une grimace de terreur anticipée en imaginant Dumbledore, le nez en sang, le chapeau de travers et l'air complétement hagard tandis qu'un cognard s'acharnait sur son front. Chourave s'évanouierait certainement de honte, McGonagall fulminerait, Flitwick sautillerait en poussant des "Holalala !" de souris naine, Rogue aurait un rictus de mauvaise augure pour la fillette, Pomfresh ne jurerait que pas une potion dégoûtante mais - soit disant - efficace, Hagrid se lancerait dans un bras-le-corps effrené avec le cognard, Trelawney soupirerait qu'elle l'avait bien vu, elle, ce qui excéderait McGonagall qui lui ferait bouffer sa boule de cristal et tout se terminerait en un pugilat sanglant dont elle serait la seule responsable.

La vision était à ce point pathétique que la fillette en restait béate, le balai arrêté juste au-dessus des buts de Gryffondor, ce que certains pourraient interpréter comme une tentative désespérée pour diriger les poursuiveurs de son équipe, visiblement transformés en taupes, vers lesdits buts, genre "Vas-y, j'te guide... Non, un peu plus à gauche... Mais lâche pas le souaffle ! Concombre, va !".
Elle sursauta toutefois avec violence quand un cognard lui passa tout près de la tête, sifflant désagréablement à ses oreilles.
Non mais vraiment ! C'était i-nad-mi-ssi-ble ! Qui était le sombre verracrasse qui s'était permis de lui envoyer ce cognard dessus ?

Susan lança un coup d'oeil furibond aux alentours et repéra Rowen, une batteuse ! Ahah ! Qu'elle soit coupable ou non, elle allait payer pour cet aatentat, car telle était la justice des rois. Le quidditch avait probablement de quoi rendre avide de vengeance le plus passible des hommes et, pour l'heure, la plus pacifique des Poufsouffle.
Poufsouffle qui plongea en direction de l'agresseur qu'était le cognard lequel menait son petit bonhomme de chemin comme si rien de c'était passé ("Hein ? Qui ça ? Moi ? Taper ? Ooooh !").
Elle eut un sourire victorieux qui ne lui ressemblait pas lorsqu'elle l'atteint et frappa avec l'énergie des victimes envoyant la balle en direction de Rowen Clawden.
Pour ne réaliser qu'une fois le coup donné ce qu'elle avait fait.

* Oh non ! Oh nonononononon !*

Elle était tellement abasourdie qu'elle faillit en lâcher sa batte et se mettre à sautiller, se souvenant toutefois à temps que sautiller sur un balai était déconseillé lorsqu'on tenait à la vie.
Elle se contenta donc de regarder, impuissante et désespérée, quelle tragédie, le cognard se diriger vers sa victime.

[Veronica Smethley est une des groupies de Lockhart.]

Albus suivait le match tout en s’attaquant aux sucreries qui étaient à portée de sa main. Les élèves étaient vifs mais le match était un peu mou. Il trainait dans la longueur pour ainsi dire car à part le but de Lavande, les actions se faisaient rares. La petite Susan Bones maniait sa batte et faisait tomber les joueurs adverses comme des mouches mais sinon rien de bien palpitant.

Il sentit soudain quelque chose le gratter sans son dos et commença à se frotter contre la marche de la tribune du dessus, enfin plus précisément contre le pied du professeur Rogue.

*Ah ça va mieux !*

Le vif d’or tardait à faire son apparition, ça serait pourtant lui qui déterminerait l’issue du match !

[Hum, étant donné que le match est sensé se terminer, plus la peine de répondre à la question. Les attrapeurs étaient sensés poster ^^ à 16h34, mais du coup, le premier qui poste fait gagner le match à son équipe ]

[HJ : Quelle vivacité !]

Alexander le vit enfin, le vif d'or était là ! Sous ses yeux ! Il fallait absolument qu'il l'ai et vite ! Vite, vite avant que l'attrapeuse de Gryffondor ne le voit elle aussi ! Il accelera à toute vitesse et tendit le bras autant qu'il pu ! Il se tendit... il avait presque mal au bras tellement il était dans cette action unique ! Mais il savait qu'Aelita le regardait et il fallait qu'il fasse de son mieux pour elle, pour briller devant elle... oui.... il fallait qu'il y arrive !

Il le sentit enfin, petite boule vivace entre ses doigts, froide et pourtant lumineuse. Il était content que ce soit un objet plutôt que les petits oiseaux autrefois utilisé car il la serrait si fort dans sa paume qu'il en avait mal aux phalanges !

Il leva le bras en signe de victoire, Poufsouffle avait gagné ! Il ne savait pas en quoi ça influerais sur la coupe ou quoi que ce soit d'autre mais il était content de l'avoir... Il se sentait à sa place ici. Il sourit comme le gamin qu'il était encore tendit que son équipe le rejoignait, il donna l'accolade à tous y compris à Susan qu'il embrassa sur la joue sous le coup de l'émotion :

- Tu as été GE-NI-AL !

Dit il avec un enthousiasme inconnu. Le sport... ça vous change un homme.

Le match se solda par une victoire de Poufsouffle grace à un fantastique sprint final d'Alexander Shinku. Le directeur se leva comme beaucoup d'autres professeurs pour acclamer les vainqueurs du match. Les tribunes des Blaireaux étaient en ébullition contrairement à celle des Gryffondor qui était étrangement calme et où les élèves affichaient une mine dépitée.


Les Gryffondor rejoinrent rapidement les vestiaires alors que les Poufsouffle eux célébraient leur victoire encore un moment sur le terrain. Les cognards furent rangés ainsi que les autres balles et les tribunes commenèrent à se vider lentement.

Citation :

FELICITATION A POUFSOUFFLE POUR CETTE
VICTOIRE :





Le score final est de 10 – 150 en
faveur des Poufsouffle.





Les points ajoutés à la coupe des 4
maisons seront donc par joueur :





Pour Gryffondor





- Alehandra : 5 points (1 post) + 20
points de RP = 25 points


- Rowen : 0 point puisqu’aucune participation


- Lavande : 5 points (1 post) + 20 points de RP +
10 points (un but marqué) = 35 points


- Avril : 0 point


- Clément : 0 point





=> + 75 points pour Gryffondor





Pour
Poufsouffle





- Alexander : 15 points (3 posts) + 20 points de RP + 150
points (attrapée du Vif d’Or) = 185 points


- Susan : 25 points (5 posts) + 20 points de RP = 45 points


- R’haposdy
: 0 point





=> + 230
points pour Poufsouffle

Susan se sentait un peu dépassée par les événements. Un instant plus tôt, le match semblait ne jamais devoir finir et voilà que tout à coup, sans qu’elle n’ait rien vu, les tribunes de Poufsouffle se mettaient à danser de joie. Enfin, pas les tribunes, les élèves, plutôt. Ou alors il y avait un problème. Bref, la fillette lança des coups d’œil hébétés à droite et à gauche, cherchant une explication à ce déchaînement soudain de la part des supporters blaireautiens. Rogue venait de se casser la binette en voulant lancer un sort à Potter ou quoi ?
Elle coula un regard prudent – des fois qu’il la verrait – en direction du maître des potions. Non, il semblait assis tout à fait normalement, derrière Dumbledore, ce qui, soit dit en passant, aurait dû inquiéter le directeur. Car Rogue, comme Brutus, pouvait très bien tirer un poignard de sous sa cape crasseuse (les cheveux gras, forcément, ça salit tout), pour assassiner le malheureux vieillard en ricanant de manière machiavélique «I’ve got it, bloody cucumber !», ce qui serait la preuve finale que l’esprit du professeur de potion avait atteint un stade de dérangement jamais égaler jusqu’alors.

La Poufsouffle détourna la tête, perplexe et remarqua Alexander qui brandissait triomphalement le poing – quelle manque de modestie, vraiment, il avait envie de se faire lyncher par des Gryffondor dépités ou quoi ? -, poing dans lequel le vif d’or s’agitait. Ah, c’était donc ça…
Il faut parfois un peu de temps au cerveau humain pour percuter les informations. Celle Alexander + Vif d’or = victoire de Poufsouffle mit trente bonnes secondes à trouver le chemin de l’encéphale susanien.
Mais il y parvint. Susan battit joyeusement des mains, dans une imitation très probante du pingouin tentant de se réchauffer sur sa banquise, et se retint de sauter sur son balai, se souvenant à temps qu’elle était à plus de trois mètres du sol et que tout chute risquait de se révéler, si non fatale, du moins plutôt douloureuse.
Très excitée, elle se dirigea sur la terre ferme aussi vite qu’elle le pouvait, manquant, puisqu’elle ne maîtrisait pas encore tout à fait le technique du freinage d’urgence, de justesse de s’écraser au sol.
Dès que ses pieds eurent touchés le gazon poudlardien, elle se mit à sautiller de manière à la fois ridicule et cocasse, un grand sourire accroché aux lèvres, visiblement incapable de dire autre chose que «On a gagné, on a gagné».
Ce qui était d’un manque de fair-play total.

Même sa timidité maladive ne semblait pas pouvoir gâcher l’instant. Elle exultait littéralement : enfin, Poufsouffle allait avoir l’occasion de remonter un peu dans la hiérarchie des points ! Enfin ils montraient au monde, ou du moins, à la gente poudlardienne que non, les Poufsouffle n’étaient pas des blaireaux ! Ou plutôt si, ils l’étaient, mais du blaireau de combat, du blaireau près à tout pour relever l’honneur du clan, du blaireau qui montre les dents, que diable ! Ahah ! Toujours se méfier de l’eau qui dort.
D’ici peu, c’était inévitable, lorsque l’enthousiasme premier retomberait, Susan redeviendrait la fillette angoissée et effacée qu’elle avait toujours été. Elle irait alors baguenauder dans les couloirs en quête des Gryffondor qu’elle avait sauvagement attaqués de sa batte et baisserait la tête, honteuse, dès qu’elle croiserait un Lion en marmonnant «désolée» tout en courbant le dos, par crainte des représailles, mais pour l’heure, elle en était encore loin.

Elle sourit largement à Alexandre qui semblait, lui aussi, galvanisé par la victoire à tel point que sa retenue coutumière semblait avoir pris le large et, haussant les épaules avec désinvolture, décréta :

- Hé ! Ce n’est pas moi qui aie attrapé le vif d’or !

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