L’herbe qui commençait à devenir sèche, par ce début de chaleur,, crispait sous les pieds, dans un rythme parfait, toutefois inconnu du producteur. Crissement des végétaux par l’humain, qui d’une démarche linéaire, se rend vers là où on l’attend. L’attend-t-on vraiment? Visiblement pas, mais il aime bien croire que si. Pas un inconnu. Mais une inconnue. Eleana, plus précisément. Elle leva les yeux aux ciel. La nuit. Elle ressemblait drôlement a une toile sombre. La moindre petite lumière se remarquer de loin, de très loin. Chaque étoile peinte signifiait la liberté. Eleana aimait la nuit, parce qu’elle avait plusieurs sens, plusieurs facettes. La première était l’oublie. En regardant le ciel, le soir, on oubliait tout. Tout nos problèmes, tout nos soucis. On ne savait pas où regarder. Les étoiles, ou bien ce bleu/noir qui les entourait. La deuxième était peut-être le sadisme. C’est souvent le soir que sont commit les meurtres les plus horrifiants. Le soir qu’on torture les gens jusqu’à les tuer. Mais la nuit pouvait aussi être une source d’inspiration pour les poètes, ou encore simplement pour nos réflexions les plus intenses. Un long silence entourait la jeune gryffondor. Plus rien ne résonnait à part ses propres pas. Sa respiration se faisait légèrement entendre, son regard d'un bleu intense fixait le sol, comme s’il était en quête de quelque chose d’anormal sur ce sol. Mais il n’y avait rien. Pour sa part, Eleana était venue sans de but précis. Elle se sentait mieux ici, que dans cette tour. Gryffondor. Ignorance. Elle ignorait pourquoi elle se trouvait dans cette maison... Mais on fait avec.
Elle n’était plus qu’a quelques mètres. Elle voyait le lac d’où elle se trouvait. Ses eaux sombres et profondes. Eleana s’était toujours demander ce qu’il pouvait y avoir dedans, tout au fond. Mais il était toujours comme ça, sombre. On pouvait y apercevoir quelques poissons presque fluorescents. Mais rien d’autre. C’était un simple reflet du ciel. Une toile de plus. Rien de très important, pourtant il complétait le paysage nocturne. Sans lui, tout allait être différent, presque vide, sans importance. La jeune fille était à présent sur le petit sentier qui mener au lac. Un sentier fait principalement de terre battue et de petites pierres. A chaque fois que l’on marcher sur celui-ci, on pouvait entendre certains « PLAC » perturbateurs. C’était désagréable de sentir ces pierres en dessous de nos pieds. Mais encore plus désagréable d’entendre le bruit que cela faisait… Voila c'est fini. Plus que l'agréable clapotis du lac sur la rive. Décompresse.