Saint-Pétersbourg dit 'Piter' - [PV Dawn et Diab]

Début novembre. L'école grouille d'élèves étrangers dont le célèbre Krum dont la majorité des filles de l'école bavent dessus, et pour ce qui est des garçons, ils l'envient pour ses talents d'attrapeur de Quidditch. Aux yeux d'Isaac, il représentait plus une grosse bête écervelée, sous la protection de Karkaroff. Enfin bon, le jeune préfet se devait de montrer l'exemple en respectant les membres de chacune des délégations, et encore plus pour les élèves de l'école de Durmstrang. Pour ce qui était du Tournoi des Trois Sorciers, il ne s'en préoccupait pas. Cet évènement se voyait plus comme une perte de temps qu'autre chose.

Pour l'heure, il se baladait dans le parc, nous loin de l'arbre où Myrielle et lui avaient échangé leur tout premier baiser. Mettant de côté sa veste de sorcier, il portait un blazer de velours noir, sur montant une chemise blanche dépourvue du moindre plis. La saison l'amenait à mieux se couvrir, et opta pour une paire de gant extérieur dont la doublure était composée de peau de mouton noir. Sur sa tête reposait une chapka en fourrure de renard argenté (Ne m'en voulait pas, je suis contre la vraie fourrure) que son père lui avait fait envoyer l'année passée de Russie. La première fois, il fut assez rétissant pour le port de ce bonnet, mais avec le temps, il apprécia le style que ça donnait sur lui, ainsi que la chaleur qui se maintenait. Par dessus sa tenue, était posée sur ses épaules, un long manteau noir. Toute personne le voyant de dos pourrait le confondre avec un slave.

Aux dernières nouvelles, son père était toujours en ex URSS, plus précisément à Saint-Pétersbourg où une affaire des plus importantes le retenait. Ce qui était étrange pour le jeune Irving, c'était qu'il l'ait convié à le rejoindre pour les fêtes de fin d'année, lui qui avait tant l'habitude de les passer seul au Manoir. Sa colère de fin d'été pour son père s'était dissipée avec le temps, et là apprendre qu'ils se retrouveraient en décembre, créait chez le jeune sorcier une légère euphorie mais ne préféra pas se réjouir hâtivement.

Ignorant beaucoup de choses sur le pays qui l'accueillerait le temps des vacances d'hiver, il se dit que s'informer auprès de Dawn ou Diabalzane concernant les coutumes serait intéressant, et éviterait ainsi de passer pour un mal appris envers la culture russe. De ce qu'il savait déjà, la ville où son père séjournait s'appeler encore Leningrad en mille neuf cent nonante et un. Les armoiries de la ville se tenait sur un fond rouge. L'encre marine, et l'encre des rivières se croisaient dessus, crochets vers le haut. Un sceptre d'or se tenait de façon verticale par-dessus, surmonté de deux tête d'aigles. A la pensée des aigles, il exprima une moue dégoutée rien qu'à penser que Serdaigle était en tête de la Coupe des Quatre Maisons. A croire, que les disciples de Rowena en voulaient toujours plus !

Repensant à la Russie, le visage de Dawn apparut. Si belle, si pure, si délicate, si ... éprise d'un crétin fini répondant au nom de Blaise Zabini. Le charmeur de serpent semblait avoir réussi à envoûter la belle selon les rumeurs. Poussant un long soupir, il observa le sol quand une voix pourvue d'un léger accent vint caresser ses tympans.

[550 mots]

[Diab est en Bulgarie et ne postera pas pour le moment]
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Comptabilisé

L’hiver arrivait, c’était une certitude, il se faisait tant attendre ! La jeune sorcière, chaque matin se dépêchait de s’habiller et de sortir pour apercevoir ne serait-ce qu’un flocon de neige, geste qui jusqu’à présent était inutile, puisque cette dernière ne tenait pas à tomber, pas encore. La jeune fille regardait le ciel depuis les marches du hall, un ciel d’un bleu incroyable, une telle pureté existait donc ? La demoiselle soupira doucement, un soupire mêlant douleur et mélancolie, sa vie ne lui allait pas du tout ces temps-ci. Pourquoi n’était-elle jamais satisfaite ? Elle voulait Blaise, elle avait eu Blaise mais son frère s’était en même temps éloigné. Comme si elle tentait d’assembler un puzzle qui ne pouvait entièrement être achevé. C’était à la fois triste et frustrant.

Le regard de glace de la demoiselle resta un instant planté sur ce ciel étincelant, lui aussi semblait rivaliser avec elle, mais il était gagnant, comme toujours, Dawn se retrouvait en seconde place. Mais pourquoi était-elle si jalouse ces temps-ci ? Elle s’était découvert un côté si possessif depuis peu. Cela commençait vraiment à l’effrayer. La demoiselle prit sa respiration, puis finit par partir, elle courrait loin de son passé, loin de son présent et évitait son futur. Une seule chose comptait en ce moment même, oublier, tout oublier. Jusqu’à ne plus savoir où elle était ni même qui elle était. La jeune fille avait un but, très certainement, mais il lui était encore inconnu. Tout comme son destin qui semblait si voilé.

Arrivée loin de tout, elle stoppa sa course effrénée pour se laisser glisser le long d’un tronc. Oublier. C’était le mot d’ordre, tout oublier, et recommencer. Le visage enfouie dans ses mains, elle n’écoutait plus que son cœur battre à en exploser, et les quelques oiseaux encore présents, qui ne partiraient pas rejoindre les terres chaudes d’Afrique. La chaleur, le soleil, la joie, tout ce que Dawn détestait ces temps-ci. La demoiselle releva la tête pour l’appuyer contre l’arbre et ainsi regarder où elle avait atterri. Pourquoi donc la réalité revenait-elle toujours avec autant de force ? C’était vraiment pathétique. Elle était pathétique, et cette simple idée lui donnait la nausée.

La russe aperçut alors une silhouette de profil ; elle lui semblait familière, mais un peu lointaine pour être bien sûre. La jeune fille resta assise un moment, juste pour la contempler, cette démarche, cette allure, elle en était presque sûre. Mais devait-elle aller le voir ? Il souhaitait peut-être rester seul ? Et elle qui était plutôt un poids lourd ces derniers temps aurait peut-être mieux fait de rester à l’écart. Mais pourtant une force invisible l’attira vers cette silhouette esseulée.

La démarche de la russe s’était d’abord faite lente, hésitante. Puis petit à petit, elle avait gagné en rapidité, courant presque, elle finit par se calmer. Elle n’allait vraiment pas bien là c’était certain à présent. Elle se remit à marcher normalement, mais se rendit compte que jamais elle ne le rattraperait. Pas à cette vitesse. Elle inspira un bon goût. Pourquoi ce nœud ? Elle se sentait à la fois heureuse et apeurée. Revoir son ami était une des choses, pour ne pas dire, la chose positive de sa journée. Un réel lien s’était tissé entre eux. Elle en était même arrivée à le considérer comme un frère. Bien qu’elle se confie beaucoup plus à Damian qu’au jeune Isaac, ce qui restait compréhensible après tout. Mais alors pourquoi cette peur resserrait-elle ses entrailles ? Comme si quelque chose l’empêchait d’avancer, de parler, d’être tout simplement. La jeune fille prit malgré tout son souffle et l’appela :

« Isaac ! »

Elle avait parlé un ton trop haut, sans même s’en rendre compte, elle avait presque crié son nom. Et voilà, il allait vraiment la prendre pour une idiote, une folle à enfermer le plus tôt possible. Malgré tout, elle continuait à avancer dans sa direction, le cœur battant. Elle ne se sentait pas de force à mener un nouveau combats, mais sentait qu’elle allait sans doute devoir expliquer les rumeurs sur elle et Blaise. Et cette simple idée lui donner presque envie de pleurer. A croire que cette année, sa saison favorite n’apportait à ses côtés que des larmes et des cris. Elle inspira une dernière fois, espérant voir la silhouette se tourner vers elle. Songeant à leurs nombreuses différences, mais leur capacité d’entente malgré tout. A commence par cette saison si aimée par la brune et haïe par le blond : l’hiver.

[749 mots]

Comptabilisé
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L’hiver s’installait doucement sans pour autant dévoiler le moindre flocon. Alors qu’il se tenait face à ce gros arbre, son prénom se glissa au creux de l’oreille. Très vite, il reconnut le son de cette douce voix, enfin sur le moment, elle semblait plus précipitée, et inquiète, comme si elle criait après lui. Répétant le prénom de la jeune fille qui venait de l’interpeller dans sa tête, il se tourna doucement vers elle, emmitouflé dans son long manteau, col relevé et chapka enfoncée sur ses oreilles.

S’approchant d’elle, les mains fourrées dans les poches, il sentit que quelque chose n’allait pas, ça se lisait sur son visage. Le froid n’était pas la cause de cet état d’âme, elle appréciait trop bien la beauté de l’hiver. Avançant ses bras vers elle comme pour la prendre dans ses bras, il se contenta de l’attraper délicatement aux poignets, accompagnant le geste d’un sourire agréable qu’il n’accordait qu’aux personnes à qui il tenait comme la prunelle de ses yeux. « Je pe… », de justesse, il se retint de lui dire qu’il pensait à elle. Après un bref instant de réflexions, un coup d’œil de côté, il reprit : « Dawn, ça fait plaisir de te voir. ». Par cet aveu, il espéra apaiser ses tourments.

Pas de commentaires sur la tenue ? Bon, peut-être qu’elle était trop préoccupée pour y faire attention. Mais qu’est ce qu’elle avait ? De toute manière, il ne demanderait rien, à elle de décider si elle voulait faire part de sa douleur, si douleur il y avait. Aussitôt, il pensa à Zabini. Si jamais il lui avait brisé le cœur, Isaac ne manquerait pas de lui réduire sa belle frimousse à néant.

« Tu as vu ? » dit-il en montrant son bonnet. « Je me suis décidé à la porter. » ajouta-t-il en l’enfonçant un peu plus sur ses cheveux blonds. Replongeant ses mains dans ses poches, il souffla un peu laissant un peu de vapeur s’échapper de sa bouche. Si elle était habituée aux basses températures, lui ne l’était pas du tout. Dans sa tête, il chercha un sujet qui ne se rapportait pas à l’école ou quoi que ce soit. Discuter de la pluie et du bon temps ? Non, merci, c’était bon pour les Poufsouffle. Demander des nouvelles de sa famille ? Non, ils sont à Poudlard alors autant leur demander de suite. Pour finir décida de lui annoncer : « Je passe Noël dans ton pays ! », pas trop réjoui mais il sourit quand même car il allait voir son père.

Très vite, il se tut. Il n’était pas aussi bavard en temps normal. Reprenant son aspect de tous les jours, neutre, non concerné par ce qu’il se passait autour de lui préférant son égo, il se mit à marcher, tout en l’emmenant avec lui. Par politesse, il lui proposa son bras, acte que tout gentlewizard (pour ne pas dire gentleman) aurait fait en la présence d’une dame.

Malgré le bleu du ciel, et le soleil donnant, Isaac eut un frisson. Etait-il vraiment causé par la température, ou alors était-ce son amie ?

[521 mots]

Comptabilisé
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La brise soufflait doucement, mais l’air restait frai, pour ne pas dire froid. Ceci dit, tous els éléments n’étaient pas contre la jeune fille brune de toute évidence, puisque le sorcier qui se tenait un peu plus loin devant elle, entendit son appel et se retourna pour la regarder. Elle se rapprocha alors, tout comme le jeune garçon à la chevelure blonde. Ils se retrouvèrent enfin face à face et la demoiselle eut, une fois de plus, laissé plonger ses yeux dans ceux si paisibles mais aussi parfois durs du bel isaac. Cette simple vue lui redonna un peu le moral. Pourquoi la rendait-il si heureuse à chaque fois ? Peut-être était-ce dû au manque de contact, ils se voyaient si peu qu’à chaque retrouvailles, elle se sentait comme aidée par le destin.

Le jeune homme sortit les mains de ses poches pour prendre avec douceur les poignets de la russe qui eut même droit à un des ses rares sourire. Le cœur de la demoiselle sembla alors s’alléger tout à coup. Comme si ce simple geste, ce simple sourire, et cette chaleur qui se dégageait de lui avait fait fuir tous ses petits soucis d’enfant frustrée. La phrase qui s’en suivit fut aussi un réel soulagement. En voilà au moins un qui n’avait pas envie de la voir disparaître. Peut-être qu’elle avait une utilité en fin de compte ? La demoiselle esquissa alors un sourire empli de remerciements et de joie. Certes, ce n’était pas un sourire éclatant, mais c’était mieux que des larmes après tout non ? De plus, il venait du plus profond de son cœur.

Se rendant compte qu’elle avait peut-être un peu trop longtemps fixé le beau jeune homme dans les yeux, la sorcière finit par faire dévier son regard glacé. Elle murmura alors d’une petite voix, comme si son appel, son cri lui avait perdre sa voix :

« Je… Le plaisir est partagé. »

Elle eut un petit sourire et le regarda de plus prêt. Oui, il l’avait mise. Elle s’en souvenait bien. L’an passé encore il avait quelques hésitations sur le port de ce bonnet russe qui réchauffait si bien. C’était la deuxième fois qu’elle le voyait ainsi, même si ce n’était pas son vêtement favori, elle trouvait qu’il allait extrêmement bien avec la belle chevelure blonde du jeune homme. La jeune préfète hoche doucement la tête d’un signe approbateur :

« Je voies ça. Elle te va plutôt bien, je dois bien l’avouer. »

Son visage si mélancolique quelques secondes auparavant semblait s’être illuminé à présent. La jeune sorcière savait bien qu’elle retomberait dans cet état assez sombre une fois la conversation achevée et la silhouette d’Isaac hors de portée, mais pour l’instant, elle souhaitait juste profiter de ce moment.

Le jeune sorcier remit ses mains au chaud, ce qui fit doucement sourire la demoiselle que le froid n’atteignait pas avec autant de force. Bien sûr, tous deux avaient leur point fort et leur point faible. Elle faisait moins sa maligne quand le soleil sortait et que l’été dominait les allentours.

Le jeune homme avait beaucoup parlé en peu de temps. Enfin beaucoup était un bien grand mot, mais étant donné les discussions qu’il menait généralement, il avait vraiment beaucoup parlé. Dawn en était d’ailleurs ravie, elle l’aimait beaucoup ainsi. Après tout, faire toute la conversation seule ce n’était pas simple. Bien sûr, il parlait, mais si peu. Et elle avait toujours peur de le vexer si elle ne répondait pas assez, mais aussi de l’agacer si elle parlait trop. Que les filles étaient compliquées ! Cherchant toujours des complications là où il n’y en avait pas…

La nouvelle suivante atteignit complètement la jeune demoiselle qui marchait à présent aux côtés de son jeune ami. Dawn prit le bras que le préfet lui proposait pour marcher à ses côtés tandis qu’ils conversaient. Il ne lui en voulait donc pas ? C’était déjà un poids de moins dans la poitrine de la jeune demoiselle. Elle ne remarqua pas le frisson qui parcourut le bel Isaac, trop pensive. Il allait venir… en Russie ? Elle laissa alors place à sa joie, sa fierté :

« Tu verras, c’est vraiment magnifique ! Toute cette neige, ces espaces si vastes… Oh… »

Elle eut alors une petite mine défaite, ayant oublié dans son élan les sentiments du sorcier à l’égard du froid et de la neige. Elle murmura :

« J’avais oublié… Tu n’aimes pas… »

Elle reposa son regard à présent vif sur son ami, et continua :

« Mais tu sais, c’est quand même très agréable malgré tout ! Tu y vas avec ton père, je présume ? »

Oui, son père qui voyageait tant. Les deux jeunes gens en avaient parlé une fois. Il y avait fait allusion. Ce jour là où, justement il portait pour la première fois, en tout cas devant Dawn, la chapka qu’il avait mise aujourd’hui.

Alors qu’ils progressaient à travers le vaste parc anglais, une longue mèche noire de la jeune demoiselle fut doucement portée par un léger courant d’air. Dawn la remit en place, mais de toute évidence, le vent n’était pas d’accord, et elle la laissa donc promener, au grès de cette douce brise.

[869 mots]

Comptabilisé
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Comme par magie, Isaac eut l'impression que sa présence réjouit la jeune sorcière, chassant ainsi le temps d'une balade les nuages qui noircissaient son humeur. Malgré ça, il restait préoccupé par la cause de son mal être, et ne voulait surtout pas en faire le sujet de conversation.

Apprendre qu'Isaac se rendait en Russie sembla faire renaître en elle un sentiment de fierté. Il ne fallait pas ignorer que la jeune fille était très fière de son sang, et de plus de ses origines. De plus, elle en avait vu des vertes et des pas mûres toute son enfance. Séparée de son jumeau, les parents décédés, ... Isaac comprenait qu'elle ne soit pas toujours en pleine forme. D'ailleurs, il ne l'était pas toujours. Après six ans d'absence physique, le père d'Isaac lui donna rendez-vous pour Noël. Il avait du mal à croire à cette missive, provoquant une douleur désagréable dans son estomac.

Dawn parla des paysages slaves, elle donnait l'impression d'y être, ce qui fit à nouveau frissonner le jeune garçon. Mais la réalité la rattrapa en se rappelant qu'Isaac détestait l'hiver, et la neige par-dessus tout. La mine défaite, elle reposa son regard sur lui et s'empressa de dire que c'était très agréable malgré tout. Posant sa main sur celle de la jeune fille qui le tenait au bras, il eut un léger sourire, et comme pour la rassurer et lui faire plaisir, il lui annonça d'une voix calme: "Je peux décider d'aimer cette saison si je le veux...", et avec complicité, il lui offrit un discret clin d'œil.

La supposition était correcte. Enfin, quasiment correcte. Hochant de la tête pour confirmer, il rectifia en lui expliquant qu'il lui demandait de le rejoindre. "Il m'a envoyé un courrier me demandant de le rejoindre à ...", oubliant le nom de la ville, il s'arrêta pour prendre la lettre dans le poche intérieur de son manteau, "... Saint-Pétersbourg." Aussitôt, il la rangea où il l'avait prise et se remit en route, toujours Dawn à ses côtés.

Etant déjà en novembre, les fêtes de fins d'année allaient se pointer assez vite. Qu'avait prévu la demoiselle pour l'occasion ? Rester à l'école pour assister au bal de Noël qui cette année comptait les élèves des délégations, Blaise devait certainement l'avoir déjà conviée, ou alors, retourner au pays, vivre les fêtes dans la tradition russe, puis là au moins, ce n'est pas la neige, ni les vingt degrès en dessous de zéro qu'il manquerait. "Que faites-vous pour les fêtes ?" demanda le préfet en lui adressant un bref coup d'œil. Il utilisa le 'vous' comptant Damian et Diabalzane. Comme ils étaient parents, peut-être qu'ils avaient pris cette décision ensemble. Si vraiment elle rentrait en Russie, peut-être que la belle Aurore (Dawn) accepterait de partager un bout de chemin avec lui.

Une brise d'automne s'éleva. Tant dis que les cheveux de la préfète s'échappèrent vers l'avant, ceux d'Isaac était entrain de se raplatir sous le poids du bonnet. Levant les yeux au ciel, quelques nuages firent leur apparition devant le soleil ce qui provoqua une baisse de température d'au moins dix degrès. "Tu n'as pas froid ?" s'inquiéta le sorcier en reprenant la main de Dawn posée sur son bras, la serrant légèrement pour voir si elle n'était pas frigorifiée.

[545 mots]

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Lorsque la jeune fille se reprit, se rappelant tout à coup que le bel Isaac détestait l’hiver. Chose qui à ses yeux était incompréhensible, le beau jeune homme posa sa main sur celle de la jeune russe qui le regarda l’air interrogateur, et lui avoua qu’il pouvait l’aimer s’il le voulait. Elle laissa voir un petit sourire. Vraiment cette idée lui plaisait. Elle avait envie de partager avec lui les joies de l’hiver, mais ce n’était pas vraiment le passe temps favoris du jeune anglais.

« Peut-être la Russie t’aidera-t-elle à voir l’hiver d’une façon différente ? »

Elle l’écouta ensuite parler du lieu où il devait se rendre. St Pétersbourg ? Elle eut un regard surpris, bien qu’après tout ce soit une grande ville assez visitée de Russie. Moins que Moscou sans doute, mais assez peuplée malgré tout. Elle acquiesça la tête.

« Oh, je connais. J’y suis allée avec ma tante l’hiver dernier quand… elle m’a récupéré. »

Elle allait parlé d’Ivan son demi-frère, mais préféra se taire, ne voulant pas embêter son jeune ami avec ce genre d’histoires. Et puis, même si elle l’avait beaucoup aimé, ce n’était qu’un moldu ! Elle lui adressa un petit sourire et poursuivit :

« C’est très beau tu verras. »

Puis le jeune homme la questionna sur les traditions russes. Oulala, il en avait de ces questions ! Bien sûr que Dawn les pratiquait, en tout cas, quand elle le pouvait, mais là à expliquer comme ça, ce n’était vraiment pas simple ! La sorcière posa alors ses yeux de glace sur lui, le remerciant du souci qu’il se faisait pour elle alors qu’il lui demandait si elle n’avait pas trop froid. Quand elle sentit sa main resserrer la sienne elle eut un léger frisson mais se contenta d’avoir un signe négatif de la tête et un petit sourire un peu gêné, peut-être…

« Oh non ça va, merci. »

Elle n’était vraiment pas le genre de personne à craindre le froid. Bien sûr, elle n’enfilerait pas un maillot de bain pour sauter dans le lac non plus, mais bon, elle survivait et surtout ne mettait jamais au grand jamais de gants. Elle les détestait plus que tout.

Soit, le sujet actuel étant les fêtes et traditions de Russie, al sorcière fouilla dans sa mémoire, cherchant les différences avec l’Angleterre dont elle connaissait si peu de choses en fin de compte.

« Et bien, pour commencer nous ne fêtons pas Noël comme vous. La nuit de Noël en Russie a lieu du 6 au 7 janvier. Nous allons à la messe le soir. Et nous ne mangeons pas avant l’apparition de la toute première étoile. Notre père Noël s’appelle Died Moroz. Mais bon, nous n’avons pas d’enfant au manoir donc on ne le nomme plus vraiment, amis qand j’étais petite je l’appelais ainsi. Je trouve d’ailleurs que c’est plus joli que Père Noël, mais ce n’est que mon opinion. »

La jeune fille sourit à cette idée, se remémorant tous les bons temps passés avant que Katy la haïsse et mette toute la maisonnée contre elle. C’était si beau. La demoiselle se souvint d’un repas passé avec d’autres enfants russes de Moscou, et rajouta :

« Oh et il a aussi une fille. Elle s’appelle Sniegourotchka. Me demandes pas la maman, je ne sais rien sur elle. »

La jeune russe laissa passer un petit rire. Toutes ces paroles, faisaient remonter tant de souvenirs ! Tant de joie en elle tout à coup !

« Nos arbres de Noël sont moins fréquents que chez vous. Mais sinon on utilise du pin et on le décor à peu prêt comme les pays occidentaux. Pour ce qui est du jour de l’an. Il y en a deux en fait. Je ne sais pas si ma tante les fête tous deux, ni si tu devras le faire avec ton père. Mais en fait nous avons le même nouvel an que vous. Et un autre peu après, appelé nouvel an ancien. Il a lieu du 13 au 14 janvier. »

La jeune sorcière ferma un moment les yeux se remémorant toute cette magie, un léger sourire aux lèvres, et finit enfin :

« Enfin je te dis tout ça, mais si ça se trouve tu vas faire les fêtes de fin d’années comme les chrétiens. Au passage, j’allais oublier. Si pour la veillée de Noël, des chanteurs frappent à votre porte, ne pas les recevoir est considéré comme un pêcher dans notre religion. »

[750 mots]
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Isaac écouta attentivement toutes les explications concernant les fêtes de fin d’année. Ca devait être sympathique, et il se dit qu’il fêterait la manière anglaise et la manière russe s’il fallait absolument s’adapter au pays. N’empêche, le fait que son père le convie dans ce pays si froid l’intriguait. Peut-être qu’un de ses importants collaborateurs avaient insisté pour que Peter fasse venir son fils. Quoi qu’il en soit, il vit cette nouvelle avec le sourire.

Tout en l’écoutant parler des coutumes, un mot retint son attention. « Crétin ? » comprit-t-il en la regardant un sourcil plus haut que l’autre. Il savait très bien que ce n’était pas le mot qu’elle prononça mais avouons que ça y ressemblait très fort. Offrant un petit rictus à son amie, il continua d’avancer tout appréciant le moment. C’était bien de savoir comment se passait Noël en Russie, mais sa question avait été mal comprise par la belle Kostovak. Lui ce qui l’intéressait était de savoir si les trios slaves rentraient chez eux, ou restaient pour assister au Bal. Un autre mot vint le perturber « Religion ? » répéta-t-il en ignorant bien ce que ça pouvait être. Un truc moldu ? Ah mon dieu quelle horreur, comme pouvait-elle… « S’il te plaît, évite le langage des sang-de-bourbes, ça m’irrite. » demanda-t-il en articulant ses omoplates comme si il avait la désagréable sensation d’être passé à travers un fantôme. Isaac ne supportait pas entendre des mots de l’autre monde.

Poursuivant son chemin, il enchaîna sur ses mots : « Et toi, que fais-tu pour les fêtes ? ». Le ton de sa voix était encore sec, et son regard s’était fixé sur un point invisible de l’horizon. Il ne lui en voulait pas mais il ne s’attendait pas à ce qu’elle utilise leur parlé. Qu’est-ce que ça pouvait être une religion ? Pourquoi venait-elle l’enquiquiner avec ses paroles ? Prenant une grande inspiration, il soupira par les narines un peu dépité et daigna la regarder : « Excuse-moi, je ne voulais pas être désagréable. » présenta-t-il en posant une nouvelle fois sa main sur la sienne et la pressa légèrement.

Maintenant, il ne savait plus quoi lui dire. Gardant le silence, il se dirigea vers un banc et d’un geste de la main, il l’invita à prendre place avant de s’asseoir à côté d’elle. L’endroit donné vue sur le lac noir où on pouvait voir des ondes à la surface. Le monde aquatique devait être agité pour que les ondulations soient si fortes.

Le tournoi des trois sorciers ne créait pas chez lui une certaine excitation, au contraire, ça l’énervait plus qu’autre chose. Une des raisons pour laquelle il s’irritait plus facilement que d’habitude. Encore une fois, Potter réussit à se faire remarquer. Par on ne sait quel phénomène, son nom sortit de la coupe causant chez chacun un grand mécontentement. Tout ce qu’Isaac souhaita sur le moment, c’est qu’il meurt pendant l’évènement. De ce fait, il aurait l’esprit plus tranquille et n’aurait plus à chasser les Gryffondor qui aimaient le prendre pour modèle et rodant dans les couloirs la nuit.

Il faisait assez calme autour des deux jeunes personnes. Sans savoir pourquoi, Isaac dit : « Ma mère est morte », puis laissa un long silence s’installer. Il avait annoncé ça comme s’il venait de dire que son devoir de métamorphose était terminé, ou alors qu’il avait bien mangé, sans vraiment mettre une intonation particulière.

[572mots]

Isaac sembla se contracter d’un coup, et la jeune sorcière sans comprendre lui adressa un regard fort étonné, puis elle comprit lorsqu’il se mit à parler. La religion, les mots moldus… Elle se pinça les lèvres, s’en voulant un peu, mais aussi peiné de sa réaction. La jeune sorcière cependant ne voulait pas le laisser la rabaisser de la sorte. Certes ce n’était pas ce qu’il avait voulu faire, mais elle le voyait et le ressentait ainsi.

« Je suis désolée, mais quand on y réfléchis, si tu fêtes Noël, tu fais ce que les moldus appelle une fête religieuse. »

Elle n’osait pas le regarder dans les yeux, par peur d’attiser en lui la colère, elle se mordit la lèvre inférieure, une vraie manie chez elle, et continua doucement.

« Pardonnes mois. Onze années, ça ne s’oublie pas comme ça. »

Il venait de remuer le couteau dans la plaie, faisant monter d’autres souvenirs en elle, son passé, sa vie avec les moldus. Oui, elle revoyait sa famille, si chaleureuse avant ce jour-là… Tout était si parfait avant ce spectacle. Si seulement Katy ne ‘lavait pas enfermée dans l’armoire… tout se serait sans doute mieux passé. Mais non, elle lui en avait fait voir de toutes les couleurs, attisant au fur et à mesure une grande haine dans le cœur de la sorcière à l’égard des moldus. Ne rejetant pas sa religion cependant.

Le jeune homme reprit, d’une voix toujours aussi dure et irritée. A croire qu’il en voulait vraiment énormément à Dawn. Mais lui, pourquoi détestait-il les moldus ? Que lui avait-il fait au juste ? Il finit par s’excuser auprès de la jeune préfète qui malgré tout gardait en mémoire son ton si agressif. La voix du jeune homme lui avait transpercé le cœur, comme s’il l’avait ouvert et laissé en plein air à vif.

Le contact de la main du vert et argent fit de nouveau frissonner la jeune sorcière, peut-être était-ce de crainte ? Il était si imprévisible. Il avait réagit si brusquement qu’elle ressentait à présent une certaine méfiance. C’était la première fois de sa vie qu’elle le voyait ainsi, lui qui se maîtrisait si bien avait presque perdu ses moyens sur le coup. Il l’avait presque insultée de sang de bourbe après tout ! Certes, il ne le lui avait pas dit clairement, mais en parlant ainsi du vocabulaire de la demoiselle, c’était comme s’il parlait d’elle. Peut-être ne voulait-il pas faire passer ce message, mais la russe le vit de la sorte. Dawn resta muette un moment essayant de se contenir, elle se sentait tel un volcan prêt à exploser, elle se sentait comme enfermée dans une cage, comme si tout à coup elle était sur le point de mourir étouffée, elle avait l’impression de suffoquer.

Isaac invita la belle brune à prendre place sur un banc qui faisait face au lac. A sa surface on pouvait voir au loin le bateau de Durmstrang. Dawn hésita un instant et finit par prendre place, bien qu’un peu anxieuse à présent. Elle lia ses deux mains ensemble tout en regardant le lac, enfin elle répondit :

« Je ne sais pas encore… je crois que je vais aller en Russie… Damian part en France il me semble, et si toi non plus tu n’es pas au château… je pense que je serais mieux au manoir, de toute façon je crois que ma tante veut que je vienne avec Diabalzane. »

La jeune sorcière posa de nouveau son regard glacé un peu dur à présent, sur le jeune préfet qui était assis à ses côtés. Elle voulait aborder un sujet avec lui depuis un moment déjà, mais hésitait un peu depuis leur dernière conversation qui n’avait pas bien tournée… mais il s’en chargea de lui-même, étonnant la jeune fille. Elle resta muette un moment, comment faisait-il pour être aussi… calme ? Elle délia ses mains alors, posant une main hésitante sur le genou de son ami :

« Je suis désolée… Vraiment. Je… tu veux m’en parler ? »

Certes, elle manquait peut-être de diplomatie, mais elle n’était pas vraiment le genre de personne à agir avec des pincettes en règle générale. Elle n’était pas non plus empotée, mais parfois, elle pouvait un peu manquer de tact…

[712 mots]

Le jeune préfet s'en voulut d'avoir oublié. D'avoir oublié que durant onze années Dawn avait été élevée par des moldus. Il aurait aimé plus s'excuser, mais trop tard, le mal était fait. Observant un instant le sol, elle lui apprit qu'elle retournerait certainement en Russie auprès de sa cousine et de sa tante. Peut-être que pas une chance inouïe, la soirée de Noël se déroulera dans une grande salle de bal, et que les Södergren serait convié. Après tout, pourquoi ne serait-ce pas comme ça ? Son père serait tout aussi occupé que d'habitude, mais à la différence, Isaac et lui serait au même endroit au même moment. Père et fils.

L'annonce de la mort de sa mère sembla mettre fin à la légère tension qui s'était installée entre eux. Par réflexe, elle lui demanda s'il voulait en discuter. Si ça n'avait pas été le cas, il ne lui aurait pas dit. Sentant sa main sur son genou, il l'observa avant de poser ses yeux sur elle. Toujours aussi calme, il lui sourit et dit: "J'avais déjà essayé de t'en parler... tu te souviens?". Lui n'avait pas oublié. Alors qu'il pensait lui avouer qui il était vraiment, le sujet s'envenima autour de Zabini, encore et toujours ce sale type. A partir de cette discussion, il avait pris la décision de ne plus jamais siniser dans la vie de son amie, et encore moins dans la relation qu'elle entretenait avers l'afro anglais.

Relevant son regard un instant sur le ciel qui commençait à se couvrir. Il prit une grande inspiration avant de poursuivre ses paroles. "Ca ne ma fait rien qu'elle soit morte..." avoua-t-il sur le même ton que l'annonce. Vraiment parler de sa disparition ne le gênait pas, puis il n'avait pas encore atteint la couche profonde du sujet, celle qui ferait certainement changer le regard, et l'opinion que la belle russe avait de lui. "De toute manière, morte ou vivante ça ne changera pas le fait qu'elle...", s'interrompant, il se pencha pour prendre appui sur ses genoux, entrelaçant ses doits.

Aussi bien qu'il y a quelques secondes Irving était parfaitement à son aise que là, il perdit tous ses moyens. En dehors de Myrielle, il n'avait jamais abordé le sujet avec personne. Tremblant légèrement, il se replaça dans le fond du siège et puis se lança, avouant le péché dont il est la victime: "Je... elle... mon sang est... mêlé." se contenta-t-il de dire. Son regard resta figé sur l'horizon. Pourquoi c'est si dur de lui dire, pourquoi ce fut plus simple avec sa petite amie ? Pourquoi avait-il l'impression qu'elle allait se lever, le gifler, partir révoltée, et dégoutée de sa vraie nature.

Par réflexe, par peur, il lui attrapa le bras. Sans serrer, il mêla le bleu de ses yeux au sien. Un regard confiant, mais aussi menaçant. Pourtant, il savait qu'elle ne le trahirait pas, elle n'était pas de ce monde. Un monde de mensonge, d'hypocrisie, un monde de moldus... Il avait toujours été honnête et sincère avec elle, même si ça son avis, son opinion pouvait la blesser, mais c'était comme ça qu'il concevait leur amitié.

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La tension semblait avoir totalement disparu. Bon peut-être pas dans son entier, mais on pouvait sentir une atmosphère un peu plus sereine. La jeune sorcière regardait son ami, comprenant ce que la mort d’un proche pouvait faire ressentir. Mais sa douleur principale, sa plus forte douleur n’était pas causée par la perte de ses parents, qu’elle n’avait jamais connu, mais plutôt celle d’Ivan, un moldu certes, mais le seul qui l’ait vraiment aimé jusqu’à ce qu’elle retrouve une famille digne de ce nom.

La voix d’Isaac pourtant était si neutre. Pas une seule pointe de tristesse ou d’amertume. Comment faisait-il ? Il lui demanda alors se elle se souvenait du jour où il voulait lui en parler. Bien sûr ! Tout avait commencé par lettres, puis ils s’étaient vus dans la salle commune, mais il y avait eu une telle tension entre eux. Tout ça à cause d’un problème au parc, un conflit avec Kortigas, Potter et Blaise. Kortigas avait jeté sur al russe un rictus sempra, tandis que Potter s’était chargé de lancer un incendio sur Blaise. Quel imbécile. Blaise avait libéré Dawn de l’emprise du rictus sempra, mais avait aussi attaqué potter. Et là les points avaient drôlement chuté. Isaac étant dans les parages. Depuis ce jour il y avait eu un froid entre le beau blond et la russe.

« Je m’en souviens, oui… »

Il resta silencieux un moment, la sorcière comprenait bien, mais les paroles qui suivirent elles par contre l’étonnèrent. Il n’avait rien éprouvait quand elle était décédée ? La sorcière le regardait avec étonnement. Comment était-ce possible ? La russe ne détachait plus son regard de glace de son ami, cherchant à comprendre les raisons de ses réactions et de ses sentiments à l’égard de sa génitrice.

Il se pencha légèrement cherchant ses mots. Par merlin, qu’allait-il lui annoncer ? Dawn se sentait de plus en plus inquiète, pourquoi ce silence, qu’elle en était la raison ? Elle fit un geste pour poser sa main sur l’épaule du garçon, afin de l’encourager à dire ce qui le tracassait tant, mais avant qu’elle n’eut fini son geste, il le dit. Immédiatement, la jeune sorcière russe arrêta. Elle le fixait avec étonnement, c’était une blague ? Une plaisanterie quelconque ? Non, elle ne pouvait pas y croire…

La jeune sorcière ne savait plus que dire ou que faire. Elle se sentait comme trahie. Pourtant il ne lui avait jamais di qu’il était de sang pur… mais il ne cessait de dire qu’il n’aimait pas les sorciers enfants de moldus, qu’ils étaient indignes de la magie. Mais lui alors ? La sorcière se sentait incapable de faire quoique ce soit. Que pouvait-elle faire de toute façon ? Se lever et partir ? Le geste d’Isaac l’en empêchait, moralement parlant. Elle ne savait pas quoi répondre à une pareille annonce.

« Pourquoi ? »

La jeune fille gardait son regard fixé dans celui de son ami, elle avait l’impression de se perdre dans cet océan à présent, de tomber dans le vide et de ne trouver aucun point de chute, comme si tout ce en quoi elle croyait avec force venait de se briser d’un coup.

« Pourquoi tu… me le dis… maintenant ? »

Oui, pourquoi ? Il le lui avait caché pendant trois années. Bon, deux plutôt, puisqu’ils ne se parlaient pas beaucoup lors de leur première année. Mais il le lui disait maintenant, alors qu’ils étaient encore proches, un tel aveu aurait bien pu à jamais les séparer… Elle ne tenta pas de défaire son étreinte sur son bras, se rendant à peine compte qu’il le tenait, tant elle était absorbée par son regard et cet aveu qu’il venait de lui offrir.

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