Alexander venait de recevoir une lettre affreuse qui le faisait souffrir de tout son être...
"Mon cher Alexander,
Ce que j’ai a te dire n’est pas facile, aussi te demanderais-je quand tu liras cette lettre de t’asseoir. J’espère que tu te trouveras dans un endroit tranquille et calme…, sache mon cher Alexander que je t’aime, tu auras très certainement du mal à me croire après les lignes qui vont suivre. Tu es mon chevalier, mon ami, mon sauveur, tu m’as aidé comme jamais personne ne l’avait fait au par avant, tu m’as aimée comme personne d’autre ne m’a aimé. Tu es un être unique, mais je ne te mérite pas, je ne suis pas la jeune fille forte que tu pensais que j’étais…, je suis faible, bien trop faible, j’aime toujours un être qui me haïs. Je ne veux pas te faire souffrir, je pensais te demander un peu de temps, mais je pense que ça ne sera pas suffisant, je ne veux pas te faire souffrir plus qu’il n’en faut.
Tu penseras sans doute, que je suis une égoïste que je ne pense qu’à moi et tu auras sans doute raison Alexander, mais je préfère que nous nous quittions comme ça. Je ne te mérite pas et je suis certaine que tu le sais mieux que moi, soit heureux c’est tout ce que je souhaite pour toi et ne te préoccupe plus de moi.
Adieux mon doux chevalier,
A.S"
Plus il la relisait plus il se disait qu'il n'aurait jamais dû y croire et qu'il aurait peut être mieux fait de tout plaquer dés le départ. L'amour avec un grand A ne faisait pas partie de ce que le destin lui réservait. Encore une fois c'était Malefoy qui gagnait... sans le savoir il lui avait pris Myrielle par obéissance et Aelita par... non il n'osait même aps le penser tant il en souffrait. Maintes et maintes fois il avait contenu la tristesse que le souvenir du serpentard dans le coeur de son amie provoquait mais il était plus fort que ça, plus fort...
Ou pas.
Nul machine n'est incassable, nul homme n'est insensible et encore moins quand ce n'est qu'un enfant de douze ans qui recherche par dessus tout l'affection d'une personne, une seule et unique pour qui il donnerait tout. Il pensait avoir trouvé cette personne mais il avait donné sans retour. Il était trop tard pour qu'il s'en rende compte mais jamais il n'avait pu se reposer sur elle, elle ne lui avait même pas laissé le temps de s'ouvrir...
D'un geste furieux il déchira la lettre et la laissa s'envoler autour de l'arbre dangereux tandis qu'une seule et unique larme, symbole de son chagrin, coulait sur sa joue...