Le ciel était clair ce soir la, Peter et Soren se baladait à la lisière de la foret interdite afin d'échappé un peu à l'agitation causé par l'arrivée des deux nouvelles école de sorcellerie à poudlard.
Soren Fever occupait le lit au dessus du sien, il était blond, Peter détestait les blonds, toujours les plus doués en sport, les plus doués avec les filles, les seuls à pouvoir se prendre les pieds dans leurs lacets et malgré tout se relever avec classe.
Bien sur qu’il était jaloux, et alors ? Il avait le droit, Soren représentait tout ce qu’il avait rêvé d’être durant ses années à l’école,
Mais ce qui énervait le plus Peter, c’est que Soren était gentil, si seulement il avait été hautain et méprisant ! Il aurait pu tranquillement le détester, mais ce n’était pas le cas, et malgré lui, il avait fini par le trouver sympathique.
Il avait même était heureux d’apprendre qu’il allait faire équipe avec lui à son atelier de soins des créatures magiques.
Ils se baladaient donc tout les deux hors du château tandis que le ciel s’assombrissait lentement.
Ils s’assirent finalement sur un tronc d’arbre, et commencèrent à discuter de choses et d’autres, à échanger leurs baguettes, et à goûter des dragées surprises de Bertie crochu, d’étranges bonbons dont le goût est totalement imprévisible comme Peter l’avait appris à ses dépends.
Tandis que celui-ci se demandai depuis combien de temps ils étaient là, Soren lui tapa l’épaule et indiqua la forêt interdite d’un signe de tète :
« -Ca te dirait de faire un tour dans cette forêt, personne ne le saura, et curieux comme nous sommes nous iront forcément un jour, pourquoi pas juste y passer une tête, rester en bordures, il n’y a personne, aucune chance de se faire prendre!
Il fixa Peter et attendit sa réaction, ce dernier sentit sa gorge se nouer, si la foret était interdite se devait être pour une bonne raison non? De plus, si jamais il se faisait prendre… Peter avait était tellement émerveillé par poudlard, il ne supporterait pas d’en être renvoyé c’était certain.
D’un autre coté… sorens n’avait pas tort, tôt ou tard il trouverai un prétexte pour pénétrer dans la foret, autant le faire maintenant, pendant que personne ne les regardaient, de plus, il ne voulait pas passer pour un lâche devant le jeune gryffondor.
Il se retourna, la foret était sombre et silencieuse … et incroyablement attirante.
Il fit face à Soren, afficha le sourire le plus naturel dont il était capable, et ils pénétrèrent tout deux dans la foret.
Peter suivait Soren du mieux qu’il pouvait, le jeune garçon était rapide et marchait à vive allure, sûrement grâce à de longues années d’entraînement sportif pensa Peter avec amertume
Il veillait à garder la cabane du garde chasse dans son champs de vision.
Pourquoi était-il là ? Qu’avait-il à y gagner à part des problèmes ?
Mais chaque fois que Peter était tenté de rebrousser chemin, une petite voix lui disait que sa curiosité serait satisfaite au prochain pas, mais ce n’était jamais le cas. Soudain il aperçut une forme bouger derrière un arbre.
« Soren ! » Appela-t-il en s’avançant, la curiosité avait chassé son inquiétude.
L’air était devenu frais, le ciel sombre, et les arbres était si serrés les uns aux autres qu’ils semblait former une masse compacte de tout les cotés, seule la petite lumière qui brillait à travers la fenêtre de la cabane indiquait la direction à suivre pour sortir de la foret.
Peter s’avança silencieusement, Soren l’aurait rejoint d’ici quelques secondes
Il sortit sa baguette et la pointa devant lui, « lumos » murmura-t-il, le bout de celle-ci grésilla légèrement, puis projeta une faible lumière, révélant la cause de tant de mystère, Peter retint son souffle et éclaira… une plante.
Il soupira, tant d’intérêt pour rien.
Soren l’avait rejoint : « Qu’est ce qui ce passe ? demanda-t-il intrigué
Tu as trouvé quelque chose ? »
Peter jeta un coup d’œil à la sublime fleur orangée, bien qu’elle fut aussi grande que les deux garçons, elle ne semblait pas réellement digne d’intérêt.
Il secoua la tète : « Non rien, je me suis trompé, on continu ? »
Soren jeta tout de même un regard intrigué à la plante mais il hocha la tète et tourna les talons.
Peter s’apprêta à le suivre, mais il n’avait pas remarqué qu’une des racine de la plante c’était silencieusement enroulé autour de sa jambe.
Celle-ci le tira violemment en arrière.
Peter cria sous la surprise et tomba face contre terre mais il parvint à se retourner face à son adversaire, celle-ci était toujours aussi belle et délicate, mais une sorte de langue violette semblait avoir jailli de son pistil qui s’était transformé en gigantesque trou béant.
Elle traînait Peter vers elle à toute vitesse, « Soreeeeen !!!! » hurla-t-il, il n’eut pas le temps de se retourner pour voir si ce dernier avait entendu, il pointa sa baguette vers la plante, et tenta de se souvenir d’un sort susceptible de l’aider dans une telle situation, il pensa tout d’abord à l’incendio, mais allumer un feu dans la foret n’était sans doute pas une excellente idée, réfléchissant à toute vitesse, il tenta de se souvenir d’un des sorts dont il avait apprit la formule par cœur pendant ses longues journées de lecture, le moment était venu de les rentabiliser !
Peter par chance, se souvint d’un sort qu’il avait apprit dans « les 100 formules que vous avez toujours voulu le connaître sans jamais oser les demander »
D’après le livre en question, le sortilège pouvait être utilisé par n’importe quel sorcier qui ferait preuve d’un minimum de concentration.
Priant pour que le sortilège lui soit accessible il tenta de rassembler ses esprits, il n’était plus qu’à un mètre de la fleur, c’était le moment ou jamais !
Il abattit violemment sa baguette et hurla :
« Incarcifor ! »
Un rayon bleuté jaillit de sa baguette et frappa la créature en plein centre.
Aussitôt, les racines d’un des arbres a proximité jaillirent du sol et se placèrent autour la plante, tel les barreaux d’une prison.
Mais la fleur continuait de le traîner vers elle, sa cheville allait sans doute s’écraser contre les racines solidement positionnées devant celle-ci.
Il ferma les yeux
Un craquement sonore retentit et Peter s’effondra par terre, une effroyable douleur lui transperçait le pied mais la plante l’avait lâché.
Il serra les dents et secoua la tète pour chasser les larmes qui coulaient sur ces joues.
Il leva la tète et aperçu Soren.
« Quoi quoi?? Qu’est ce qu’il y a ? »
Peter n’avait même pas eut le temps que lui expliquer que ce dernier s’écria :
« Davis derrière toi !! »
Il se retourna aussitôt mais c’était trop tard, la langue violette s’était glisser entre les racines et avait solidement agrippé Peter par la taille, il partit aussitôt en arrière et s’écrasa lourdement sur la cage qu’il avait lui même crée.
Il fallait qu’il tranche cette langue !
Mais se retourner lui était impossible, de toute évidence, la fleur le maintenait de sorte à ce qu’il lui face dos, et lancer un sort lui était totalement impossible dans ces conditions.
Il s’écrasa une seconde fois.
« sOrEeeEn ! » Sa voix rendue inégale par les secousses, Peter regardait désespérément son compagnon, si il s’abattait ne serai-ce qu’une fois de plus sur les racines, il allait perdre connaissance c’était certain.
Il jeta un regard a Soren, celui-ci avait sortir sa baguette et la pointait dans sa direction.
Peter pria pour que celui-ci vise juste et ferma les yeux, se préparant à subir le prochain choc.
[1282 mots]
Accueil 
