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 Suite à une affaire importante [PV Nymphadora]

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Ξ Sujet: Suite à une affaire importante [PV Nymphadora]   Suite à une affaire importante [PV Nymphadora] EmptyJeu 19 Juil - 11:10

Le pâle soleil d'octobre commençait à diffuser ses rayons blanchâtres et lumineux à travers tous les couloirs du ministère, plongeant les différentes pièces dans une éblouissante clarté qui faisait mal aux yeux.

Beaucoup des sorciers et des sorcières qui passaient par là durent se masquer les yeux tant la lumière était intense... Il fallait croire que le ministère était mal orienté...

Apophis était arrivé par l'entrée moldue, traversant les rues de Londres d'un pas pressé. Ces imbéciles n'avait vu là qu'un homme d'affaire de plus souhaitant téléphoner alors qu'il avait lentement basculé vers le hall bondé de monde de son lieu de travail. Il prenait très rarement cette entrée, sauf s'il venait du monde moldu et qu'il n'avait pas d'autre choix...

Il arriva donc à point nommé dans le gigantesque hall fait de dalles de carrelage noires. Au-dessus de sa tête s'élevait le haut plafond fait d'arcades, de tapisseries anciennes, mêlant également affiche du ministère, avis de recherche et publicité diverse.

Sykes alluma une cigarette en vitesse puis se mit à le traverser, se dirigeant vers les ascenseurs déjà remplis de monde. Il haussa les épaules, considérant qu'il avait tout son temps et ne se sentant pas d'humeur à trépigner...

A cet instant-là, un petit groupe de 4 à 5 personnes l'aperçut. Une jeune femme rousse le pointa du doigt et, galvinisés, tout sourire, ils coururent vers lui. Oui, vous avez bien entendu ! Dans leur excitation et leur verve, ils se jettèrent presque à ses pieds.


La jeune femme arriva la première suivie des trois autres. Tous brandissaient des micros, des plumes et des calepins et tous se dandinaient de façon ridicule. Ils l'avaient attendu, leur patience venait d'être ainsi récompensée...

La demoiselle aux yeux verts et au nez en trompette -elle lui rappelait cruellement quelqu'un... bizarre...- fut la première à s'accrocher à son bras et à le bousculer de question, l'empêchant ainsi d'avancer.

Les autres se pressèrent contre lui tâchant de se surélever pour lui arracher la moindre déclaration. Les plumes dociles ainsi que les calepins attentifs virevoletaient au-dessus de leurs têtes dans l'attente brûlante d'une réponse...

L'Auror Sykes finit par s'arrêter, s'avouant vaincu et submergé par cette foule. Il se dit qu'il valait mieux prendre du temps pour leur répondre à tous que de les traîner comme des boulets toute la journée...
Il leva donc les mains comme s'il se rendait et surtout pour calmer la foule babillante et bruyante. Leur intimant le silence, il commença enfin à parler :


"Mes chers amis, je répondrai à toutes les questions possibles dès que j'aurai un peu de temps devant moi ; c'est-à-dire dès que j'aurai terminé mon travail ! Attendez ce soir dix-huit heures !".

Puis il tâcha de forcer le passage, son visage illuminé d'un sourire se fermant à nouveau. Mais ces journalistes étaient plutôt résistants et coriaces et il ne se laissèrent pas faire. Ils le bousculèrent davantage, comme insatisfaits par sa déclaration, lançant des "Monsieur Sykes, s'il vous plait !" ou encore des "Auror Sykes, dites-en nous plus !".

Ils arrivèrent ainsi jusqu'à l'ascenseur et s'engoufrèrent avec lui au même instant. Les trois personnes déjà présentes n'eurent pas à se pousser... L'ascenseur s'élargit de lui-même.

La jeune femme rousse se retrouva "épaules-contre-épaules" avec Sykes. Remettant précautionnement son corsage et sa veste de velours verte, elle leva la tête plus haut tandis qu'un silence pesant s'emparait du petit habitâcle.


"Vous aurez à parler, déclara-t-elle de sa voix de crecelle, croyez-moi ! Et tâchez de faire un joli sourire pour la photo !".

"Croyez-moi, je parlerai ! Répondit-il du coin de la bouche, mais, pour le moment, laissez-moi travailer !".

L'ascenseur rendit un "ding" significatif puis s'arrêta net en annonçant qu'ils étaient arrivés au niveau 2. Apophis tâcha d'être le premier à sortir, poussant tout le monde du coude pour s'extirper de l'ascenseur.
Une fois qu'il en fut tiré, il tendit un regard aux journalistes qui, eux, n'avaient pas bougé.
La jeune femme se risque à lui demander la chose suivante :


"Et là, toujours aucune déclaration ?".

Apophis la gratifia d'un sourire crispé.

"Allez vous faire f**tre !".

Puis il tourna les talons, s'éclipsant en vitesse à travers les couloirs tandis que la porte de l'ascenseur se refermait sur eux... et sur le sourire mutin de cette jolie demoiselle à la toison de feu.


***



Plus tard, en fin de matinée, alors qu'Apophis venait de clôturer son rapport sur cette fameuse affaire qui mettait tout le Londres sorcier en émoi, il sortit de son bureau bien décidé à aller manger un petit quelque chose.

Traversant les couloirs d'un pas pressé, sa cigarette moldue au coin de la bouche, il se rendit à la salle de cuisine de l'étage des Aurors. Elle était pratique et sortait souvent du pétrin quand on n'avait pas le temps de manger ailleurs...

Bien que petite et relativement étroite, Apophis s'y sentait bien lorsqu'il devait cuisiner quelque chose. Et, généralement, le silence était tel qu'il se sentait déjà plus calme. D'ailleurs il le laissait souvent en paix lorsqu'il y pénétrait.

Il y entra donc, faisant tinter le verrou d'un simple geste de baguette. La porte bascula en grinçant livrant passage à une cuisine rustique et ancienne.

Chacun avait contribué à l'installation de cette cuisine, la plupart des Aurors apportant leurs affaires personnelles et dont ils n'avaient plus besoin pour la meubler.


Ainsi, Kingsley était-il venu avec tout un nécessaire de cuisine et avait donc posé la première pierre. Dawlish -cette face de poisson- avait daigné laissé un poêle ainsi qu'un plan de travail et lui, Apophis Sykes, avait cédé un buffet gêlant pour y laisser la nourriture.

Etrangement, Kingsley lui en avait été reconnaissant... Il faut croire qu'ils n'avaient trouvé personne pour lui donner ce genre de choses indispensables...

Apophis joignit le geste à la pensée et ouvrit ledit buffet. C'était le premier qu'il s'était offert en arrivant au Chemin de Traverse et il lui avait rendu de fiers services. A présent, il prenait sa retraite dans l'endroit le plus bruyant et le plus actif du ministère.

Sykes en sortit quelques tranches de pain de mie, de la salade, de la charcuterie... bref, de quoi se faire un bon sandwich.

Tout en faisant cela, il laissa son esprit vagabonder et repensa ainsi au rapport qu'il venait de finir. De fils en aiguilles, il en revint à se shorribles journalistes qui avaient osé l'accoster...

La nouvelle avait excité la foule et Rufus Scrimgeour avait ordonné que ce soit lui qui parte là-bas. Il avait également demandé à Sykes d'emmener avec eux la nouvelle recrue, celle qui répondait au nom de Nymphadora Tonks.

Il la connaissait pour l'avoir de nombreuses fois croisées tandis qu'elle suivait ses études pour devenir Auror... Mais il n'y avait pas que cela, il savait d'où elle venait pour avoir connu sa funeste famille...

Ainsi partit-il avec Tonks, bien que cela ne l'enchantât guère... C'est à peine s'il lui adressa la parole durant tout le trajet.
Arrivé sur les lieux, il s'était penché sur les cadavres des enfants retrouvés dans l'impasse, égorgés tels des lapins.

Ils étaient exsangues, vidés entièrement de leur sang et aucune trace d'hémoglobine ne venait à tacher les dalles froides du chemin de Traverse...

La froideur et l'impassibilité de Sykes contrastaient avec les larmes versées par les passants qui les avaient découvert ainsi que leurs visages crispés de terreur. La Brigade Magique tentait toujours de contenir les quelques curieux qui venaient à s'approcher du lieux du crime...

Les enfants avaient été visiblement dévorés au niveau de la jugulaire par la mâchoire d'un animal puissant... Il n'osait dire à quoi il pensait de peur d'effrayer davantage la petite assemblée. Ainsi garda-t-il le silence tandis que progressivement l'on retirait les corps.

Il avait ensuite procéder à la fouille entière de la zone, épaulé par Tonks et quelques agents de la Brigade. Mais il ne trouva rien, pas le moindre indice, le néant ! Comme si les corps étaient apparus ici comme par magie !


Fatigué, désespéré, il était finalement revenu chez lui pour travailler un peu, passant des appels à droite à gauche et surtout au médecin légiste pour déterminer la trace des empruntes de morsure sur la gorge des enfants.
Ainsi ses doutes furent fondés : mesure de loup-garou ou d'un monstre similaire.

Lorsqu'Apophis Sykes raccrocha le combiné il était minuit et quart. Il était épuisé mais surtout effrayé à l'idée de devoir traquer encore un de ces tarés de lycan... Lui qui s'était fait attaqué quelques semaines auparavant n'était, finalement, pas sibien servi que cela...

Apophis passa une large couche de moutarde sur la tranche de son pain et ferma les yeux un instant. Il était épuisé, léssivé et cette fatique s'en ressentait de plus en plus. Il avait passé une nuit blanche et agité pour, au petit matin, se voir recevoir par une nuée de journalistes fièvreux d'informations. Comment la mort de trois enfants pouvaient exciter à ce point ?
Il savait !! C'était eux les loup-garous ! Ils voulaient savoir si les forfaits accomplis avaient suffisamment donné de fils à retordre au ministère !


L'Auror eut alors un léger sourire puis il se saisit d'une serviette. Secouant la tête de dépit, il entreprit ainsi de sortir de la cuisine pour retourner à son bureau.

La seule chose dont il avait vraiment besoin était de dormir. Ses yeux étaient cernés de noir et son visage blème et creux comme celui d'un mort. De plus, une légère barbe de trois jour commençait à se dessiner le long de son menton et même au-dessus de ses lèvres... Il n'était vraiment pas frais, pas beau à voir...

Il franchit la porte en poussant un profond soupir. Tenant son sandwich d'une main, il mordit avidement dedans et commença à mâcher goûtant à l'absolu plaisir qu'est celui de se nourrir ! Un long sourire béat parcourut alors ses lèvres.

A peine eut-il fait quelques pas qu'il s'arrêta net dans le couloir. Ravalant en vitesse la bouchée qu'il venait d'ingurgiter, il pressa le pas vers la personne qui venait en contre-sens. L'interceptant, il se saisit d'elle par le bras afin de retenir son attention.


"Nymphadora, dit-il dans un souffle, il faut que je te vois, c'est important !".

Son visage était penché sur le sien, son nez à quelques centimètres du sien, suffisamment près pour n'être entendu que d'elle seule. Son regard gris bleueté plongeant dans ses yeux d'enfant malicieuse...
Au même instant, il fut attiré par l'éclat d'un flash puissant venant sur sa droite. Du coin de l'oeil, il risqua un bref regard. Son visage se tourna alors complétement vers eux et il afficha une mine saisie de surprise.

La jeune journaliste rousse se tenait devant lui, un sourire amusé peint sur ses lèvres fines, les bras croisés dans un air de défi. Le maudit photographe tapit juste derrière elle ne cessait de prendre des clichés d'un Apophis saisit de stupeur et d'indignation, toujours accroché au bras de Tonks, ne bougeant pas d'un iota.


"Alors, Auror Sykes ?! Lança la jeune femme pleine d'arrogance, c'est l'amour fou ? Qui est cette jeune femme pour laquelle vous êtes si proche ? Votre petite amie ?".

Le visage de l'Auror se fit encore plus mauvais. Ses sourcils se fronçèrent et il leur tendit une grimace menaçante, retroussant ses lèvres comme un chien prêt à mordre.

"Qu'allez-vous sous-entendre et que racontez-vous ?...".

"Ohh voyons ! Cela se voit ! Vous êtes amoureux de cette personne et vous êtes ensemble ! Aaahh l'amour au ministère... c'est magnifique !".

"Vous délirez, pauvre folle !".

Elle se rapprocha de lui, lui tendant un sourire coquin.

"Ohh bien sûr ! Nous savons que cette personne était avec vous lors de la dévouverte des corps ! L'avez-vous emmenée parce que vous l'aimiez ? Répondez !".

Elle se rapprocha de lui, le micro tendu. Elle arqua un sourcil prétentieux et répéta impatiente :

"Alors ?".

"Je n'ai pas à vous répondre ! Persifla Apophis, plus froid que jamais, Comment pouvez-vous vous emparer de cette situation pour insinuer de telles choses ?".

La jeune femme rousse secoua la tête puis approcha son micro de la jeune Auror.

"Mademoiselle, comment pouvez-vous dire avoir rencontré votre petit ami ? Ou peut-être êtes-vous fiancés ? Ou même mariés, non ? Comment cela s'est fait ? Vous connaissiez-vous avant d'entrer au ministère ?".

"Allez-vous vous taire ??! Explosa Apophis, qu'est-ce que vous venez imaginer ??! Après vous allez prétendre qu'il y a des orgies organisées au sein du Ministère !!! Laissez-nous tranquilles ! Déguerpissez !".

Mais la journaliste continua, imperturbable, évitant la colère et les grandes gestes explosifs de l'Auror Sykes. Elle se rapprocha même de Tonks, son micro toujours tendu vers elle dans l'attente d'une réponse...

"Comment le vivez-vous, mademoiselle ? N'est-ce pas trop difficile de vivre d'une idylle sur son lieu de travail ?".
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Ξ Sujet: Re: Suite à une affaire importante [PV Nymphadora]   Suite à une affaire importante [PV Nymphadora] EmptyVen 20 Juil - 16:52

[Tu me le dis, si j'ai pas bien compris ou si j'ai fait quelque chose de mal, ok? Wink]

La journée avait commencé comme toutes les autres journées qui étaient dites normales. Le soleil partageait ses rayons de soleils aux habitants de la planète terre (heuu suis-je allée trop loin, là!?), et sur Londres. C'était une des ces journées ou il faisait soleil, puis nuageux soleil puis nuageux...enfin vous voiyez le principe. Le mois d'octobre s'annoçait froid, de toutes manières.

Tonks était au Ministère, comme on pouvait la trouver la plupart du temps. Il y avait maintenant presque un petit bout de temps qu'elle avait été la nouvelle recrue, mais maintenant, elle en avait un peu assez. Être la nouvelle recrue était génial, en fait, mais quand les autres te traitent comme si on sera la nouvelle recrue jusqu'à la fin du monde, Tonks se demandait bien quand elle serait une auror digne de ce nom, et nom une simple et vulgaire nouvelle. Peut-être quand un nouveau auror se présentera....

Comme à chaque matin, elle était assise à son bureau, elle scrutait les dossiers des prisonniers d'Azcaban, histoire de se rapeller de leurs noms. Maladroite, elle ne se rappellait d'aucuns d'eux, une fois qu'elle prenait un nouveau dossier en main. Enfin...disons que c'était un passe-temps qui n'avait rien d'amusant, mais qui était en plus inutile.

Tonks poussa un soupir. La matin allait être long, et aucun dossier lui avait été confié. Il faut dire que son patron, ce Rufus Scrimgeour, ne lui faisait décidément pas confiance. Enfin...son tour viendrait, elle aussi.

Ahh, le voilà, qui traversait l'allée d'un pas pressé. C'était L'Opportunitée pour lui demander s'il y avait quelque chose à lui confier. Ne serais-ce pour vider les poubelles, si elle le faisait en tant qu'auror, elle le ferait volontiers.

" - Heu...monsieur!", dit-elle pour attirer l'attention, mais en vain. Cet homme était bien trop pressé pour faire attention à la pauvre petite auror -nouvelle recrue, hein!- qui faisait un effort surhumain pour attirer l'attention. Kingsley la regardait d'un air amusé, et Tonks lui tira la langue. Celui-ci lui fit un sourire amusé, mais retourna à ses besognes sans un mot. Tonks poussa un nouveau soupir. Voilà. Elle ne pourra jamais rien faire!

Un peu plus tard, lorsque l'heure du déjeuner était presque arrivée, Tonks était toujours à son bureau. Elle lisait d'un air absent le dernier volume de La Gazette du Sorcier tout en sirotant un verre d'eau très froid, assortit avec le temps, dehors. La jeune auror s'était bien arrangée, les pieds confortablement placés sur son bureau qui lui donnait un air particulièrement lâche. Si Rufus aurait passé en ce moment, première des choses elle serait morte de trouille, parce qu'elle ne voyait pas qui allait et venait, de la façon qu'elle était placée, et deuxièmement, elle serait renvoyée sur-le-champ.

" - Alors, on s'amuse, Nymphadora?", demanda Kingsley, toujours son foutu sourire moqueur sur le visage.

Tonks s'étouffa avec la gorgée d'eau qu'elle s'apprêta à avaler, puis elle baissa La Gazette, le visage effrayé.

" - Arrête de me faire peur!", dit-elle, suivit d'un rire. Elle mit ses pieds à terre puis demanda:

" - Pourquoi tu me demandais ça?

" - Pour rien, tu semblais faire la belle vie, là!"

" - C'est ce qui arrive quand on a rien à faire."

Elle lui sourit puis elle annonca aux autres aurors qu'elle parait manger, elle serait donc dans les cuisines si quelque'un la cherchait. Là elle mangea un petit sandwich au jambon, rien de très gros, puis elel apprit qu'elle suivrait un certain Mr. Skykes...heu non Sykes. Elle ne le connaissait pas, mais lui semblait la connaître. Bien sûr, tout le monde connaissait Andromeda Tonks, ou la famille Black, ç'a allait de soit. Seulement, ce n'était pas de sa faute, non? Les Black avait pas une très bonne réputation comme famille, adepte de la magie noire. Tonks n'était pas comme ça. La preuve, elle combattait contre les mages et sorciers noirs...non? Enfin, quand l'étiquette de nouvelle recrue serait arachée de son prénom, il fallait dire.

Elle marcha donc sans dire un mot, accompagné par cet autre auror qu'elle ne connaissait pas. Celui-ci ne dit pas un mot aussi, ce qui donnait un voyage assez....silencieux. Ils arrivèrent au Chemin de Traverse, il était très tard. Ils trouvèrent de pauvres enfants morts, trois en fait. Tonks et Sykes cherchaient des indices, longtemps, mais c'était en vain. Ils n'avaient trouvé rien. La Birgade Magique était présente, elle empêchait les curieux de venir voir ce qui se passait. Tonks ne savait pas ce qui avait fait ça, mais c'était sur que ce n'était pas un humain. Enfin...elle savait que ce ne l'était pas. Elle ne parlait pas à son acolyte, car il ne le faisait pas, lui-même. Nymphadora était certaine qu'il avait trouvé de quoi il s'agissait, était certainement un meilleur auror qu'elle.

Ils finirent très tard, Nymphadora et Apophis se séparèrent. Celui-ci avait été probalbment chez lui, il semblait exténué. Tandis que Tonks était habituée à ces genre de choses. Elle était fatiguée oui, mais elle ne dormait plus depuis un certain temps, la cause venant probablement de Remus, qui sait? Bref, elle avait appris à veiller tard, l'insomnie lui obligeait.

Elle retourna donc au bureau, relisant les vieux articles des prisonniers (ahh décidément elle se corrigera jamais!) dans la même position qu'elle l'était avait d'avoir été au Chemin de Traverse. Elle se leva, poussa un soupir, lui elle se murmura à elle-même.

" - Bon, je devine que c'est le temps d'y aller, non?"

Elle jeta La Gazette sur son bureau, puis elle se rendit dans l'entrée pour s'en aller. Comme défaite, l'auror qui l'avait accompagnée était encore là, et il lui prit le bras pour attirer son attention en disant qu'il avait quelque chose d'important à dire. Tonks ouvrit grand les yeux. Cet homme était à quelques centimètre de son visage, un peu trop près à son goût. Elle voulu lui répondre, mais à cet instant précis, juste au moment où elle ouvrit la bouche pour parler, un flash aveuglant se fit, Tonks se tourna la tête, les yeux toujours ouverts de surprise. Une journaliste se tenait là, avec un photographe. Elle avait l'air bien décidée à diffuser cette photo à travers la gazette, ou un journal quelconque, Tonks n'avait pas le temps de penser. Comment avait-elle tombé dans cette impasse?

La journaliste prétendait que Tonks et cet auror étaient en amour. QUOII?? La jeune auror avait envit de lui crier le fond de sa pensée, mais elle ne parla pas. Qui était-elle pour se mêler de la vie des gens? Elle ne parla pas parce que l'auror qui était soit-disant en passant toujours aussi près d'elle parla, une grande conversation très très explosive. Tonks n'osait parler, mais la journaliste le voulait. Ah, elle le voulait!

" - Mais de quoi est-ce que vous parlez?!", lança-t-elle, rouge de colère ses cheveux roses-bonbons changeant de couleur à rouge feu.

" - JE NE CONNAIS À PEINE CET AUROR!!, cria-t-elle.
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Ξ Sujet: Re: Suite à une affaire importante [PV Nymphadora]   Suite à une affaire importante [PV Nymphadora] EmptyDim 22 Juil - 10:52

(HJ : non, non c'est parfait Very Happy ! Impeccable looll !).

"JE NE CONNAIS À PEINE CET AUROR!!", cria la jeune femme visiblement hors d'elle.

La petite journaliste lui tendit un sourire des plus coquins, ses doigts fins et osseux enroulés autour de son micro. Elle lui décocha un clin d'oeil puis répondit :


"Bien sûr ! C'est évident...".

"Elle vous dit la vérité", lâcha Apophis d'un air sombre.

"Ca je n'en doute pas une seconde !".

"Alors f**tez-nous la paix !! -il attrapa Nymphadora par le bras et, tout en jetant un regard mauvais à la journaliste :- Allons-nous-en, Auror Tonks ! Nous n'avons rien à faire ici !".

La petite demoiselle aux cheveux roux lui décocha un petit clin d'oeil et Sykes reprit afin que les choses soient claires. Sa voix était profonde, menaçante et grondante comme le tonnerre :

"Maintenant je ne répondrai à aucune de vos questions, et ce même si elle concerne l'enquête ! Allez vous trouver quelqu'un qui sera plus en mesure d'écouter vos pitreries ! Vous êtes decémment allée trop loin et je n'ai plus la patience...".

Il détourna ensuite les talons, entraînant derrière lui Tonks dans un pas précipité et nerveux. La journaliste leur tendit un dernier regard, proféra une insulte typiquement féminine et mauvaise qu'elle seule put entendre tandis qu'elle les voyait disparaître tous les deux au coin d'un virage.

Une fois hors de portée de cette furie, Apophis relâcha la pression qu'il exerçait sur la jeune recrue. Déjà qu'il préférait travailler seul sur les affaires épineuses, il était plutôt bien servi...
Rufus Scrimgeour avait réussi à lui coller dans les pattes la plus jeune recrue du Ministère et de la section toute entière.

En effet, Nymphadora Tonks sortait à peine de l'école et beaucoup voyaient encore en elle une débutante fraîchement arrivée, diplôme et autorisation d'exercer en poche. Apophis pensait qu'il serait la dernière personne à devoir travailler avec elle et il fallait avouer que Scrimgeour l'avait bien eu... A présent il se retrouvait rattaché à elle et obligé de la traîner partout où il allait comme un boulet.

De plus, avait-il le temps et la patience de former une jeune Auror ? Lui confier ce travail relevait de la témérité ou encore de la stupidité car Sykes était loin d'être patient et attentif, ou encore un bon professeur plein d'humilité et de pédagogie... Ohh bien sûr, on lui avait souvent confié des stagiaires. Scrimgeour l'aimait bien...


La plupart du temps, dès qu'il voyait arriver ces pigeons, il les prenait à part et les envoyait lui chercher un café... ou un sandwich s'il était temps de manger. Ces petits naïfs revenaient ensuite tout sourire avec ce qu'il avait demandé et Sykes, tout sourire lui aussi, les priait d'aller lui chercher autre chose -et ce même s'il n'en avait pas envie. Et il recommençait jusqu'à ce que la petite recrue en ait marre, provoquant, arrogant, mauvais, énervé.

Une jeune femme s'était un jour plaind qu'en revenant de lui avoir apporté une serviette et une petite cuillère -allez savoir l'utilité de la chose !- Sykes lui avait rejeté la fumée de sa cigarette en plein visage. La jeune demoiselle ne connaissant pas le tabac moldu avait cru qu'il avait essayé de l'empoisonner ou de l'endormir pour en faire... ce que Sykes aurait voulu en faire...

L'Auror se vit rapidement convoqué par le Ministère et par un Scrimgeour particulièrement en colère. Il nia tout en bloc, prétendant que la jeune stagiaire n'effectuait pas le travail demandé et déclara, en toute bonne foi, qu'il ne supportait plus de continuer dans ces conditions.


On ne le crut pas entièrement, bien sûr... On savait à quel point Apophis Sykes pouvait être horripilant, inuspportable et aussi particulièrement excessif...

Plus aucune recrue ne lui fut confiée... Elles retombaient généralement chez Kingsley ou encore Maugrey à qui il tendait des regards insolent et éminament moqueurs.

Un jour, et tandis qu'Alastor parlait à une jeune stagiaire, il était allé trop loin. Prétendant que ce dernier draguait la nouvelle venue, il lui avait affiché un sourire des plus narquois, ce à quoi son collègue n'avait su résister.

Et, alors qu'il passait en ricanant bêtement, Alastor Maugrey avait attendu le bon moment pour lui balancer un coup de pied dans l'arrière-train, en criant un "F**S-NOUS LE CAMP, SYKES !!" particulièrement mauvais et explosif.

Apophis l'avait laissé tranquille après cela et n'était plus allé taquiner les Aurors de corvée. Il se contentait de songer en lui-même que ces pauvres bougres n'avaient vraiment pas de chances...


Et, aujourd'hui, c'était lui qui n'avait pas de chance... Rufus avait cru bon de faire table rase du passé et de lui laisser Tonks. C'était une Auror donc elle n'était pas à former, et si jamais il s'en servait pour aller lui chercher un café où encore un sandwich il pourrait être sûr de ne plus jamais s'appeler "Auror Sykes" dans la minute qui suivrait.

Scrimgeour était quelqu'un de particulièrement attentif et méticuleux et, bien qu'il appréciât les services rendus par Apophis, il l'avait néanmoins dans le collimateur, tolorant que ce chien vagabonde tout en gardant une laisse solidement accrochée à son collier.


L'Auror Sykes sortit un paquet de cigarette froissé de la poche de son pantalon rayé noir et gris. Doucement, il en extirpa une et la coinça entre ses lèvres. Fouillant dans la poche intérieure de son par-dessus kaki il y trouva son briquet. Le portant à son visage tendu et concentré, il l'alluma.

Une légère flamme carressa ses traits ronds et durs, faisant briller ses yeux clairs, puis il referma le petit appareil et se mit à tirer sur son poison comme un assoiffé goûterait les plaisirs d'une coupe d'eau. Il observa Tonks un instant puis s'arrêta brusquement dans le couloir.

Il ne lui en proposa pas, se souvenant encore de l'effet que cela avait produit sur l'autre jeune stagiaire ("Vous m'avez empoisonné, sale monstre !!")... Il se rapprocha alors de Tonks, fouilla à nouveau dans la poche de son par-dessus et lui tendit un papier chiffonné, plié en quatre.


"Lisez", demanda-t-il d'une voix neutre.

Et, alors que la jeune femme lisait l'ordre de convocation, l'Auror crut bon de reprendre afin d'éclaircir les choses :

"C'est le médecin légiste qui nous demande de venir. Il vient de trouver quelque chose d'assez étrange concernant les corps des enfants que nous avons retrouvé. Il nous demande de venir tout de suite...".

Il arracha le papier de mains de l'Auror Tonks, et ce qu'elle ait fini ou pas. Il considérait son explication suffisante et n'avait souhaité lui produire le papier que pour lui rpouver sa bonne foi. Il reprit sa marche pressée à travers le couloir, la cigarette au coin de la bouche, le regard sombre et concentré, les mains dans les poches de son large par-dessus qui claquait contre ses cuisses.

Il se retrouva face à un ascenseur qui s'ouvrit dès qu'il fut arrivé à sa hauteur. Y pénétrant en vitesse -se baissant légèrement du fait de son incroyable taille- il laissa un peu de place à Nymphadora afin qu'elle puisse passer elle aussi.
Lorsque la porte se referma, Sykes observa qu'ils étaient particulièrement serrés tous les deux là-dedans.

L'un contre l'autre, ils n'osaient trop se regarder et l'Auror eut alors un petit sourire amusé. Ricanant légèrement, ses yeux se rivèrent alors sur ceux de Tonks et il prononça d'une voix glauque, laissant transparaître son hilarité :


"Heureusement que la journaliste n'est pas là, sinon imaginez ce qu'elle dirait de nous !".

Il gloussa bêtement -un gloussement typiquement masculin bien qu'il fut aigu- et secoua la tête.

"Nous sommes à présent sortis de ce maudit pétrin ! Encore un peu et j'aurais dû inventer que vous étiez ma soeur ou quelque chose dans ce goût-là...".

Ce qui, dans un sens et dans l'esprit de certaines personnes, n'était peut-être pas tout à fait faux. Chez les grandes familles de sorciers, les liens de fraternité étaient tels qu'ils se considéraient -et étaient bien souvent- des parents plus que proches. La famille des Sykes connaissait celle des Black et vice-versa. Nymphadora y appartenait tandis qu'il avait grandi dans la plus pure tradition, entouré de nourrices et de majordome à ses petits soins.

Et maintenant ils se retrouvaient tous les deux dans le même ascenseur, dans le même ministère et avec le même poste. Apophis avait quelques années derrière lui et en avait bien bavé et Nymphadora commençait à peine. Ohh oui ! Lui aussi avait été la petite recrue que l'on regarde de haut sur une moue particulièrement dédaigneuse et méprisable.

Combien de fois avait-on fait allusion à sa famille, disant qu'un Sykes of Woodbury ne pourrait jamais servir une autre cause que celle du Mal ? Combien de fois des missions lui furent retirées sous prétexte qu'il n'était pas "assez prêt", pas "assez aguerri" ?

Ainsi, il avait fallu qu'il prouve sa valeur, qu'il se rende indispensable, et il ne savait à l'heure où il pensait à cela si Tonks aurait à faire la même chose où si elle s'en sortirait... Comme il avait dit à David, son protégé, il fallait qu'il garde courage et ne perde pas espoir d'être un jour reconnu...


Si Apophis avait été moins fier il l'aurait probablement dit à Nymphadora aussi sûrement qu'il l'avait affirmé à son jeune ami. Mais voila, Sykes ne brillait jamais par sa tempérance, sa sagesse et son attention...
L'ascenseur stoppa net à l'étage demandé, un endroit particulièrement obscur de la section. Apophis ne savait si la jeune fille y avait mis les pieds un jour...

Il y faisait froid, un froid glacial presque polaire tandis que de la buée chaude et humide sortait de leurs bouches. L'Auror ouvrit brusquement la porte et passa en premier, attendant néamoins Nymphadora. Lui décochant un clin d'oeil, il lui déclara alors :


"La morgue, Nymphadora. Prenez garde de ne pas vous faire avoir !".

Ses yeux brillèrent d'un étrange éclat métallique puis il se mit à avancer à travers un long couloir noir à peine éclairé par quelques torches.
Tandis qu'il le longeait -il leur sembla d'ailleurs interminable !- Sykes manqua se faire percuter par un gigantesque tiroir d'acier venant sur sa gauche.

Il frôla de justesse son ventre étalant ainsi un cadavre congelé contenu dans un sac de toile blanc et rigide. Une étiquette au sommet de la fermeture indiquait le nom du malheureux...

Sykes y jeta un bref coup d'oeil puis se tourna alors vers Nymphadora. Cette dernière semblait avoir été bloquée tout comme lui sauf que le tiroir était venu par le haut, la forçant à se baisser.
L'Auror prit une mine faussement affectée, clignant des yeux.


"Ahemm... j'aurais été à votre place, je pense que l'on m'aurait retrouvé la tête éclatée contre le mur d'en face !".

Il haussa les épaules et lui tendit un sourire charmant et éclatant.

"Remarquez, je me trouvais au bon endroit ! Pas besoin de prendre une civière pour me descendre...".

Puis il se détourna d'elle tandis que le tiroir devant lui -et celui de Tonks- se refermaient bien gentiment...

Une fois leur long périple passé, ils arrivèrent devant une porte lourde en bois massif. Apophis leva son poing et frappa trois fois dans un rythme lent et appuyé. De l'autre côté, une voix enrayée leur parvint, leur criant un "j'arrive !" rocailleux et chevrotant.


Apophis lui lança un sourire narquois sur des yeux vifs :

"Il dit toujours ça et il faut attendre une bonne demie heure... Vous allez voir !".

Il répéta son appel et, cette fois-ci, la voix lui répondit tout de go :

"Qui... Quuiii eeesstt-ce ?".

"Et voila, fit Sykes en désignant la porte d'un geste, il n'est même pas fichu de se souvenir de l'endroit où il se trouve ni même de comprendre qu'on vient le voir pour affaires ! -collant pratiquement sa bouche entre la porte- C'est l'Auror Sykes, docteur Farley ! Pouvez-vous m'ouvrir ?".

"J'ouvre pas aux démarcheurs !! Reprit la voix devenue plus mauvaise, déguerpissez !".

L'Auror se recula puis poussa un soupir excédé. Traversé alors par une idée, il poussa une légère exclamation puis reprit :

"Vous allez voir, Nymphadora ! C'est un vieux truc qui marche, un peu comme un code !".

"C'est... -sa voix se fit intentionnellement plus aigue- c'est moi, Tonton ! Tu peux m'ouvrir ?".


Et l'autre de répondre depuis sa salle :

"Ohhh, mon petit Timmy ! Viens ! Entre ! Entre vite !!".

"L'est gâteux en plus...".

Et, à ces mots et comme par enchantement, la lourde porte s'ouvrit en un grincement sinistre et sonore.
Un petit homme chêtif apparut dans l'embrasure, chauve, portant des lunettes à double foyer, les mains et le crâne parcourus de taches de vieillesse. De ses grands yeux de taupe il considéra Tonks et Sykes de haut en bas, se rendant à l'évidence dans une exclamation presque enfantine pour un homme de son âge :


"Mais... mais ?! Vous n'êtes pas mon neveu ! Qui êtes-vous ?".
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Ξ Sujet: Re: Suite à une affaire importante [PV Nymphadora]   Suite à une affaire importante [PV Nymphadora] EmptyDim 5 Aoû - 0:11

Cette satanée journaliste était d’une arrognace éternelle, elle était d’une telle...bizarreté. Pourquoi voudait-elle faire ami-ami avec un auror qu’elle connaissait à peine, et quil la traîtait comme une nouvelle recrue? C’était dur, en effet. Tonks regardait la journaliste, du même regard furieux depuis tout à l’heure. Mais pour qui elle se prenait, elle!

"- Alors f**tez-nous la paix !! -il attrapa Nymphadora par le bras et, tout en jetant un regard mauvais à la journaliste :- Allons-nous-en, Auror Tonks ! Nous n'avons rien à faire ici !".

" - Totallement d’accord!", lança Tonks, un dernier regard sur la journaliste avant de suivre de nouveau l’auror dans les fins fonds d’on-ne-sait-quoi. Nymphadora était éternellement reconnaissante à l’auror Sykes pour ne pas l’avoir appelé une seule fois par son vrai prénom qu’elle détestait plus que tout au monde. La jeune auror sourit à Sykes, tout en le suivant l’autre auror dans un long couloir. Pendant ce temps-là, l’autre auror sortait un papier de sa poche et ordonnait à la nouvelle recrue de lire le papier. Il ajouta:

"C'est le médecin légiste qui nous demande de venir. Il vient de trouver quelque chose d'assez étrange concernant les corps des enfants que nous avons retrouvé. Il nous demande de venir tout de suite...".


Il arracha le papier des mains, Tonks lui lança un de ses regard, parce qu’elle n’avait pas terminé et se demandait quand le cauchemar allait s’arrêter!

Le couloir se finit et ils s’arrêtèrent vers l’ascenceur le plus étroit du monde. Tonks gémit avant d’entrer, sachant que l’ascenseur était très très très étroit. Voyant qu’elle n’avait pas le choix, elle entra à la suite de Sykes.

L’ascenseur était réellement étroit, on pouvait à peine respirer. Contre Apophis, la jeune auror sourit d’un air gêné, mais ne dit rien. La situation était beaucoup plus...bizarre qu’elle ne l’avait crue. De même qu’elle ne savait aucunement pourquoi elle était là, et qu’est-ce que Apophis attendait d’elle. Celui-ci sourit d’un air moqueur, puis dit:

"Heureusement que la journaliste n'est pas là, sinon imaginez ce qu'elle dirait de nous !"

Tonks reconnut intérieurement qu’il avait raison. La journaliste aurait fait de ce portrait l’image parfaite d’une première page. Tonks voyait cela d’ici, le lendemain: Histoire d’amour au Ministère de la Magie! Nymphadora ricana à son tour puis hocha affirmativement de la tête.

" - Vous avez raison. Ç’aurait fait la une des journeaux, demain matin!", dit-elle, sarcastiquement.

"Nous sommes à présent sortis de ce maudit pétrin ! Encore un peu et j'aurais dû inventer que vous étiez ma soeur ou quelque chose dans ce goût-là...".

" - Disons que c’est une chance, je suppose...", répondit Tonks en détournant son regard. Sa famille n’avait pas très bonne réputation et sa grand-mère ainsi que sa mère devaient aussi être de ce goût-là. Tonks était encore chanceuse de ne pas avoir suivit dans les traces de sa chère mère. Encore heureuse qu’elle aie cette affinitée avec Sirius...

Le temps était interminable, mais l’ascenseur s’arrêta enfin. Une atmorphère froide remplit les poumons de la jeune auror, qui s’attrapa les bras, un air d’incompréhensibilité au visage. Fronçant les sourcils, elle se demandait bien ce qu’ils faisaient là. Tonks n’était jamais venue là et...
Apophis était déjà parti de l’ascenseur, Tonks le suivit de près. Celui-ci lui décrocha un de ces clins d’oeils avant de dire:

"La morgue, Nymphadora. Prenez garde de ne pas vous faire avoir !"

Tonks jetta un coup d’oeil à Apophis. Nymphadora...grrr. Encore ce prénom affreux. Pourquoi persistait-il à le dire? Quand ils étaient tout les deux...enfin...Tonks se contenta d’ajouter un petit: "Ah bon.." et les bras croisés sur sa poitrine, la buée sortant de sa bouche, elle suivit l’autre auror pour aller...à la morgue. Mais qu’est-ce qu’ils allaient faire là-bas? Est-ce que ça avait rapport avec ce qu’ils avaient fait cet après-midi là? Ah oui...le papier. Elle n’avait même pas eu le temps de le lire, de toute façons...

Nymphadora regardait les yeux de l’autre auror briller d’une lumière étrange, puis elle détourna le regard. "Ne pas se faire avoir..." Mais qu’est-ce que c’était que ces mystères! L’auror n’était plus une enfant, on pouvait lui faire confiance, vous savez!

Ils longeaient un interminable couloir noir éclairé à peine par des torches qui donnait l’impression d’être dans un château fort. Sauf que l’on était pas au Moyen-Âge, mais dans le Ministère de la Magie. Tonks suivait toujours de très près l’auror silencieusement. Elle se concentrait pour ne rien faire tomber, puisqu’elle était tellement maladroite...tout le monde lui disait cela. C’était intéressant à savoir, mais très pénible à porter, comme fardeau. Comme elle faisait attention à ne rien casser ou d’ailleur briser, elle entendit un bruit à sa gauche et vit qu’un tiroir venait tout juste d’ouvrir et de frôler le ventre de l’autre auror. Tonks voyait le corp elle frissona mais ne dit encore rien. Sa mine de dégoût disait tout. Elle n’avait pas peur des corps, mais le malheureux. Elle ne voulait surtout pas que ça lui arrive...Soudain un autre tiroir s’ouvrit, et Tonks eut tout juste le temps de voir que le tiroir venait d’en haut et elle se pencha la tête, les mains sur celle-ci pour se protéger. Comme elle s’éloignait un peu, Tonks s’approcha un peu d’Apophis puis l’entendit dire:

"Ahemm... j'aurais été à votre place, je pense que l'on m'aurait retrouvé la tête éclatée contre le mur d'en face !".

" - Très drôle, Apophis.", répondit Tonks, loin d’être amusée.

Il haussa les épaules puis reprit avec un sourire (ce qui était d’ailleurs inquiètant):

"Remarquez, je me trouvais au bon endroit ! Pas besoin de prendre une civière pour me descendre...".

Tonks fronça les sourcils. Enfin...c’était vrai. La blague était morbide mais...vraie.

" - Tu aurais dû faire un humoriste, regarde je me roule de rire.", ironisa la jeune auror, tandis que les tiroirs se refermaient.

Ils recontinuaient à marcher puis après un moment (intreminable!) Ils arrivèrent devant une porte en bois. Tonks lança un regard interrogatif à Sykes, puis demanda rapidement: " Mais qu’est-ce qu’on fait ici?"
Une voix de...probablement une vieille femme cria un: "J’arrive!" chevrotant, Tonks se demanda pour la nième fois ce qu’elle faisait bien là. Elle pourrait être dans son lit, à l’instant! Non...pour être un bon auror, il faut faire des sacrifices...même si on tombe endormit devant une inconnue....d’âge d’or.

"Il dit toujours ça et il faut attendre une bonne demie heure... Vous allez voir !".

" Je n’en doute pas!", dit Tonks.."Mais..."

"Qui... Quuiii eeesstt-ce ?".


"Et voila, fit Sykes en désignant la porte d'un geste, il n'est même pas fichu de se souvenir de l'endroit où il se trouve ni même de comprendre qu'on vient le voir pour affaires ! -collant pratiquement sa bouche entre la porte-C'est l'Auror Sykes, docteur Farley ! Pouvez-vous m'ouvrir ?".
Ah bon c’était donc le médecin légiste. Tout s’expliquait.

"J'ouvre pas aux démarcheurs!! Reprit la voix devenue plus mauvaise, déguerpissez !".
L’auror poussa un soupir, puis reprit d’une voix plus aigüe:

"C'est... -sa voix se fit intentionnellement plus aigue- c'est moi, Tonton ! Tu peux m'ouvrir?".

Tonks fronça les sourcils. L’autre se fit entendre presque immédiatment:

"Ohhh, mon petit Timmy ! Viens ! Entre ! Entre vite !!".

"L'est gâteux en plus..."., marmona Sykes.

La porte s’ouvrit, Nymphadora fixa l’homme chauve qui venait d’apparaître devant ses yeux.

"Mais... mais ?! Vous n'êtes pas mon neveu ! Qui êtes-vous ?".

La jeune auror porta un regard à Apophis, pour un peu de soutint, voyez, puis elle dit, d’une voix claire, (en espérant qu’il ne soit pas sourd):

" - Euh. Non, pas de neveux. Mais nous sommes les Aurors Tonks et Sykes nous venons pour une affaire, celle de cet après-midi...vous savez, les trois enfants...", commença Tonks
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Ξ Sujet: Re: Suite à une affaire importante [PV Nymphadora]   Suite à une affaire importante [PV Nymphadora] EmptyDim 5 Aoû - 16:59

A la phrase que prononça Tonks, le pauvre vieil homme parut réellement décontenancé. Son regard bourbeux se fixa tanttôt sur elle et tantôt sur Apophis et, dans un éclair de lucidité, il poussa alors une grande exclamation.

"Aaaaaahhhhhh !!! Auror Sykes, Auror Tonks !! Ouuuii, bien sûr ! Vous êtes venus pour les corps, en effet !".

Confus soudain de s'être autant fourvoyé, il s'éclipsa par-delà l'embrasure de la porte afin de les laisser entrer. Un sourire aux dents jaunes et pourris se peint sur ce visage famélique et parcheminé de rides creuses.

Apophis fit signe à Tonks de passer puis la précéda. Une fois que les deux Aurors furent arrivés dans la grande salle d'autopsie, le vieillard laissa la porte se claquer violemment. Elle était lourde et blindé et apophis comprit donc qu'il n'avait pu la retenir plus longtemps.

Il fallait avouer que ce substitut d'assistant du Docteur Frankenstein était aussi chétif et rachitique qu'un elfe de maison et c'est à peine s'il tenait encore sur ces deux jambes. Le jeune homme s'était toujours étonné que personne au ministère n'ait daigné le remplacer...

Le vieillard s'approcha des deux jeunes gens, coulant un regard charmant de papy gâteux vers la jolie petite Nymphadora. Se frottant doucement ses vieilles mains bourrées d'arthrite, il se tourna à demi vers Sykes, levant la tête vers cette véritable masse humaine à laquelle il n'arrivait qu'à la ceinture...


"Encore du sale boulot, Sykes ! Marmonna-t-il de sa voix grinçante, c'est moche, très moche si vous saviez !".

"Je le sais, j'étais présent sur les lieux...".

Le vieillard se mit à ricaner -plus à sa bêtise qu'à la remarque pertinente du jeune blondinet. Il se dirigea alors vers le centre de cette immense pièce circulaire -et diablement froide ! On voyait de la buée sortir de leurs bouches- et, plus précisemment, vers une grande table d'opération. Les outils avaient été préparés et s'apprêtaient à être utiliser. Sur leur petit plateau en inox, ils commençaient déjà à s'agiter.

"Ca vient, ça vient, mes chéris ! Lança le vieillard à leur attention en claudiquant vers eux, j'arrive !".

Juste à côté de cette table avaient été placés quatre brancards dont un était vide. Les autres portaient sous un linceul des corps de petites tailles.
Il en était de même pour la table d'opération. Protégé par un drap blanc, le cadavre d'un petit être innocent "dormait", attendant avec patience d'être disséqué.

Le vieillard se plaça derrière sa table au milieu de ses outils. Avec une minutie et une précision déconcertante, il enfila des gants en latex et se saisit d'une grande pince et d'un scalpel.

Offrant un dernier sourire putride à Sykes, il releva son masque anti-parasites et posa ses doigts de squelette sur le bord du drap qui recouvrait l'enfant. Avec une attention et une délicatesse toute particulière -et qui faisait froid dans le dos- il le releva doucement découvrant ainsi le visage blème et sans vie d'un petit garçon de dix ans...

Ce dernier gardait les yeux rivés vers le ciel, sa pupille disparaissant sous sa paupière pour ne plus laisser apparaître que son arc inférieur. Sa bouche était grande ouverte sur une expression d'intense terreur, figé à jamais sur un cri assourdissant de silence.

Le vieillard replia convenablement le linceul sur les épaules du garçon. Tout était précis et propre dans sa manière de procéder, sans fioritures et sans émotions aucune.


"L'heure du décès est approximative ! Je dirais entre deux heures du matin et six heures...". Sykes s'éclipsa l'espace d'un instant. Il revint quelques secondes plus tard avec deux paires de gants en latex et deux masques hygiéniques. Il en tendit à Tonks et enfila les siens.

"C'est de l'approximatif, en effet...", rajouta-t-il en plaçant convenablement son masque.

"Ca a toujours été comme ça, Sykes ! Sourit poliment le vieillard, vous le savez aussi bien que moi !".

"Où celui-ci a-t-il été touché ?".

Le médecin voulut ajouter quelque chose mais il n'en trouva pas la force. L'expression neutre que l'Auror arborait l'avait coupé dans son élan et, l'espace d'un instant, il parut surpris de le voir réagir avec autant de sang-froid. Il en était pour le moment déconcerté et désarçonné. Il hocha prudemment la tête, sans le quitter des yeux.

"Ca va pas être beau à voir, messieurs dames... J'aime autant vous prévenir !".

Sykes haussa les épaules.

"Je sais".

L'homme acquiesça alors d'un signe de tête entendu et tendit unbref regard à la jeune Auror que le blondinet accompagnait. Baissant les yeux vers la dépouille de l'enfant, il releva entièrement le drap découvrant un corps flasque, blafard et surtout très amaigri.

Une large plaie béante était taillée grossièrement dans la chair au niveau de l'abdomen. Tout le flanc droit semblait avoir été dévoré, arraché goulument tandis que les muscles avaient été férocement attaqués.

Insctintivement et étrangement prévenant, Apophis posa ses deux larges mains sur les épaules de Nymphadora comme pour l'aider à tenir le coup. Défaisant ensuite son étreinte, il coula le long de son côté gauche telle une ombre et se pencha sur la large blessure du cadavre. Il ne disait pas un mot...


"Je pense à la morsure d'un animal, mais je ne saurais dire lequel..., prononça le vieillard à demi-mot, il me faudrait l'avis d'un spécialiste, je crois...".

Apophis ne cilla pas, parcourant de ses doigts gainés de plastique les bords de la plaie entrouverte. Ils étaient rugueux et grossiers, de la bave jaune stagnait à certains endroits. L'Auror en releva sur son doigt puis se releva de toute sa hauteur.

"Cela a été analysé ?" Demanda-t-il toujours aussi serein en montrant son doigt poissé au médecin.

"C'est en cours... j'allais le faire lorsque vous êtes arrivés...".

Sykes observa la mixture puis esquissa une mine perplexe tout en avançant sa mâchoire inférieure. Tendant son index vers Tonks, il le lui montra afin qu'elle puisse donner son avis.

"Auror Tonks ? Une suggestion sur la nature de ce liquide ?".

Le liquide en question était jaunâtre, poisseux et collant, parfaitement écoeurant. De Loin on aurait dit cette gêlée dégoûtante qu'ils mettent dans les frandises de Bertie Crochue lorsqu'ils en font à la crotte de nez. Cela sentait particulièrement mauvais...

L'Auror Sykes leva alors un sourcil et répéta sa question, toujours calme et impassible :


"Alors ? Aucune idée ?".
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