Une catastrophe Meganesque [pv]

Megan était une catastrophe ambulante, sa sœur le lui disait environ 10 fois par jour. Pourtant elle ne le faisait pas exprès et elle mettait beaucoup de cœur à l’ouvrage. En fait elle faisait même tout son possible pour que l’ouvrage soit parfait, mais si il ne s’agissait ni de teinture, ni de peinture, alors ça virait toujours au désastre. En potion par exemple, elle avait mis à ébullition un produit explosif ! Et sa voisine en avait eu partout ! Elle s’était faites incendié par Rogue qui fort heureusement fut distrait par l’arrivé du professeur Lupin dans la salle. Ouf, sauvé, s’était elle dit. Il n’en restait pas moins qu’elle faisait tout foirer, surtout parce qu’elle était très tête en l’air. Elle avait de la bonne volonté mais son âme d’artiste la menait vers d’autres cieux quelque soit la situation. Bon, il n’y avait pas que sa peinture qui la tourmentait, elle pensait aussi au gloss qui sortirait le mois prochain et qui lui irait super bien (enfin elle avait les moyens de se l’offrir) ou bien à comment faire pour raccourcir un chouya sa jupe d’uniforme sans que personne ne le remarque. Des préoccupations futiles en somme, mais qui prennent beaucoup de temps lorsqu’on a 14 ans ! Malheureusement pour elle, elle n’était pas au bout de ses peines et cette journée banale allait mal finir puisque son gloss tomba de son sac. Jusque là me direz vous, pas de problèmes, mais écoutez donc la suite… Le gloss alla mesquinement se glisser sous la chaussure d’une deuxième année de la maison rouge et or, celle ci glissa et dans sa chute entraîna une camarade, qui en entraîna une autre et celle ci encore une autre ! Encore mieux qu’aux dominos et là c’était taille réelle ! Megan se laisse aller à se dire que ça ferait un jolie tableau jusqu’à ce qu’elle réalise qu’elle était la fautive dans tout ça et que ça ne lui réussirait sans doute pas. Effectivement à peine levé la première arriva comme une furie vers elle et lui assena quelques mots méchants avant de lui jeter le gloss à la figure. Le pire c’est que ça fait mal ces petites choses là quand c’est lancé à bout portant ! Elle ne l’avait pas fait intentionnellement alors… pourquoi tant de haine ? Megan en resta circonspecte un long moment jusqu’à ce que sa sœur passe, la darde d’un regard assassin et… que Megan ne se mette à pleurer de rage et de désespoir. Tout le monde lui en voulait, elle n’avait quasiment aucun ami et elle faisait tout rater. Elle était plutôt douée dans les études mais vraiment rien n’allait, que ce soit ici ou ailleurs on la méprisait. Elle ferait sans doute beaucoup mieux de retourner chez elle…

Megan se trouvait donc là, pleurant comme une madeleine au milieu d’un couloir désert. Tout le monde était retourné à sa salle commune bien que ce ne soit pas encore l’heure du couvre feu. Les examens approchaient à grand pas et tout le monde révisait. Elle devrait sans doute en faire de même… lorsque la crise de larmes et de déprime serait passé.


[528 mots]

Tous les élèves ? Réviser ? Quelle drôle d’idée ! Susan, elle, avait décidé de prendre quelques heures de répit selon le vieil adage qui n’existe peut-être pas mais que je vais m’empresser d’inventer : «Travailler, travailler, mais n’oubliez pas de vous reposer !» ou bien encore «Méfie toi de l’homme paresseux comme de l’homme qui travaille sans cesse» et celui-ci vient de Sénèque, ce qui impose le respect (et lui confère une certaine crédibilité).

Bref, Susan, donc, refusant d’écouter la petite voix de l’angoisse qui lui criait depuis le lobe pariétal de son encéphale (oh ! Une rime !) «Mais bougre d’ânesse, que n’es-tu pas en train de t’assommer avec deux ou trois formules avant d’enchaîner sur le tableau des plantes carnivores d’Asie Orientale ?», avait quitter la salle commune quelque minute plus tôt, laissant livres et parchemins pêle-mêle sur une des table de travail (c’était, du moins, le nom officiel), ayant une confiance aveugle en l’honnêteté des Poufsouffle (d’ailleurs qui voudrait bien voler un vieux livre de potions ? Il fallait avoir l’esprit tordu : ils étaient en examen, pas en concours !).

Les mains libres – et regrettant furieusement de ne pas avoir de poches où se fourrer, Dieu que les uniformes féminins étaient mal conçus ! – la jeune Poufsouffle déambulait dans les couloirs sans but apparent mais la mine bien rêveuse.

Il n’était pas très difficile de libérer l’imagination de Susan et plus elle se sentait stressée plus elle avait tendance à s’envoler vers un royaume fabuleux sans aucun rapport avec la réalité mais construits à partir d’elle : un rien suffisait à la faire dévier et la marche à pieds, fusse-t-elle un simple promenade dans Poudlard, était l’activité idéale pour partir à la rencontre de ces «riens».

Alors qu’elle s’apprêtait à prendre la direction de la bibliothèque – bien malgré elle, d’ailleurs, mais la voix de sa conscience anxieuse était souvent la plus forte – il sembla à Susan entendre un petit bruit, dans un couloir qui partait vers la gauche, un peu comme si une souris prise au piège couinait, mais pas trop fort, de peur que sa situation ne s’aggrave au cas où elle serait entendue.

Bien entendu, la fillette songea tout d’abord à poursuivre son chemin sans trop se préoccuper de ce qu’elle (ou son imagination) pouvait bien entendre : après tout, Poudlard, comme tout château digne de ce nom, avait sa foule de vieux grincements et geignements, surtout lorsque minuit sonnait (à croire que les bruits, animés de leur vie propre, avaient un malin plaisir à faire dresser les cheveux sur la tête des insomniaques pile au bon moment. C’est peut-être pour cette raison, que minuit est «l’heure du crime». Après tout, on n’a jamais préciser quel crime ni envers qu(o)i).

D’autre part, Susan n’avait – comme c’est étrange – aucune envie de se retrouver nez-à-nez avec un Peeves en train de peaufiner sa prochaine blague or, elle semblait avoir le chic pour tomber sur l’esprit frappeur, ces derniers temps (à moins, se dit-elle alors que cette pensée s’insinuait tout juste dans son esprit – que ce soit Peeves qui ne la cherche).

Toutefois, il restait à Susan assez de courage (?) et de conscience préfectorale pour ne pas tourner le dos au minuscule bruit. Certes, elle n’était pas certaine de l’avoir réellement entendu mais mieux fallait-il aller vérifier : elle s’en voudrait à vie (ou presque) s’il s’avérait qu’elle délaissait une pauvre petite créature agonisante par couardise.
Affrontant donc bravement le danger (mais la tête un peu rentrée dans les épaules tout de même) Susan s’engagea dans la direction d’om provenait le bruit, et tant pis pour sa conscience qui, de toute façon, était en proie à un choix cornélien : sauver son prochain ou sauver sa note en potion ? That is the question.

Il ne lui fallut que quelques pas pour tomber sur Megan, en pleurs. Susan écarquilla les yeux, à présent persuadée d’avoir bien fait en empruntant ce couloir. Une Poufsouffle en danger ? Il faut la sauver ! Mais de voir Megan pleurer lui donnait à elle-même fortement envie de sangloter.
D’une voix tremblante, elle s’exclama, passant un bras consolateur autour des épaules de la jeune fille :

- Oh non ! Oh s’il te plaît ! Je vais pleurer aussi !

(711 mots)

La première réaction de Megan fut de sursauter. Elle n’avait absolument pas vu sa camarade et préfète arriver d’où une certaine surprise, d’autant que son esprit était parti dans des méandres plus que sombres au moment où elle avait réalisé qu’on lui adressait la parole. Sa seconde réaction fut de pleurer encore plus, les larmes n’en cessait de couler et de couler encore et encore de ses jolies yeux vairons. Sa troisième enfin fut de balbutier quelques paroles incompréhensible à sa camarade. Réalisant tant bien que mal qu’elle ne fournissait là dedans aucune paroles claires elle hoqueta une dernière fois et ravala un sanglot avant de dire :

- Je… J’ai encore causé une catastrophe. Je suis vraiment bonne à rien ! Je crois que je devrais rentrer chez moi, même ma sœur ne veut plus de moi ici.

Elle finissant sa phrase elle fut reprise d’un sanglot qu’elle ne contint qu’à moitié. Elle n’en pouvait plus d’être transparente. Dans le monde des moldus elle n’était jamais seule, elle était même plutôt populaire, mais depuis son entrée à Poudlard elle n’arrivait qu’avec peine à nouer le contact et plus de la moitié de l’école la prenait pour une empotée.

- A la maison au moins j’ai mes petits frères…

Elle adorait ses jeunes frères, elle s’en occupait souvent et veillait jusque tard pour leur préparer leurs repas ou leurs vêtements, leur mère était une bonne ménagère mais avec cinq enfants rien n’est jamais simple, surtout quand deux d’entre eux sont jeunes et turbulents. A cause de cette habitude elle avait relativement souvent affaire aux préfets, le soir elle restait dans la salle commune à peindre ou à s’occuper jusqu’à ce que l’un des deux vienne lui signifier qu’il était l’heure pour elle d’aller dormir. Elle obéissait toujours docilement mais irrémédiablement ils la retrouvaient le jour suivant. A force s’était devenu une habitude pour les uns comme pour les autres et dés qu’elle les entendait rentrer elle rangeait ses affaires, les attendait, et leur souhaitait bonne nuit. Si Susan était de garde elle montait avec elle dans le dortoir qu’elles partageaient.

Cette relative proximité d’avec les deux personnes influentes de sa maison n’avait pas du tout pour effet de la faire se sentir mieux. Au contraire elle avait plutôt l’impression que ne lui parlait que les personnes qui y étaient obligés.

- Mais je ne veux pas t’embêter avec ça.

Ses sanglots s’étaient calmer et elle reniflait maintenant un mouchoir à la main, tentant encore une fois de se calmer pour retrouver un minimum de dignité. Elle ne savait pas si elle devait rester là ou fuir sa honte et son chagrin. Le couloir était désert, il n’y avait plus que les deux filles, et Megan se disait que se plaindre comme ça n’aboutirait à rien. De toute façon elle n’avait pas le droit de retourner chez les moldus comme ça, sans raison, et puis ses parents ne la laisserait pas faire… Oui, vraiment, elle n’était qu’une idiote, rien d’autre. Elle s’en voulait d’être comme ça, et en même temps elle ne voyait pas quoi faire contre sa nature…. Vraiment pas.


[520 mots]

Susan n’avait pas exagérée, lorsqu’elle avait supplié Megan ne de plus pleurer : elle s’était réellement mise à renifler d’un air pathétique elle aussi tandis que deux grosses larmes roulaient sur ses joues et que sa lèvre inférieure tremblotait bizarrement. Et en plus, elle n’avait pas pris de mouchoir ! La jeune Poufsouffle tenta tant bien que mal de s’essuyer le bout du nez avec le revers de sa manche d’uniforme. On aurait véritablement pu croire que c’était elle, qui venait de faire une sottise et non Megan. En tout cas, une chose était sûre : les deux fillettes devaient être un bien étrange spectacle ! Merci Merlin, le couloir était vide, sans cela, il n’y avait plus qu’à dire adieu à la réputation de Poufsouffle !

Chagrine, la jeune Poufsouffle n’en était pas pour autant sourde. Elle écarquilla les yeux (rendus humides et rouges par les larmes) et adressa un regard perplexe à Megan ne comprenant vraiment pas pourquoi sa camarade de classe voulait rentrer chez elle. Elle faisait des bourdes ? Et alors ? Susan aussi, et tous les jours, je vous prie. Bien décidée à signaler ce fait à Megan, elle bredouilla d’une toute petite voix, semblant hésiter entre le redoublement lacrimal (si, ça existe sûrement) et le rire nerveux :

- Mais moi aussi… Tiens, tout à l’heure, j’ai renversé de l’encre sur un fauteuil de la salle commune et le temps d’aller chercher ma baguette pour réparer une grande de septième année s’était assise… J’ai ruiné sa jupe… J’avais tellement honte, si tu savais !

A cette pensée, les joues de Susan prirent une teinte cramoisie : nul doute qu’elle se repassait la scène mentalement ! La jeune fille qui s’était par malheur installée sur le fauteuil souillé l’avait très mal pris et les plates excuses de Susan n’avaient pas suffit à apaiser son courroux. La petite Poufsouffle s’était faite une ennemie mortelle par simple maladresse et, si elle en croyait les regards dédaigneux que lui avaient adressé les amies de sa victime, elle avait l’étiquette «A fuir comme la peste» de collée sur le front pour une bonne partie des septièmes années. Heureusement qu’elles ne seraient plus là l’année prochaine ! Hélas ! Le bruit de sa bêtise aurait tôt fait de se répandre avant la fin de l’année toute proche fusse-t-elle !

La Poufsouffle lança un regard craintif à Megan : Houlàlà ! Peut-être que celle-ci allait elle aussi la fuir, maintenant qu’elle savait de quel genre de bourde était capable Susan. Peut-être même allait-elle prévenir tous les élèves qu’elle croiserait d’éviter Susan à tout prix.
Espérant sans doute empêcher qu’une telle idée ne traverse l’esprit de sa camarade, elle s’empressa de renchérir d’une voix timide :

- Ah ? Tu as une sœur ici ? Euh… Tu sais, je crois que des fois, entre membres d’une même famille, on a tendance à souhaiter être loin les uns des autres… Euh… Pour anonymat, tu vois… Pas être cataloguée comme «La sœur de machine»… Enfin… Je veux dire… Tu vois… Enfin non, tu ne vois pas…

A nouveau, Susan rosit, honteuse de son incapacité à s’exprimer correctement. Cependant, parce qu’elle aimait beaucoup Megan quoiqu’elle ne la connusse que très peu, elle s’efforça d’éclaircir sa pensée, au risque de s’embrouiller davantage :

- Ce que je veux dire c’est que ce n’est pas parce que, dans un mouvement d’humeur, tu souhaites que quelqu’un de ta famille ne soit pas là que tu ne l’aimes pas ni même que tu le souhaites réellement… Tu sais, comme quand tu souhaites la mort de Rogue parce qu’il a été odieux, en fait tu ne la veux pas réellement, c’est juste… Une pensée… Comme ça…
*Quoique* rajouta-t-elle mentalement, doutant de la crédibilité de son exemple.

La fillette se sentait, elle aussi, un peu plus calme à présent, principalement parce que Megan paraissait s’être reprise. Elle lui adressa un nouveau sourire, tout aussi timide et craintif avant de piquer du nez en direction de ses chaussures et de marmonner, pivoine :

- Maisnonmaispasdutoutetpuisdabordcestmoiquiparle…

(673 mots)

Megan ne savait pas quoi répondre, elle admirait tellement Susan qui était à la fois préfète et batteuse dans l’équipe de Quidditch ! Certes, elle n’avait pas beaucoup de style mais elle faisait de grandes choses ! Pas comme la petite Megan…

- Non, tu fais peut être des erreurs mais qui pourrait en vouloir à un préfet ? Alors que moi, à la moindre erreur, on me fusille moralement.

Cependant la consolation apporté par Susan fonctionnait et les larmes se tarissait peu à peu. Elle était plus calme et ses paroles plus claires.

- Personne ne me parle, même à Poufsouffle, à part Alexander et toi, et encore c’est parce que vous y êtes obligé. Je ne sais pas pourquoi, je n’arrive pas à m’intégrer. Peut être est ce à cause de mes origines, ou bien de ma surdité, je ne sais pas. Je ne pense pas que ce soit mes yeux, ils sont jolies mes yeux non ?

Comme toujours elle était totalement à côté de la plaque, mais ce n’était sans doute pas sa gentille préfète qui lui en tiendrait rigueur. Elle sortit un mouchoir et se moucha bruyamment, après tout elles étaient seules, et se tapota les yeux. Elle ne voulait pas continuer à faire de la peine à la trop gentille Susan, elle calmerait donc ses pleures.

- Je ne voulais pas t’ennuyer, tu as sans doute des révisions à faire. J’en ai aussi. On peut y aller ensemble et oublier nos erreurs respectives… j’espère juste que la fille de tout à l’heure ne me tuera pas la prochaine fois qu’elle me croisera.

Il y avait peu de chance mais le courage n’était pas la qualité première de Megan. Elle rit nerveusement, et conclut :

- J’espère ne pas faire de nouvelles catastrophes meganesque avant demain…

Susan aurait ri de bon coeur, si elle avait pu se douter que Megan l'admirait. Il lui paraissait impensable que quiconque puisse l'admirer, elle, la timide et pathétique Susan Bones, aux allures de fillette trop sage et au courage limité.
Mais la jeune Poufsouffle n'entendait rien à la télépathie aussi demeura-t-elle parfaitement stoïque, écoutant Megan d'un air passablement effaré.

Comment ? Elle croyait donc à ce point être détestée ? Quelle absurdité, vraiment ! De l'avis de Susan, Megan avait largement sa place dans cette école : déjà elle avait été bien plus forte qu'elle au dernier cours de défence contre les forces du mal, elle n'avait pas hésité à l'affronter, elle, la peluche garou. Ensuite, elle était vraiment une chouette Poufsouffle tout à fait dans l'esprit de la maison, qui pourrait donc bien lui en vouloir ? Non, on n'a pas le droit de citer des Serpentard, c'est de la triche !

- Oh tu sais, s'empressa-t-elle de rétorquer, je crois que c'est encore pire quand tu fais des erreurs et que tu es préfet parce que tout le monde pense "Pfff ! Et on lui a confié un poste de préfet ? Quelle idée absurde !"
Et puis de toute façon, on s'en moque, de ce qu'ils peuvent bien penser, les autres, parce que tu crois qu'il n'en font jamais, eux, de bêtises ? C'est juste qu'ils sont très forts pour le dissimuler, voilà tout ! conclut-elle avec conviction, rougissant de colère à cette idée.

Ah ! On se moquait ! Ah ! On maltraitait ! Ah ! On enquiquinait ! Mais par derrière on était lâche, on était vil, on était perfide. Elle était belle, la jeunesse poudlardienne, tiens !

- Oh ! renchérit-elle d'un ton parfaitement honnête, comment peus-tu penser que je te parle par obligation ? Tu es adorable, enfin ! Quant aux autres Poufsouffle, c'est tout simplement une question de timidité, je pense. Tu sais, à Poufsouffle, on est très "J'attends qu'il fasse le premier pas, j'ai trop peur !"

D'ailleurs, à tenter de consoler sa cadette, Susan en oubliait totalement sa propre timidité.
Pour finir, elle dit d'un ton ravi :

- Oh oui ! Je serai contente d'avoir quelqu'un avec qui réviser, c'est trop triste, toute seule ! Et pour l'autre greluche, ne t'en fais pas, elle n'a pas le droit de tuer, de toute façon, rajouta-t-elle, impassible.

Elle adressa un nouveau sourire à Megan avant de passer joyeusement son bras sous le sien :

- Bon, on y va ? Oh ! Et tes yeux sont vraiment beaux !