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 Work Work Work •Viska○

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Ivalyana Van Cress
Ivalyana Van Cress
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Ξ Sujet: Re: Work Work Work •Viska○   Work Work Work •Viska○ - Page 2 EmptyJeu 4 Mar - 23:24

Work~♪ Work~♫ Work~♪Viska Ses yeux perdus trouvèrent les miens. Une victoire, j'ignorais ce qu'elle avait pu voir. Je n'avais pas très envie de le savoir, non plus. Le mal était encore présent, mais elle me répondit doucement, son expression changea un peu. Je me débrouillais bien, étonnement! Peut-être que je devrais me diriger vers une voix plus spécialisée dans l'aide psychologique des mages? Une bien drôle d'idée d'avenir. Je me voyais trop continuer à chercher des réponses, comme si j'allais étudier le reste de mon existence. Une idée un peu folle, puisque tant que maintenant on payait mes études et mon confort, le cul dans le beure comme dirait d'autre. Aucun doute que le confort ne durerait pas éternellement contrairement à moi!. Il allait bien falloir que je trouve un travail en sortant de Pouddlard. L'idée de pouvoir guider les autres, comme je venais "de le faire"  avec Viska me plaisait bien.

Certes, il ne ferait aucun doute que si quelqu'un entrait à cet instant dans la classe, il se poserait beaucoup de question. Ou peut-être pas? Même si je n'avais jamais vraiment discuté avec Viska, elle dégageait une douceur agréable. Elle pouvait s'efforcer d'avoir une présence forte en ces moments difficiles, je n'étais pas la seule qui voulait lui rendre cette bonté. Même si j'avais toujours crains sa réaction face à moi, je m'étais plutôt montée la tête sur qui elle était. Ce n'était clairement pas Victoire! Alors en quoi cette instant serait-il si improbable? Étrange, peut-être, même si d'aucun dirait qu'il était normal pour deux femmes en difficultés de se serrer les coudes. Vanellope aurait approuvée! Après tout, discuter à cœur ouvert, même en se tenant la main, ne voulait pas dire qu'à partir de lendemain je passerais mes journées à déjeuner avec elle. Nous n'allions probablement pas devenir les meilleurs amies, mais au moins, je savais que je pouvais lui parler sans détour et elle savait désormais qu'elle pouvait aussi venir vers moi. N'était-ce pas le plus important? Se savoir compris, même par une simple connaissance, rendait, à mes yeux, cette personne particulière et importante.

Alors que je parlais de remonter la pente et de sortir du trou dans lequel on se sentait piéger. Je me permis d'ajuter les choses en affirmant que mon cas était encore loin d'avancer aussi bien que le sien. Et en même temps, cela me fit réaliser que j'avais battue mon record. Un détail qui la fit poser la question. Fameuse question à laquelle je n'avais pas spécialement envie de répondre. Surtout que si je le faisais, avec cet instant de cœur ouvert que je ne voulais pas rompre, j'allais lui dire pour ma malédiction. C'était certain, entre entendre que quelqu'un en a bavé et puis d'apprendre que cette personne peu devenir n Basilic, la blonde allait paniquer. "Un record de non-manifestation." Je gardais pour moi la précision de quelle manifestation. Une petite grimace m'échappa, je n'avais pas le droit d'en dire plus. Et en même temps son copain le savait déjà, V aussi! Même Fiona m'avait vue sans savoir que c'était moi, contrairement à Dahlia. C'était un peu délicat d'en parler, bien plus que de mes problèmes: tous liés à cette foutue malédiction!

"Une pente que tu remontes super bien. J'en ai vu pas mal des post-traumatiques à l'asile. Toi, tu es incroyables Viska. Tu ne t'en rends pas compte, mais c'est juste stupéfiant de voir comment tu parviens à garder le contrôle sur toi-même. Comme si c'était arrivé il y a des années et non quelques mois." J'insistais vraiment, pour qu'elle réalise que si, elle était bien plus forte qu'elle n'avait l'air de le croire. C'était trop se sous-estimé que de simplement accepter qu'elle faisait des crises d'angoisses pour un "rien".  Son côté optimiste devait beaucoup l'aider. Je ne pouvais que l'admirer. Même si je lui proposais aussi d'avoir l'aide d'un professionnel. Mon aide avait des limites à cause de mon manque totale d'expérience sur le sujet. Si je venais à dire des paroles qu'il ne fallait pas, je pouvais tout aussi bien l'effrayer et aggraver la situation. Hors, je voulais qu'elle se rende compte de sa propre force. Pour ce faire, je reprenais mes mains en sortant un parchemin de mon sac et écrire l'adresse complète de ce cher Magnus Archibale de l'asile privé Songbird. "C'est un asile privé, mais il reçoit aussi de l'extérieur. Il est très, très ouvert d'esprit et prend son travail très, très à cœur. Et puis, c'est un sorcier aussi. Les non-mages ne peuvent pas tout comprendre." La rassurais-je en lui donnant le papier avant de lui rendre mes mains. Il fallait bien avouer qu'un médicomage fasciné par l'étude d'un malédictus Basilic avait de quoi être dit ouvert d'esprit. Même si je n'avais aucune expérience avec des non-mages sur ce sujet, je me référais surtout à ce que j'en avais entendu et beaucoup lu dans les livres.

"C'est pas grave, si tu t'évanouis. Avec le temps, tu apprendras à gérer ça. Et puis, ce n'est pas de ta faute." Bien que je disais ça en toute légèreté, l'entendre de ma propre voix me fit un drôle d'effet. Ce n'est pas de ta faute si tu as oublié. Me répétais-je intérieurement, ca cette vérité, même si Magnus me l'avait dit, je n'y avais pas cru. Je ne voulais pas l'accepter, mais je n'avais fait que subir ce qui était arrivé. Tout comme Viska, elle n'avait rien fait, rien demandé et pourtant, elle en était sortie vivante. De plus, du peu que j'en sache, elle n'avait pas attenté à sa vie! Se rendait-elle compte de la force qu'elle cachait? J'avais bien envie de le lui dire, mais elle retourna vers la raison de notre présence dans cette classe.

"Je t'avoue que je l'avais oublié." Bonjour je m'appelle Dory! J'eus un petit pouffement de rire avant de répéter le mot oublié, comme si je venais moi-même de m'insulter. Franchement, j'étais vraiment pas douée, même avec moi-même! "On peut faire un plan d'attaque? L'idée est simple, on prend les points généraux et on cherche chacune de son côté des informations dessus. Puis on se retrouve pour mettre en commun et faire le texte." Le plan d'attaque le plus simple qui me venait à l'esprit. Même si je ne comptais pas la laisser faire de rechercher sur le comment carboniser des gens, cette partie allait être bien plus simple pour moi. Je voulais plutôt qu'on se concentre sur le reste. Comment créé-t-on un Inferius? Pourquoi sont-ils fait d'ailleurs? Et tout le reste des questions qui allaient autour.

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Viska Spingate
Viska Spingate
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Ξ Sujet: Re: Work Work Work •Viska○   Work Work Work •Viska○ - Page 2 EmptySam 6 Mar - 19:34

Work, work, workViska arqua un sourcil perplexe, elle ne comprenait pas de quelle manifestation Ivalyana parlait mais elle se souvenait n’avoir pas vraiment eu la sensation de tout comprendre la dernière fois qu’elle avait interagi avec la jeune fille au lac. En général, la Serdaigle la déconcertait : elle aurait du réveiller son côté jalouse, mais en réalité c’était plutôt son instinct protecteur qui se montrait avec elle. Et cela semblait être la même chose pour Iva’, ou quelque chose d’approchant en tout cas…

La modestie n’était généralement pas ce qui étouffait la blonde, pourtant, elle n’avait pas l’impression de mériter les compliments d’Ivalyana. Elle aurait aimé que ce soit le cas mais le fait qu’elle se réveille deux ou trois fois par jour sur le sol de l’école avait tendance à lui faire croire qu’elle ne gérait pas si bien que ça. Ce devait pouvoir être pire – d’après sa mère qui s’était beaucoup renseigné sur le syndrome post-traumatique après le retour de sa fille de six jours de torture -, mais ça aurait du être mieux. « Je ne suis pas sûre du tout… je n’arrête pas de m’évanouir ce qui est prodigieusement agaçant. Pour plein de raisons, je ne devrais pas être ce genre de fille, dépendante, fragile… non pas que je juge les filles qui le sont, chacun est comme il est, mais ce n’est pas moi justement... » Et ne pas être totalement elle-même ne lui paraissait pas digne de louange. Depuis son retour, elle n’avait même pas repris les entraînements, ou même simplement le sport. Pour la première fois depuis longtemps, elle n’était rien d’autre que ce qu’elle paraissait être : une petite blonde comme une autre.

« C’est vrai que les moldus ne peuvent pas tout comprendre, cela dit, concernant mon enlèvement, à part le côté portauloin du départ, tout le reste s’est déroulé sans magie donc je peux le raconter à n’importe qui. » répondit-elle tout d’abord en regardant sa camarade griffonner le nom et l’adresse. Viska n’était pas totalement sûre d’apprécier le terme « asile » qui lui évoquait des thérapies électriques et des camisoles de force, pour sa part elle se dit qu’elle appellerait plutôt ça « hôpital psychiatrique » même si c’était clairement plus long à dire et à écrire. « Tu as l’air de lui faire confiance en tout cas, c’est bien. » Même si Viska n’avait aucune idée de pourquoi Ivalyana avait besoin de ce genre d’aide… mais tout le monde n’avait pas comme elle le bonheur *ironie inside* de voir sa vie étalée à la une de la Gazette des Sorciers. Personne n’était en mesure d’ignorer ce qui lui était arrivé, même si pas mal de détails avait été passé sous silence, y compris par Viska elle-même. Tout le monde en savait déjà bien assez et certaines choses dans son enlèvement restait dur à accepter : elle n’arrivait pas vraiment à en parler.

« Je ne sais pas vraiment si ce n’est pas ma faute… je m’entraînais beaucoup aux arts du combat – c’est un impératif dans ma famille sorcière – et j’ai mis six jours à me sortir de là… et dans quel état… Tout le monde se met en rogne quand je dis ça, mais est-ce que je n’aurais pas du réussir à m’enfuir ? À le battre ? À quoi bon tous ces entraînements si c’est pour me faire battre en cinq minutes ! » Viska faisait ici preuve d’un rare accès de franchise car personne dans son entourage n’avait paru réceptif à son sentiment d’échec, même son cousin, qui suivait pourtant la même formation qu’elle, n’avait pas compris. Elle savait que Nathan était plus vieux et plus expérimenté qu’elle, mais est-ce que ce n’était pas inutile de s’entraîner autant pour être aussi incapable en situation réelle de s’en sortir ? Elle ne s’était pas seulement sentie en danger, elle s’était sentie faible, et elle n’était que trop consciente que si Nathan ne l’avait pas violée, c’était uniquement parce qu’il la voulait brisée plutôt que forcée. S’il avait poussé plus ses tentatives, elle aurait été incapable de l’en empêcher de nouveau… et pourtant elle s’était débattue de toutes ses forces. Elle avait même mordu Nathan au sang… et cela n’avait pas été assez pour le mettre hors d’état de lui nuire. Objectivement, ça avait même été pire après.

Mais elle ne pouvait pas grand-chose contre ça, alors elle ramena la conversation sur le sujet du devoir de défense contre les forces du mal. « Ok, si tu veux, on prend mon plan après pour la dissertation elle-même ? » Celui qu’elle avait proposé un peu plus tôt et qui, à défaut d’être très compliqué, était assez efficace. Ensuite, elle se mit au travail, prenant des notes de son côté, assez rapidement son parchemin se retrouva couvert d’informations diverses, aussi bien sur les inferius que sur les sortilèges destinés à les combattre – après tout, c’était le but de ce devoir, même si Viska n’arrivait pas à imaginer une situation dans laquelle elle rencontrerait ces affreuses créatures -. « Fini pour moi ! » lança-t-elle en posant sa plume délicatement sur son bureau. Elle se relut rapidement, son regard parcourant ses notes qu’il n’y aurait plus qu’à organiser avec celles d’Ivalyana pour faire la dissertation au propre. « On vise combien de parchemins ? Le prof a donné un minimum ? » Elle ne s’en souvenait plus, la norme était en général trois ou quatre parchemins en fonction des sujets. Viska n’ayant pas de talent pour écrire du vide, elle avait parfois du mal à écrire autant, heureusement elle était entourée d’amis brillants qui l’aidaient à rallonger un peu ses devoirs et à ne pas se faire punir.

Viska sourit à la Serdaigle, attendant son opinion sur ce qu’elle avait écrit. Au bout de quelques secondes supplémentaires, elle reprit la parole : « Je me demande quand même ce qui peut passer par la tête de certains sorciers pour se dire tiens, et si je créais des inferius ? en se levant le matin. C’est quand même assez dégoûtant... » Voilà qui englobait son sentiment sur le sujet : dégoûtant.

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Ivalyana Van Cress
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Ξ Sujet: Re: Work Work Work •Viska○   Work Work Work •Viska○ - Page 2 EmptyDim 7 Mar - 23:43

Work~♪ Work~♫ Work~♪Viska Il fallait bien avouer que la blonde devait être perdue. Plus je m'étonnais de certaine chose et moins elle devait comprendre. Le soucis étant ses crises d'angoisses si fortes, que je n'osais même pas parler d'un serpent. L'une des rumeurs concernaient un peu trop ces reptiles ayant servit pour la torturer. Il était donc strictement interdit que je lui dise, de but en blanc, que je me transformais en Basilic. Peut-être que je lui en parlerais un jour, mais pas vraiment à cet instant. La situation ne se prêtait pas à une telle bombe morale, même si j'avais désespérément envie de faire quelque chose pour assurer sa sécurité, mais comment? Bien que les créatures les plus sensibles ressentir mon autre forme sans changer d'apparence, je ne pouvais pas rester tout le temps près d'elle. La coller de la sorte serait trop soudaine et louche. Le plus étrange, c'était que ce sentiment féroce, venait aussi de lui. C'était quoi son soucis? J'allais devoir trouver un endroit calme et totalement discret pour avoir une discussion, des plus improbables, avec moi autre moi. Heureusement que personne ne peut lire dans mes pensées en ce moment!

Bien que je tentais de lui montrer à quel point elle était forte, Viska n'avait pas l'air convaincue. Elle me le confirma, faisant monter en moi une pointe de colère jalouse. Je me sentais bien moins apte par rapport à elle à la vie qui continuait. Mon vécu était même moins pire et de surcroit, elle gardait cette élégance. "La je t'envie. Même alors que tu te rabaisses, je ne parviens qu'à me dire que tu es juste magnifique." Le dire à voix haute me faisait un drôle d'effet. J'aurais, encore une fois, voulu ravaler mes mots. Ce n'était pas possible, alors autant enchaîner! "Viska, tu n'as pas baissé les bras." Pas moi. "Tu t'es battues du mieux que tu le pouvais." Pas moi. "Tu as survécu à l'enfer!" Pas moi! "Tu affrontes tes faiblesses en gardant confiance en toi!" Pas moi! " En ton avenir qui sera meilleur!" Pas moi!! " Tu n'es pas seule, même si tu te sens faible maintenant, tu sais que tu es déjà plus forte que les autres. "Pas moi..." Personne n'a abandonné pour te retrouver."Pas moi... "Même alors que tu ne pensais pas avoir la force, tu n'as pas abandonné." Quelle force? "Tu as réussi à te libérer de ses mains. Tu briseras son emprise et tes peurs." Pas moi. Étrangement, à chaque parole, une part de moi me faisait mal. Je n'avais pas continué à me battre à l'instant où j'avais passé le dôme j'étais devenue un pantin. Même alors que mon oncle me faisait face, je ne le reconnaissais pas. Encore aujourd'hui son visage m'est celui d'un étranger. Je le sentais protester, la créature en moi n'était pas de mon avis, mais pourtant, elle ne pouvait nié que tout avait changé. Même Jensen me l'avait balancé à la figure. Je m'étonnais même de ne pas pleurer en serrant ses mains dans les miennes. Je voulais lui donner ma force, l'aider à chasser ses craintes, mais était-ce seulement possible? Jusqu'ici Viska avait accepté chacun de mes mots, ressentis mon affection pour elle. Alors accepterait-elle mon aide? Moi, une étrangère, après tout!

Bien que cela semblait insignifiant, je lui offrais au moins un coup de main. Le médicomage qui m'avait permit de revenir à Pouddlard pouvait lui permettre de voir au moins ses points forts. "Le raconter à n'importe qui... Il n'est pas n'importe qui justement. C'est son métier, soigner les mages qui souffre psychologiquement et émotionnellement. Il est directeur ou sous-directeur de SongBird, il ne travail pas seul. Même si son asile à des allures un peu sombre, c'est quelqu'un de très gentil." Je forçais un peu la chose. Ce n'était pas une très bonne idée, mais je voulais vraiment qu'elle puisse parler à quelqu'un de confiance. "Ouai. Sans lui je n'aurai pas pu revenir à l'école." Aucun professeur ne m'aurait laissé poser un pied dans le château sans savoir si j'allais finir par me changer un basilic pour m'attaquer au premier venu. C'était le pire des cas imaginables, et je comprenais parfaitement que l'idée leur ait traversée l'esprit. "A mon retour, je n'étais plus moi-même. Agressive, droguée jusqu'à l'os par des produits inconnus. Je ne reconnaissais même pas mon reflet." A défaut de pouvoir avouer que je voyais toujours les grands yeux d'ambre doré dans le miroir, je pouvais bien lui confier ce morceau de vérité. Une partie de moi priait pour que je sois à nouveau la Ivalyana timide qui sourie naïvement.

Une chose était certaine. Autant que moi, Viska avait été victime. Même si clairement, elle ne voulait pas l'accepter. D'ailleurs, je restais un peu surprise d'apprendre que sa famille lui avait enseignée à se battre. "C'est sûr, tout le monde sait casser le bras des autres!" Ironisais-je un peu avant de sourire. "Mon père était un auror, mon grand-père un alchimiste redoutable qui à fait pas mal de chose peu prononçable. Je suis nulle pour jeter un sort et j'ai à peine la moyenne en pratique des potions." Bon j'avais plus que la moyenne, mais pas tant que ça. Je penchais la tête sur le côté avant d'ajouter sans lui laisser le temps. "Ce n'est pas parce que tu connais la théorie, ou que tu as apprit quelque chose dans des conditions sans danger, que tu parviendras à tout faire avec la pression." Si on me donnait deux minutes pour faire fuir quelqu'un sans le terroriser en me transformant, je n'y arriverais jamais. "Et puis tu oublies aussi le plus dur. Psychologiquement, que tu le veilles ou non, il est quelqu'un qui compte pour toi. Positif ou négatif, sa simple présence change tout. Met mon oncle de l'autre côté d'un chaudron et je te garantie qu'il explose en moins d'une minute. Alors, que je m'entends bien avec. Son identité même change Tout." Etait-ce seulement moi, où je me débrouillais plutôt bien en niveau psychologie? Bon certes, mes exemples ne valaient pas grands choses, mais au fond, ce n'était que des exemples. L'idée était qu'elle sache, quelque part dans son esprit, que parfois un détail change tout et que ce n'était pas calculable.

Revenir vers la raison de notre présence dans la classe semblait être une bonne idée. J'expliquais mon plan d'attaque, elle me demanda si on revenait vers ce qu'elle avait dit. J'approuvais simplement en souriant avant de la voir se mettre à travailler. Bon, je devais pas la laisser tout faire, mais de mon côté, que pouvais-je bien noter? Les détails n'étaient pas important pour le moment. Je voulais surtout trouver les lignes majeurs.

"Déjà?" M'étonnais-je avant de faire des phrases plus courtes. Je terminais mon rapide écrit avant de balayer des yeux mon écriture. J'avais déjà fait de plus beau "A"! Soit, je n'étais pas là pour juger mon style graphique. "Trois minimums, si je me souviens bien. Le prof m'a glissé de ne pas en faire plus de cinq..." Je roulais des yeux d'un air agacé bien trop surjoué pour être honnête. Je lui laissais ma feuille pour examiner ses notes avant de sourire. Il y avait plusieurs points auquel je n'avais pas pensé. Je n'hésitais pas une seconde avant de poser la feuille pour les lui montrer quand sa question me coupa net. Tiens, et si je créais un malédictus? Certes, les choses n'avaient certainement pas eu lieu comme ça, mais l'idée était un peu la même. Qu'avait-il donc prit à mon grand-père pour soudainement créer un malédictus? Pourquoi un basilic d'ailleurs?

Je secouais la tête chassant mes questions avant de pointer du doigts les points que la blonde avait soulevée et pas moi. "Regarde ça. Je sais presque déjà tout sur eux, ce qui fait que je passe à côté des questions principales. Si tu fais des recherches sur celle-ci, pour mettre en introduction tout ce qui semble évident au premier abord." Les dessins que j'avais vu me revenaient à l'esprit. Les Inferius, ils avaient un côté brisé, dénué d'émotions et de raisons. Ils pouvaient être dans un état léthargique en attendant de réaliser la chose qui leur était demandée. Aucun besoin vital comme manger ou respirer ne leur était nécessaire.

"Je viens de me souvenir d'un vieux conte, je crois que c'est russe. Une histoire sinistre où un inferius, nommé autrement, aurait retrouvé un fragment de sa mémoire, un peu d'humanité au moment où il accomplissait sa tâche: tuer une femme. Ce n'est qu'alors qu'il retourna à son état de mort. Je n'en souviens pas complètement, mais on pourrait en parler dans notre devoir. Tout ce qui est un peu plus histoire fictive et légende sur eux." Ce qui donnerait un paragraphe plutôt intéressant. Je n'allais pas avoir beaucoup de mal à retrouver les bons livres. Même si, ils m'en manquaient, je pouvais toujours demander à mon oncle de me les faire parvenir. Bien que les relire ne me motivait pas beaucoup, je ne voulais pas vraiment qu'un de récit qui décrivait même l'odeur de chair brulé tombe sous le nez de mon amie.

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Ξ Sujet: Re: Work Work Work •Viska○   Work Work Work •Viska○ - Page 2 EmptyMar 23 Mar - 12:45

Work, work, workViska avait l’habitude qu’on lui dise qu’elle était belle (ou juste mignonne lorsqu’elle était plus jeune), mais il était assez rare qu’on la qualifie de magnifique, sauf peut-être au bal, et encore, on parlait alors plutôt de sa robe que d’elle. Comme elle souffrait depuis son enlèvement d’un manque d’estime et ça va pas vraiment en s’arrangeant, elle apprécia d’autant plus le compliment – qui n’aime pas être complimenté remarquez ?! -. En réponse, elle adressa un sourire chaleureux à Iva’ on ne vous l’avait pas dit mais y’a un ship Vilyana non sans toutefois nuancer les paroles de la brune : dernièrement, Viska n’avait pas vraiment l’impression de mériter de tels éloges, sauf si on s’en tenait juste à son physique – et encore -. « Je te rassure, c’est juste un vernis d’assurance qui te laisse cette impression. Il n’y a rien de magnifique chez moi. » Elle supposait que si c’était le cas, elle se sentirait bien moins anxieuse et ne tomberait pas dans les pommes à la première occasion.

Ne nous y trompons cependant pas, Viska n’avait de complexe sur son apparence… mais un physique agréable et solaire ne faisait pas tout dans la vie, et en dehors de ça, elle n’était rien d’autre que la poupée brisée par Nathan. Ses proches ne le remarquaient pas parce qu’ils avaient des préoccupations différentes, y compris la concernant. Un jour, ils remarqueraient qu’elle était creuse, (ou, pire, qu’elle était comme Nathan) et ils l’abandonneraient. Ce n’était qu’une question de temps.   La blonde soupira et passa la main dans ses cheveux. « Tu ne comprends pas… je ne suis pas vraiment… revenue de là-bas… c’est comme si j’y étais encore, que j’étais en train de rêver mais qu’à tout moment je pouvais me réveiller et subir encore… ce qu’il me faisait. Je fais semblant d’aller bien, parce qu’il y a mes parents, Jensen, mes amis… je ne veux pas qu’ils se rendent compte que je ne sais même plus qui je suis... » Des larmes perlèrent dans ses yeux qu’elle chassa en les essuyant du bout du pouce – elle ne pouvait pas y aller trop franchement à cause de son maquillage -. Elle ignorait pourquoi elle confiait ça à Ivalyana, peut-être parce qu’elles se connaissaient mais qu’elles n’étaient pas vraiment dans le même cercle, alors c’était plus facile de se confier à elle qu’à ses amis qui s’inquiétaient déjà pour elle même sans savoir ce qu’elle ressentait. Elle en avait un peu parlé avec Prudence cela dit, et l’avait même évoqué avec Victoire le lendemain de son retour, mais elle n’était restée qu’à la surface. En vérité Viska avait l’impression que Nathan avait tué quelque chose en elle, une partie de son âme – ou de sa personnalité – qu’elle n’arrivait pas à retrouver. Elle se sentait morte à l’intérieur et ses seuls instants de répit étaient avec Jensen bien qu’il n’en eût probablement pas conscience.

À cette pensée, il y eut de nouvelles larmes qui subirent le même sort que les premières. Viska fit de son mieux pour se concentrer sur le reste de la conversation pour se reprendre, n’aimant pas pleurer (sauf peut-être de rage, c’était différent). « Il a l’air d’avoir fait du bon travail en effet, car tu as l’air… et bien… ni droguée, ni agressive. Je suis contente que tu t’en sois sortie Iva’, sincèrement. » Elle ne savait pas pourquoi elle avait dit ça, sans doute s’imaginait-elle qu’Ivalyana douterait de sa sincérité vu qu’elles aimaient le même garçon. Pourtant, elle ne souhaitait pas de mal à la Serdaigle, elle avait même plutôt l’impression d’être proche d’elle, sans trop pouvoir expliquer pourquoi – car elle ignorait que, tout comme elle, Ivalyana était la proie d’une malédiction -.

« Tout le monde, probablement pas, mais tous ceux de ma famille sorcière savent le faire. Même ma cousine, et elle n’a que sept ans. » raconta-t-elle avec un petit sourire amusé qui parvint à remonter jusqu’à ses yeux encore brillants d’avoir pleuré. « C’est pas pareil pour toi, tu as du mal parce que tu n’es arrivée que l’an dernier, non ? Ça ne veut pas dire que tu n’es pas douée, au contraire, tu t’en sors bien je trouve. » Viska avait déjà eu du mal à rattraper deux/trois semaines de cours, alors trois ans, elle n’imaginait même pas ça possible. « Mais tu as raison, devoir survivre pour de vrai c’était très différent de ce que j’avais vu pendant l’entraînement. Surtout face à Nathan. Forcément, il a tout enseigné à celle qui m’a tout appris à moi, je ne pouvais pas tenir la distance. S’il n’avait pas été aussi orgueilleux, je n’aurais même pas réussi à me sortir de là. » Elle grimaça, s’agitant un peu pour au final se tenir plus droite et décroiser puis recroiser les jambes.

Les deux filles se remirent ensuite au travail. Viska afficha une mine satisfaite lorsque Iva’ s’étonna de sa rapidité : elle n’était peut-être pas la plus douée en classe, mais pour prendre des notes, elle savait être efficace. Cela dit, celles d’Iva étaient plus propres : « Tu as vraiment une jolie graphie. » commenta-t-elle avant de s’intéresser au contenu et au conte dont parlait la Serdaigle. « Je vois… c’est un peu triste tout ça… enfin bon... On pourrait l’ajouter dans la première partie sur la création et les origines ? Je peux m’occuper de l’intro, de la conclusion et de la troisième partie sur les sortilèges. Tu ferais la partie une et deux ? Sauf si tu penses que c’est trop déséquilibré ? » proposa-t-elle : elles voyaient enfin le bout de ce devoir, vu qu’elles écriraient les parties chacune de leur côté avant de se revoir pour une mise en commun.
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Ξ Sujet: Re: Work Work Work •Viska○   Work Work Work •Viska○ - Page 2 EmptyDim 28 Mar - 23:09

Work~♪ Work~♫ Work~♪ViskaMon compliment, jalousif, fut balayé d'un revère de main. La blonde était certaine d'une chose qui ne l'était pas. Elle m'affirmait même ne rien trouver de magnifique hormis son apparence. Je arquais un sourcil en penchant un peu la tête avec l'envie d'ajouter une couche sur mes mots. "Qui a dit que le vernis ne dévoilait pas la profondeur d'une personne?" Si elle voulait jouer sur les mots, j'avais un registre bien long de tournures de phrases complexes et légitimes. Il suffisait de regarder ses yeux, fenêtres de l'âme pour y voir qui elle était, qui elle pouvait devenir, qui elle allait être.

Le long monologue qui me poignardait silencieusement et qui pourtant sortait de ma bouche, ne fit pas du tout l'effet voulu. Pourtant, même alors que ses mots trouvaient écho en moi, que les larmes perlaient à ses yeux, je ne pouvais qu'être subjuguée par cette beauté irréelle. La jeune femme blonde devant moi, qui frottait doucement ses yeux pour ne pas laisser bouger son maquillage, elle n'était en rien celle qui semblait être perdue. Je voyais en elle, dans sa douleur, dans sa peur et cette façade, mon reflet. "Tu... es comme moi." Les mots m'échappèrent, mais avec un doux sourire rassurant. Que je le veuille ou non, j'avais jugé bon de revenir le plus vite possible à l'école. Une idée assez logique vu comme j'avais enduré l'extérieur, mais en même temps, je n'avais pas retrouvé ma place. Cette place fragile qui n'était plus la mienne, mais était-ce si mal? J'avais crains plus que tout de ne pas me retrouver. "C'est plus simple de réapprendre qui on est, plutôt que d'avoir ce poids..." Ce poids qui était le mensonge. Un mensonge que je ne cessais d'épaissir pour cacher à quel point j'étais perdue. Je le savais, je ne l'acceptais pas pour autant, mais je commençais à renoncer à celle que j'étais. Peut-être trop vite?

Ce reflet qui était le mien, me restait étranger, je n'avais pas osé le dire. Viska avait besoin de plus de temps, je comprenais les choses assez vite et le fait d'avoir autre chose en moi m'aidait à prendre la situation telle qu'elle venait: incertaine et dangereuse. Un danger même que Jensen m'avait dit ne pas voir en moi. Que pouvait-il en savoir? Il n'avait pas vu le serpent depuis mon retour, ni moi d'ailleurs. Au moins, je me montrais moins fragile que je ne l'étais. "Je ne m'en suis pas sortie. On m'a arraché de là. On m'a soignée et quand j'ai enfin parru assez stable, on m'a laissé faire la seule chose que je voulais. Revenir à Poudlard, retrouver des personnes que j'aime. Voir des visages que je reconnaissais à peine." A aucun moment je ne doutais d'elle, parce que je le sentais, parce que je l'entendais ou simplement parce que le Basilic voulait plus que tout rester là et veiller sur elle. Ce sentiment qui n'était pas tout à fait mien, me fit sourire un peu amèrement. "D'une certaine manière, tu es aussi maudite." Et à ma manière, je dévoilais plus de vérité qu'à personne d'autre.

Même si je doutais sincèrement que je pouvais réussir à la faire se sentir beaucoup mieux, je ne renonçais pas. Mes exemples un peu bancale, il fallait bien l'avouer, furent au moins compris plus clairement que je l'espérais. Même si je voyais mal comment une fillette de sept ans pouvait casser un bras. Flippant, cette famille faisait flippée, même si je ne connaissais que Viska et que j'avais entendu parlé de son géniteur, alors en plus sa cousine?! Au moins, la verte et argent eut le mérite de m'arracher un sourire. "Merci, mais j'ai encore beaucoup de retard dans certaine truc. L'avantage d'être un rat de bibliothèque c'est que j'apprends vite, la théorie." Ce n'était pas vraiment trois années de retard, j'avais juste apprit d'autre truc durant cette période. Il fallait bien avouer que lire dès le plus jeune âge et continuer sans cesse, cela m'avait forgé une autre vision du monde. Au moins, je parviens à la convaincre qu'elle avait fait au mieux. Son changement de posture me rassura sur cette petite réussite. Quand on accepte un peu son impuissance, on se relève plus fort et plus déterminé. Ironiquement, je devais forgé mon mental et contrôler mes émotions. Une grande victoire jusqu'ici, qui témoignait ne pas m'avoir vu péter un plomb, me cacher derrière un livre ou même partir d'un pas rapide et furtif?

Se remettre à bosser sur le devoir était bien plus simple à gérer. Ou presque, la blonde avait déjà fini que j'étais à peine à la moitié. Ce n'était pas du travail bâclé en plus, loin de là, elle soulevait des points qui m'avaient échappés. Le compliment sur mon écriture me fit rougir comme une tomate. Contrôle des émotions, moins dix pour ce coup-ci. "Merci..." Bredouillais-je en baissant les yeux. J'aurai bien complimenté en retour la sienne, mais je la trouvais assez simple, même si la formation de ses "A" avaient un petit quelque chose d'agréable et de significatif à son caractère déterminé et optimiste.

La répartition des tâches que Viska proposait me semblait être mal équilibrée. La blonde allait faire beaucoup plus que moi, mais si elle le désirait, je n'allais pas l'empêcher. "Tu vas te retrouver à faire beaucoup en faisant ainsi. On pourrait faire une double conclusion, cela serait plus équilibré, même si c'est moins joli en présentation. Quoi qu'avec la partie une sur la création et l'utilisation, je vais avoir pas mal de chose à dire." Il pouvait y avoir tant de chose à raconter au sujet de ces créations obscures. Même en repensant simplement à tout ce qui se rapprochait à ces Inferius, je pouvais faire une liste bibliographique plus longue que mon bras. "Et si on faisait la conclusion ensemble? Ce serait plus simple pour ne rien oublier et je me sentirais mieux de ne pas te laisser faire plus que moi." Je ne doutais pas qu'elle ferait un bon travail, mais je n'avais pas envie de lui laisser la tâche, bien désagréable, que de parler du fait de carboniser des corps. Qui voudrait parler d'une telle chose sans avoir un problème?

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Ξ Sujet: Re: Work Work Work •Viska○   Work Work Work •Viska○ - Page 2 EmptyLun 5 Avr - 8:00

Work, work, work« Je suppose que si mon assurance apparente était réelle, je me sentirais… mieux... » hasarda-t-elle face aux arguments d’Ivalyana. Viska commençait à se demander d’où elle tirait toute cette confiance en une fille qu’elle connaissait à peine. Après tout, depuis l’épisode du lac, elles ne s’étaient pas reparlés toutes les deux. Pourtant, Viska laissa de côté cette pensée : elle avait le pressentiment que la Serdaigle ne lâcherait pas le morceau de toute façon, ce qui était assez étrange car, en dehors de leur désaccord sur ses qualités, la Serpentard ressentait une sorte de proximité avec sa camarade.

Lorsque la brune lui dit qu’elle était comme elle, Viska était encore en train d’effacer ses traces de larmes sans faire couler son mascara – certes waterproof, mais si elle se mettait à frotter ça ferait quand même de gros pâtés noirs, elle en avait déjà fait l’expérience étant de ceux qui chassent leur tristesse à coup de rage -. La blonde resta quelques secondes silencieuse, le temps de vérifier que l’angoisse qui lui nouait l’estomac n’allait pas se transformer en sanglots convulsifs. « Oui… c’est possible. » admit-elle finalement sans savoir réellement d’où venait cette impression que Ivalyana et elle étaient semblables. Rien ne paraissait étayer cette affirmation : Viska était peu scolaire et très populaire là où Ivalyana était plus douée avec des livres mais moins sociable. L’une était blonde, l’autre brune. En apparence, rien ne les liait si ce n’était leurs amis communs, et pourtant Viska ressentait qu’elles étaient pareilles. « J’ai surtout peur d’être un poids… pour les autres… je dépends tellement d’eux... » ajouta-t-elle dans un souffle en serrant dans son poing son pendentif.

« C’est une bonne chose, non ? D’être revenue je veux dire, même si tes souvenirs sont flous, au moins tu es revenue auprès des gens qui t’attendaient… » C’était son cas à elle aussi, encore qu’elle n’avait aucun problème de mémoire ce qu’elle pouvait ponctuellement trouver dommage lorsque la douleur des tortures la prenait à la gorge dans des flash plus vrais que nature. « Et puis, Poudlard, c’est un peu ta maison, comme pour nous tous, pas vrai ? » Viska soupira, tout ça était si compliqué…

Quand Ivalyana lui dit qu’elle était aussi maudite, elle fronça les sourcils, hésitant à lui demander pourquoi elle disait ça. Elle avait l’impression que c’était quelque chose qu’elle ne devait pas dire, même si elle ignorait pourquoi. Finalement, elle secoua un peu la tête et s’en tint à ce qui la concernait. « Je suis maudite. » Et comme il ne s’agissait pas d’un effet de style ou d’une exagération quelconque, elle déboutonna sa chemise jusqu’en dessous de sa poitrine j’vous vois venir petits coquins, elle a un caraco en dessous! et repoussa ses cheveux d’un seul côté avant de faire glisser le tissu sur son épaule. « Regarde. » Elle montra le haut de son dos, la marque de la malédiction (symbole de sa famille, une rose noire entrelaçant un poignard) bien visible sur sa peau pâle. « C’est la marque de la malédiction des Symphonie. Ma vie lui appartient… » Elle remit correctement sa chemise pour se tourner de nouveau vers Ivalyana. « Mais j’avais le choix, j’aurais pu laisser la marque à mes cousins, je n’ai pas voulu le faire. Je suis l’aînée, c’est normal que ce soit à moi de la supporter. » Ce n’était pas un secret qu’elle subissait cette malédiction dans le sens où beaucoup de livres faisaient mention de ce sortilège de magie noire qui enchaînait les Symphonie depuis des siècles. Néanmoins, beaucoup de gens l’oubliaient car les sorciers avaient abandonné ce type de sort dangereux depuis tant de temps qu’ils étaient tombé en désuétude… sauf pour les familles qui devaient encore vivre avec.

C’était même à cause de cette malédiction que tous les Symphonie étaient capables depuis leur plus jeune âge de casser des bras – sauf Viska finalement, car elle n’avait commencé son entraînement qu’à 13 ans -. Il fallait bien savoir se battre pour accomplir leur part de la malédiction : tuer à la place des Malefoy, de préférence sans magie. De ce qu’en savait la blonde, sa tante n’avait tué personne depuis la guerre contre Voldemort, Drago Malefoy ne faisant pas appel à ses services – et de toute façon c’était Nathan qui portait la marque officieusement, donc Myrielle n’avait pas réellement à lui obéir -. Viska espérait que ce serait pareil dans leur génération mais elle ne pouvait pas vraiment en être certaine…

Les deux cinquième année ne s’attardèrent cependant pas sur cette question. « C’est bien de pouvoir vite apprendre, moi c’est plutôt l’inverse tu vois : dans la pratique, pas de problème, mais alors la théorie… retenir tous ces trucs… en général je n’ai pas la patience. Mais avec les BUSES qui approchent, je n’ai pas trop le choix, en plus j’ai pas spécialement envie de redoubler, ce serait un peu la honte. » Raison pour laquelle elle faisait de son mieux pour être une élève correcte à défaut d’être toujours très performante quand il fallait faire parchemins sur parchemins sur des sujets aussi peu passionnant que celui des inferi qu’elles devaient traiter ce jour-là.

Après un petit temps plus scolaire, Viska complimenta Ivalyana sur son écriture, lui souriant avec gentillesse. Elle-même n’écrivait pas à proprement parlé mal, elle était parfaitement lisible, mais personne ne lui aurait jamais demandé de faire de la calligraphie. Là encore, comme pour le reste, c’était une question de patience : Viska écrivait trop vite pour que ce soit agréable à l’œil. « Non, je pense que c’est plutôt équilibré justement, parce que je ne pense pas que la conclusion va être si longue que ça une fois qu’on fait le bilan des meilleurs moyens de se débarrasser de ces créatures. » répondit-elle quant à la charge de travail : ce n’était pas parce qu’elle n’était pas douée qu’elle devait laisser Iva’ tout faire, ce ne serait pas très honnête de sa part !

Cependant, la Serdaigle insista sur cette histoire de conclusion. Viska tapota de son stylo la table en réfléchissant : « Si tu veux, mais de toute façon il faudra qu’on l’écrive en dernier, mieux vaut faire le reste avant pour avoir bien à l’esprit où on va avant de conclure. »

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Ivalyana Van Cress
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Ξ Sujet: Re: Work Work Work •Viska○   Work Work Work •Viska○ - Page 2 EmptyLun 5 Avr - 23:35

Work~♪ Work~♫ Work~♪Viska"Vraiment?" Argumentais-je avec un doute qui disait surtout que cela n'aurait probablement pas été différent. "Aurais-tu été toi, si tu avais cette assurance de surhomme en permanence?" Je ne lui avais pas laissant le temps de répondre à ma première interrogation. Je ne savais peut-être pas grand chose sur Viska, mais j'étais certaine qu'elle n'était pas une trouillarde qui se cacherait. Certes, elle avait du mal pour le moment, mais n'était-ce pas humain? J'avais beau me dire qu'elle s'en sortirait, qu'elle parviendrait à reprendre foi en elle, mais je n'arrivais pas à la même chose pour moi-même. Etais-je bien placée pour appuyer autant sur le sujet? J'en doutais vraiment, mais je ne pouvais pas retirer mes mots, je restais convaincue que la blonde serrai un jour une femme forte.

Mon affirmation était étrange, même pour moi. J'avais le sentiment, que derrière mes non-dits, elle pouvait savoir ce que je pensais, ce que je ressentais. Cette impression fut d'autant plus forte en réalisant qu'elle avait du mal avec elle-même après son retour. D'où mes mots, mais elle ne pouvait les confirmer, parce qu'elle ne savait pas tout. Tout comme moi qui ne savait pas tout sur sa vie. Si c'était le cas, je serais sérieusement flippante et même dangereuse pour le bien être public! Même si je suis déjà dangereuse pour le grand public. Ma petite phrase philosophique, tourné pour convenir à la situation, n'était pas de moi. "Moi je les fuis pour ne pas... leur imposer mes problèmes." Expliquais-je en retour à ce qu'elle avait dit. C'était d'autant plus vrai à la manière dont ses doigts délicats serrés un pendentif. Presque aussitôt, je touchais le mien qui était caché sous ma chemise. Différente et en même temps si semblable.

On avait été arrachée, chacune, à son enfer. Revenir avait été la seule chose logique qui m'était venue à faire. Même si je n'avais pas retrouvé ces personnes qui m'attendaient, j'avais surtout sentit une solitude tacite. "Je n'ai pas eu un grand accueil. Dahlia a été prévenante et en apprenant ce qui t'était arrivée, j'ai gardé mes distances avec V et fuis Jensen. Je n'avais pas envie d'ajouter... c'était plus simple pour moi de gérer ça seule." On y croit! Une distance qui n'avait pas vraiment tenue bien longtemps, quelques semaines, le temps de combler certain trou de mémoires. Je n'allais pas avouer que je ne me souvenais même pas du prénom de mes amis! J'en avais quand même une certaine honte, peut-être mal placée. Bien que, quand Viska me demanda si Poudlard était ma maison, je ne savais pas trop quoi répondre. "Peut-être pas ma maison, mais l'endroit où je voulais être. Où je veux être." Apprendre tous les jours, voir des visages familiers, discuter de tout et de rien avec des amis, c'était ce qui me rassurait et m'aidait à ne pas devenir folle. Bien que je devais l'être quand même pour dire à quelqu'un qu'il est maudit!

Le questionnement brillait dans les beaux yeux de la blonde. J'avais envie de lui dire, il avait envie qu'elle sache, mais pourquoi? Je ne comprenais pas pourquoi ce foutu corps d'écaille avait une pensée et encore moins son besoin de se faire connaître auprès d'elle. La personne la plus effrayée par les serpents, et à raison, dans toute l'école. Pourtant, ses mots me coupèrent le souffle. Une pointe d'angoisse monta en moi, je voulais comprendre, je voulais l'aider, le pouvais-je seulement? Sans rien ajouter, elle ouvrit son haut, je détournais les yeux un instant, un peu rouge de cette action en rien sensuelle. Est-ce qu'elle avait conscience, que même les yeux rouges d'avoir pleuré, la voix un peu cassée par son angoisse pas si lointaine, elle restait une femme beaucoup trop belle? Une réflexion peut-être stupide, puisqu'elle était en couple, avec le garçon qui me faisait rougir, double raison pour ne pas être gênée, mais cela ne changeait rien, je l'étais quand même! Sa demande fut aussitôt exécutée, le dessin me fit un peu froncer les sourcils. Je tendais les doigts avant de les reculer, me refusant le droit de toucher, tout en me disant que... "J'ai déjà vu ça..." Son explication vient aussitôt. Même si la dernière partie me fit froid dans le dos. "Elle appartient à qui?... Pardon, n'y réponds pas." C'était impoli, mais ça m'avait totalement échappé. Parce qu'en moi, un grondement possessif montait. Je serrais les dents en jurant intérieurement qu'il n'avait d'abord aucun droit d'être jaloux, ni même d'être protecteur envers elle! C'était quoi son foutu problème à ce Basilic?

Mon regard posé sur elle avec douleur, se figea sur ses nouvelles paroles. Elle s'était sacrifiée pour d'autre? "Mais... c'est vraiment horrible. Tu n'aurais jamais du avoir ce choix. Personne n'a la droit d'imposer ça." Même si je ne me souvenais plus de ce que cette marque imposait, je savais que ce sortilège restait de la magie noire. Une horrible forme de sorcellerie qui prive du libre arbitre et qui enchaîne d'une certaine manière une personne. J'en grinçais des dents tout en m'en voulant d'avoir lancé ce sujet. Lentement, je passais une main dans ma nuque avant de soupirer. "Je... je suis... Les profs vont me tuer... Je suis un malédictus." Elle s'était mise à nu, je ne pouvais pas ne pas le lui dire, pas alors que mon autre moi s'agitait dangereusement pour que je crache le morceau. "Les profs et les préfets le savent... parce que je suis un danger pour les autres. Et c'est aussi, parce que je me suis transformée dans la forêt... foutue la frousse à des collés, qu'on m'a renvoyée, parce que plus de personne l'ont apprit sans vraiment le savoir que c'était moi..." Mes yeux fixaient les chaussures de Viska. Je n'étais pas fière de moi, loin de là. Je ne me sentais pas bien non plus de le dire, mais le tas d'écailles bien. Mélange atroce en moi, qui me rendait bavarde, encore une fois. J'avais très envie de me jeter un sort de sourdine pour ne plus laisser un son sortir de ma bouche, mais n'était-ce pas contre productif? Nous étions là pour faire un devoir après tout.

Un sujet bien plus stable et moins difficile à gérer, l'apprentissage scolaire! Je brillais avec ma théorie, mais pas la pratique. Ce que mon amie m'affirmait être bien plus doué. Voilà donc pourquoi le professeur nous avait collée ensemble. "Je veux bien t'aider à réviser si tu veux. C'est facile pour moi, mais ça ne m'empêche pas de chercher le détail du détail du détail." J'aurai pu continuer très longtemps cette phrase avec les petits rien qui se divisaient et partaient dans tous les sens, pour donner un arbre d'ensemble à une simple potion contre les furoncles. Le truc, très, très, ennuyant pour un élève pas intéressé, mais très passionnant pour moi. Bien moins, certes, que de m'occuper du sujet des créatures répugnantes, sous tous les points, que sont les inferius. Un travail moins difficile à faire avec le compliment, qui n'a l'air de rien, de Viska sur ma calligraphie. Je ne prenais pas tant de temps pour lui donner forme, mais j'avais beaucoup travailler mon poignet pour avoir un beau rendu. L'avantage d'avoir beaucoup trop de temps seule à s'occuper et une pille de livre.

La question d'équilibre me semblait incertaine. Pourtant, la blonde la trouvait juste et ses arguments me convient rapidement. Je ne lâchais pas vraiment l'affaire en parlant de la conclusion, mais elle remit une évidence première sur le bureau: on la ferait en dernier en ayant tout le reste de fait. Logique, mais je n'en avais pas depuis l'instant où mon nom avait été associé au sien dans cette même classe. "C'est vrai. Je suis un peu à l'ouest..." Nan, vraiment? En réfléchissant un peu, j'aurai fait toute ma partie en seulement une journée. Je ne savais pas combien de temps il faudrait à Viska pour rassembler les informations et écrire ses paragraphes, mais je ne la voyais pas travailler une semaine dessus non plus. "Je peux faire ma part en quelques heures. Je sais où chercher, ça ira très vite même. Tu juges que tu auras besoin de combien de temps? Pour qu'on se donne rendez-vous pour faire la conclusion sans trop stresser." Je n'avais pas envie de la presser, même si j'avais hâte, un peu trop même, de la retrouver au calme pour discuter. Et avancer le devoir, bien sûr!

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Ξ Sujet: Re: Work Work Work •Viska○   Work Work Work •Viska○ - Page 2 EmptyMar 6 Avr - 13:40

Work, work, work« On ne le saura jamais il faut croire. C’est juste que j’imaginais que je serais plus forte que ça… Je n’aurais pas cru que je m’effondrerai… Mais bon… ça peut toujours être pire après tout. » conclut-elle en haussant les épaules dans un geste de rare défaitisme. Viska avait plutôt tendance à essayer de toujours voir le verre à moitié plein, ce qui était plus difficile que ça en avait l’air ces derniers temps. Elle tendait toujours spontanément à s’y essayer mais des pensées parasites ayant la voix de Nathan venait lui souffler qu’elle était insuffisante ou bien brisée, une poupée inutile dont personne ne voulait et dont personne n’avait besoin. Cette pensée la prit à la gorge et elle lutta une nouvelle fois pour ne pas se laisser emporter dans ses souvenirs de torture. Comme elle l’avait souligné, ça pouvait toujours être pire : à défaut de se sentir bien, elle arrivait encore à se lever le matin et à faire à peu près semblant pour son entourage, c’était toujours ça de pris.

Viska sourit d’un air rassurant à la mention de la fuite d’Ivalyana. Elle le savait déjà par Jensen et Vanellope, mais elle ne jugeait pas l’attitude de la Serdaigle : chacun réagissait différemment et il paraissait évident qu’elles n’avaient pas le même caractère. Si Viska avait affronté ses problèmes en s’accrochant à une poignée de ses proches et tout particulièrement son petit ami, certains avaient besoin de distance pour se remettre. Au demeurant, il avait mieux valu que la Serpentard ait des tendances pot de colle car Jensen ne prenait pas vraiment bien d’être ignoré, alors par sa petite amie en plus, ça aurait probablement été un peu dur à avaler. Il avait d’ailleurs accueilli comme normal son besoin à elle de présence et d’attention bien qu’elle ait parfois eu objectivement l’impression qu’il s’oubliait dans son angoisse de la voir de nouveau disparaître. Comme en tout, il fallait savoir mesure garder, et c’était elle, la reine des sentiments extrêmes qui le pensait, c’est dire… « Jens’ n’aimerait pas que je dise ça, mais c’est ton droit de fuir. Seulement tu ne dois pas le faire parce que tu as peur d’indisposer ton entourage. Que ce soit lui ou V, aucun des deux ne m’a jamais donné l’impression que tu leur imposais tes problèmes… même si je comprends à 200 % que tu penses ça, je pense pareil, sauf que je n’ai pas du tout le courage de m’isoler. » Elle frissonna : elle n’avait jamais été une solitaire mais son besoin d’être avec d’autres personnes s’était encore accentué avec son enlèvement. Sans les éviter, elle culpabilisait seulement d’être un fardeau pour tout le monde.

« Alors ça tombe bien que tu sois là, non ? » tenta-t-elle d’un ton plus léger au sujet de la grande maison qu’était Poudlard. Elle ne put cependant garder cette façon de parler car elles en vinrent à évoquer les malédictions, les leurs, et ce n’était pas un sujet qu’on pouvait aborder avec légèreté. Viska montra sa marque à Ivalyana qui parut gênée, mais elle n’y prit pas garde, la blonde n’avait jamais été très pudique – selon ses propres critères, elle était même très couverte – et, même si elle était bi ce qui rendait cette assertion discutable, elles étaient entre filles. Viska remarqua qu’elle avait approché ses doigts sans pour autant oser toucher le tatouage qui la marquait comme du bétail. Jensen avait eu le même geste l’été précédent, lorsqu’elle la lui avait montrée, sauf que lui, moins timide, avait été jusqu’à la frôler.

« Ce n’est pas un secret… j’appartiens à Scorpius Malefoy, mais c’est encore un petit garçon alors pour l’instant je ne risque rien. » répondit-elle à voix basse même si elles étaient seules dans la pièce. Elle laissa cette phrase suspendue entre elles quelques secondes avant de lâcher ses cheveux qui glissèrent sur son dos, cachant partiellement la marque avant que Viska ne finisse de la dissimuler avec sa chemise. Au demeurant, la marque pouvait devenir invisible à volonté bien que la blonde ne voie pas l’intérêt de la cacher lorsqu’elle était habillée ou devant des personnes connaissant son existence. « L’ennui c’est qu’on ne peut se plaindre à personne, ceux qui sont responsables de la malédiction sont morts depuis des siècles et elle est dans notre sang. » En vouloir à des personnes décédées depuis bien avant sa naissance ne lui servirait à rien. En outre, elle préférait encore subir la malédiction plutôt que de la laisser au gentil Alex ou à la très jeune Ayelet. Elle n’était pas sûre qu’elle pourrait continuer à regarder sa famille en face si elle se défilait, et elle vivrait perpétuellement dans l’inquiétude et l’angoisse pour ses cousins…

Ce fut ensuite au tour de la Serdaigle de lui faire une révélation fracassante qui laissa d’abord Viska sans voix avant qu’elle ne se sentît saisie par un affreux pressentiment rapidement confirmée par les dires de la brune. Elle déglutît et s’accrocha au banc dans un geste de pure terreur, non pas d’Ivalyana elle-même, mais de sa version transformée : un basilic, c’était un basilic que les collés avaient aperçu dans la forêt interdite. Cela avait fait grand bruit même si les professeurs avaient prétexté que ce n’était pas ça du tout. Le monde commença à devenir flou autour d’elle mais elle ne pouvait pas s’évanouir, ce serait blessant, pour Ivalyana. Elle inspira profondément, serrant le banc à s’en faire mal aux mains, la douleur la maintenant consciente. Finalement, elle compta jusqu’à dix dans sa tête et relâcha sa prise pour poser de nouveau les yeux sur son amie. « Tu te transformes en basilic. » Pas une question, une affirmation… qui expliquait son trouble. Phobique des reptiles, elle avait la sensation pourtant que ces animaux étaient inextricablement liés à elle. « Tu sais probablement que je ne suis pas une grande fan des serpents… mais ce n’est pas ta faute, tu n’y es pour rien. » Elle enfonça ses ongles dans sa paume pour faire cesser le panneau rouge « danger » qu’elle pouvait presque voir clignoter dans un coin de son cerveau. Ivalyana n’était pas un danger, pas sous sa forme humaine du moins. Pour s’obliger à accepter cette réalité, de son autre main, elle reprit celle d’Iva qu’elle avait déjà tenu plus tôt dans la conversation, entrelaçant leurs doigts. Voilà qui expliquait pourquoi la peau de la jeune fille était si froide comparée à la sienne.

« Ne t’inquiète pas, je ne dirai pas aux profs que tu me l’as dit, et je n’en parlerai à personne. » Elle n’était pas la personne la plus douée de Poudlard pour garder un secret mais elle ne voyait pas pourquoi quiconque – à part Jensen éventuellement – viendrait lui demander de quoi elle avait discuté avec Ivalyana. « ça explique pourquoi je me sens proche de toi... » poursuivit-elle tout en songeant que ça allait contre tous ses autres instincts qui auraient dû la pousser à haïr une fille amoureuse de son petit ami. Pourtant, elle avait toujours éprouvé plus de compassion pour Ivalyana que de haine possessive. Il faut dire aussi qu’elle avait confiance en Jensen, ce qui aidait à lutter contre ses tendances jalouses, mais ça ne faisait pas tout. C’était leurs malédictions qui les rapprochaient… « Personne ne peut comprendre ce que ça fait de naître enchaînées à par nous. »

Plus tard, les deux filles s’étaient remises au travail et avaient bien avancé. « Pourquoi pas ? En général je demande à Peony et Jensen, mais ils doivent en avoir marre de ma nullité. » Elle exagérait peut-être un peu ses difficultés, cependant à côté d’eux, elle se faisait parfois l’impression d’être un peu lente. Quant à savoir combien de temps sa part lui prendrait, elle réfléchit avant de répondre : « Hum… si je m’y mets vraiment, comme j’ai déjà pris pas mal de notes, je dirais quelques heures aussi, mais sûrement répartis sur deux jours. Je me lasse vite. » Sans parler de sa fatigue chronique à cause de son état de nerf permanent qui l’épuisait. Il ne leur restait donc plus qu’à prendre rendez-vous pour ce qui était du purement scolaire.

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Ξ Sujet: Re: Work Work Work •Viska○   Work Work Work •Viska○ - Page 2 EmptyMer 7 Avr - 2:06

Work~♪ Work~♫ Work~♪ViskaOn ne sait jamais comment on va réagir. Pensais-je sans rien ajouter car, au fond de moi, je me disais la même chose depuis plusieurs semaines. J'aurai pu ne pas être autorisée à revenir à Poudlard. J'aurai pu ne pas me souvenir de ma nature, de tout mon passé jusqu'à mon prénom. Qui aurais-je été alors? Que serais-je devenue? Une coquille vide contenant un basilic. Aurait-il été aussi capable de penser et de ressentir? Aurait-il été possible, que lui existe sans moi? Ces questions, je ne les laissais jamais quitté la porte de mes pensées. Leur donne voix serait les rendre plus réelle et cette possibilité n'avait pas d'issue.

Tout le monde avait réalisé que j'évitais tout le temps mes amis qui étaient proche de Viska. Si jusqu'ici, personne n'avait eu d'explication, je me permettais d'en donner plus calmement. Non parce que je gérais mieux mon problème, mais parce que j'avais moins mal d'en parler. La douleur était une chose étrange, elle se mélangeait à la peur et donnait plus de force à mon passager. Hors, l'unique problème qui me poussait à m'isoler, c'était son existence. Alors entendre, de la part de Viska, que j'avais le droit de gérer ainsi les choses, me faisait un bien fou. "Ouai... Jensen m'a bien fait comprendre qu'il aimait pas que je l'évite. La super discussion... t'aurais vu ça." J'accentuais avec de grands yeux un peu choqué qui disait clairement que quelqu'un l'aurait frappé pour moi. "J'avais bien plus peur de la réaction de V." Avouais-je avant de continuer sans la laisser rien ajouter. "C'est pas une question de courage. J'ai toujours été seule pour gérer tout. Mon oncle était presque jamais à la maison, pas d'elfe domestique non plus. Moi et des livres dans une demeure silencieuse, c'est tout. C'est plutôt logique que je m'isole et lise des tonnes de bouquins." Rien de plus logique, je me rendais bien compte que ce n'était pas normal, mais qu'est-ce qui l'était dans mon "cas"?

Poudlard était une forme de grande maison en soit: un château après tout! Il était normal que des élèves aient leur place dans une école, mais je ne parlerais pas encore de foyer. Mon point de comparaison n'était pas le bon non plus. Je pouvais sans mal rester des années dans le domaine, sans jamais me dire que c'était chez moi. Pour que cela soit le cas, il me fallait plus m'ouvrir aux autres, avoir plus d'attaches. Et cela voulait aussi dire, se dévoiler. Le fait que j'ai, surprise surprise, parlé de malédiction n'était pas un hasard. Bien que je me rendais compte que c'était à cause de l'autre aux yeux d'ambre doré qui appuyait sur mon sens logique. J'étais quand même loin de me douté que j'avais raison pour elle. Le nom qu'elle me donna me fit un peu grincer des dents. Au début, je pensais que c'était un sacrifice, mais ces paroles me confirmaient que c'était bien plus et qu'il n'y avait pas la possibilité d'y échapper.  

Ma confidence avait un tout autre impacte. Je pouvais en vouloir aux ancêtres de Viska pour son sort, mais je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même pour la peur que je lui imposais à l'instant. Sa réaction vive noua ma gorge. Me taire! Je le faisais si bien pendant des heures et même des journées, mais impossible de le faire face à la blonde. Sa crispation, la manière dont son visage perdait sa couleur, son souffle retenu et cette odeur légèrement acre qui s'échappait de sa peau. J'avais fixé ses souliers en lui disant, mais il m'était désormais impossible de quitter son visage, ni même de bouger. Le silence s'éternisait entre chaque inspiration. Sa voix, écrasée par la terreur, me déchira le coeur et en moi, la créature feula furieusement. "Je... pardon... je... je n'aurai pas dû." Même si elle voulait me rassurer, je m'en voulais, terriblement. Son geste, son contact me fit même un peu sursauter. Elle n'avait pas peur de la moi actuelle, sinon, l'idée même d'être à côté de moi l'aurai surement fait fuir et surtout, elle n'aurait pas prit ma main. Je la serrais doucement avant de poser l'autre dessus pour caresser sa peau.

A nouveau, elle voulait me rassurer, mais ce n'était pas moi qui peinait à rester assise. Je serrais les dents alors que Viska mettait enfin des mots sur ce qu'on ressentait toutes les deux. J'approuvais d'un hochement de tête. "C'est... aussi pour ça que je sens si fort les odeurs." Ce détail, je ne savais pas pourquoi, mais il me paru important de le préciser sur le coup. Vraiment, je brillais pour mon art d'effrayer les gens! Au moins, elle se sentait peut-être moins seule. "Je l'ai découvert... quand j'étais petite. Je serai tombée et transformée de peur, ce qui aurait donné naissance à mon vertige." Une pierre deux coups, ce n'était pas indispensable que j'en parle, sauf que. "C'est pour ça que le prof de vol à collé Jensen comme prof improvisé pour moi. Ce qui fait... qu'il est m'a vu sous cette forme." Marmonnais-je en me souvenant du calme olympien dont il avait fait preuve, presque aussi bien que Dahlia. "Tu peux lui en parler. A V aussi, tous les préfets sont aux courants." N'était-ce pas un peu le monde à l'envers le fait que Jensen ne lui en ait pas parlé? Certes, il ne devait rien lui dire, mais c'était quand même étonnant qu'après ma chute dans le Lac Noir, Viska ne m'ait pas vu. Il aurait même été bien plus facile, émotionnellement, qu'elle m'ait vu ce jour là.

Question étude, elle acceptait mon offre, malgré le loup sortit du bois. Je ne comptais pas la presser de passer du temps avec moi, juste pour satisfaire monsieur écailleux, ni même me vexer si elle ne venait pas à le faire. "T'es pas nulle. Ils ont pas de patiences et ne sont pas aussi doué que moi en théorie." Dit comme ça, mon amour propre de Serdaigle était sauvé. Je ne comptais pas avouer que c'était Dahlia mon professeur particulier pour les sortilèges. Ce qui prenait bien plus de temps pour faire un devoir aussi simple, de moins point de vue pas dans la généralité. Viska m'affirmait en avoir pour quelques heures seulement, mais en plusieurs sessions. Je n'y voyais pas de mal. "S'il te faut un peu plus, il n'y pas de soucis. On peut se dire de se retrouver dans deux jours, après les cours?" Ma proposition était aussi une question, je n'avais pas envie de la hâter à revenir passer un petit tête à tête avec un basilic dissimulé, si elle avait trop de mal avec les serpents. Moi angoissé? Mon niveau de stress était à moins un dixième de me faire trembler et tomber comme une larve au sol pour pleurer le monstre que j'étais.

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Viska Spingate
Viska Spingate
Ministère

Parchemins : 1377
Âge : 18 ans (05/10/1999)
Actuellement : Stagiaire à la police magique
Points : 15


Informations supplémentaires
SIGNE PARTICULIER:
RELATIONS:
SORTS & ARCANES:
GALLIONS EVENT: 2
FACECLAIM: Emily Alyn Lind & Annasophia Robb


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Ξ Sujet: Re: Work Work Work •Viska○   Work Work Work •Viska○ - Page 2 EmptyJeu 8 Avr - 14:10

Work, work, work« Il n’aime pas beaucoup se faire ignorer. C’est son côté petit prince de Serpentard qui fait ça. » commenta Viska en haussant les épaules : sa relation avec Jensen ayant été jalonnée d’autant de cris de rage qu’elle l’était maintenant de baisers passionnés, elle avait appris à ignorer la mauvaise humeur du jeune homme avec un certain talent. C’était d’autant plus simple qu’elle n’avait pas non plus un caractère facile à la base. Certes, depuis son enlèvement, elle avait l’air fragile et douce, mais ce n’était pas son état naturel et Viska savait très bien qu’elle était habituellement bien moins facile à vivre. Elle était cependant, sûrement, bien plus drôle à fréquenter  quand elle n’était pas parasitée par les souvenirs de sa séquestration… Elle aurait voulu pouvoir les gommer pour redevenir celle qu’elle était avant, et en même temps elle ne pensait pas que ça aurait été une solution viable dans le temps : après tout, pour se prémunir d’un danger, mieux valait le connaître, non ? Et puis, elle avait une réputation à tenir dans Poudlard : elle était une des leadeuses de la Bridage Anti-Menace après tout ! « Mais il m’a raconté que vous vous étiez parlé... » Viska supposait que dans son couple ils se disaient à peu près tout, la seule chose que de son côté elle cachait à son petit ami étaient ce que Nathan lui avait dit pendant sa séquestration parce qu’elle n’avait aucune envie de savoir comment Jensen réagirait – si ce n’est mal -. Il devait bien avoir un ou deux petits secrets aussi mais comme elle, il devait avoir ses raisons. Après tout, toute vérité n’était pas toujours bonne à dire et encore moins à entendre.

« Pourtant, c’est pas vraiment le genre de V de faire la gueule. » nota Viska, étonnée qu’Iva’ ait plus craint la Gryffondor que Jensen. V était l’une des personnes les plus mesurées que la Serpentard connaisse avec des meilleures amies comme Prudence et Victoire, le challenge était pas gros, Viska l’imaginait mal faire un esclandre à la Serdaigle.

Concernant l’éducation, la blonde fit un petit signe d’assentiment : forcément, elles n’avaient pas du tout eu la même enfance, elles ne réagissaient donc pas de la même manière, c’était logique. « C’est sûr… moi j’avais ma mère et mon beau-père, comme ils n’ont jamais pu avoir d’autres enfants, j’étais très entourée. » Très précieuse même. Elle avait grandi entourée d’amour et d’attention, il était donc logique qu’elle cherche à se raccrocher aux autres pour aller mieux. Tout n’était pas qu’une question de nature, il y avait aussi les habitudes de vie qui les forgeaient.

Viska jugula la panique née des révélations d’Ivalyana par la force. Elle ne pouvait pas se permettre de s’évanouir : elle sentait la Serdaigle fragile sur ce sujet (et c’était tout à fait compréhensible), donc tourner de l’œil aurait été un très mauvais message à lui renvoyer. La Serpentard n’avait aucun désir qu’Ivalyana se sente rejetée bien qu’elle ne sache pas si son opinion comptait vraiment… Se maintenant réveillée grâce une légère douleur à la main, elle ne pouvait cependant cacher une forme de malaise. Elle avait une peur très réelle et très concrète des reptiles sur laquelle elle avait perdu tout contrôle aux alentours du deuxième sceau de couleuvres lors de sa période de séquestration : une telle phobie était impossible à dissimuler même par bonté d’âme. « Non… c’est bon… ça va aller... » articula-t-elle avec difficulté pour rassurer sa camarade.

Prenant la main d’Ivalyana dans la sienne, elle l’écouta dans un silence quasiment religieux. Cependant, ce calme de façade était juste une manière de contenir son angoisse. Pendant qu’Ivalyana parlait, elle put reprendre pleinement possession de ses nerfs, son cœur cessant de battre dans un rythme affolé. Viska savait que c’était un jeu d’équilibriste incertain : malgré toutes les bonnes intentions qu’elle avait à l’égard de la Serdaigle, si elle venait à se transformer devant elle, il était évident qu’elle retrouverait Viska effondrée au sol avant même d’avoir le temps de siffler quoi que ce soit en fourchelangue. « Je vois… il a du mieux le prendre que moi, il a toujours adoré les serpents. En même temps, c’est sûrement plutôt moi qui suis anormale, tout le monde a l’air d’adorer ça dans mon entourage. » Bon, adorer, c’était peut-être un peu fort… mais elle était la seule à être réellement phobique, surtout à Serpentard. C’était quand même l’emblème de sa maison !!!

Quant au fait que Jensen ne lui ai rien dit, Viska trouvait ça normal. Même si elle était l’une des pires commères de l’école, le secret d’un autre ne devait pas être révélé par un tiers, surtout quand la scolarité de la personne concernée est dépendante de ce silence. Elle n’avait d’ailleurs aucune intention d’en parler à qui que ce soit, même pas à ceux déjà au courant, sauf si on lui posait des questions évidemment. Viska avait la sensation que son lien avec Ivalyana, aussi fort qu’il était instinctif, n’était pas quelque chose qu’il était nécessaire de dévoiler : de même qu’elles étaient les seules à savoir ce que cela faisait d’être maudites, elles étaient les seules à pouvoir reconnaître et accepter un tel lien. Peut-être en parlerait-elle à Jensen quand même vu qu’il était ami avec Iva’, ou peut-être même pas… Viska ne savait pas s’il comprendrait bien que son esprit cartésien ne soit plus à démontrer. « Je ne suis pas quelqu’un qu’on pourrait qualifier de discret tu sais… pour garder ton secret en sécurité, il vaut peut-être mieux que je n’en parle pas du tout, sauf si l’un de ceux dans la confidence m’en parle en premier évidemment. » finit-elle par décider tout en reléguant le cas particulier de Jensen à plus tard, en fonction aussi de l’humeur de son petit ami la prochaine fois qu’ils seraient seuls.

La session des confidences prenant fin, les deux filles se remirent à faire ce pour quoi elles étaient venues, c’est à dire travailler. « En fait, je les trouve assez patients avec moi, c’est juste que ce doit être lassant à la longue de me servir de répétiteur. » Mais Ivalyana aurait sûrement l’occasion à l’avenir de se faire sa propre opinion sur le sujet. Pour Viska, il n’y avait pas l’ombre d’un problème à revoir la Serdaigle du moment qu’elle restait sous sa forme humaine. Elle n’était pas à l’aise avec les serpents mais avec les gens, tout allait bien ! Elle avait toujours été sociable malgré un repli sur elle-même certains ces derniers mois. « Dans deux jours après les cours se sera parfait. » dit-elle avec un petit sourire en rassemblant ses affaires. « D’ici là, on se voit en cours de toute façon ! » prise d’un pressentiment subit et impérieux que c’était la chose à faire, elle enlaça Ivalyana pour lui faire une accolade amicale. Ensuite, elle la relâcha et s’éloigna de quelques pas pour prendre la direction de la sortie. « A plus ! » Puis, elle partit, rejoignant ses amis pour le reste de sa journée.

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