~ Prise de tête | {PV}

Juliette était entrée dans le dortoir, claquant la porte. Elle regorgeait de haine. De haine que personne d’autre qu’elle pouvait comprendre. Quelques mois plus tôt, Juliette déjeunait dans la Grande Salle, tranquillement. C’était sa première journée de classe et elle avait adoré s’amusé à parlé avec Aelita Stones, une troisième année, et avec Clara Toppinen, une autre Serdaigle en troisième année. Alors qu’elle déjeunait tranquillement, Juliette avait fait la connaissance – croyez-moi sans le vouloir – d’une élève particulièrement paradoxale à notre miss Horuni. Elle avait rencontré Mandy Brocklehurst, une peste de haut niveau. Dès leur premier regard, Juliette avait su qu’elle ne l’aimerait jamais. Sa manière de regarder les autres, son accoutrement digne d’un cirque et pas du tout propre à l’uniforme de Poudlard, sa manière d’agir… Bref, tout chez elle répugnait Juliette.

Vous devez sans doute vous demander pourquoi Juliette regorgeait de rage aujourd’hui ? Pourquoi, en ce 28 Février, avait-elle envie de tuer Mandy ? Et bien je vais vous expliquer. Après leur première rencontre, Juliette s’était juré d’être la personne qui humilierait Mandy une bonne fois pour toute. Lors de leur première rencontre, la garce avait même été jusqu’à dire que Rawane avait l’air d’une sœur du couvent constipée ! Non mais vraiment ! Et puis, elle avait quelque chose contre les sœurs ? Si oui, elle aurait affaire à elle… Bref, les mois avaient passés, et Juliette n’avait pas vraiment eu de bonnes opportunités pour humilier miss-je-sais-tout. En fait, la Serdaigle de première année trouvait plus que ça ne servait à rien de se presser, et qu’elle avait tout son temps.

Aujourd’hui, tout avait changé. Durant le cours commun à toutes les années de Métamorphose, Mandy avait littéralement humilié Juliette. Elle l’avait imité en priant, car elle l’avait surprise en train de prier quelques jours plus tôt. Juliette était devenue morte de honte et avait quitté le cours avant même que celui-ci soit terminé. Le professeur McGonagall avait enlevé des points à Mandy, mais cela n’aidait guère Juliette, étant donné qu’elles étaient toutes les deux dans la même maison. En conclusion, Serdaigle avait perdu des points par la faute d’une empotée. Juliette avait quitté la salle et s’était rendue dans le dortoir où nous sommes présentement. Elle savait que Mandy allait y venir avec les autres filles, et c’était particulièrement pour cela que Juliette voulait y être. Elle allait sortir toute la rage qui bouillonnait en elle, et croyez-moi, ça allait chauffer.

Juliette pris place sur son lit à baldaquin et respira bruyamment. Elle devait se calmer, du moins, pour le moment. Elle pris une profonde respiration qui la relaxa et regarda à l’extérieur. La coure était pratiquement vide, occupée uniquement par des sixièmes années. Selon les élèves, lorsqu’on était en sixième, on avait beaucoup de temps libre. Juliette elle, l’utiliserait sans doute pour faire la montagne de devoirs qu’elle aurait ou pour réviser. C’est alors que la porte du dortoir s’ouvrit. Juliette se leva, bouillonnant toujours de rage. La petite fête allait bientôt commencer…

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501 mots

Mandy marchait tranquillement dans les couloirs, son sac à dos sur ses épaules. Elle revenait du cours de métamorphose, qui était commun à toutes les années. Ce cours avait été particulièrement ennuyant, bien plus que les autres. En fait, Mandy n’avais jamais vraiment apprécié cette matière, premièrement car le Pr. McGonagall ne l’aimait pas et deuxièmement car la complexité de la Métamorphose était trop élevée pour satisfaire Mandy. La troisième année marchait d’un pas léger, calme. Elle chantonnait d’une voix non soucieuse une chanson des « Black Eyes Peaces », un groupe de musique hip hop connu aux États-unis. Cela faisait très longtemps qu’elle n’avait pas entendu la chanson « Runnin’ », mais curieusement, elle était remontée dans la mémoire de notre Serdaigle.

Tout en chantonnant, Mandy riait. Quelques jours plus tôt, elle avait surprise Juliette Horuni, une gamine de première année, en train de… prier. Oui, en train de prier. Mandy, sur le coup, en entrant dans le dortoir, avait littéralement éclaté de rire. Dans son esprit, il était littéralement impossible que quelqu’un de censé pense que Jésus existe. Ce bon vieux bonhomme qui séparait la mer en deux d’un coup de bras ? Pathétique, selon elle. Enfin bref, durant le cours de Métamorphose, elle avait imité à son petit copain et à son groupe d’amies la face que Juliette avait faite en la voyait rire d’elle. Mandy s’en souvenait comme si c’était hier. Elle était devenue rouge tomate et avait carrément hurlé sur la troisième année. Mandy ne s’en était pas vraiment préoccupée, mais tout de même…

Bref, Mandy avait imité Juliette et la petite l’avait vu. Elle avait quitté le cours précipitamment, sans même attendre que la cloche annonçant la fin ait retentit. Le Professeur McGonagall avait enlevé 10 points à Serdaigle, mais Mandy était certaine que Juliette s’en foutait, étant donné qu’elles étaient dans la même maison. Enfin bref, Mandy avait quitté la salle de classe pour aller à la tour de la salle commune de Serdaigle, se relaxer. Elle voulait aller prendre un bain dans la salle de bain des préfets, car elle y connaissait le mot de passe. Elle avait entendu Pénélope le mentionné à Rawane quelques jours plus tôt. Mandy savait qu’elle ne devait pas se faire prendre sinon elle aurait de gros ennuis, mais la Serdaigle ne s’en faisait pas. Si jamais elle avait des problèmes, elle n’avait qu’a utilisé son charme naturel qui marchait à tout coup.

Lorsque la jeune fille entra dans la salle commune, elle pris place sur un fauteuil. Elle se réchauffa les pieds dans la cheminée. Même si on était le 28 Février, dernier jour du deuxième mois, il faisait très froid dehors, et c’était pour cela que le foyer des bleus et bronze marchait à plein régime. Mandy se réchauffa une bonne demie heure et se leva pour aller faire un tour aux dortoirs, histoire de se mettre à l’aise. C’est doucement qu’elle monta les marches de l’escalier menant à sa « chambre ». Lorsqu’elle y entra, elle fut frappée d’horreur. La pire chose qu’elle avait pu imaginé se produisait.

La petite fille Juliette se tenait droite, devant elle. Il était plus que clair qu’elle était enragée. Cela se lisait non seulement dans ses yeux, mais également dans ses traits un peu partout sur son corps. À première vue, Mandy recula, effrayée. Elle n’aimait vraiment pas la manière dont Juliette la fixait. Que lui voulait-elle ? D’accord, elle avait rit d’elle, et alors ? Ce n’était quand même pas la première fois qu’elle se faisait humilier en public ? Si ? Et bien c’était étonnant, à en voir comment elle agissait. Elle avait l’accoutrement d’une grand-mère et avait un caractère étonnement effronté. Mandy se dit qu’il fallait que quelqu’un intervienne. Elle balaya du regard le dortoir : Personne. La troisième année se dit qu’il valait mieux pour elle de s’expliquer.

~ Je… Tu veux quoi ?


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650 mots

Comme Juliette s’y était attendue, c’était bel et bien la peste qui était entrée dans le dortoir. Juliette l’avait regardée avec tant de haine qu’elle-même avait reculer proche de la porte, paraissant affolée. Juliette avait simplement éclaté de rire, un rire démoniaque. Lorsqu’elle était petite, il lui arrivait souvent de rigoler avec Nathan en se faisant passer pour une méchante et en étant égoïste. La scène présente lui rappelait totalement cela. Seulement, cette fois, la garce devant elle était sans défense, sauf avec ses pitoyables ongles, mais Juliette elle, était tout sauf vulnérable. Elle connaissait bien des choses en matière de magie… Des choses que bien des personnes ignoraient. Juliette en savait un rayon en magie noire, même si elle n’aimait pas vraiment cela. C’était plus que normal, étant donné que Nathan l’étudiait. Son grand frère lui avait souvent parlé de Durmstrang. Juliette, au début, avec vite montré un vif intérêt à connaître des sortilèges. Nathan savait bien que sa petite sœur chérie était bien trop jeune pour comprendre la gravité des situations de magie noire, et qu’elle pensait que tout cela n’était qu’un jeu. Plus Juliette grandissait, plus elle voulait en connaître davantage.

Vint un soir où elle demanda précipitamment à son frère de lui montrer une formule magique. Nathan n’avait pas refusé, voulant voir la face que Juliette allait faire en voyant l’effet du « Stectumsempra » sur leur chat. Juliette avait poussé un hurlement d’horreur lorsqu’elle avait vu le chat, étendu par terre, gisant inconsciemment. Nathan l’avait regardé et lui avait demandé :

- Comprends-tu pourquoi je ne suis pas censé te montrer tout cela maintenant ?

Juliette avait répondu :

- Oui, et elle s’était précipitée sur le chat pour le soigner.

Nathan avait réparé les blessures et Juliette n’avait plus adressé la parole à son frère pendant une semaine. Lorsque Robert était rentré de travaillé, il avait trouvé le chat et Nathan avait trouvé l’excuse du siècle : « Il s’est fait attaqué par le chien du voisin. ». Vraiment, il était pathétique. Robert, naïf comme il était, avait tout gobé. Bref, ce souvenir avait faire suer Juliette. Elle avait renié la magie noire depuis ce temps, mais à présent, une très forte dose d’adrénaline montait en elle. Si jamais cette peste cherchait le trouble, elle allait fortement le payer. Nathan était maintenant majeur, et il pouvait faire de la magie comme il le voulait. Mandy allait payer si elle ne voulait pas s’excuser de comment elle avait agi envers elle.

Juliette regarda avec haine la cruelle troisième année devant elle. Elle était si prétentieuse… S’en était à vomir. Mandy tremblait littéralement.

~ Je… Tu veux quoi ?

Juliette la dévisagea et éclata ouvertement de rire. Elle voulait quoi ? La tuer. Elle voulait qu’elle paye pour toutes les méchancetés qu’elle avait dit à la petite fille de première année (oui, Juliette l’avait entendue la traiter de Stroumph), à Rawane et à elle-même. Juliette allait la détruire, et pire encore, elle allait la ruiner. Elle allait faire en sorte que l’année prochaine, elle ne voudrait pas retourner à Poudlard. Cette garce allait vraiment regretter d’avoir appris qu’elle était sorcière.

- Je veux quoi tu dis ? Je veux bien des choses. La première, que tu sortes de ma vie. La deuxième, que tu deviennes normale. Comme ça, peut-être que tu rendrais compte que tu n’es pas la fille dans la télévision qui fais des tatas imbéciles aux paparazzis. Je veux également que tu fiches la paix à tout le monde. On n’est pas des chiens à ton service qui vont t’apporter le journal, on est des humains. Des sorcières mêmes, car la plupart de tes victimes sont des filles. Je dirais même, elle se pointa elle-même, que certaines d’entre elles sont prête à te faire bien mal pour que tu arrêtes de te penser miss je sais tout. T’es qu’une vache Mandy Brocklehurst. Voilà qui tu es vraiment.

Juliette pris son souffle. Lorsqu’elle avait dit « T’es qu’une vache Mandy Brocklehurst. Voilà qui tu es vraiment. », Juliette avait bien vu la figure de Mandy. Oh, la pauvre petite princesse pleurait-elle ? * Va donc te noyer, salle polissonne. * Juliette ne se reconnaissait plus. Elle était méchante elle-même, mais c’était pour une bonne raison. Elle voyait la scène dans son esprit ; Mrs. Charbonneau qui lui hurlait dessus en lui disant de ne plus jamais traiter quelqu’un de vache. Seulement, aujourd’hui, c’était une autre histoire. La Serdaigle était certaine que même Dumbledore aurait été d’accord à ce que cette fille se fasse remettre à sa place. Elle n’avait dit qu’une partie de ses pensées, mais elle ne tarderait pas à les complétées. Juliette mis ses mains sur ses hanches, se dandinant sur la pointe des pieds en se poussant les cheveux comme une peste. Elle voulait imiter miss la mannequin. Elle attendait sa réaction.

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810 mots I Rock!

Mandy était droite, le corps bien solide. Elle regardait la jeune fille devant elle. Il y a quelques mois, la troisième année aurait facilement pensé que cette éberluée n’était rien d’autre qu’une pauvre élève de Poudlard. Seulement aujourd’hui, en ce 28 février, Mandy ne voyait plus Juliette de cette façon. Elle la regardait avec dégoût et peur à la fois. Mandy ne comprenait pas pourquoi elle s’affolait. Après tout, la gamine n’était qu’en première année. Lorsqu’elle pris la parole, Mandy recula, frappée d’horreur.

- Je veux quoi tu dis ? Je veux bien des choses. La première, que tu sortes de ma vie. La deuxième, que tu deviennes normale. Comme ça, peut-être que tu rendrais compte que tu n’es pas la fille dans la télévision qui fais des tatas imbéciles aux paparazzis. Je veux également que tu fiches la paix à tout le monde. On n’est pas des chiens à ton service qui vont t’apporter le journal, on est des humains. Des sorcières mêmes, car la plupart de tes victimes sont des filles. Je dirais même, que certaines d’entre elles sont prête à te faire bien mal pour que tu arrêtes de te penser miss je sais tout. T’es qu’une vache Mandy Brocklehurst. Voilà qui tu es vraiment.

Mandy était scandalisée. Elle n’arrivait pas à croire qu’une petite gamine de première année puisse penser et dire des choses pareilles. Elle s’avança, déterminée à mettre certains points au clair. Elle défia la gamine du regard. Elle la dévisagea lorsque Juliette commença à l’imiter. Elle trouvait ce jeu amusant, et d’ailleurs, elle allait y jouer.

~ Alors, tu veux t’amuser ? Moi aussi, c’est drôle non ? Je crois qu’on a des petites choses à se dire…

Mandy sorti sa baguette à la vitesse de l’éclair et la pointa sur Juliette.

~ Alors, tu veux faire la maligne ? Saches que je n’hésiterai pas à te lancer un sortilège si tu oses m’en lancer un. Je suis intelligente tu sais, comparée à toi. Moi j’ai du style et je sais correctement m’habiller. Alors, qu’est-ce que tu penses de ça, naine de jardin ?

Mandy éclata d’un rire franc, dévastateur. Elle ne supportait pas les jeune personnes qui se mettaient en travers de son chemin, oh non. Elle lui sourit sarcastiquement.

~ Alors comme ça, tu veux que je sorte de ta vie, que je devienne normale et que je fiche la paix à tout le monde. Hum, mais c’est beaucoup de choses cela ! Une chose a son temps. Je sais que je suis populaire, mais là, c’est un peu poussé, tu ne trouves pas ?

Mandy faisait tout pour faire fâché Juliette, car elle savait que c’était marrant à voir. Elle recula et l’imita, coincée dans son uniforme.