2. Alluma Aigwiya [1ère année]

Plongé dans ses réflexions concernants le qualité du bois de son bureau, elle n'entendit pas la nouvelle éleve arriver. Il est vrai que le bois brun était salement ammoché et que divers rainures, symboles de sortilèges ratés, parsemaient la ligne de bois. Cet instant de réflextion restait néanmoins beaucoup plus interessant que d'autres cours de magies comme la divination ou l'histoire de la magie.
Lorsque la fillette sentit la chaise voisine de la sienne de déplacer, elle se redressa legerement pour regarder la nouvelle venue.
"Salut...
-Hep...salut."
Farenai la regarda dans les yeux quelques secondes avant de regarder l'insigne de l'autre fille. Ayant constaté que c'était bien une serpentard et pas une poufsouffle, elle se remirt à contempler les multiples rainures. Aucunes des deux n'avait envie de parler et selon Farenai sa voisine semblait aussi impatiente qu'elle le cours commence, c'est à dire très impatiente ! En regardant du coin de l'oeil l'autre fille, elle put constater qu'elle regardait avec admiration Maandag. Il est vrai que la chouette avec son port de prince puisque c'était un male, regardait l'assistance exepté Farenai avec un certaine suffisance...
"Je m'appelle Farenai Gariade et toi ?"
Elle ne doutait pas que la jeune fille lui répondrait, c'était une serpentarde comme elle, donc aucune raison de réagir comme avec les poufsouffles.

Ely n’avait aucunement envie de parler à sa voisine. Effectivement, elle n’était pas bavarde et attendait avec plus d’impatience que le cours de métamorphose commence plutôt que de faire de nouvelles connaissances ; et sa voisine, Serpentarde ou non, n’échappait pas pour autant à la règle. Elle continua un instant à regarder le hibou de sa voisine de cour. Il était très beau, il fallait l’avouer ; Ely affectionnait tout particulièrement le plumage de l’oiseau, d’un noir d’encre, profond et lisse. De plus, son port altier accentuait l’impression de dédain déjà palpable chez l’animal. Cependant, elle se demanda un instant si cette jeune fille n’allait pas avoir des ennuis pour avoir fait entrer son animal en classe mais en déduisit finalement que cela ne serait sûrement pas le cas. Elle fit glisser son regard, froid comme d’ordinaire, vers sa voisine et, comme à son habitude, l’évalua. Tout ce qu’elle réussi à percevoir fut qu’elle semblait vouer un culte particulièrement accentué aux rayures en tous genres qui ornaient la table de cour. Ely’ leva un sourcil sceptique et une question particulièrement inutile lui traversa la tête, et cette même interrogation était, en l’occurrence, si sa voisine n’avait vraiment que ça à faire que d’observer avec un intérêt certain le bois pourtant pas si extraordinaire du bureau. Mais Ely’ n’y fit plus guère attention et ouvrit son manuel de métamorphose, pour continuer la lecture qu’elle avait commencée le matin même. Bien quelle détesta participer en cour, elle allait bien devoir faire un effort. Les verts et argent étaient bons derniers en ce qui concernait la coupe des quatre maisons , et toutes les solutions étaient bonnes pour rattraper ce retard (si tant est que les Serpentards aient pu les rattraper). ‘est pourquoi la lecture du livre pouvait se révéler fort utile et elle se plongea avec un intérêt visible dans la lecture de ce passionnant, bien que très sommaire, manuel. A son grand agacement, elle fut interrompue par une voix féminine, provenant apparemment de sa voisine de table.

Elle leva ses yeux noisettes, glacials comme toujours, mais cette fois une lueur excédée lui animait le regard. Pourtant, les jeune fille à ses côtés venait juste de lui dire son nom et de lui demander le sien…Cependant, elle semblait de celles avec qui Ely’ avait beaucoup, beaucoup de mal à s’entendre. En effet, elle lui faisait penser à la partie, si on pouvait nommer cela ainsi, des verts et argent qu’elle aimait le moins, pour ne pas dire pas du tout. Il y avait en effet chez les Serpentard plusieurs sortes « d’habitants ». Ceux qui jetaient un coup d’œil sur l’insigne mais qui, malgré que celui ci soit rouge, vert, jaune ou bleu n’accordait pas leur décision finale à cause de ce petit objet. En effet, il les jugeaient plus sur leur répartie, comment il réagissaient etc.…et ne cataloguait pas immédiatement un Gryffondor dans la partie « ennemi » mais attendait de le connaître un peu plus…Et même si, bien souvent, cela se révélait désastreux, il arrivait que des Serpentards s’exècrent et qu’un rouge et or s’entende à merveille avec un vert et argent (même si c’était très rare). Et puis, il y avait ceux qui, si un Serdaigle s’asseyait à côté d’eux, lui faisait la misère sous prétexte qu’il n’était pas « à la hauteur » et devenait doux comme des agneaux dès qu’un occupants de la maison des serpents prenait place. Pour Ely’, cette attitude était pitoyable, à la limite de la consternation. Bien sur, les Serpentard étaient bien plus complexes mais il y avait toujours des catégories ainsi, si on ne faisait que survoler sommairement la personnalité des élèves. C’est pourquoi Ely’ posa des yeux glacials sur…Farenai, qui semblait malheuresement appartenir à la deuxième catégorie et lui dit d’une voix frigorifique :

« Enchantée. Je m’appelle Ely’. Puis-je savoir ce que me vaut l’honneur, cela devait être important pour que tu me dérange en pleine lecture, dans un cour à la limite du commencement… »

666 mots [dsl, j'avais pas trop le temps...]

Le soleil vint tendrement rêveiller Cassie. La jeune Serdaigle ouvrit docilement les yeux, soumise à l’astre qui brillait à travers la fenêtre. Elle enfoui son visage dans son oreiller. Elle n’avait aucune envie de se lever. Pourtant il le fallait. Elle s’étira comme un chat, prenant tout son temps. Son premier cours de la journée était la métamorphose, et elle ne comptait pas se presser. Sans vraiment savoir pourquoi, Cassie haïssait profondément cette matière. Le Professeur n’était pas en cause, elle appréciait McGonagall. Mais pas en tant qu’enseignante de la métamorphose, oh matière maudite ! La dernière des Priestly posa ses pieds sur le sol froid, cherchant ses chaussons à tâtons. Impossible de mettre la main dessus ! Elle était pourtant sur de les avoir déposés au bas de son lit avant de s’endormir la veille. Cassandra était, c’est bien connu, incapable de tolérer le moindre désordre. Si elle avait laissé ses pantoufles à cet endroit, elles ne devaient pas être loin…

Cassie s’agenouilla, essayant de voir une lumière pantouflexe dans les ténèbres du dessous de son lit. Elle se décida à saisir sa baguette. Le sort qu’elle devait utiliser lui vint immédiatement en tête. C’était presque machinal, après tout, c’était une Serdaigle.

Cassie – « Lumos ! » Prononça t-elle en orientant sa baguette de façon à trouver plus facilement ses chaussons.

La jeune Première Année sentit la magie la parcourir du bout des orteils jusqu’à la racine de ses cheveux bruns. Elle connaissait cette sensation extraordinaire, cette force qu’elle ressentait. Le dessous du lit fut éclairé avec une telle puissance que Cassie repéra ses pantoufles en un clin d’œil. Elle les attrapa. Comment étaient-ils arrivés sous le lit ? Aucune importance. Elle se redressa, enfila sa robe de sorcière et traîna les pieds jusqu’à son armoire pour mettre ses chaussures, qui elle, contrairement aux chaussons, l’attendait bien sagement à leur place habituelle. « Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place » était une phrase qui correspondait vraiment bien à Cassie. Cassie, qui soit dit en passant, allait finir par être en retard si elle continuait à rêvasser. Elle se pressa donc de descendre dans la grande salle pour avaler son petit déjeuner. Elle mourrait de faim, et tous les plats étaient toujours délicieux à Poudlard, la jeune Serdaigle se jeta donc sur son repas avec une vivacité impressionnante pour une petite Première Année qui venait de sortir des bras de Morphée. Jeune Serdaigle, qui, soit dit en passant, avait la réputation d’avoir, chaque matin, un mal fou à quitter le pays de songes. Et oui, c’est une rêveuse ma petite Cassie.

Après avoir fini son succulent repas, Priestly émergea enfin de son pseudo sommeil. Elle sortit de la grande salle où un brouhaha permanent continuait de faire rage. Ses jambes grimpaient les marches qui menaient à la salle de métamorphose sans qu’elle ne le leur ordonne. Enfin arriver, elle poussa la porte. Le Professeur McGonagall était là, bien sur. Son air sévère, son chignon serré et ses petites lunettes carrées, elle était à son bureau. Cassie remarqua que la leçon du jour était notée au tableau, comme à chaque cours. « Alluma Aigwiya ». Elle connaissait ce sort, elle l’avait lu la veille dans un livre emprunté à la bibliothèque. Il consistait à changer une allumette en aiguille. La jeune Serdaigle passa rapidement devant le bureau.

Cassie – « Bonjour Professeur McGonagall. » La salua t-elle avant d’aller s’asseoir.

Une place au fond… Tooouuuut au fond ! Le cours pourrait commencer tranquillement, du moment qu’elle était loin de McGonagall… loin de ses yeux qui vous donnaient toujours l’impression de vous accuser on ne sais pour quelles raisons…

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