Timide... ? Qui ? Moi ? [-PV-]

Amayelle marchait dans les couloirs, l’esprit libre. Elle ne pensait à rien en particulier, appart peut-être au fait qu’elle venait de sécher son premier cours. La rebelle, voilà ce que plusieurs personnes avaient chuchoté sur son passage. Amayelle n’en avait rien à faire. D’accord, le cours qu’elle avait séché était important, mais ce matin-là, la jeune Poufsouffle n’allait vraiment pas bien. Elle s’était levée vers onze heures, faute de ne pas avoir dormit cette nuit. Amayelle avait vomi toute la nuit, n’ayant pas digérer son repas du souper hier. Plusieurs personne de Poufsouffle l’on vu vomir hier, dans la grande salle. Ils étaient dégoûtés et n’avaient même pas eu le bon sens de l’aider à se rendre aux toilettes. Amayelle s’y était donc réfugiée seule, dans l’espoir que le lendemain, plus personne ne parlerait de cet incident. Malheureusement, ce fut tout le contraire. À la table des jaunes et noirs, on la pointait du doigt. C’était pathétique. Faire tout ça juste parce qu’elle avait mal digérer...

Enfin bref, Amayelle était restée au lit se matin, ne souhaitant pas voir personne. Lorsqu’elle s’était levée, elle n’avait pas pris la peine de se maquiller, rien, et avait filé dans la grande salle manger un bon bol de gruau chaud. La gamine s’était sentit bien après avoir déjeuner, et ensuite avait décidé d’aller lire dans sa salle commune. Elle avait lu jusqu’à midi, l’heure où tout le monde allait dîner. Puis, lorsqu’elle avait eu fini, au lieu d’aller se préparer pour son cours de sortilèges et enchantements, Amayelle avait directement filé à la salle sur demande.

Elle avait souvent entendu parlé de cette salle, que ce soit par le directeur en personne qui l’avait dit à l’école, ou même les élèves chuchotaient entre eux de cette salle. Amayelle elle, ne l’avait jamais vu. Elle savait seulement que si ont passait trois fois devant elle en pensant très fort à ce que l’ont voulait, l’intérieur de la salle allait nous l’obtenir. La Poufsouffle, épuisée, c’était dit que ce serait l’endroit rêvé où faire une bonne sieste. Elle avait donc pris ses jambes à son coup et s’était dirigée vers le septième étage, où se trouvait le couloir gardant la salle. À cette heure, en plein milieu de la journée, il y avait beaucoup de monde. Amayelle dû faire sa gentille et sourire aux préfets qui serpentaient le couloir. *J’ai pas de chance, ils sont quatre !* En effet, quatre préfets marchaient dans les couloirs. À croire que c’était l’heure de leur tournée...

Amayelle sourit lorsque sa chance tourna. Une gamine venait de briser un vase et tous les préfets accoururent pour aller voir quel bruit avait fait la première année. Amayelle en profita pour se glisser devant la porte. * Je veux un endroit relaxant et beau ou me calmer, Je veux un endroit relaxant et beau ou me calmer, Je veux un endroit relaxant et beau ou me calmer...* Soudain, une porte apparut dans les entrailles du mur. Amayelle était stupéfaite. Ainsi donc les gens disaient vrai... Puis, s’apercevant que Rowen Lone, la préfète de Gryffondor, venait de voir qu’elle entrait dans la salle, Amayelle ouvrit la porte à la volée et s’y engouffra, tenant la poignée de toutes ses forces. Étrangement, la préfète de l’autre côté ne semblait pas tirer. Amayelle lâcha donc prise et regarda le spectacle qui s’offrait à elle. Elle se trouvait dans une immense salle, ornée de bibliothèques et de tables de lecture. Amayelle ouvrit la bouche pour exprimer une parole, mais rien n’en sorti. Elle resta donc muette, à regarder l’immense pièce dans laquelle elle se trouvait.

Après avoir observé chaque recoin de la bibliothèque calme, Amayelle pris place dans un siège de bois et sorti son sac qu’elle avait amené avec elle. C’était pratique quand on voulait relaxer, de s’avancer dans nos cours... Bref, la première année sorti ses effets et alla prendre un livre au hasard dans la bibliothèque devant elle. Elle souffla dessus car il était complètement couvert de poussière. C’était normal, après tout, cette bibliothèque n’avait sans doute pas été consultée souvent...

Lorsque la Poufsouffle ouvrit le livre, elle entra dans un autre monde. Il parlait des sortilèges utilisés au Moyen-Âge moldus pour contraindre les maladies qui faisaient rages. Amayelle en apprenait à chaque page, d’autant plus qu’elle n’y connaissait rien. Soudain, elle sorti de son monde, un peu frustrée, car la porte de la salle c’était ouverte...
********
[ 734 mots]

En cette première heure de l'après midi, Rawane avait une heure de creux dans ses cours. Depuis quelques temps, elle se demandait comment elle allait employer cette heure de délivrance entre ses cours. Si ces derniers avaient été des cours de sortilèges, soins aux créatures magiques ou encore défense contre les forces du mal, Rawane n'aurait pas eu besoin de souffler mais, étant donné que l'heure suivante était celle de potion, autant dire tout de suite que se reposer un tantinet aurait été une chose pour le moins utile. Mais ne rêvons pas. Au lieu d'employer cette heure à lire un livre, lire un livre, manger ou lire un livre, la petite Serdaigle avait été appelée pour rejoindre d'autres préfets afin de faire une petite ronde dans le château. Chouette -remarquez l'ironie cachée-. Les préfets des quatres maisons avaient été séparés en petits groupes. Rawane, trop heureuse que Rowen fasse désormais partie des préfets avait rejoint le groupe dans lequel elle se trouvait. Il faut dire que la fillette avait remarqué les poches rebondies de sa condisciple. Même si la lecture d'un livre était une occupation perdue d'avance, car lire en livre en faisant sa ronde serait sûrement mal vu, elle pourrait toujours manger des bonbons par dizaines. Non pas que cela fasse plus sérieux mais ce serait sans doutes nettement plus discret.

Les préfets se rendirent à l'endroit où ils devraient veiller à la sagesse des élèves. Étant donné que la plupart d'entre eux étaient en cours ce serait encore une chose facile que de veiller sur eux. Enfin, soit, passons. Le plus important était de donner l'illusion qu'ils travaillaient sérieusement et mettaient tout en oeuvre pour accomplir leurs devoirs de préfets. Leur devoir serait en effet accompli même s'il s'effectuait en bavardant n'ouvrant la bouche qu'entre deux fraises tagadas chacune consciencieusement machouillée avant d'être avalée. Aux fraises tagadas succédèrent les souris à l'anis suivies de près par les marshmallows avant d'arriver au paquet que Rowen avait certainement essayé de conserver le plus longtemps, celui des langues de chat. Rawane y piocha un peu moins, se contenant le plus possible pour laisser à sa camarade de Gryffondor la majorité du contenu du paquet de ses friandises préférées. Faire une ronde n'était pas une chose passionante mais elle s'effectuait dans la bonne humeur. Enfin, en ce qui concerne les deux gourmandes.

Le petit groupe était arrivé devant une porte. Rawane n'avait aucune idée de ce qui se dissimulait derrière mais l'endroit lui semblait familier. Elle devait y être passée l'année dernière. Quoi que cette porte renferma, les autres préfets jugèrent bon de monter la garde devant elle. Rawane ne s'y opposa pas car elle n'avait aucune raison de s'y opposer ce qui, en soit, était une assez bonne raison que pour ne pas s'y opposer. Enfin bref, je ne sais pas si vous aurez compris mais Rawane ne s'opposa pas à monter la garde devant la porte. C'est la seule chose qu'il faut savoir pour suivre un peu. Herm, en bref, les quatres préfets marchaient devant la porte et Rawane se faisait l'effet d'une bête en cage. Soudain, un bruit de porcelaine brisée retint son attention. Instinctivement, elle se tourna vers l'endroit d'où provenait ce bruit et se dirigea vers lui précipitamment. Elle se demanda ce qui avait pu être cassé et espéra que c'était réparable. Rawane se rendit à peine compte qu'elle venait de bousculer une fillette un brin plus petite qu'elle en se dirigeant vers la source du léger chahut. Elle y découvrit une première année traumatisée devant laquelle gisaient les éclats d'un vase en porcelaine aux dessins soignés. L'air consterné de la fillette ennuya Rawane et elle se dirigea vers elle avant de sortir sa baguette et de marmonner un bref

-"Réparo"

Le vase se reconstitua de lui même reformant les dessins et ne laissant aucune trace d'un abîmement quelconque. Rawane s'avança vers le vase, le ramassa et le reposa sur la table d'appoint qui avait été la sienne avant qu'il soit renversé. Elle se tourna ensuite vers la première année qui avait désormais un grand sourire aux lèvres mais qui donnait aussi l'impression d'attendre qu'on la punisse de l'outrage qu'était celui de casser un vase de Poudlard. Rawane lui rendit son sourire et lui fit un signe de la tête lui signalant qu'elle pouvait s'en aller sans avoir peur de se faire gronder. La gamine ne demandait visiblement pas mieux et sourit de plus belle avant de prendre ses jambes à son cou. Rawane la regarda s'enfuir avant de revenir à son poste devant cette porte.

L'envie de savoir ce qui se cachait derrière elle était de plus en plus forte. Pourquoi les autres avaient-ils jugé bon de la garder? C'en était trop pour Rawane, il fallait qu'elle sache et tant pis si la curiosité étant un vilain défaut.. après tout, la gourmandise aussi. La petite préfète attendit que ses camarades aient tous les dos tourné, ce qui n'arriva pas de suite, et passa la tête par l'entrebaillement de la porte. Elle y découvrit des étagères pleines de livres, des livres partout. Et qu'il avait l'air confortable de s'y installer pour bouquiner. Rawane vérifia que les autres préfets ne la regardaient pas et entra dans la salle, fermant doucement la porte derrière elle.

[pas génial comme rp mais bon ^^]

Amayelle releva la tête de son livre, quelque peu déçue de ce qui venait d’arriver. Elle venait de se faire déranger alors qu’elle lisait un livre extrêmement intéressant. La jeune fille était colérique dans une situation pareille, c’était là son moindre défaut. Amayelle regarda autour d’elle, cherchant qui était entré dans la salle. Elle voulait au moins savoir la personne responsable de ce bruité La jeune fille se leva et fit le tour de la pièce. Elle regarda entre les étagères, sur les tables, proche du feu, rien. Il n’y avait strictement personne. C’était plutôt étrange comme action. La jeune gamine repensait à ce bruit. Elle avait également entendu la détonation de la porte, ce qui voulait dire que la personne était à l’intérieur de la salle sur demande. Amayelle ne comprenait pas. Elle avait regardé partout – ou presque, mais n’avait strictement rien trouvé. Elle retourna donc à sa place, se demandant ce qui c’était produit. Elle replongea la tête dans son livre et continua sa lecture. Son livre était si bon....

Lorsque la jeune fille se rendit compte qu’elle allait éternuer, il lui fallait au plus vite un mouchoir. Elle releva la tête, chercha des yeux une boîte. Elle en trouva une proche de la porte. La Poufsouffle se dépêcha d’aller la chercher pour prendre une couche de tissu. Elle se moucha bruyamment et jeta le « Kleenex » une fois cela terminé. Puis, elle connu la honte de sa vie. Devant elle se trouvait la personne qui l’avait déranger, celle qu’elle avait cherché dans la salle. Amayelle resta gelée sur place, paralysée de honte. Elle vit son insigne de préfète et trembla. Elle allait la punir, c’était pratiquement certain. Amayelle baissa la tête, désolée de l’acte qu’elle avait commis. Au moins si elle s’excusait, elle paraîtrait polie, ce qui la laisserait peut-être s’en tirer avec une punition moins grave.

Amayelle regarda la nouvelle arrivante. Elle était à Serdaigle, et elle en était d’ailleurs préfète. Elle était assez petite, quoique... Enfin, elle avait de beaux yeux clairs qui rendaient la Poufsouffle jalouse. La préfète avait des cheveux magnifiques, qui étaient bruns, comme Amayelle. La gamine de première année s’avança, jugeant bien de s’expliquer. Elle s’approcha de la jeune fille, arrangeant en même temps une jolie mèche de cheveux ondulés lui tombant dans le visage. Ce qu’elle allait faire lui demandait beaucoup de courage, et Amayelle en était plus que consciente. Elle pris une profonde inspiration et se lança dans la gueule du loup.

« B...Bonjour » Dit-elle en regardant ses pieds. « Vous... Vous allez bien ? »

La gamine était bien trop gênée pour dire quoique ce soit d’autre. Elle regardait ses pieds, attendant la suite des choses. Elle aurait bien aimé pouvoir parlé aisément, lui expliquant que malencontreusement, elle s’était ramassée ici, faute d’avoir été malade quelques jours plus tôt. La préfète aurait compris. Si seulement Amayelle n’était pas si timide...

» Une timide arrivée
» La la la...