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 PV • Magic is might.

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Valeryia Piškovaitė
Valeryia Piškovaitė
Ministère

Parchemins : 169
Âge : 24 ans [31.12.1991]
Actuellement : Ambassadrice du Ministère de la Magie russe au Ministère de la Magie anglais.
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Ξ Sujet: PV • Magic is might.   PV • Magic is might. EmptyDim 5 Avr - 19:04

Valeryia & Olivia.
They say I did something bad then why's it feel so good? They say I did something bad but why's it feel so good? Most fun I ever had and I'd do it over and over and over again if I could. It just felt so good.

mars 2015 • Ilvermorny.
Valeryia était revenue du Ministère de la Magie britannique il y avait de cela quelques heures. Leur centre de contrôle étant placé à l’institut de magie d’Ilvermorny, elle avait transplané à la fin de sa journée de travail et avait ainsi encore de nombreuses heures devant elle, vu le décalage horaire. Cependant, elle rentrerait bientôt à Londres. Elle ne pouvait pas risquer de mettre sa couverture au Royaume-Uni en mal juste à cause d’une mauvaise nuit de sommeil. Et étant relativement bornée, têtue et perfectionniste, il était hors de question qu’elle ne fasse ne serait)ce qu’un seul faux pas. Elle avait déjà assez à faire avec cette idiote d’Orwell qui était persuadée qu’elle tentait par tous les moyens de sortir avec Connor et de briser le couple qu’il formait avec sa rousse. Cette simple pensée lui fit lever les yeux au ciel. Passant par les cuisines d’Ilvermorny, elle réunit une assiette avec du sucré pour elle, puis du sucré et du salé sur une seconde. S’assurant dans le reflet d’un miroir que son visage était correctement dissimulé par un masque de magie, elle remonta sa capuche sur ses boucles blondes, puis sortit des cuisines et se dirigea vers les entrailles de l’école, où attendaient leurs otages. Elle passa plusieurs cellules sans un mot, puis s’arrêta devant celle contenant une jeune femme, plus âgée qu’elle.

Depuis quand avaient-ils subtilisé cet otage à ceux qui l’aimait ? Valeryia ne savait plus, et à dire vrai, elle s’en fichait un peu. Olivia Callaghan avait été ravie à sa famille dans l’espoir de faire pression sur son père, hautement placé au Ministère de la Magie britannique. Leurs autres otages étaient tous dans la même situation, mais pas forcément pour le ministère britannique. Faisant signe à l’un des gardes, ce dernier ouvrit la porte, et Valeryia se faufila à travers l’ouverture. « Bonjour Miss Calaghan. » Son visage dissimulé, il était impossible que quiconque sache qui se cachait sous cette capuche de velours pourpre. Elle tendit l’assiette qu’elle avait composé un peu plus tôt à la brune en face d’elle. Loin de maltraiter leurs otages, Magicis Sacra faisait attention à ce que personne ne soit blessé. Bien évidement, on ne pouvait risquer qu’ils s’échappent, aussi, ils étaient toujours sous surveillance et privés de toute possibilité de faire de la magie. Valeryia s’assit sur une des deux chaises présentes dans la cellule et posa son regard sur Olivia Callaghan. « Pourriez-vous m’expliquer pour vos pairs ne comprennent pas nos idées ? Le monde Magique est mis à l’épreuve, jour après jour… Et tout ce que nous voulons, c’est que les personnes -toutes les personnes- dotées de pouvoirs soient correctement instruites… Est-ce si mal que cela ? La Magie est puissante, elle se doit d’être parfaitement apprise et maitrisée… » Ce qui différenciait d’ailleurs leur groupe de ceux ayant précédemment sévis. Le Seigneur des Ténèbres voulait l’annihilation des nés-moldus, là où Magicis Sacra, eux, souhaitaient les éduquer du mieux possible… Vraiment, était-ce si compliqué à comprendre ? Certes, les rangs de l’organisation avaient quelque peu grossi depuis qu’ils s’étaient dévoilés au monde, mais pas assez encore, pour renverser les Ministres en place, malheureusement…

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Ξ Sujet: Re: PV • Magic is might.   PV • Magic is might. EmptyMar 7 Avr - 20:14


Magic is might
Valeryia + Olivia
(c) princessecapricieuse


Olivia avait depuis longtemps perdu la notion des jours, et pourtant, ça n'était pas faute d'avoir essayé, au début, de tenir le compte, à partir des maigres éléments de contexte qu'elle parvenait à collecter.
Ce qu'elle savait : elle avait été enlevée par Magicis Sacra. Sa seule consolation sur ce point étant que Tristan et elle s'étaient démenés comme de beaux diables, rendant sort pour sort ce que leur envoyaient leurs adversaires, et ne cédant que parce qu'ils étaient nettement dépassés en nombre par leurs ennemis.
Elle savait aussi que tout cela avait quelque chose avoir avec son père, et sa position au Ministère.
Ce que Magicis Sacra ne savait visiblement pas : Olivia était en froid avec lui depuis un bout de temps. Depuis qu'il avait voulu la refourguer aux Mitchell comme un paquet qu'on expédie, faisant fi de ses désirs ou de son libre arbitre. Elle n'avait que faire des petites manigances d'Henri Drumond, du contrôle qu'il essayait peut-être désormais d'étendre au Ministère tout entier, de ses vues étriquées sur le monde et surtout sur elle (en tout cas, c'était ce qu'elle se répétait depuis si longtemps que ça lui paraissait désormais vrai. Nuancer tout ça ne lui apportait que plus de peine.).
Si Magicis Sacra pensait que la tenir en otage pouvait faire fléchir son père d'une manière ou d'une autre, grand bien leur en fasse. Olivia, elle, le connaissait assez pour savoir que ça ne serait jamais le cas. Perdre George ne l'avait rendu que plus intransigeant. Sa personnalité n'était plus faite que d'angles droits, de traits comme tracés au couteau, durs et froids. Si quelqu'un devait la tirer de la cellule dans laquelle elle était retenue, ça ne serait pas lui.

Point positif dans cette situation - car elle savait être pragmatique : on ne la traitait pas mal. Elle n'avait pas été torturée, psychologiquement ou physiquement (sauf si compter tout le violet que Blomberg s'entêtait à porter, issu d'une garde-robe visiblement monochrome, pouvait compter comme une forme de torture mentale ?). On ne l'affamait pas. On la retenait juste contre son plein gré dans une petite cellule sans lumière où elle avait l'impression de devenir, lentement mais sûrement, un peu folle. Il n'était pas bon d'être laissée seule trop longtemps avec ses propres pensées.

Les premiers temps, elle avait essayé de trouver des moyens pour s'échapper. Elle n'avait pas sa baguette, c'était un gros inconvénient. Habituée à la magie depuis sa plus tendre enfance, elle n'était pas exactement adepte du combat au corps à corps. Accessoirement, il apparut rapidement que ses ravisseurs étaient minutieux, et surtout très prudents. Surtout, ils ne venaient jamais seuls. Dans les occasions où on venait l'interroger, quelqu'un se trouvait toujours derrière la porte, fermement close. Acceptant qu'elle ne pourrait pas s'enfuir par la force, elle avait alors fait un état des lieux complet de sa cellule. Deux chaises, un lit, une table. Elle avait tiré le lit, se demandant s'il pouvait cacher quelque chose : une trappe, un conduit. Rien. Et puis, elle avait commencé à perdre le compte des jours. Elle essayait d'enregistrer le plus de choses possibles dans sa mémoire : des noms qui échapperaient à ses ravisseurs, des indices. Mais le peu de renseignements qu'elle avait, le Ministère l'avait probablement aussi déjà. Elle était seule, ou en tout cas, aussi seule qu'on pouvait l'être tout en ayant conscience que d'autres gens, tout près mais inaccessibles, étaient exactement dans la même situation qu'elle.

Tristan la retrouverait : c'était la seule certitude qu'elle n'avait pas perdu. Elle n'était pas une petite fleur fragile. Elle savait se défendre. Elle s'était défendue, autant qu'elle l'avait pu. Mais à présent, elle était à court d'options. Sa cellule était spartiate, dépourvue d'outil pouvant l'aider d'une quelconque manière. Ses ravisseurs, malgré leurs idées d'un autre temps, n'étaient pas stupides. Elle savait cependant qu'elle devait se montrer vigilante : même les personnes intelligentes faisaient des erreurs. Il fallait juste être prêt lorsqu'une telle opportunité se présenterait. En attendant, elle s'imaginait loin de cet endroit sordide, et auprès de son mari.

Du mouvement à l'extérieur de sa cellule la fit se redresser. Une personne encapuchonnée et au visage dissimulée fit son entrée dans la pièce. « Je retournerais bien la salutation, mais je ne connais pas votre nom. » répondit-elle en affichant un mince sourire, ironique, son regard étudiant la silhouette de son interlocutrice, tandis qu'elle saisissait l'assiette qu'on lui tendait pour la poser sur la table. Silencieusement, elle vînt s'asseoir face à la sorcière. Obtenir une identité était un vœu pieux, elle en était bien consciente, aussi poursuivit-elle avec sa lenteur habituelle : « Mes parents m'ont toujours dit qu'il était malpoli de porter un couvre-chef en intérieur. » Elle aurait aussi bien pu se trouver à l'une des soirées mondaines dont ses parents raffolaient tant. Le dos droit, chaque mot parfaitement articulé, elle n'était pas partie pour se laisser impressionner. S'il y avait une chose qui paraissait claire, c'était que MS ne cherchait pas à la blesser.

Elle laissa échapper un rire incrédule en entendant les paroles de son interlocutrice. « Kidnapper les gens n'est pas la meilleure manière d'obtenir leur collaboration. » répondit-elle dans un premier temps, scrutant le visage - caché - de son interlocutrice, puis son regard passant presque inconsciemment sur la porte par laquelle elle était entrée. Si tenté qu'elle ait pu l'assommer avec sa propre chaise avant de se prendre un maléfice - quasiment impossible -, la porte était probablement verrouillée de l'extérieur, et gardée. Ramenant les yeux vers l'autre sorcière, elle poursuivit : « Tout comme menacer les sorciers, ou prendre le pouvoir par la force ne vous attirera jamais les faveurs des foules. Ça a des petits relents totalitaires. Les gens n'aiment pas qu'on les retienne en cage. » termina-t-elle avec acidité. Elle était à Ilvermorny, elle était coincée, et on venait lui demander son avis sur la crise actuelle comme on aurait requis de sa part un commentaire composé sur la situation géopolitique en Birmanie. Qu'on la laisse partir, ou qu'on lui donne une information utile. Le reste ne l'intéressait pas. Elle avait toujours préféré la compagnie des animaux à celle des humains, et la situation actuelle ne l'encourageait pas à modifier son opinion sur le sujet.
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Valeryia Piškovaitė
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Ξ Sujet: Re: PV • Magic is might.   PV • Magic is might. EmptyLun 27 Avr - 17:10

Valeryia tentait, chaque jour, d’avoir des informations qu’ils pourraient utiliser envers les hautes autorités magiques, que cela  soit des personnes qu’elle rencontrait au Ministère de la Magie ou des personnes qu’ils retenaient en otages. Certains parlaient beaucoup, et chacune des cellules avaient été magiquement isolée pour éviter que trop d’informations ne soient divulguées à ceux qui n’en n’auraient pas spécialement bon usage -c’est à dire, tous les otages, qui pourraient vouloir se retourner contre eux, il fallait l’avouer, cela serait fort dommage, pas vrai ? Après tant d’effort.

Une fois assise, Ryia fut ravie de voir que la jeune femme la rejoignit, s’asseyant sur la seconde chaise. Elle ne touchait pas encore à l’assiette - comme si Ryia allait s’amuser à l’empoisonner, franchement… Elle valait mieux que cela enfin- mais Ryia était prête à lui laisser le bénéfice du doute. Mais bon, s’ils avaient voulu la tuer, elle ne serait plus de ce monde depuis bien longtemps… « Bien évidemment, où avais-je la tête ? Je suis Vanelloppe l'escalope R., enchantée. » Elle se doutait bien qu’Olivia Callaghan, elle, n’était pas spécialement enchantée de la rencontrer, mais elle ne pouvait pas non plus dire que Valeryia la maltraitait, donc bon, l’un dans l’autre… Nul doute que du temps du Seigneur des Ténèbres, la demoiselle en face d’elle serait déjà sous Imperio, à terroriser et tuer tous ceux qui se dressaient contre les croyances de ce dernier. Elle pouvait s’avouer plutôt chanceuse, au final ! « De sages paroles, en effet, mais que voulez-vous, les temps changent. » Et surtout, il était hors de question que quelqu’un ne découvre qui elle était. Elle n’avait pas réussi à se faire une place au Ministère de la Magie britannique pour qu’elle soit réduite à néant par l’une de leurs otages.

« Allons, ça ne sert à rien de regarder cette porte, elle ne va pas s’ouvrir comme par magie. » Franchement, des fois, Valeryia se demandait si les otages avaient toute leur tête. Certes, la tentation pouvait être forte, elle pouvait éventuellement le comprendre. Mais quand même, les prenaient-il pour des idiots ?! « Certes, certes… Mais rappelez moi où vous travaillez déjà ? Ah oui, un cirque… C’est vrai que cela diffère beaucoup. Exposer des gens pour des galions, c’est bien plus honorable… » Quoi ? Valeryia avait une vue étriquée des cirques ? Peut-être, mais il fallait se l’accorder, comme une jeune femme de bonne famille comme Olivia Drumond pouvait devenir une vulgaire itinérante… Enfin, que voulez-vous, il fallait bien des gens partout… N’empêche qu’elle avait quand même bien du mal à comprendre. « Enfin, votre mari ne désespère pas de vous retrouver, vous pouvez vous estimer heureuse, ce n’est pas le cas de tout le monde ici… S'en serait presque touchant. » Son père en revanche, continuait à ne pas répondre à la demande de Magicis Sacra, ce qui était bien triste, il fallait se l’avouer.  Par contre, le mari de cette dernière devenait de plus en plus insupportable, bien qu’il était bien loin de toucher au but. Ryia continuait de picorer dans son assiette, d’un air léger. Sa baguette bien accrochée à son bras, hors d’atteinte des mains d’Olivia Callaghan.
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Ξ Sujet: Re: PV • Magic is might.   PV • Magic is might. EmptyDim 17 Mai - 11:43

Olivia était pragmatique : à quoi bon faire un scandale, envoyer son plateau au visage de sa geôlière, mieux une chaise, pour finir malgré tout immobilisée par cette dernière, ou tout aussi certainement par le garde posté devant sa cellule ? Ce dont elle avait besoin, c'était d'une opportunité. Le genre qui ne se produirait certainement pas plus d'une fois, une toute petite fenêtre, un instant de grâce où elle pourrait tenter sa chance. Mais ce moment n'était pas venu. En attendant, elle avait visiblement de la compagnie, et elle pouvait obtenir quelques renseignements : elle s'en contenterait. C'était préférable à la monotonie de sa captivité.

« R ? » répéta-t-elle avec circonspection. Une initiale et pas de nom : évidemment. « Joli nom de scène. » commenta-t-elle avec détachement. Elle imaginait bien que les membres de Magicis Sacra ne voulaient pas être identifiés. Les masques et les capuchons n'étaient pas là pour le style. Elle se demanda si l'initiale correspondait réellement à son prénom ou son nom de famille, mais dans le fond, ça ne l'avancerait pas plus que ça. Sa voix ne lui était pas familière - mais nul doute qu'elle n'était pas prête de l'oublier.

Elle glissa une remarque sarcastique à ses risques et périls, consciente que ce n'était pas ce qui pousserait la dénommée R à révéler son identité dans un besoin soudain de respecter l'étiquette, au diable les conséquences - ça aurait été trop facile. R sourcilla à peine, et son calme commençait à agacer Olivia. Elle n'avait aucun contrôle, c'était une évidence, mais elle aurait au moins aimé obtenir une réaction, quelque chose de plus qu'un acquiescement laconique. Un sourire ironique réapparut sur ses lèvres : « Je vais vous dire : vous me laissez partir, et c'est pardonné. » Elle ne craignait pas une attaque frontale, et son esprit était totalement fermé par l'occlumancie - opaque. En revanche, l'emprisonnement commençait à avoir raison de sa patience. Elle avait besoin de grands espaces, de liberté. Les vieux relents de son adolescence passée au manoir des Drumond la rendaient malade.

Elle ramena les yeux vers R, celle-ci n'ayant pas manqué son regard furtif vers la seule issue de la pièce. « Qui ne tente rien n'a rien. » dit-elle en haussant les épaules. Olivia ne serait pas assez négligente pour louper son opportunité, si celle-ci se présentait. Devenir inattentive, habituée, ce serait tout simplement abandonner, juger que Tristan ou quelqu'un (le Ministère ?) devrait bien finir par la délivrer, tôt ou tard. R décria justement le cirque Callaghan, et s'attira un regard froid d'Olivia. « Je ne comparerais pas un spectacle, auquel les gens choisissent de venir, et auquel les artistes décident de participer - même les animaux - au fait d'enlever des personnes - dont des enfants - ou d'essayer d'imposer ses idées étriquées à une population qui n'en a pas grand-chose à faire.  » répondit-elle dans la plus grande tirade qu'elle ait exprimée depuis l'arrivée de V dans la pièce. « C'est une question de libre-arbitre, mais je commence à comprendre que cette notion a disparu de votre vocabulaire je vous prête mon dictionnaire avec grand plaisir »

Son corps entier se tendit à l'évocation de Tristan, son regard se durcissant encore davantage. Tristan allait donc bien, Tristan était à sa recherche. L'espoir n'était pas perdu. « Dans ce cas-là, c'est à votre place que je m'inquiéterais. » dit-elle dans un haussement d'épaules. Tristan n'abandonnerait jamais : elle le connaissait. Et elle non plus, incidemment. L'un des deux trouverait le moyen, soit de la sortir de là, soit de s'en sortir elle-même. Et on verrait alors si R se montrait toujours impassible avec une baguette pointée sur elle.
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Ξ Sujet: Re: PV • Magic is might.   PV • Magic is might. EmptyJeu 16 Juil - 15:36

Valeryia, appelée plus communément Ryia par ses amis proches avait opté pour le « R » comme initiale, plutôt que pour le « V » peut-être un peu trop flagrant. N’oublions pas que la jeune femme était l’amdassadrice du Ministère russe au Ministère britannique et qu’elle devait protéger sa couverture et son emploi. Même si, sa place au Ministère de la Russie était plus qu’assurée, si elle on découvrait qu’elle faisait partie de MS, ainsi que toute sa famille, elle n’était pas sûre de ne pas finir à Azkaban malgré tout. La mentalité des sorciers anglophones était particulièrement différente des russes. Mais peut-être que Durmstrang et Koldovstoretz, et leurs méthodes d’apprentissage y étaient pour beaucoup. Cela était fort possible. 

« Bien essayé, mais ça ne marche pas comme ça, très chère. » Sinon, elle serait probablement déjà dehors, encore que, MS n’avait rien à se faire pardonner, il fallait être honnête. Du moins, eux ne voyait rien, dans leurs gestes et leurs actions qui devaient être pardonnés. Pour ce qui était des cirques, Valeryia un avis bien différent de celui d’Olivia sur la question. Mais là encore, ce n'était pas spécialement surprenant, pas vrai ? Après tout, on ne pouvait pas dire qu'elles avaient les mêmes croyances. A la limite, seules leurs familles pouvaient se ressembler. « Tout est relatif, c’est là ce que vous pensez, mais je suis sûre que vous avez vos détracteurs également. » Elle haussa les épaules, picorant encore un bout de gâteau dans son assiette. Ce n’était clairement pas en se prenant la tête avec la brune sur une question aussi bateau que l’opinion des uns et des autres. Après tout, ne disait-on pas que tous les goûts étaient dans la nature et que les goûts et les couleurs ne se discutaient pas ?

A la remarque d’Olivia sur son époux, Ryia haussa les épaules. Elle n’avait pas peur d’un homme seul. Ils étaient nombreux, ils possédaient une magie que peu de personnes pouvaient comprendre et reproduire. Ce n’était donc pas un homme seul, qui allait les mettre à mal. Sûrement pas Tristan Callaghan en tout cas, puisque Ryia n’avait jamais entendu le nom de ce dernier briller de par ses exploits magiques. « Allons, soyez un peu moins aigrie Miss Callaghan, ce n’est pas comme si vous étiez maltraitée. Au contraire, on est aux petits soins pour vous, ce n’est pas comme si tout le monde agissait de la même manière, vous vous souvenez sûrement de Lord Voldemort, pas vrai ? » Même si, en soit, Magicis Sacra n’était pas vraiment du même acabit que l’ancien Seigneur des Ténèbres qui avait régné un temps sur le monde magique -et moldu- en propageant terreur et miséricorde sur son passage. « Et si vous me parliez un peu de lui ? Il doit vous manquer, non ? Cette idée de cirque, c’était la sienne ou la votre ? » Non pas que Ryia soit particulièrement curieuse -mais en fait si- mais elle avait envie de papoter, qu’Olivia Callaghan le veuille ou non, et elle était là pour en apprendre davantage sur elle. Il y avait certaines choses que l’on pouvait apprendre en lisant des journaux ou en sous-tirant des informations à des personnes clés, mais parfois, mieux valait aller à la source. « A moins que vous ne préfèreriez parler de votre famille ? De votre père peut-être ? Quoi que, votre disparition ne semble pas le toucher plus que cela… De votre frère peut-être ? Comment s’appelait-il déjà ? Ah oui, George, c’est ça ? » Un sourire naquit sur son visage masqué et elle était prête à faire face à l’énervement, voire même la colère de la jeune femme. Après tout, s’il fallait en arriver là pour qu’elle daigne cracher un morceau d’information, Ryia n’hésiterait pas.
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Ξ Sujet: Re: PV • Magic is might.   PV • Magic is might. EmptyDim 16 Aoû - 18:18

La proposition d'Olivia (de pardonner à R son accoutrement peu civilisé si elle la laissait partir : un deal en or) était ironique. Bien entendu, elle ne s'attendait pas à ce que son interlocutrice la relâche. MS voulait obtenir quelque chose de son cher paternel, et ils pensaient réellement (naïvement) que la retenir en otage allait le faire céder. Comme quoi, ils ne connaissaient vraiment pas ce bon vieux Henri. Elle le leur avait dit, bien entendu, mais soit ils pensaient qu'une sorte de fibre paternelle allait finir par s'activer (ha !), soit ils se sentaient bêtes de la laisser partir sans avoir rien obtenu en contrepartie (tout le monde fait des erreurs, hein). Si elle avait initialement accueilli l'arrivée de R comme une distraction - elle s'ennuyait comme un rat mort dans cette cellule sans issue -, elle commençait cependant à être agacée par la façon qu'elle avait de s'adresser à elle ("Très chère" ? Vraiment ? Le moins qu'on puisse dire, c'était que ça n'était pas réciproque), puis par sa référence au cirque Callaghan.

« Vrai pour le cirque. Pas pour les organisations secrètes qui kidnappent des enfants et effacent des mémoires. » dit-elle froidement. Qu'on n'apprécie pas le cirque Callaghan, c'était une chose : elle pouvait s'accorder sur ce désaccord-là. Mais comparer son activité à celle de R et de ses petits copains ? C'était simplement ridicule. D'un côté, on avait un spectacle, de l'autre un groupuscule de sorciers ayant (encore une fois) décidé qu'ils savaient mieux que tout le monde ce qui était juste et ce qui ne l'était pas.

Elle tressaillit à l'évocation de Voldemort, ses pensées initialement concentrées sur Tristan et sa foi inébranlable en lui, tendant soudainement vers George, et la seconde guerre. « Tout le monde se souvient de lui. » répondit-elle machinalement, tout en fixant son interlocutrice, cachée derrière son déguisement. Quel âge avait-elle ? Avait-elle connu le règne de terreur de celui que ses disciples appelaient le Seigneur des Ténèbres à peine mégalo on est d'accord ? Si oui, comment pouvait-elle décemment adhérer à un groupe comme Magicis Sacra, après tout ce qui s'était déjà produit à l'époque ? « C'est un ami à vous ? Entre personnes dans le délire, j'imagine qu'on se comprend. Vous l'avez côtoyé ? » demanda-t-elle, à la fois pour comprendre, et pour mieux cerner le personnage. Il n'y avait pas de raison pour que seule R pose les questions.

« Vous faites de la thérapie de couple chez MS ? Il manque un canapé dans ma geôle pour se lancer là-dedans il me semble. » objecta-t-elle en haussant un sourcil. Puis, à mi-voix : « La sienne. » Même si elle ne voyait pas bien en quoi cela intéressait R. Aux dernières nouvelles, ce n'était pas pour faire plier Tristan qu'on l'avait enlevée, mais bien pour son père. Ironie du sort, c'était Tristan qui devait se démener à l'extérieur pour la faire sortir de là, alors que son père... Elle se montrait injuste : peut-être chercherait-il à la retrouver, histoire de ne pas laisser s'éteindre la lignée Drumond - bien qu'elle n'en porta plus le nom. Sans doute gardait-il l'espoir secret qu'elle revienne un jour à la 'raison' ?

Elle serra les dents en entendant R prononcer le prénom de George. Elle s'y était attendue. Depuis que la discussion s'était tournée vers Voldemort et son règne, elle s'était doutée que son interlocutrice y viendrait, ne serait-ce que pour obtenir une quelconque réaction de sa part. Ça n'y manqua pas. « Ne prononcez pas son nom. » cracha-t-elle avec mépris. « Je n'ai rien à dire sur ma famille si ce n'est cela : mon père ne vous donnera aucune information. Menacez-moi autant que vous le souhaitez, il ne cherchera pas à me faire libérer. J'imagine que sur le principe, ça ressemblait à un bon plan - enlever sa seule fille et lui faire du chantage -, mais en pratique, ça ne fonctionnera pas. Il s'en contrefiche. Vous gaspillez votre temps, et le mien. » Elle se tut, les bras croisés sur poitrine. C'était triste à dire, mais c'était aussi la vérité, et tant que ça ne rentrerait pas dans les petits cerveaux de ces gens, elle était bonne pour rester captive. Et elle n'en connaissait pas l'alternative : la libérerait-on vraiment si elle n'avait plus d'usage pour eux ?
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Ξ Sujet: Re: PV • Magic is might.   PV • Magic is might. EmptyDim 18 Oct - 16:54

« Tout dépend du point de vue, que ce soit pour les cirques ou pour notre organisation. Vous la réduisez à des choses bien futiles, si vous voulez mon avis. » Et même si tu le veux pas, tu l’as quand même, voilà. Visiblement, les deux jeunes femmes ne risquaient pas de tomber d’accord d’ici peu. Dommage, vraiment, Valeryia était plutôt contente d’être passée par là et espérait bien pouvoir réitérer l’expérience. Mais en attendant, la discussion venait de prendre un nouveau tournant, Ryia tentant de râler la jeune femme à sa cause. Cela semblait perdu d’avance, puisque la remarque cinglante d’Olivia fit froncer sourcils et nez à la lituano-russe.

« Bien sûr, on prenait le thé ensemble tous les samedis. » répondit-elle du tac-au-tac, clairement ironique. Valeryia n’avait jamais connu le Seigneur des Ténèbres et ses parents n’avaient jamais fait partie de ses partisans. Par contre, ils avaient toujours été membres de Magicis Sacra et Ryia avait rejoint l’organisation dès sa plus tendre enfance. Elle n’avait, certes, commencé à faire ses preuves qu’une fois assez âgée pour comprendre réellement les valeurs de MS et décidée d’elle-même ce qu’elle voulait faire de sa vie, mais sa détermination et son dévouement portaient leurs fruits. Preuve en était, elle n’aurait jamais été présente à cet instant dans la cellule d’Olivia Callaghan si elle n’avait pas fait ses preuves. « Un peu de sérieux enfin, nous n’avons rien à voir avec cet homme. » Si tant est qu’on pouvait le qualifier d’homme de son vivant. Si Valeryia ne l’avait jamais côtoyé, elle en avait vu des photos. Et il n’avait pas vraiment l’air d’un homme, si vous vouliez son avis.

« Pourquoi, vous en avez besoin ? Votre couple bat de l’aile peut-être ? » Ryia se ravissait un peu trop de la situation pour son propre bien, elle le savait. Mais Olivia Callaghan lui donnait envie de pousser le vice encore un peu plus loin, ce n’était pas sa faute elle est juste folle à lier et bonne à interner que voulez-vous ! « Je vois… Dommage, je suis sûre que vous auriez pu faire de grandes choses parmi nous… Vous devriez y penser, si le cirque vous ennuie à un moment. » Après tout, on pouvait pas passer toute sa vie dans un cirque, pas vrai ? Déjà, Valeryia ne voyait pas l’intérêt que cela pouvait apportait, mais il était clair qu’Olivia et elle n’avaient pas du tout la même vision du monde et des choses qui le peuplait.

« Allons, ça ne sert strictement à rien de vous énerver. Mais soit, je suppose que vous méritez de vous reposer un peu. » Valeryia se leva, faisant signe au sorcier qui surveillait la cellule et sortie de là trop rapidement pour qu’Olivia ne puisse tenter quoi que ce soit. Devant la cellule, la blonde posa son regard azur dissimulé par son sortilège et sa capuche sur la prisonnière. « Réfléchissez miss Callaghan, vous pourriez faire de grande chose avec nous. » Puis, alors qu’elle amorça son départ, elle reprit : « Je reviendrais partager quelques douceurs avec vous, j’espère que vous serez plus à même à discuter. » Dans un bruissement de velours et de tissus, Valeryia quitta les geôles et les prisonniers de Magicis Sacra. Elle n’avait pas pu apprendre énormément sur Olivia Callaghan, mais clairement, la perte de son frère semblait être un filon à explorer. Elle ferait part de ceci à Freya et Eustache, espérant qu’un jour peut-être, elle changerait d’avis sur leur organisation. Franchement, elle valait bien mieux qu’un pauvre petit cirque de pacotille !
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terminé pour Ryia.
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Ξ Sujet: Re: PV • Magic is might.   PV • Magic is might. EmptySam 14 Nov - 18:17

Olivia se moquait comme de la guigne de l'avis de 'R'. Ce qu'elle voulait, c'était être libérée. Et si elle pouvait infliger quelque dommage à Magicis Sacra au passage, eh bien ça ne serait que du bonus. Mais un temps indéfinissable passé en captivité lui avait appris à prendre son mal en patience, car ses geôliers n'étaient pas des amateurs, et n'avaient visiblement pas prévu de lui faciliter les choses. Elle haussa les épaules, indifférente agree to disagree tandis que son interlocutrice changeait de fusil d'épaule et évoquait Voldemort. Olivia discernait le sang battre à ses oreilles. Entendre son nom ramenait à la surface des souvenirs désagréables, douloureux. Les derniers mot qu'elle avait échangés avec Charlie, si banals, mondains. Elle répondit à la question par le sarcasme, dernière arme de défense face à la peine, et s'attira une réaction initiale tout aussi caustique. Elle ne broncha pas. Puis : « Encore une fois, nos avis divergent. » articula-t-elle froidement, mais calmement. Enlever des gens ? Fait. Abhorrer les moldus ? Fait. Envahir des écoles ? Fait aussi. Du point de vue d'Olivia, l'organisation de R avait beau avoir des méthodes différentes, leurs enjeux restaient analogues, trop analogues pour ne pas faire écho à un passé qui n'était pas tout à fait révolu.

Sa mâchoire se serra en entendant le prénom de Tristan s'échapper des lèvres de R. Elle n'était pas aussi sensible sur le sujet : elle était convaincue dans les capacités de son mari à se défendre, voire à venir la chercher. Elle le savait courageux et déterminé. Bien sûr, elle aurait préféré pouvoir s'en sortir seule que de jouer les demoiselles en détresse, mais elle savait aussi que Tristan n'abandonnerait pas avant de l'avoir retrouvée. « Le seul problème que rencontre mon couple, c'est que je sois enfermée ici. » nuança-t-elle avec détachement, agacée de voir que son interlocutrice semblait s'amuser de cet échange. N'avait-elle rien de mieux à faire que de venir la provoquer ? Mais Olivia n'était pas dupe, et elle restait sur ses gardes. Ce n'était pas parce que R jouait un étrange jeu du chat et de la souris qu'elle n'avait pas une idée derrière la tête. On ne l'avait pas capturée juste pour l'enfermer.

Elle se demanda s'il était vraiment question d'essayer de la recruter - si c'était un genre de bonus pour eux. « C'est pour ça que je suis là ? Vous avec des problèmes d'effectifs ? » cracha-t-elle en réponse à la suggestion de R, vaguement dégoûtée. Comme si elle allait rejoindre une organisation qui l'avait enlevée. Pire, qui enlevait des enfants, menaçait leurs parents, faisait exploser des boutiques et effaçait les mémoires... Non vraiment, elle passait son tour.

R cita ouvertement le prénom de George, et Olivia se sentit vriller. Son cœur battait plus vite et elle ne souhaitait plus qu'une chose : que R s'en aille. Elle ne parlait pas de son frère, pas avec cette personne encapuchonnée qui représentait tout ce qu'elle haïssait, qui la provoquait pour voir comment elle réagirait et à quelle fin ? Elle n'en savait toujours fichtrement rien. Son petit discours eut l'effet de déclencher la fin de l'entrevue. R s'était levée, visiblement peu impressionnée. Pourtant, Olivia n'avait pas menti : son père ne fléchirait pas, et il ne viendrait certainement pas la chercher. « Ne vous donnez pas ce mal : je n'ai rien d'autre à vous dire. » s'entendit-elle répondre, la froideur revenue dans sa voix. Elle n'avait rien obtenu de cet échange. Pas d'information sur la date, ou sur le lieu précis où elle se trouvait. Elle était là pour faire céder son père, et ce simple fait la rendait malade. Malade de savoir que ce lien parvenait encore à lui pourrir la vie alors qu'elle était en froid avec lui depuis des années.

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