Le passe-temps de Tracey (Pv Ernie ^^)

Ernie MacMillan, premier du nom, profitait de cette heure libre entre deux cours pour errer d'un air important à travers la bibliothèque, retirant au passage deux ou trois livres des étagères.
La pile qu'il portait sous le bras droit commençait d'ailleurs à devenir conséquente. Assez en tout cas pour qu'il avise une table de travail libre sur laquelle il déposa la dizaine d'ouvrages qu'il avait la ferme intention de consulter.

Le jeune garçon couva d'un oeil ému les différents traités de métamorphose, sortilège et herbologie avant de s'installer : quel instant de gâce divine que celui où l'esprit purement terrestre de l'être humain s'élançait vers d'autres cieux en plongeant dans le domaine du savoir ! Quel magnifique bond en avant pour l'humanité que la lecture ! Pour un peu, Ernie en pleurerait... Si sa fierté ne le lui interdisait pas.
Au lieu de quoi, il ouvrit avec un soin quasiment religieux L'Essai sur les origines de la magie parmi les hommes , de Jacque-Jean Soauresu et, calant sa tête entre ses mains, les sourcils froncés et les lèvres pincées, commença sa lecture.

Lorsqu'il eut terminé les quelques pages d'introduction, il parut, comme il en avait pris l'habitude, vouloir prendre quelques notes afin de pouvoir faire la synthèse des propos de l'auteur. Un excellent moyen, selon lui, de ne pas oublier dans l'instant ce qui venait d'être lu.
Hélas, mille fois hélas ! Le très pointilleux et très ordonné Ernie MacMillan avait oublié son encrier.

*Oh Zut ! Quel imbécile je fais, et pourtant, il faut absolument que je résume ce passage, c'est si intéressant !*

Le jeune Poufsouffle se redressa un peu sur sa chaise et sembla pensif un instant. Finalement, il remit une mèche de cheveux en place du plat de la main et se leva. Puisque lui avait été assez étourdi pour oublier son encre, il ne restait plus qu'à espérer qu'un autre élève en aurait.

Remarquant la jeune Serpentard installée un peu plus loin, Ernie prit sa plume et se dirigea avec aplomb vers elle. Une Serpentard, et alors ? C'était avant tout un être humain potentiellement utile car susceptible de lui fournir un peu d'encre. De toute manière, l'esprit très poufsoufflien d'Ernie avait toujours regardé d'un oeil sceptique les guerres entre maison.

Il se planta en face de la jeune sorcière, la mine assurée, et fit entendre une toux légère pour lui signaler sa présence. Enfin, il demanda avec force firiotures :

- Je suis vraiment navré de te tirer d'un travail que je suppose aussi utile qu'intéressant mais vois-tu, j'ai eu la sottise d'oublier mon encrier dans la salle commune. Aurais-tu l'obligeance de me laisser prendre un peu de la tienne ? Je t'en serai vraiment très reconnaissant.

Il accompagna son discours d'un sourire amical, nullement gêné, et attendit, très droit, la réponse de la fillette.

Tracey était littéralement plongée dans le oh combien passionant Nouvelle Théorie de la numérologie de Brian O’connell Son regard passaient de pages en pages à une vitesse si folle qu’on aurait pu croire qu’elle se contentait simplement de balayer chacune d’entres elles des yeux.
Son esprit était totalement occupé à son travail d’analyse tandis, sa main droite qui semblait presque agir indépendamment de sa propre volonté, prenait des notes aussi précises que concises sur un parchemin déjà noircis aux trois-quarts par la plume de la jeune fille.
Toute à son intense concentration, Tracey ne se rendit pas compte que quelqu’un venait d’arriver près de sa table et était actuellement en train de l’observer.
Elle ne remarqua la présence du nouvel arrivant que lorsque que celui-ci lui indiqua sa présence par une légère toux.

La main pâle de Tracey stoppa immédiatement sa frénésie sur le parchemin qui était à présent complètement noirci et son visage se releva lentement vers celui qui l’avait interrompu, tentant à la fois d’assimiler les dernières lignes de sa lecture et de déterminer la façon la plus neutre et rapide d’envoyer se faire voir celui qui avait osé l’interrompre.

Elle identifia rapidement la personne dont il s’agissait. Poufsoufle, troisième année, Ernie McMillan. Elle retint une moue ennuyée tout en écartant de son visage les quelques mèches brunes qui s’y étaient égarées pendant qu’elle lisait, les Poufsoufle avaient le don d’être affreusement horripilants et McMillan, s’il était très loin de la stupidité effarante de certains des membres de sa maison, avait tout de même une manière bien à lui (et selon Tracey un peu trop grandiloquente pour un garçon de treize ans) de se comporter.

Tracey grimaça intérieurement et s’extirpa de ses pensées peu charitables, d’après ce qu’elle avait pu comprendre du babillage pompeux du jeune garçon (Ne pouvait-il pas parler comme tout le monde?) celui-ci avait besoin d’encre. Si ce n’était que ça… Ernie était assez connu pour son caractère studieux et tant qu’il ne l’ennuyait pas, l’avoir ses côté ne lui posait aucun problème. Le clivage entre les maisons n’était pas son affaire tant qu’on respectait sa tranquillité.

«Si tu manque d’encre McMillan tu peux utiliser la mienne», déclara t’elle finalement avec un sourire poli à l’adresse d’Ernie.

Ernie n'en attendait pas moins de Tracey. De toute façon son charme naturel avait de quoi faire succomber les plus glacées. Le jeune Poufsouffle hocha la tête avec gratitude avant de remercier chaleureusement sa "sauveuse", sur le même ton un peu pompeux, ton qui, n'en doutons pas, était certainement très à la mode sous Cromwell.

- Je te remercie.

Il était à la fois impressionnant et amusant de voir à quel point Ernie était capable de donner à une petite phrase toute neutre des aspects grandiloquents.
Toutefois totalement inconscient de l'aspect quelque peu ridicule de la situation, Ernie prit délicatement l'encrier de la Serpentard et remplit soigneusement le réservoir de sa plume.

Il tira un mouchoir blanc de la poche de son pantalon et essuya avec minutie une goutte d'encre qui menaçait de tomber à terre avant de refermer l'encrier, de plier son mouchoir, de remettre l'un sur la table et l'autre dans sa poche.

N'importe qui d'autre serait parti sans demander son reste, il n'était pas très difficile de comprendre que Tracey voulait être tranquille, mais Ernie, lui, était ne pouvait résister à la tentation de discuter lecture avec quiconque semblait passionné par ce qu'il lisait, justement.
D'un ton poli, il questionna, espérant du fond du coeur que la jeune sorcière lui répondrait :

- Ton livre a l'air bien intéressant, de quoi s'agit-il ?

On pouvait répertorier un bon d’élèves du collège Poudlard (Serpentards pour la majorité) qui aurait tout donné pour pouvoir admirer l’expression qu’arborait le visage habituellement dénuée de toute expression de Tracey Davis à cet instant. Les yeux écarquillés à l’extrême couplés à un air de profonde incompréhension donnait à Tracey l’air d’un poisson rouge ahurie.
Parallèlement c’est exactement ce dont elle avait l’impression alors qu’elle fixait avec insistance les moindres fais et gestes du jeune Poufsoufle qui se trouvait en face d’elle et dont ne pouvait actuellement pas détourner les yeux. Son esprit semblait tourbilloner à la recherche de réponses à ses interrogations.

*Mais quel est le problème de ce garçon ?* étant celle qui revenait le plus souvent.

Alors que Mc Millan semblait être concentré sur le fait d’essuyer minutieusement son encrier (Qu’elle utilité y avait-il à faire cela ?) Tracey songea un instant à quitter la table à toute vitesse tant que le jeune Poufsoufle était occupé et à retourner étudier tranquillement dans sa salle commune mais c’est le moment que choisit le garçon pour lui poser une question.

L’esprit de Tracey s’apaisa aussitôt, si McMillan voulait parler livres c’était quelque chose qu’elle savait faire, inutile de se mettre dans tous ses états pour ça. Elle fit un effort pour calmer le léger tremblement qui avait commencé à agiter sa main gauche et tourna son visage redevenu tout à fait calme et avenant (bien qu’un peu pâle) vers Ernie.

«Il s’agit de Nouvelle Théorie de la numérologie de Brian O’connell. C’est de l’Arithmancie… Tu en fais?»

Ernie, lui, ne connaissait Tracey que de vue et ne pouvait donc pas comprendre à quel point l'air perplexe qu'elle adoptait en cet instant était à marquer dans les annales.
Au contraire, il aurait été un peu plus cabotin, il aurait très certainement baragouiner quelque chose comme "Charmant sourire, mademoiselle", d'un ton convaincu.
Au lieu de cela, il se contenta d'adresser un sourire jovial à la Serpentard, une main dans la poche, l'autre tenant sa plume, et le dos très droit. Il aurait pu faire la propagande pour une marque de dentifrice sans problème.

Ernie était de toute évidence enchanté de pouvoir discuter littérature, quel que soit son interlocuteur, et la réponse aimable de Tracey était bien assez pour l'encourager à poursuivre dans cette voie.
Le jeune garçon était un peu déçu de ne pas connaître ce livre d'avance, à la fois parce qu'il allait devoir admettre son ignorance mais également parce qu'une partie de lui avait très envie d'être admirée de tout un chacun. Et quoi de mieux que d'étaler sa culture en pareil cas ?

Il se consola cependant bien vite en songeant que c'était justement l'occasion d'en découvrir un peu plus sur cet ouvrage, du moins si Tracey était d'humeur en en parler.
L'air dégagé, parfaitement dans son élément, il répondit d'un ton détaché :

- Hélas non. Ce n'est pas faute de bonne volonté, pourtant, mais les cours d'arithmancie se trouvent chevaucher les cours de runes auxquels je suis inscrit. Il m'a fallu faire un choix. C'est dommage, d'ailleurs, que les options soient aussi mal organisées, je ne suis probablement pas le seul qu'un emploi du temps trop figé dérange.

Il se tut un court instant, l'air frustré à l'idée d'être la victime du système administratif, mais se rattrapa bien vite en poursuivant :

- Est-ce une matière aussi intéressante qu'on le laisse entendre ? Il me semblait avoir entendu qu'il s'agissait d'une des branches de la magie les plus difficiles.

Tracey se fit violence pour se calmer définitivement et écouter le jeune Ernie d’un air impassible. Si elle avait pu survivre à deux années passées dans le même dortoir que Milicent Bulstrode et ses ronflements nocturnes dignes d’une scie à métaux elle pouvait supporter ça se dit-elle en renctrant son attention sur le poufsoufle.

Elle fronça légèrement les sourcils lorsqu’Ernie évoqua le chevauchement entre de cours d’Etude des Runes et celui d’Arithmancie. Elle-même avait choisi ces deux options et n’avait aucun problème de ce genre. Mais il était vrai que durant ces cours les serpentards étaient couplés avec les serdaigles et les poufsoufles avec les gryffondors (Ce qui était selon Tracey une assurance pour les professeurs enseignants ces options d’avoir des cours calmes et dépourvus des habituels incidents qui survenaient presque systématiquement lorsque qu’on mettait des élèves de Serpentard et de Gryffondor dans la même pièce.)

« Si tu tenais à suivre ses deux cours pourquoi n’as-tu pas demandé une réorganisation de ton emploi du temps à ta directrice de maison? »

Une serdaigle de sa connaissance avait fait cela en début d’année pour pouvoir assister au cours d’Etude des moldus. Bien que la jeune fille ne qualifierait pas de cours cette mascarde ridicule organisée par Dumbledore...

Ernie aurait dut fairela même chose puisque visiblement l’Arithmancie semblait vraiment l’intéresser, chose qui était, Tracey devait l'avouer, plutôt rare pour quelqu'un de l'âge d'Ernie. Ils n'étaient d'ailleurs pas beaucoup à avoir choisit ce cours, la majorité étant constituée de serdaigles studieux et de serpentards dont les parents choisissaient les options.

« Pour ma part Arithmancie est le cours que je préfère. Il est vrai que c’est une matière assez complexe pour qui ne possède pas la rigueur et logique nécessaire à sa compréhension mais elle offre énormément de possibilités... Bien-sûr ce n'est pas un cours que tout le monde est capable de suivre. »

Sérieux comme un pape, Ernie hocha la tête d'un air grave à la dernière assertion de Tracey. De toute évidence, il ne songeait pas un seul instant qu'il puisse faire partie des élèves incapables de suivre de l'arithmancie et il manqua donc totalement la pique lancée par la Serpentard.
Il était, il devait bien l'avouer, agréablement surpris : il s'était attendu à ce que la jeune sorcière adule les cours de potion et méprise des cours aussi peu pratiques que ceux d'arithmancie au lieu de quoi elle avouait sans gêne que cette dernière matière était sa favorite. De quoi piquer un peu plus encore la curiosité du garçon.

- C'est évident, répondit-il d'un ton entendu, je doute que quelqu'un d'aussi étourdi que Neville Londubat soit à la hauteur d'un cours aussi rigoureux, et je dis ceci sans aucune animosité, précisa-t-il d'un air dégagé.

En fait, Ernie plaçait si haut la barre de l'organisation et de la méthode que peu de gens pouvaient répondre à ses critères. Neville n'était probablement pas plus distrait qu'un autre... Ou en tout cas, pas de beaucoup, mais aux yeux d'Ernie, l'étourderie du Gryffondor atteignait des proportions étonnantes.
Il scruta un instant Tracey, les sourcils haussés avant de décider que la fillette devait probablement se ranger dans la catégorie "individu intéressant", ce qui, chez Ernie, signifiait qu'après cinq minutes de conversation et deux années de cours en commun, il estimait que Tracey était une fille sensée, soigneuse, travailleuse et organisée, quatre caractéristiques qui lui tenaient particulièrement à coeur.

La convenance ne tolérant cependant pas qu'on contempe trop longtemps quelqu'un sans rien dire, Ernie poursuivit du même ton détaché, preuve qu'il ne doutait vraiment de rien :

- Oh j'ai essayé, mais le professeur Chourave m'a clairement fait comprendre que c'était trop problématique parce que j'ai pris trop d'options, selon elle. Une femme remarquable, que Pomona Chourave, mais elle n'a pas toujours bien conscience de l'importance de certaines matières pour la vie future des élèves. Une ignorance qu'il est impossible de lui reprocher, note le bien : après des années passées à se concentrer uniquement sur l'herbologie, elle doit avoir tendance à occulter le reste, expliqua-t-il avec un sourire un brin condescendant.

Ernie admirait et respectait sa directrice de maison malgré ses airs de souillon mais il avait été révolté lorsque sa demande avait été repoussée.
Finalement, haussant les épaules avec désinvolture, il reprit :

- J'apprendrai seul, peu importe. D'ailleurs, aurais-tu des livres à me conseiller sur le sujet ?

Il en avait déjà consulté quelques uns, bien entendu, mais il n'avait pas envie de griller toutes ses cartouches maintenant.

Tracey retint un : « Mais qui a parlé de Neville Londubat ? » à la remarque d’Ernie sur celui qu’elle surnommait le Cramol Catastrophe. Le jeune poufsoufle avait-il une si haute opinion de lui-même qu’il pouvait s’imaginer que Tracey lui ferait un compliment de son plein gré ?
Ernie était tellement étrange que ça ne l’étonnerait même pas. Etrange mais pas désagréable soit dit en passant, cela changeait toujours des imbéciles qu’elle côtoyait chaque jour, cela dit son ton un dégagé commençait à faire un peu trop…

Tracey se contenta d’acquiescer d’un air entendu au passage qui concernait Pomona chourave puisqu’elle ne savait que peu de choses en ce qui concernait ce professeur (excepté qu’elle était extrêmement sale) et qu’elle ne voulait pas contrarier Ernie dans ce qu’elle qualifiait d’un One Man Show (habituellement elle n’utilisait pas de terme moldu mais comment qualifier autrement cette performance ?)

Le jeune poufsoufle en revint finalement à l’Arithmancie, et puisque le sujet avait l’air de lui tenir sincèrement à cœur Tracey consentit à lui conseiller quelques ouvrages pour s’initier à cette matière.

« Pour quelqu’un qui débute il y a Introduction à la numérologie de Tamara Vial qui est un très bon livre proposant beaucoup d’exercices d’applications et également Nouvelle Théorie de la numérologie d'Abraxas Larm qui donnent des conseils plutôt utiles à quelqu’un qui veut s'initier seul à l'Arithmancie. »

Tracey marqua une pause.

« Cependant je ne saurai te conseiller de prendre un professeur particulier du moins dans les premiers temps car l’Arithmancie est une matière extrêmement complexe. »

Tracey bénéficiait elle-même de l’aide d’un professeur diplômé de Salem qui l’a suivait depuis qu’elle s’était initiée à l’Arithmancie à l’âge de sept ans. Celui-ci lui envoyait d’ailleurs chaque début de semaine des devoirs supplémentaires à lui renvoyer durant le week-end et c'était la raison pour laquelle elle passait tant de temps à la bibliothèque. Mais ce n'était pas un problème pour la jeune serpentarde qui possédait à présent des compétences en Arithmancie bien plus élévée que les élèves de son année.

Toujours inconscient de ce qui pouvait bien traverser la tête de Tracey, il faut dire qu'elle savait bien s'y prendre pour le dissimuler, la bougresse Ernie se passa une main dans les cheveux (celle qui ne tenait pas la plume, de préférence, le shampooing à l'encre noire n'était pas encore dans le top five des produits de beauté) et parut pensif un instant. Prendre des cours particuliers ? L'idée était tentante. Il pourrait toujours tenter sa chance en allant frapper à la porte du professeur d'arithmancie, un jour ou l'autre.

Eludant la question pour l'instant, il reporta son attention sur Tracey à laquelle il adressa un sourire reconnaissant avant de poursuivre sur le même ton. Hélas pour la fillette, il en fallait beaucoup pour décourager Ernie et pour le moment, elle ne faisait rien qui puisse aller dans ce sens :

- Oui, j'ai déjà lu l'Introduction à la numérologie, un excellent ouvrage, quoiqu'un peu simplet si tu veux mon avis.

De toute façon, qu'elle le veuille ou non, il le lui donnait, son avis. Le jeune Poufsouffle lança un coup d'oeil aux étagères qui les entouraient avant de continuer :

- Par contre, je vais certainement lire l'autre... Penses-tu qu'il soit disponible à la bibliothèque ? Je me suis aperçu qu'elle n'était pas toujours si complète qu'elle le semblait, précisa-t-il d'un air courroucé.

Imaginez donc, il n'avait pas pu trouver un seul exemplaire de Grandeur et Décadence de la société sorcière en Patagonie Orientale en l'an de Grâce 1515. Un livre pourtant phare, de l'avis d'Ernie.
Finalement, il conclut :

- Je vais probablement aller voir le professeur d'arithmancie durant les vacances de Noël. Il est toujours bon de profiter de son temps libre pour travailler et se perfectionner, n'est ce pas ? Restes-tu au château, durant les vacances ?