Une question bien difficile à poser... [PV: Solem]

[Post un peu minable, mais bon ^^"]

Ce matin-là, à la Grande Salle, Solem avait reçu un message d'un hibou de Dennis. Le jeune Serpentard que la jeune Evermin avait sauvé des limaces mangeuses de Serpentard. La journée s'annoncait extrêmement merveilleuse, le soleil était au rendez-vous et le ciel au plafond prévoyait être aussi fabuleux que ce qu'il faisait dehors. Enfin...

Comme elle croyait qu'il était important d'arriver à l'heure, Solem-L'Étrange décida de finir plus tôt son déjeuner, (enfin son bol de céréales et quelques fruits) puis elle se rendit au parc, comme il en était décidé.

Solem parcourut du regard le parc, ou Dennis était sensé être. Après quelques minutes de recherches (dures, dures!! ^^) elle le trouva enfin à l'ombre d'un arbre en train de défaire une magnifique fleur. La jeune Evermin sourit, puis elle se mit à courir pour aller le rejoindre.

" - Salut!", dit-elle rendue à sa hauteur. " Ça va?", ajouta-t-elle ensuite en s'asseyant à ses côtés.

[Écriture à la Lemony Sniket loll ]

Quand on se lève le matin et que le temps est morne, on a envie de se recoucher. C'est bien simple, le temps est gris, les nuages sont aux rendez-vous et en plus le soleil qui illumine notre journée est caché derrière ces nuages qui veulent tellement pleurer que leurs pluie pourrait ensevelir la terre entière. De plus, la couleur grise est tellement fade et tellement lugubre que on a vraiment envie de se rendormir.

Cependant, si le soleil est au rendez-vous, un sourire s'affiche sur notre visage encore endormi. Les choses commencent bien, en cette belle journée, pour la simple raison qu'on a vu le soleil en se levant. Le soleil aux rayons chauds, qui réconfortent même quand tout va bien. On a envie de se prélasser dans ses moustaches, si je puis me permettre, et on a seulement envue de passer la journée dehors, à la vue de cet astre lumineux.

C'est ce qui était arrivé à la jeune Solem Evermin. Elle s'était levée avec un sourire au visage, parce que les choses étaient au meilleur. Le soleil s'était levé.

Par contre, en regardant Dennis, elle avait l'impression que quelque chose le tracassait et cette chose avait vraiment l'air de le déranger. Il déchirait les pétales de sa fleur comme si elle lui avait fait du mal et il souriait nerveux et répondait tout aussi nerveusement. La jeune Serdaigle fallit lui dire de sa calmer que la vie était belle (nan sans blague), mais Dennis prit la parole:

" - Ecoute, Solem, tu es une fille, et..."

Solem se mit à rire. Enfin...oui la dernière fois qu'elle s'était regardée dans le miroir, elle était une fille. La chose était réaliste, Dennis avait raison, bref...elle était visiblement une fille. Ses cheveux longs et noirs et ses yeux gris pétillants n'avaient rien d'un garçon. Son corp ses mains délicates et ses épaules sa voix ils n'avaient rien de mascuin. Elle ne se dit rien, par contre. Dennis se tuait visiblement à dire quelque chose, mais Solem n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Étais-ce les sorts, qu'il avait de la difficulté avec? Dans ce cas, quel rapport c'a avait avec qu'elle était une fille? C'était plus facile? Moins facile?

" - Mais attends... Es-tu au courant qu'il y a un Bal de Noël?", dit de nouveau le serpentard d'une nouvelle fois avec sa voix nerveuse.

Le sourire moqueur de Solem s'était effacé, ses sourcils étaient maintenant froncés. Un Bal de Noël?! Il y en avait un? Mais ils étaient seulement en Novembre!

" - Non! Il y en a un?" , demanda-t-elle, surprise.

[Yéé particulièrement fière de ce post ]

[Ah! Tu dois donc connaître les Orphelins Beaudelaire! J'adooorrreee ces bouquins! Le style de l'auteur est très original et adapté à l'oeuvre! ^^]
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Dennis fronça ses sourcils. Malheureusement, ou plutôt, heureusement, Solem ne le vit pas. Ses mèches cachaient ses sourcils et une partie de ses yeux verdoyants.

Solem n'était pas au courant du futur évenement organisé en l'Honneur du Tournoi des trois Sorciers.

Le Bal de Noël... Une occasion extraordinaire de se faire des cheuveux blancs...

Il s'y prenait très très très très très très très très très tôt pour sa demande. Mais cet écriteau dans la salle commune, riquiqui par rapport à celui des annonces des sorties à Pré-au-Lard (auxquelles il était trop jeune pour y participer), l'abvait laissé sans voix, et l'avait probablement stréssé.

Il se décida donc de mettre au courant Solem et d'essayer tant bien que mal de faire sa demande tout de suite, car si il attendait quelques secondes de plus, il deviendrait rouge comme une tomate.

- Je pense que tu risques de voir l'écriteau dans ta salle commune. En fait, j'ai lu entre les lignes... Il dit qu'un évènement inattendu aura lieu le soir de Noël, qu'il fallait se trouver des robes de soirée au plus vite, et que et que a galenterie serait au rendez-vous.
Euh... Oui. Galenterie... En fait, c'est un Bal... Et, il faut bien entendu se trouver des reines... Et je souhaiterai... M'y rendre... Avec... Avec... Avec toi. Parce que jje trouve que tu es une fille qui ne cherche pas à savoir pourquoi la Terre est sphérique et pas ronde, et pis parce que je te trouve très jolie, et que tu es dotée d'un caractère irréfutablement sympathique.l

Il avait dit tout cela doucement, son stress s'évacuant petit à petit qu'il faisait sa demande. Ce n'était pas la réponse de la Serdaigle qui lui faisait peur. Il avait plutôt peur de la façon dont il allait lui dire. Et le moment fatidique était passé.

La réponse allait venir.

[HJ: Si je ne poste pas demain, je te reverrai un peu plus tard... Je m'absente un bout de temps... L'histoire d'une semaine. Donc si on ne se "voit" pas demain, je te dis à très bientôt! ^^]

[J'adore trop ses livres à lui et son style c'est vraiment du top! Je suis rendue au 6e livre (P.35) loll Mon préféré jusqu'à maintenant c'est le 5e ^^]

Le silence est une force de la nature que l'on ne peut lutter que si on le brise, en faisant du bruit, en parlant, ou en faisant toute autre chose qui a rapport avec des bruits. Il ne sagit pas de faire des sons étranges ou de parler de tout et de n'importe quoi. Or, le silence peut certes être inconfortable même si on le voit pas, et que l'on entends pas.

Solem Evermin était assise en indien devant Dennis Caremis, dans le parc, elle songeait à se le rappeler dans le court instant ou Dennis ne parla pas. Solem détestait les silences, comme bien des personnes. Il la rendait inconfortable et Solem, étant une fille simple et naïve, maudissait les temps où les silences règnent, étant les rois du bruits et des paroles intolérables.

La jeune Serdaigle, pendant un court instant, elle s'était remise à arracher des bouts d'herbe et se rappella la journée ou Benjamin lui avait offert des fleurs. C'était un peu triste de ne pas se retrouver ensemble, comme ils l'étaient avant, peu avant que l'automne arrive à l'improviste.

Dennis prit alors la parole. Solem leva la tête, posant ses yeux gris pétillants sur lui, sur ses yeux verts et sa tignasse blonde et l'écouta avec intérêt:

" - Je pense que tu risques de voir l'écriteau dans ta salle commune. En fait, j'ai lu entre les lignes... Il dit qu'un évènement inattendu aura lieu le soir de Noël, qu'il fallait se trouver des robes de soirée au plus vite, et que et que a galenterie serait au rendez-vous.
Euh... Oui. Galenterie... En fait, c'est un Bal... Et, il faut bien entendu se trouver des reines... Et je souhaiterai... M'y rendre... Avec... Avec... Avec toi. Parce que jje trouve que tu es une fille qui ne cherche pas à savoir pourquoi la Terre est sphérique et pas ronde, et pis parce que je te trouve très jolie, et que tu es dotée d'un caractère irréfutablement sympathique! "

La jeune Evermin lui sourit. Ses joues virent rosés puis elle répondit:

« - Merci. »

C'était très court, pour une question existentielle comme cette de Dennis. Son sourire devint plus grand puis elle répondit:

« - Je serai ravie de t'accompagner, Dennis!», lança-t-elle avec un clin d'oeil.

Pas une seule fois, Dennis n'avait vécu pareil sentiment.

A cinq ans, en école pour (très) petits, une petite fille l'avait embrassé sur la joue. Il ne s'en était pas remis.

A huit ans, une autre fille lui avait dit qu'il était mignon. Il avait rougit.

A dix ans, une fille l'avait embrassé. Le premier baiser de sa vie. Il était trop jeune. Il vomit dans les toilettes.

A onze ans, une fille acceptait de devenir sa cavalière. Et là, Dennis ne fut ni choqué, ne rougit pas, et n'eut aucune envie de vomir.

Il fit à Solem le plus beau sourire qu'il n'ait jamais fait.

Ce sourire se passait de longs commentaires.

Désormais, si quelqu'un osait lui dire que c'était un incapable, il lui répliquerait qu'il avait au moins réussi à se trouver une chouette cavalière pour le Bal de Noël.

L'affaire la plus difficile de sa vie avec la récompense la plus belle qu'il ait jamais eue: une relation plus aprofondie que l'amitié mais un peu plus superficielle que l'amour avec une fille.

Mais Dennis ne se faisait pas d'illusions: cet accord était simplement pour le Bal, il n'y avait aucun sous entendu amoureux là dessous. Du moins, c'est ce que Dennis pensait, il ne savait pas ce que Solem, elle, pensait de tout cela.


- Je... Je te remercie pour ton accord. Je peux au moins te rassurer sur un point: je sais danser.

A neuf ans, Dennis avait suivi des cours de danse en duo. C'était son père qui lui avait obligé. Moldu, il adorait les concours de danse, et il espérait que son fils pourrait devenir l'un de ces champions. Mais Dennis n'avait pas les même projets. Surtout pas ceux là.

Vagues souvenirs, les pas et les mouvements n'avaient plus beaucoup de secrets pour lui. Mais il avait quand même quelques oublis.

- Connais-tu quelques pas de danse, toi?

[HJ; Ca y est! Je pars demain. Donc c'est le dernier message que j'échange avec toi jusqu'à mon retour... A très bientôt! ^^]

La jeune Evermin regarda Dennis lui sourir. Un sourire merveilleux, aussi grand que jamais. La jeune Serdaigle aurait voulu lui dire plus, lui dire n’importe quoi (n’impoooorte quoiiii, je t’appelaaais dans la nuit, pour te dire: N’impoooorteee quoiiii! J’avais si peuuur que tu m’oublies! Et n’être pluuuus rien pour toii...O_o hheumm petit délire xD) qu’un tout petit "merci." Cependant, cela avait l’air de satisfaire amplement le jeune Serpentard.

Serpentard. Bizarre, nan? Une Serdaigle et un Serpentard, couple heureux pour le bal de Noël! Qu’elle chose insolite! Solem ricana à cette idée, d’un petit rire cristalin, puis elle posa ses yeux gris sur un plante pas loin, les yeux dans le vague. Elle se rapella d’un autre Serpentard, un certain Jimmy Curruly qu’elle avait rencontré le jour de son anniversaire. Lui, ne voulait surtout pas que les Serdaigle et les Serpentard soient amis, c’était certain. Mais Dennis n’était pas de ces Serpentards vicieux qui passaient leurs temps à critiquer tout et rien, pensant qu’ils sont les meilleurs de l’univers, pensant seulement à leurs petite personne. La jeune Solem n’avait aucune haine, ni maintenant, ni jamais, contre les Serpentard, et les temps étaient loin ou Salazar Serpentard partait de Poudlard, laissant la Chambre des Secrets, aussi introuvable que l’abobinable homme des neiges.

" - Je... Je te remercie pour ton accord. Je peux au moins te rassurer sur un point: je sais danser."

Solem se figea. D...danser? Il fallait danser dans ce genre de bal? Ahh...enfin, c’était pas comme elle ne connaissait rien de la danse.....................non elle n’y connaissait rien. Rien à rien. Elle ne savait même pas danser, la honte, d’habitude c’était le garçon! La jeune Serdaigle rougit jusqu’au oreilles, puis balbutia un:

" - Ahh c’est vraiment vraiment admirable. Habituellement, se sont les garçons qui ne savent pas danser, non?"

Oups. Va-t-il se douter de quelque chose? Solem était la fille cadette de sa famille, et Lydia, sa grande soeur, ne lui avait rien appris de tel, et ni sa mère et ni son père ne lui avait appris non plus. Solem sourit d’un air gêné à Dennis. Au moins, elle savait sourire, c’était déjà ça.

" - Connais-tu quelques pas de danse, toi?"

Solem déglutit. Ela question à cent milles galilons, c’était bien ça, et la réponse elle ne vallait pas mieux qu’une noise. La jeune Evermin inspira, calmement, râcla la gorge, puis répondit un tout petit:

" - Non."

Elle avait peur que Dennis fasse tout un théâtre, se levant, comme dans une scène dramatique, puis criant: " Tu ne sais pas danser? TU NE SAIS PAS DANSER? ALORS DÉBARASSE DE DEVANT MOI, JE ME TROUVERAI BIEN UNE AUTRE CAVALIÈRE, NON MAIS!!...elle ne sais pas danser, mais qu’elle HONTE!", disant ça, il tournerait les talons puis disparaîsserait. Solem fronça les sourcils d’un air inquiet. Qu’allait-il faire? Crier comme Solem l’avait imaginé, dire que tout cela était correct, que ça allait s’arranger et qu’il n’allait pas danser de toute façon, ce qui était débile, si on achetait une robe, ou encore, lui apprendre quelques pas, ce qui serait gentil, pour ne pas qu’elle parraisse d’un belle idiote devant toute l’école? Ou encore, il y avait-t-il d’autres choses qu’il pouvait faire? Enfin...il n’était pas obligé de l’aider, elle pouvait demander à quelqu’un d’autre de l’aider, qui sait!

" - Je suis terriblement désolée, Dennis. Mais je connais, contrairement à toi, aucuns pas de danse. Haha...", dit-elle riant de gêne. " Ça va vraiment être drôle."

Puis elle dit de nouveau:

" - J’aimerais te faire honneur, vois-tu? Je n’aurais jamais eu le courage que tu as pour demander à quelqu’un de m’accomapgner pour le bal.", dit-elle, d’une toute petite voix.

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Danser... Un acte idéalement et incroyablement déléctable, moyen sûr de procurer une sensation agréable de détente et de nostalgie.

C'est en dansant que la plupart des Grands entrent en transe, c'est en dansant que la musique nous colle à la peau.

Ne pas savoir danser, était pourtant dommage. Rater de tels moment vigoureux et mélancoliques autant que énergiques, c'était une chose que Dennis savait manquante pour l'Homme. Mais un Début s'impose à tout.

Rouler sur un vélo, ça s'apprenait.
Parler, ça s'apprenait.
Marcher, ça s'apprenait.
Danser, ça s'apprenait aussi.

Bien qu'ayant été contraint par son père de suivre des cours de danse en duo, Dennis adorait cela. Bien sûr, la première séance avait été horrible. Mais la suite s'était largement améliorée. Lorsque un pouvoir est correctement maîtrisé, alors il devient le pouvoir le mieux utilisé.

La Danse était aussi un pouvoir, un talent. Et Dennis allait avec plaisir apprendre à sa cavalière l'art de la Danse, le temps d'un après midi.

Il savait matérialiser une branche en poste de musique, le cours de métamiorphose ayant été récent. Il appliqua donc cette métamorphose sur une petite branche près de l'arbe auquel ils étaient. Le poste se matérialisa... avec une cassette audio de Grease. (HJ: (non compté évidement dans le décompte des mots) C'est la seule musique de l'époque (décembre 1994) qui peut paraître "fashion" ^^) Dennis eut juste à appuyer sur le bouton "play" pour que la musique se mette en marche... Sur un air bien connu de la comédie musicale Grease... We'll be together vint alors les bercer. Dennis s'avança vers sa cavalière.

- Ce n'est pas du courage. Tu n'es pas une bête féroce... Combattre une bête féroce, c'est du courage. Demander à une fille chouette d'aller au bal, c'est la moindre des choses. Je vais t'apprendre quelques pas de danse qui s'appliquent à la plupart des slows. Me permets-tu de mettre ma main sur ta taille?

[HJ: (toujours non compté) je me permets de te faire répondre affirmativement, parce que sinon ça coupe un peu mon action... Mais si tu es en désaccord, dis le moi, et j'éditerai! ^^]

Dennis mis ses mains sur la taille de sa cavalière, et se mit alors à faire quelques pas, lui montrant les différentes manières de s'accorder avec les notes de la musique.

Now I can be me, and you can be you

Dennis était sur un nuage. Danser avec une fille, il ne l'avait pas fait depuis longtemps. Une telle occasioàn ne se présentait pas souvent. Et dans quelques jours, il ne serait plus sur un nuage, mais au paradis.

Car la Vie était vraiment l'une des choses les plus compliquées qui puisse exister.

Un jour, elle vous permet de s'insinuer en elle. Puis un autre, elle vous donne quelque chose auquel vous tenez tellement, que vous seriez prêt à mourir pour cela.

Mais un beau matin, vous vous levez, et vous apprenrez que la vie avec cette chose est impossible. Oui, la vie était hélas bien capricieuse. La Mort l'était aussi. Car lorsque ni la Vie ni la Mort ne veulent de vous, à part l'errance dans le sombre cachot du Purgatoire, que pouvez-vous faire d'autre que vous morfondre?

Cette longue question, toujours sans réponse, hantait Dennis. Non, il ne faisait pas partie de ces personnes qui n'ont nullement la possibilité d'être les favoris de le Divine Oeuvre, mais il savait au fond de lui qu'un jour où l'autre, ce bonheur qu'il était en train de vivre en ce moment, instant Magique et délectable, il devrait le payer très cher. Car toute sa vie se résumait à cela: un bonheur pour un malheur.

Lorsqu'il avait appris qu'il avait des donns magiques, il avait été plus que comblés. Lorsque sa mère lui interdit d'en parler à ses amis, et encore moins à son frère et son père, il fut terriblement déçu. C'est une expérience que chacun souhaite partager avec ceux qu'il connaît très bien.

We'll be together, always together.
Always together.
Like birds of a feather, forever and ever,
We'll be together.

Dennis fut interromput de ses pensées par le début du refrain. Il changea alors ses pas, veillant à ce que Solem ne se perde pas dans ses multiples mouvements. Cela ne faisait qu'un tout petit moment que la chanson avait commencé.

La Magie n'était pas une merveilleuse chose. C'était un miracle.

- Le refrain de cette chanson est classique parmi les slows... Il faut que tu mettes tes mains sur mes hanches, et nos yeux doivent être plongés l'un dans l'autre. C'est le moment électrique de la chanson. Celui que chacun attend.

La musique, comme par magie, doubla de volume. Dennis sourit, et plongea son regard dans les yeux de Solem. Celui-ci était irrésistiblement beau... Une telle contemplation était inestimable... Comment penser que Solem était tombé avec lui?

Il ne méritait pas vraiment cette cavalière... C'est ce qu'il n'arrêtait pas de penser. Elle méritait beaucoup mieux que lui...

Il n'avait jamais été très sympathique avec lui même. Sa sévérité envers lui et son apparence était sans limites.

Il détestait ses cheuveux blonds. Il aurait aimé être brun. Même si tout le monde lui disait qu'il était un très beau blondinet.
Il n'aimait pas non plus le vert... La couleur de ses yeux. Elle lui rappelait des tas de choses qui lui déplaisaient... Sauf la nature.
Dennis n'aimait pas non plus le fait qu'il était très menu.

Bref, il ne s'aimait vraiment pas. C'est pour cela qu'il savait au fdond de lui qu'il ne méritait pas Solem.

Le temps semblait s'être arrêté pendant que Dennis contemplait sa partenaire. Il espérait ne jamais s'arrêter, que la danse serait infinie... Et le fait que dans quelques jours tout cela reprendrait lui provoquait une sensation d'euphorie totale.

Un autre sourire passa sur son visage. Même s'il ne méritait pas Solem, il était heureux. Le Destin lui avait accordé une chance... et il la prendrait.





[HJ: Dennis t'attends avec impatience dans la salle de Bal où il te cherche parmi les convives... (ici) )

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