°oOo°- La vie de Juliette -°oOo°

°oOo°- Journal de Juliette Horuni -°oOo°


22 Décembre 2003
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Cher Journal,

Que dire ? Ma maman t’a offert à moi hier soir, au restaurant. Depuis, je n’ai pas eu le temps de t’écrire. Tu es magnifique. Une belle fée est sur ta couverture et tu as plein de beaux motifs sur toi. Je t'assure que moi, je trouve ça magnifique. Tu es parfait pour moi, même si dans quelques années je ne t'aimerai plus. Il ne faut pas se fier aux apparences, car elles peuvent cacher des facettes inconnues sur des gens (ou des choses dans ton cas). Par exemple, moi, j’ai peut-être l’air d’un ange, mais parfois, je suis une vraie trouble-fête. Je suis tannante et je suis fière de l’être !

Je vais te parler de moi, pour que tu puisses apprendre à me connaître. Bon, allons-y. Mon nom est Juliette, et aujourd’hui, je viens d’avoir 8 ans. Je suis plus un bébé, et j’ai même des responsabilités. Maman me demande de faire mon lit et de mettre la table le soir. Je trouve ça dommage parce que à mon âge, personne fait ça. Même mes amies me le disent. Je suis exceptionnellement chez maman en fin de semaine, parce que c’est ma fête. Je serais sensée être à St Stanislas pour un récital, mais maman a tenu sa promesse, et elle est venue me chercher hier soir en revenant de travaillé. On a été soupé au resto pour l’occasion, et ensuite, on est revenue à la maison. C’est au restaurant qu’elle m’a tendu une boîte orange. Je l’ai regardé avant de l’ouvrir, me questionnant sur son contenu. Lorsque je t’ai vu, j’ai poussé littéralement un hurlement de joie. J’étais si contente… ! Ça faisait deux mois que je demandais à maman pour qu’elle m’achète un carnet comme toi. Enfin, juste avant Noël, elle m’en donne un pour ma fête. Le récital auquel je devais assister aurait dû me priver de voir ma famille parce qu’il était le jour de Noël. Bien sûr, ma famille aurait pu venir me retrouver, mais étant donné que c’était ma fête et que j’avais gagné un bon de travail en classe*, Mademoiselle Charbonneau a pu me laisser quitter plus tôt le couvent. C’est avec tristesse que j’ai dû laisser Camille, Anastasie et Élizabeth.


Camille est Française. Elle vient de Lyon, une ville au sud-est du Pays. Elle y a grandit, elle est arrivée cette année de Bordeaux, une ville dans le sud-ouest de la France. Elle y a séjourné une journée, pour ensuite prendre l’avion en destination du Canada. Lorsqu’elle y est arrivée, c’est moi et Élizabeth qui l’avons accueillie. Elle avait un accent énorme, mais maintenant, il est beaucoup moins voyant. Anastasie elle, elle vient d’Italie. Elle est arrivée il y a un mois, par bateau. Son père et sa mère n’étaient pas avec elle. Il n’y avait que sa tante. Elle vient de la Sardaigne, la petite île proche de la botte de l’Italie. C’est comme ça que nous savons d’où elle vient ; Elle nous l’a montré sur la carte du monde. Elle parle Italien, et elle essaye de nous montrer quelques mots. Anastasie a beaucoup voyagé. Elle a été en Grèce, au Maroc, en Tunisie, au Liban, en Amérique Latine (Argentine, Venezuela), Colombie-Britannique. C’est beaucoup de places ça hein ? Ses parents sont riches, et ils lui payaient beaucoup de voyages. C’est pour ça qu’elle est cultivée et très intelligente. C’est la première de classe, avant moi. Elle parle Français, Anglais Italien et Espagnol. Chanceuse elle hein ? Quadrilingue ! Ma parole… C’est fou fou fou ! Elle habitait ici. Belle maison Hein? C’était le manoir Kryzentel. [HRP : Amayelle est mon personnage, j’ai donc le droit d’utilisé son nom de famille…] Très belle maison, mais Anastasie prétend que c’est ennuyant d’y vivre. Je trouve ça bizarre, pour être franche, mais peut-être qu’à la longue, ça devient épuisant et emmerdant. Enfin, ce que Ana trouve dommage, c’est le fait que ses parents ne soient jamais à la maison. Ils travaillent tout le temps, et ils sont tellement occupés qu’ils sont partis après Anastasie pour le Canada. Ils sont arrivés une semaine plus tard, en Jet Privé. Pfff... Franchement! Élizabeth elle, vient d’Angleterre. Elle y a vécu pendant quatre ans, avant d’arriver à Gatineau, au Canada. Oui, elle est jusqu’à ce jour ma meilleure amie. Elle a de beaux cheveux frisés roux, et de beaux yeux verts. Beaucoup de garçons (même si on n’en côtoie pas beaucoup) prétendent qu’elle a de la descendance de déesse. C’est vrai qu’elle est belle. Enfin, voilà un portrait de mes amies.

Maintenant, je vais te laisser. Je te raconterai une autre fois mon histoire en détails, parce que là, je vais me baigner dans ma piscine! À plus tard !

[À Suivre...]

22 Décembre 2003

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Cher Journal,

Je suis revenue ! Oui, j’ai été me baigné une heure dans ma piscine intérieure. C’est pratique d’en avoir une, surtout quand tu adore nager comme moi. Depuis que je suis toute petite, j’ai toujours aimé l’eau. L’été, je vais chez papa et je me baigne dans le lac en arrière de chez lui, avec sa permission et sa surveillance bien sûr. Enfin bref, je me suis bien amusée avec maman dans l’eau. On a joué à Marco Polo et j’ai gagné chaque fois ! C’était très rigolo. Par contre, on a dû sortir plus tôt car maman m’a préparé une surprise. Je ne sais pas ce que c’est, mais elle m’a dit d’aller m’arranger. J’ai donc mis la robe qu’elle m’a offerte hier. Elle est en velours et elle est bleue. J’ai mis des collants bleus foncés de la même couleur pour que ça fasse. Ensuite, la robe a des froufrous dans le bas et elle a une belle fleur argentée sur la poitrine. J’étais bien contente quand elle me l’a donnée. Maintenant, je suis prête à recevoir ma surprise.

Maman m’appelle. Attend, je vais te dire ce qu’elle me dit. Ah, elle me dit que dans une heure ma surprise va arriver. J’ai donc le temps de te jaser. J’ai une idée, tout à l’heure, je t’a parlé plus de mes amies que de moi. Maintenant, je vais te raconter mon histoire.

Je suis née le 22 décembre. Cette soirée là, il neigeait énormément, c’était complètement fou. Les flocons avaient quasiment la grosseur des balles de golfes et le vent soufflait de rage à l’extérieur. Ma mère était à l’hôpital, et elle souffrait dangereusement. Elle avait le ventre énorme, et elle attendait en urgence pour son accouchement.

~°~ Flash Back d’Alicia ~°~

Il est 20heures. Alicia Horuni est en route pour l’hôpital, seule. Au dehors, la neige tombe comme c’est impossible. Les flocons flottent comme des mouches et le vent souffle de rage. Les bourrasques soufflent éperdument et l’automobile est difficilement contrôlable. Alicia est avec Nathan, le futur frère de Juliette. Nathan tient la main de sa mère, qui a des contractions de plus en plus fréquentes et de plus en plus fortes. Alicia, malgré son mal de ventre atroce, arrive tout de même à conduire. Arrivés à l’hôpital, Nathan sort précipitamment de l’auto et va aider sa mère à se hisser hors du véhicule. Ils marchent lentement, mais ils essayent d’aller d’un pas un peu plus rapide.

Entrés dans le hall, Alicia fait signe à Nathan d’aller chercher une infirmière. Ce dernier le fait rapidement. Entre temps, la future mère prend place sur un long banc et tient son ventre à deux mains, comme de peur qu’il tombe. Après un instant qui parut interminable, Nathan revint avec trois infirmières. L’une d’elle vint à la rencontre d’Alicia.

« Madame, vous êtes enceinte de combien de mois ? »

« De neuf mois Madame ! Ça ne parait pas peut-être ? » Fit Alicia en lui montrant son énorme ventre.

« Si, mais ce sont les règles… Je veux dire, poursuivit-elle, que nous devons toujours le demander. »

Puis, elle pris la future mère par les hanches et l’aida à prendre place sur la civière. Une fois couchée, l’autre infirmière installa une tonne de fils en même temps de rouler.

« Nous allons vous piquer, et vous allez vous endormir. D’accord ? »

Alicia, pas très sûre d’elle, émit un faible ‘oui’. La dame lui sourit.

« Je compte jusqu’à trois. Un, deux… Trois. »

Une seconde plus tard, la future mère de Juliette Horuni, alias Alicia Horuni, venait de perdre conscience.

Alicia dormit pendant trois heures. Trois longues heures qui lui parurent interminables. C’était comme si elle était prise dans un autre espace temps, un endroit où elle entendait tout ce qui se passait dans le monde des humains, mais n’y voyait rien. Au bout de trois heures, la jeune femme ouvrit péniblement les yeux et regarda autour d’elle. Plusieurs médecins s’affairaient et plusieurs infirmières aussi. Alicia essaya de se monter sur ses fesses, mais elle retomba sur son dos. Un des médecins s’approcha d’elle.

« Vous semblez être bien fatiguée Mrs. Horuni. Félicitation, vous êtes mère d’une jeune fille. »

Sur le coup, Alicia ne réagit pas. C’est lorsqu’elle aperçu Nathan avec un petit paquet de peau dans les bras que des larmes de joie coulèrent sur ses joues. Elle était si heureuse… Alicia fit signe à son fils de venir porter sa fille dans ses bras et Nathan s’approcha. Il lui tendit la jeune fille et Alicia rit d’un rire rempli de larme de joie. Elle était si heureuse. C’est uniquement que lorsqu’elle aperçu la figure de sa fille qu’Alicia figea. Elle continua pourtant de pleurer. Nathan regardait sa mère, comme pétrifiée.

« Maman, que ce passe t-il ? »

Alicia regarda son fils avec les yeux pétillants.

« On dirait un ange… »

~°~ Fin du Flash Back d’Alicia ~°~

Voilà ce que ma mère pensait de moi. Pff… J’avoue que j’étais bien mignonne, mais de là à me traiter d’ange, c’était un peu poussé… Non ? Moi je trouve que je suis bien calme, mais je suis tannante parfois aussi. J’ai mes moments de folies… Je suis très ordonnée et j’adore que tout sente bon dans ma chambre. Tous mes toutous sont placés droits et mon lit est très bien fait. Donc voilà, je t’ai raconté l’accouchement de ma mère.

Maintenant, je l’entends qui m’appelle. Je dois te laisser. Je te scelle et je ne t’oublie pas, ne t’inquiète pas. Je vais penser à toi en découvrant ma surprise, c’est promis. J’ai d’ailleurs bien hâte de découvrir ce que c’est. Je suis bien curieuse… Ah oui, c’est une de mes qualité ça, mais parfois, ça peut virer en défaut, surtout lorsque maman me dit d’arrêter de mettre mon nez partout où je n’ai pas le droit. Bon, je reviens à mes moutons…

À tout à l’heure !

Juliette.

{1000 Mots! Tout rond ! }