Une enfant tombe [Pv]

Ce matin, jour fatidique, Suki s'était levée, le coeur comme froissé. Elle avait mal dormit, roulant dans tous les sens, se réveillant, pour se rendormir. De plus, elle avait fait le même mauvais rêve durant tout ce qui avait été pour elle une courte nuit. Elle était dans les airs, de peu de mètres, mais assez pour y passer...Entraînée vers le bas, elle criait, tentant de se rattraper à certains objets qui semblait apparaître dans les airs, en vain. Au final, elle se sentait atterrir, brusquement; mais ce n'était pas le pire du cauchemar. Une fois atterrie, écrasée au sol, elle voyait le ciel, gris, au dessus d'elle, pendant un petit moment, avant que des sortes de forment apparaissent au dessus d'elle, disparaissant immédiatement dans l'obscurité. Et elle se réveillait. Suki était une fille optimiste, ainsi, elle relativisait immédiatement, avant de se rendormir. Enfin, les premières fois. Au bout de son quatrième réveille, elle s'était levée, embêtée et perplexe. Elle commençait à connaître le mauvais par coeur, et on ne pouvait pas dire qu'il était très réjouissant. La jeune fille avait bu un peu, avant de se recoucher, hésitant à réveiller son amie Wendy. Etant polie, elle avait préféré la laisser dormir avant de tenter de lutter contre la fatigue pour finalement se rendormir.

Levée, tôt, environ vers sept heures et quart, elle avait prit une longue douche pour bien la réveiller, en vain. Pour se motiver, elle se dit qu'après tout, toutes les nuits n'étaient pas parfaites et qu'avec un bon jus d'orange elle irait largement mieux. Habillée dans les règles, sa robe fraîchement lavée, elle était descendue pour descendre déjeuner. Elle n'était pas la première, mais ils étaient peu et de tout âge. Après avoir saluer tout le monde, se présentant à ceux qui ne la connaissait pas, elle était aller manger seuls face à ses nouveaux camarades visiblement trop peu réveiller pour faire la conversation. Son jus d'orange avalé, elle avait regardé son emploie du temps et avait grignoté. Après tout, elle n'était pas pressée. Rapidement, la salle s'était remplie, au point d'être complète. Alors, il était venu le temps du courrier; et nous étions lundi, ce qui signifiait une lettre des parents de Suki. Elle attendit sa chouette, grise comme de la poussière, nommée Grisey (évidemment!), mais celle ci de vint pas. Elle attendit, et attendit. Bientôt, tous les élèves étaient sortis de la grande salle, et la jeune fille attendait là, perplexe. Acquiescant un de ses sourires joyeux, Suki se rassura bien vite, sortant pour voir à la volière.

Dehors, il faisait très froid. Normal, en décembre. La petite fille ne cessait de penser à Noël. Cette fête avait toujours été sa préférée d'entre toutes car tout le monde avait des cadeaux en même temps, ce qui était enfin juste. Filant tête baisser pour aller plus vite dans le froid, elle manqua de glisser, et rigola d'elle même avant de reprendre son chemin. Alors, elle grimpa les marches de la volière, qui n'étaient pas bien propres aujourd'hui. Tant pis. Elle s'aventura dans ce qu'il considérait dans une caverne pleine de trous, avant de- enfin!- repéré sa chouette. Elle l'appela, mais celle ci ne bougea pas. Peut être qu'elle ne l'entendait pas, ou ne la reconnaissait pas...Ce n'était pourtant pas une tête de mule, celle là!En manque d'astuce, Suki eut pourtant une illumination; elle dispersa des graines par terre. Mauvaise idée! Des dizaines de chouettes se ruèrent dessus. La jeune japonaise, recula dans un sursaut, avant de, peu courageuse, se ré avancer parmis le tapis de plume, chopant enfin Grisey. Elle recula vite, les yeux fermés.

Une fois assise sur l'une des marches, elle soupira, et enleva ses petits gants blancs de laine que lui avait envoyé sa mère deux lundi plus tôt. Elle regarda sa chouette, surtout ses pattes, en lui disant; "Alors, tu as quelque chose pour moi Grisey chérie?" Non bien sûr, elle ne lui en voulait pas de n'être pas venue immédiatement. L'erreur et aussi chouettiène, non?. Suki vit alors une feuille rouler à attachée par un fil en aluminium à la patte droite de son animal. Contente que ses parents ne l'ai pas oubliée, elle déroula la lettre, un sourire aux lèvres. Mais, déjà, à cet instant, elle vit que seulement l'écriture de sa mère y paraissait.

Elle se mit à lire, curieuse. Une lettre qu'elle regrettera toujours d'avoir ouverte.

"Ma chérie,

Il s'est passé, hier, un évènement grave. Je ne vois pas comment te l'annoncer car je sais également que l'écrire rendra la chose plus réelle. Hélas, et tu le sais Suki, il faut toujours voir les choses en face, c'est très important.
C'est pourquoi je tiens à t'annoncer qu'hier, ton père nous à quittés. Je suis navrée ma puce de devoir te dire qu'il n'ai pas partit de la maison, chose qui aurait été plus supportable, mais que papa, est décédé…Il a été renversé par une voiture, allant à son travail.
C'est aujourd'hui un fait mais je tiens à être le plus disponible pour toi, pour surmonter cette épreuve à deux. Ne retiens pas ton chagrin comme à l'habitude, s’il te plaît, il en serait plus dur pour toi.
La vie est un chemin contenant de nombreux obstacle et aujourd'hui tu vis ton premier. Il restera à jamais gravé dans ta mémoire, mais il faudra que tu apprennes à le voir avec recul. Moi aussi, et j'en suis consciente.
N'hésite pas à m'écrire ma chérie, et tu verras, bientôt arriverons les vacances, et nous pourrons nous retrouver.
Papa, est enterré demain. J'aurais pu demander l'autorisation de ta venue mais je préfère que tu te concentres sur tes cours, et c'est surtout que je pense que ce n'est pas une épreuve que tu as à vivre.
N'oublie pas qu'il a toujours veillé sur toi, et qu'il continue.

Ps: De nos traditions japonaises, j'ai ordonné la construction de tablettes mortuaires, une pour chacune. Elles seront prêtes mercredi, et je t'en enverrait une dès cet instant pour qu tu puisses au plus vite prier pour ton père.

Je t'aime,
ミイラ*
(*Maman)

Suki était…abasourdie. Les yeux grands ouverts, elle pencha les tête en arrière, pour finir allongée, sur le sol qui n’était pourtant pas bien propre. A vrai dire, à cet instant, elle s’en fichait. Son papa était…papa était…mort ? Un lot de souvenirs apparairent alors à la jeune fille. Bizarrement, la majorité de ceux-ci étaient à Noël. Quand il la serrait fort, la prenait en photo quand elle ouvrait ses cadeaux, ou plus jeune, quand il la faisait voler dans les airs. Non, ce n’était pas possible. Son beau papa ne pouvait pas être…mort ! Surtout…renversé par une voiture…après tout, cela n’arrivait il pas toujours aux autres ? Le cœur très compressé, Suki avait pourtant un souffle très calme, allongée les yeux ouverts. Son souffle régulier semblait cracher de la fumée quand elle expirait. Mais non, elle ne pleurait pas. Ce qui était, bien sûr, pour les gens extérieur, étonnant. Mais en vérité, la jeune fille ne pleurait pas souvent. Elle préférait voir le bon côté des choses, mais ici…il ne semblait en avoir aucun. Pourtant, à cet instant, elle rit. Un léger rire, furtif, se dissolvant dans l’air. Un léger rire qu’elle essayait d’être convainquant face à cette…blague. Mais elle ne tint pas longtemps. Ce rire se transforma en petit pleure, silencieux. Ayant alors du mal à respirer, elle se releva sur elle-même, pour être de nouveau assise, et plongea son visage dans ses mains. La vie était si belle…pourquoi lui avait elle fait ça ? Pourquoi ? A ce moment, le petit pleure de Suki qu’elle tentait désespérément de ravaler ne signifiait qu’une chose ; « Bouh, rendez moi mon papa ! »

[HJ : Pour ce poste ce serait plus évident si quelqu’un que Suki connaît réponde, mais si un(e) inconnu(e), ce n’est pas bien grave non plus ! Attention, je ne demande pas de roman, mais si vous répondez (et je l’espère) n’aller pas en dessous de dix lignes hein ! C’est un sujet plutôt important pour moi… Merci d’avance ]

=> Merci Tay

Taylor avait passé une nuit blanche. Il n'avait pas dormi de la nuit. Pourquoi, tout simplement, car le jaune et noir faisait de l'insomnie de temps en temps et que là cette nuit là c'était arrivé! Il c'était levé à six heures. Il avait pris une bonne douche et était descendu dans la salle commune. Il n'y avait encore personne et le blaireau fit son devoir de métamorphose pour le lendemain.

Plusieurs minutes en silence passèrent. Taylor avait fini son devoir. C'était tellement incompréhensible! Il savait qu'il n'allait pas avoir une bonne note mais bon, il avait fait son possible. Taylor regarda sa montre et il était sept heures. Il décida d'aller manger seul. Le jeune blaireau arriva dans les premiers. Il prit une place proche de la table des professeurs et mangea tranquillement son bol de céréale et ses deux toasts. Il prit un gorger de jus de citrouille et c'est alors là que le premier hibou arriva dans la pièce. Il piquait tout droit vers Taylor. Effectivement, le hibou se déposa juste devant le jeune et noir et celui-ci détacha la lettre. Elle semblait trempe mais bon, Taylor l'ouvrit rapidement.

« Bonjour Taylor.

C'est ta mère qui t'écrit et aussi de la part de ton père. Netys nous a écrit il y a quelque semaine et elle nous avait dit que maintenant tu jouais au Quidditch comme ta soeur. Félicitation mon grand! Nous sommes fiers de toi. Ensuite avec ça, nous avons pensé t'offrir un Nimbus 2000 pour Noël. Comme cela tu pourras faire de meilleure performance, mais en tout cas, ça sera toujours la personne sur le balai qui fera le tout! Mais bon, j'ai entendu parler de ce bal de Noël alors je doute bien que tu veuilles rester à Poudlard. Tu sais, on comprendra parfaitement! En tout cas passe un joyeux Noël et trouves toi une belle cavalière!

Floranne et ton père!
Xxx »

Taylor souri à cette lettre. Comme il aimait sa famille! C'est sûr qu'il aurait voulu allé chez lui fêter Noël avec toute sa famille mais bon, rester à Poudlard aussi sera amusant! Il ira aux vacances de pâque à Londres au pire!

Le Poufsouffle se leva de la table après environ trente minutes et quitta la salle commune. Il allait immédiatement récrire à ses parents. Le blaireau monta alla directement dans la direction des cachots et vu sa cousine, Lauranna qui était à Serpentard en cinquième année. C'était bien la seule Serpentard qu'il était capable d'endurer!

Taylor était maintenant dans son dortoir désert à cette heure. Il ne prit pas beaucoup de temps à écrire une lettre et elle était un peu courte mais bon. Il n'allait pas faire un roman.

« Salut maman et papa. Je suis très content d'avoir reçu votre lettre. Je vous remercie de tout mon coeur pour le Nimbus 2000. C'est vraiment un beau cadeau et je vois que vous tenez beaucoup à moi. Ensuite pour le bal, je n'ai pas encore de cavalière. J'y réfléchis sérieusement! Mais bon, je crois en avoir trouvé une, manque plus qu'à lui demander. Comme vous l'avez deviné, je vais rester ici pour Noël. J'aurai bien aimé venir rejoindre toute la famille pour Noël mais bon, il faut faire des choix dans la vie.

Sur ce je vous embrasse très fort et je viendrai faire un tour aux vacances de pâque. J'espère que vous vous portez bien!

Taylor »

Tiens voilà. Taylor descendit alors de son dortoir et alla dans la salle commune des blaireaux. Elle était déserte et il restait encore une très grosse heure avant les cours! La jaune et noir avait amplement le temps d'aller poster ça à la volière et ensuite retourner à la salle des Poufsouffle pour prendre ses cahiers pour ses fabuleux cours de sorcellerie.

En sortant du couloir qui menait à la cuisine et à la salle commune des Poufsouffle, Taylor jetta un coup d'oeil au sablier. Quoi, leur maison menait d'environ 1200 points sur Serdaigle. Les Gryffondor et Serpentard tiraient de l'arrière. Il fallait absolument que les blaireau continue à se rythme. Il pouvait montrer qu'ils étaient les plus forts!

Mais bon, le jaune et noir rouvrit les grande poste du hall. En cette journée très froide, Taylor marcha d'un pas rapide jusqu'à la volière. Il y arriva rapidement et monta les marches vite. Il vut alors Suki, assise là devant lui. Elle avait le visage dans les mains et semblait pleurer en silence. Du moins être triste.

Taylor appréciait beaucoup Suki. C'était avec elle qui avait beaucoup discuté lors de la première journée de la première année. Dans le train, il avait discuté ensemble un très bon moment et puis ensuite la nuit dans la salle commune avec Alexander et Elizabeth. Pour Taylor, la jeune fille de première année était une très bonne amie. Il ne voudrait pas la perdre comme amie. Mais cette fois-ci, la pauvre semblait avoir besoin d'aide.

Le Poufsouffle s'approcha de Suki et alla s'asseoir à côté d'elle. Il la regarda. Elle semblait complètement désespérer.

- Qu'est-ce qui ne va pas Suki ? demanda-t-il tranquillement et doucement. Il s'inquiétait pour son amie et la serra contre lui. Taylor était protecteur des gens qu'il aimait et ne voulait au non jamais les laisser seul. Il entendit alors là les petits sanglots de la Japonaise [ Je crois XD, mais je pense que je ne me trompe pas ] et il eut un petit pincement au coeur pour son amie. Il allait la laisser parler si elle voulait. De toute manière, il ne pouvait pas faire grand-chose tant qu'il ne sera pas ce qui se passait chez elle.

[ J'espère que ça dépasser ce que tu attendais! ! ]

[C'est très bien - Je n'en attendais pas moins de toi ]

Avez vous déjà vu une japonaise pleurer? Suki, ne l'était pas entièrement, de son père anglais, mais il semblait désormais que son petit côté british ai disparu. Celles-ci, pleuraient sûrement comme nous, aller savoir. Mais avez vous déjà vu une enfant japonaise pleurer, et de plus! en silence! Il n'était pas question une seconde qu'on la remarque; elle n'était vraiment pas en état d'essayer de rendre meilleur un Serpentard dans son comportement aujourd'hui. C'est pourquoi, elle cachait son visage; celui ci était tiré formant la grimace des gros chagrins. De grosses larmes coulaient, ou tombaient sous les traits accentués de son visage, lui caressant la joue d'un contact humide chaud. Sa respiration rapide apparaissait un peu à travers ses mains comme si elle s'étouffait, elle tentait de reprendre en vain un bon comportement. Pleurer ainsi n'avait jamais été dans ses habitudes et elle luttait pour se calmer.

C'est bien ce que sa mère lui disait; elle tentait de lutter contre le chagrin, même involontairement. Tout ce que désirais la jeune fille était d'arrêter de pleurer, de se lever et d'attendre patiemment le début des cours. Mais vous vous en doutez, ce n'était pas la meilleure solution face à ce problème. Il était clair que Suki n'avait pas à ce le faire vivre ainsi, et c'est pourquoi son corps résistait, s'accrochant aux barreaux des escaliers à côté d'elle. Elle avait l'impression que non seulement son coeur était très serré, mais aussi qu'on la compressait, et elle même avait besoin d'étreindre les barreaux. Etait ce de la colère ou du chagrin? Mystère. En même temps, elle ne s'en préoccupait pas vraiment, hantée par ses meilleurs souvenirs où son père l'accompagnait. Chacun de ses souvenirs semblaient brûler comme une feuille de papier.

Au fond d'elle, Suki semblait tomber comme un vase qui se brise par terre. Errant dans un fond noir sans fond, elle se disait dans un premier côté de son cerveau que son père était chez eux et qu'il l'attendait impatiemment pour Noël, emballant déjà ses cadeaux avec son emballage à coeurs préféré, et dans un autre, qu'elle ne le reverrait jamais. Assemblez ces deux morceaux, on voit un homme, emballait une boîte, disparaissant peu à peu. Suki décida alors à ce moment, de faire la tête à la vie, et de détester la mort. La vie avait laissé son père avoir un accident, la mort l'avait prit. Le sourire de la japonaise, si peu rare, allait dès lors disparaître, jusqu'a ce que la vie lui apporte un signe remboursant la dette, l'énorme dette qu'elle avait envers la petit fille, qui n'avait jamais rien fait de bien méchant. Bien sûr, la question qui tournait en elle, en boucle, était l'éternel "Pourquoi moi?" "Suis je trop heureuse? N'a t on pas le droit d'être heureux?" Ce serait bien là une explication pour la jeune fille mais si vous, vous devez la trouver improbable.

Alors qu'elle avait le visage enfouit dans ses petites mains alors non gantés, elle sentit quelqu'un s'asseoir à côté d'elle. Evidemment, à ce moment, elle voulait que la personne parte. Depuis son arrivée, il y a désormais trois mois, elle avait fait connaissance avec un petit monde, mais il se pouvait que la personne X a côté soit, un ou une inconnue, sans compter qu'il y comportait bien 23% que ce soit un Serpentard. Peut être voulait on se moquer d'elle? Suki s'en fichait pas mal, en fait. On aurait pu la jeter par terre, dévalant les escaliers, qu'elle s'en serait fichu. Mais la chance, elle, sûrement coupable, se manifesta la première; Effectivement, elle entendit la voix de Taylor, qui ne tarda pas de la serrer contre lui. On pouvait dire qu'il n'aurait pas pu tomber mieux à cet instant, côté garçon. Son amie Wendy, connue en même temps que Taylor aurait bien fait l'affaire, côté fille, c'était sûr. Mais c'était sa toute première connaissance, du train, qui était là, et c'était tant mieux.

Pleurant désormais de ses grosses larmes sur la robe de Taylor, celle ci pouvait avoir peur d'être trempée au final. Il s'écoula un petit temps avant que Suki se rende compte que ce n'était sûrement pas une question de politesse mais une vraie question que de lui demander ce qu'elle avait. Alors, elle leva son visage boudeur et mouillé, qui avait miraculeusement arrêté de verser des larmes, vers lui; mais aucune réponse de sortit. A la place, elle se remit à pleurer avant de replonger son visage contre lui en laissant couler la fontaine. Trois minutes plus tard, elle essaya de nouveau, face à son ami patient, en vain. Cinq petites minutes écoulées, elle se dit qu'elle y arriverai mieux si elle ne sentait pas qu'on la réconfortait. Alors, elle se détacha, quand même à regrets, de Taylor, reniflant un petit peu avant de prendre la parole;

-Mon papa...mon papa...

Elle avait des petits hoquets dans la voix, ayant plus pleuré qu'elle en avait l'habitude. Le mot ne sortait pourtant pas. Suki mit alors ses mains de nouveau sur son visage et prononça fort le mot, que, sa mère n'avait pas écrit une seule fois sur la lettre de peur de la choquer.

-MORT! Mon papa est MORT!!

La jeune fille avait dit cette terrible phrase sur un ton très plaintif, avant de se remettre à pleurer. Que faire d'autre? Elle avait bien l'impression qu'elle ne ferait plus rien d'autre de sa vie. La tristesse était trop grande, face à cet événement très important dans la vie de la petite fille. Elle en tirera bien des choses, évidemment, car chaque événement important à sa morale, et la première de celle ci, était bien claire: La vie n'est pas un long fleuve tranquille.

[Coucou me voilou!]

C’était le matin. Trop tôt pour Wendy. La belle au bois dormant adorait ses grasses matinées en semaine. Elle les appréciait encore plus que celles du week-end. Parce que justement, elle pouvait les faire en semaine !
Oui, enfin, il ne fallait pas trop traîner non plus. Les professeurs, eux, ne font pas la grasse matinée en semaine. A croire que ça ne les tente pas. Pourtant c’est tellement bon de rester au fond de son doux lit chaud, à rêver de glaces et de petits biscuits sucrés. Hmm ! Mais non. A croire qu’ils ne mangeaient pas de glace, ni de petits biscuits !

Wendy venait d’éteindre son agaçant réveil, pour dormir quelques minutes supplémentaires. Elle était encore totalement endormie, et n’avait pas encore réalisé que ça faisait près d’une heure qu’il avait sonné la première fois qu’elle l’avait fait taire. Un hululement retentit alors au pied de son lit. Wendy, les yeux clos, encore endormie, se dit qu’elle avait fait fort pour envoyer son réveil par là. Elle se releva comme elle pu, les cheveux en bataille, le pyjama à motifs à moitié défait, les traits tirés. Vraiment pas belle, la princesse, au saut du lit. Elle tendit le bras et essaya de taper approximativement là où le bruit était venu. Elle tata doucement et lorsqu’elle trouva à peu près, elle appuya encore une fois sur le bouton. Sauf que le bouton en question, pas très content d’être pris pour un réveil, se mit à battre des ailes, et à jeter des cris perçants. Wendy qui ne s’attendait pas à tant de protestation de son réveil, se réveilla d’un coup. Ca c’était efficace !

Les yeux grands ouverts, elle s’aperçu alors qu’elle était la dernière à être encore couchée. Elle tourna alors son regard vers son réveil, et avec horreur le saisi à deux mains, en collant presque son visage dessus.

« QUOI ?! Il est déjà si tard ?! Mais pourquoi il n’a pas sonné ? »
En panique, elle sauta de son lit, et attrapa sa trousse de toilette, fila très vite sous la douche, s’habilla en quatrième vitesse. Elle en était à se brosser les cheveux, en revenant dans le dortoir, lorsqu’elle remarqua enfin le volatile accroché à son lit, qui tendait la patte. Un peu étonné au début, Wendy se demanda qui pouvait bien lui envoyer un hibou ? Charles n’en avait pas, et si jamais, il lui aurait envoyé des nouvelles depuis longtemps, et elle ne voyait pas qui d’autre. Wendy s’approcha de l’oiseau nocturne, et décrocha la missive.

C’était Taylor. Ca semblait urgent. Oui, mais urgent comment ? Une urgence urgente, ou une urgence qui peut attendre.
Ne sachant pas trop, Wendy décida de sauter son petit déjeuner. Si jamais ce n’était pas aussi urgent, il aurait un gage… Comme lui ramener des bonbons de Pré-Au-Lard la prochaine fois qu’il irait. Par exemple.

Elle se hâta quand même. La volière, il fallait y monter, les escaliers étaient raides, et il y avait beaucoup de marche. Au saut du lit, franchement ! Non, vraiment, si Taylor lui avait fait une farce, il devrait lui offrir deux paquets de bonbons !
Au début de l’ascension, Wendy était encore fraîche, elle avait pu commencer à enjamber les marches deux par deux. Rapidement, elle en était venue à sauter sur toutes les marches, et vers la fin, elle soufflait à chaque pas. Lorsqu’elle fut presque arrivée en haut, elle s’arrêta un instant, et reprit son souffle. Elle termina rapidement de monter les derniers mètres qui la séparaient de la volière, et entra en prévenant :

« Taylor, t’es là ? Qu’est-… » Sa question resta en suspens. Qu’est-ce que Taylor et Suki faisaient par terre ? Et, Wendy se demanda si elle n’était pas encore en train de faire un cauchemar, Suki pleurait ?
Incrédule, ne comprenant pas trop ce qui se passaient, Wendy regardait l’un et l’autre de ses amis, ne sachant pas par quoi commencer.

« Taylor ? Suki ? » Avait-elle fini par dire, incapable d’en prononcer plus. Se doutant bien que le problème se situait plus au niveau de Suki, puisque c’était Taylor qui l’avait dans les bras, Wendy s’approcha doucement, et posa délicatement une main sur l’épaule de son amie.

« Vous allez bien ? Vous m’inquiétez… » Avait-elle dit, essayant de sourire, mais c’était plutôt raté et sa voix tremblait. Comment sourire, en sachant que ses amis ont un problème si grands, qu’ils doivent se cacher dans la volière pour pleurer tranquille ?

[Merci pour ta venue n___n ps: j'adore ton nouveau kit!]

Après l'instant où Suki avait annoncé la mo.., enfin, le décès de son père, elle s'était évidemment remise à pleurer aussi sec. L'instant d'après, Taylor la serra de nouveau en guise de réponse. C'était très touchant d'avoir un ami sur qui compter dans ces moments; oh, bien sûr Suki n'en manquait pas, elle connaissait de nouvelles personnes chaque jour (si bien que les Serpentards se moquait d'elle, la surnommant miss-je-parle-à-tout-le-monde. Ce qu'elle ne prenait, certes pas mal.). Mais malgré le fait que la jeune fille soit contre les préférences, car dans son monde, c'était "j'aime tous le monde pareil, comme ça, pas de jaloux", elle ne pouvait s'empêcher par cet instant, comme ceux qu'elle avait pu passer avec Taylor d'avoir une mini mini préférence. Voila. Elle s'en voulait déjà. En même temps, elle était en état de choc, si bien qu'elle pensait des choses farfelues; "J'aime pas les chouchous mais Taylor c'est un chou à la crème". Sûrement son cerveau lui guidait il cela car il était doux au toucher, qui sait?

Malgré son appui sur le jeune homme, le poids était impossible à porter et Suki avait bien l'impression de s'écrouler à chaque moment. Bien sûr, elle essayait de se raisonner, mais mettez vous à sa place, perdre un membre de sa famille quel 'on aime n'était il pas quelque chose d'horrible, au fond? Elle aurait tant aimé avec un frère ou une soeur avec qui en parler, mais ce n'était vraiment malheureusement pas le cas. Désormais, il lui restait sa mamie, son papi, sa tante, son oncle, et son cousin Hiro [uhuh, et oui! je rend ça officiel n__n ce sera bientôt un rôle à jouer, trop cool hein?]. La seule personne d'a peu près son âge était donc son cousin, qui était malheureusement...En France! Quelle idée, le déménagement...elle le voyait très peu, mais entretenait de bonnes relations avec lui, ces deux là étant les seuls enfants de la famille au complet. Elle se demandait comment avaient réagis les autres membres, d'ailleurs. Sûrement de la même façon, avec peut être un petit peu plus de retenue du niveau des adultes.

Suki sortit de ses pensées, les rationnelles, comme les folles. Elle avait sentit Taylor bouger les bras qui enlaçaient son dos, et la chaleur qui y habitait quelque instant auparavant avait disparue, la faisant frissonner un instant. La jeune Poufsouffle s'agita quelques secondes, mais Suki ne regarda pas pour autant ce qu'il faisait; ses yeux étaient clos et ne souhaitaient en rien s'ouvrir. Alors, la jeune japonaise entendit un bruit d'ailes, et devina qu'il avait envoyé un hibou. Elle se demanda à qui. Et pourquoi, en espérant que ce n'était pas pour elle. Elle n'aimait pas vraiment qu'on la plaigne, car elle savait que ça ne la ferait pas avancer. Elle espérait au moins que ce soit quelqu'un qu'elle apprécie, pour partager ce problème avec la personne concernée. Et encore, la jeune fille était incertaine du contenue de la lettre. Intriguée, elle ne bougea pourtant pas, les bras de Taylor revenant la réchauffer. Au moins, s'il ratait sa vie, il pourrait faire radiateur ambulant!

Un peu plus d'une dizaine de minutes plus tard, la Poufsouffle entendit des pas monter à la volière. Evidemment, ce lieu n'était pas magique et elle n'était pas seule au monde, il fallait bien que ça arrive. Elle espérait ne pas inspirer trop pitié extérieurement, et fit semblant entre deux sanglots gelés mais silencieux de dormir, espérant que la personne passe son chemin. Mais, elle entendit la voix de Wendy, et, surprise, ses yeux s'ouvrèrent enfin. Ah, d'accord! Le hiboux, ça devait être cela. Tay n'était pas bête, il ne connaissait pas vraiment les affinités particulières de Suki, mais se rappelait bien l'entente qu'il y avait eu entre les jeunes filles lors du départ, t avait ainsi donc choisis d'appeler Wendy. Heureusement qu'elle n'était pas fâchée, sinon ce geste aurait été une vraie boulette! Faut dire...Suki ne se fâche jamais avec personne, alors il n'y avait pas non plus grand risque.

La jeune fille les interrogea, perplexe, alors que Suki la regardait de ses petits yeux écrasés par les pleurs, sa bouche recouverte par son échappe jaunes et noirs. Ils étaient ainsi, trois Poufsouffle en haut de la volière. Wendy posa sa main sur l'épaule de la jeune nippone qui baissa ses yeux, tous floutés par les larmes. Elle décida de mettre un barrage le temps de rassurer Wendy car elle semblait inquiète pour eux...Eux, évidemment; Suki, relevant les yeux vers Taylor vit qu'il faisait une vraie tête d'enterrement...par sa faute..."Oh non!! Je disperse le malheur!!!" A cette pensée, elle voulue se remettre à pleurer mais se retint pour son amie Wendini. Patiente d'une réponse, la petite fille leva le menton pour libérer sa bouche de l'écharpe couleur maison. Reniflant un tout petit coup discrètement, elle dit alors;

-Non, non c'est bon, ne t'inquiètes pas, tout va bien...

Elle n'était pas très très convainquante certes, mais on pouvait la croise. Peut être s'étaient ils réfugiés pour pleurer de ce monde de misère, ou pour rendre hommage à quelqu'un, ou juste parce qu'ils s'était cognés la tête en se croisant à la volière, après tout. Anw...non. Il était clair que le visage de la jeune fille indiquait autre chose, et on pouvait en dire pareil de Taylor. Décidée à être convainquante, elle répéta à nouveau "Tout va bien" avant de finir en larmes sur le "bien", très prolongé.

Suki, libérant Taylor de son étreinte qui se resserrait de plus en plus, elle tapa des poignets sur les marches, tout répétant "bien bien bien", avant d'enfouir son visage sur ses jambes. En réalité, elle était très énervée, et surtout contre elle, de pleurer. Malgré tout le chagrin que l'on peut ressentir dans une situation pareille, elle estimait en avoir fait assez, et voulait vraiment s'arrêter...en vain. "Aller Suki, pense à ...à...aux enfants qui meurent de faits dans le monde! a ceux qui font la guerre à ton âges!!" Il était clair pour la jeune fille que ceux là avait chacun plus le droit d'être malheureux. Mais on ne choisissait pas sa destinée, ce moment en était la preuve même.

Ça faisait maintenant environ dix minutes que Taylor avait envoyer le bref et simple message à Wendy. Il espérait que celle-ci l’a reçu et qu’elle était en cours de chemin. Suki pleurai toujours et Taylor essayait de la consoler du plus bien qu’il pouvait Taylor entendu alors des bruits de pas dans l’escalier. Il savait que c’était Wendy mais d’un autre côté, c’était peu être une autre personne! Il voulait seulement que sa soit Wendy, seulement elle pour Suki. C,est alors là que l’ombre apparue.

Taylor était rassuré! C’était effectivement Wendy Scotts. Mais le visage de son amie changea aussitôt lorsqu’elle aperçut Taylor et Suki qui étaient très triste. Wendy semblait inquiète et déjà triste. Quand elle leur demanda si ça allait bien, Taylor laissa Suki parler. Il savait qu’elle était capable de le dire. Mais en fait Suki avait tout simplement ignoré la mort de son père pour son amie. Taylor était un peu désoler mais peut-être que ça ferai du mal à Suki si elle le disait une autre fois. Peut-être que s’il le disait plus doucement. Taylor ouvrit alors la bouche, une boule dans la gorge.

-Wendy… On ne peut pas te faire nier que ça ne va pas super bien. En effet, ça va pas super bien, Suki a reçu une lettre il y a déjà un moment – Taylor pointa la lettre du doigt – et Suki as appris que son père n’était… plus… de ce… monde !

Taylor avait toujours l’énorme boule dans sa gorge. Il était tellement triste et resserra un peu plus Suki quand le blaireau dit à l’autre première année que le père de son amie était mort. Taylor se sentait un peu coupable de l’avoir dit à la place mais bon, il fallait au moins l’avouer aussi à Wendy. Il regarda alors l’heure sur sa montre. Il était déjà 8h40. Mais bon comme ce l’avait dit Taylor, il n’allait quand même pas laisser son amie Suki l tout seul. De toute manière c’était seulement un cours d’histoire de la magie pour les troisièmes années ce matin.

- Wendy, si tu veux aller te préparer pour les cours, tu n’as qu’à y aller, moi je vais rester avec Suki. Bien sauf si tu veux aller en cours!

Il regarda ses deux amies. Le petit trio était complètement désespérer. Taylor avait toujours Suki contre lui.

[ Désoler du post nul et ensuite du retard -__- Je tenais absolument à répondre! ]

Wendy avait laissé ses amis s’exprimer chacun leur tour, démêlant ce qu’elle pouvait pour comprendre au mieux ce qui se passait.
Suki avait trouvé le moyen de se ressaisir assez pour lui sortir un piteux :
« Non, non c'est bon, ne t'inquiètes pas, tout va bien... » avec les larmes qui lui coulait des yeux comme l'eau coule d'une fontaine, et les joues sales.
Wendy fut un peu blessée que son amie ne veuille pas lui dire ce qui la tracassait au point de rendre la personne la plus positive du monde aussi triste. Mais en même temps elle comprenait qu’elle préfère garder ses secrets. Après tout, qui n’en a pas. Elle avait hésité deux secondes entre répondre tout de suite qu’elle était vexée que sa première amie ne lui fasse pas confiance, ou une autre répartie. Finalement elle opta pour la seconde solution.

« Tu sais Suki, ça va peut-être pas te faire plaisir, mais… Tu mens très mal. »

Elle avait dit ça un peu gênée, mais avec une voix plutôt ferme. Avec cette phrase, Wendy espérait faire comprendre à la japonaise que même si elle ne voulait pas lui confier la moindre chose, il ne fallait pas compter sur Wendy pour fermer les yeux. Elle saurait quand même ce qu’il se passe, et puis, elles n’étaient pas amies, pour que Wendy fasse semblant de l’ignorer. Si elle avait besoin de se changer les idées, l’indienne aurait trouvé une occupation, n’importe laquelle pour distraire son amie. Même sans savoir le fond des choses. Il suffisait que Suki le demande, et Wendy l’aurait fait.

Bon, en fait, peut-être que la phrase était un peu trop brute. Et déjà Taylor lui expliqua l’origine de tout ce drame. Et pour un drame c’en était un. Le pire que la petite fille n’aurait jamais cru possible s’était produit chez Suki. Dans d’extrêmes limites, Wendy venait de se rendre compte que les malheurs n’arrivent pas qu’aux héros de films au cinéma. Elle resta la bouche ouverte un certain temps et un temps certains, les yeux d’abord sur Taylor, lorsqu’il lui avait annoncé la nouvelle, puis vers Suki, une fois qu’elle avait réussi à assimiler l’information.

Elle sembla se réveiller lorsque Taylor lui proposa d’aller en cours.

« J’ai pas cours » mentit-elle, d’un ton rapide. Et pour une fois, son mensonge passerait sûrement, vu comme elle était occupée à trouver ses mots pour réconforter comme elle pouvait son amie. Mais aucun mot ne vint. Elle n’arrivait qu’à se tenir accroupie, dans la volière, à la fixer bêtement, avec des yeux un peu plus mouillés que d’habitude, mais sans pleurer et les sourcils qui lui ridaient le front comme jamais. Elle avait fermé la bouche quand même.
Les oiseaux ne faisaient pas un bruit, comme s’ils avaient compris qu’il fallait se recueillir à cet instant, et tant que les enfants seraient dans leur maison. Aucun n’hululait, aucun ne bougeait ni pour manger, ni pour se secouer les plumes.

Au bout d’un long moment, Wendy marmonna un ridicule « Je suis vraiment désolée, Suki. »
Si elle avait su, elle se serait levée plus tôt, ou elle aurait fait quelque chose… n’importe quoi… Oui mais quoi ? A cette question, elle ne trouva aucune réponse. Et toujours aussi bêtement, elle ramena son regard à ses pieds, se sentant si bête de n’avoir aucune idée à présenter pour soulager la peine de Suki. Elle avait posé un doigt par terre, et commençait à tracer négligemment des ronds dans la poussière
« Pardon »

La jeune fille, avait évidemment choisit de mentir. Les raisons étaient diverses; se mentir à sois même, pour ne pas voir la chose en face, en espérant que tout redevienne comme avant, tout comme mentir aux autres (comme l'avait fait Suki envers Wendy), pour éviter qu'ils ai eux même ce poids sur les épaules. Ce geste bien sûr pouvait mal être interprété, mais qu'importe, au fond? Suki avait mentit envers Wendini pour que celle ci ne semble pas tomber avec elle. Choix réfléchis; il suffisait de voir Taylor. Il semblait presque aussi triste qu'elle! A quoi bon entraîner d'autres personnes dans son trou noir?..."A avoir plus d'aide pour t'aider a en sortir... " lui souffla une petite voix intérieur. Après tout...mais il était trop tard. Son amie semblait quelque peu tendue après son -énorme- mensonge mal dissimulé.

Suki baissa la tête à sa remarque, comme une petite fille honteuse. La gorge trop serrée pour s'exprimer, ce fut Tay qui prit les devant, au petit réchauffement de coeur de Suki. Il lui expliqua, d'une manière plutôt douce que son père n'était effectivement...plus de ce monde. La jeune nipponne n'eût pas besoin de regarder Wendy pour deviner son air. Bien sûr qu'elle devait être étonnée, comme légèrement bouleversée de cette nouvelle. Elle n'eût d'ailleurs pas la force d'acquiescer un mot, ce qui n'était pas si grave. Le jeune Poufousffle lui dit alors qu'elle pouvait aller se préparer pour les cours, car l'heure devait approcher. A ce moment ci, Suki se fichait pourtant bien de l'heure...mais il n'était pas question que ses amis loupent les cours pour elle. Il fallait se ressaisir.

Wendy répondit qu'elle n'avait pas cours; faux. Les jeunes Poufsouffles, toutes deux de premières années suivaient ainsi donc les mêmes toutes la semaine, et un de "sortilèges" les attendait à 9h. La japonaise ne protesta pas à la réplique de son amie mais leva les yeux vers elle, ceux ci encore sûrement trop écrasés par les pleurs, pour essayer de lui faire comprendre dans un regard qu'elle savait qu'elle mentait. Il eût alors un silence, un silence qui sembla une éternité. Sûrement parce que l'on n'entendait plus un bruit, pas même des oiseaux. Chut; le monde se taisait un instant. Suki, croyante envers le destin décida de profiter de ce moment qui lui était offert pour commencer à prier pour l'esprit de son père, comme la coutume l'ordonnait.

Finalement, Wendy murmura qu'elle était désolée. Désolée pour elle, sûrement; c'était ce qu'avait l'habitude de dire les gens lorsqu'ils exprimaient leur compassion. Certes, le discours de son amie était largement plus court que celui de Taylor, mais celle ci était une fille, et surtout une jeune fille. Que demander de plus, dans ces circonstances? Taylor étant un garçon, il était moins fragile, et de plus, il était plus âgé, ainsi il avait pu contrer le problème avec des arguments. Suki n'en voulait pas du tout à la Poufsouffle de ne rien dire de plus, si elle ne trouvait pas les mot, la jeune japonaise n'allait par lui tirer le col en lui hurlant "Et alors, rien d'autre!?" d'un air menaçant, ça non. Son amie finie finalement par se baisser pour tracer dans le sol poussiéreux un "Pardon"...

Faussement outrée que Wendy puisse penser qu'elle lui en voudrait de rien dire, elle essaya de sourire, s'essuyant les joues avec ses manches, avant de prendre sa main, une main qu'elle connaissait du Poudlard express, qu'elle pressa doucement dans les sienne pour qu'elle la regarde, et surtout, pour l’amener à ce rassurer de la situation. Suki n'en voulait quasiment jamais, à personne. Alors pour cela...

-Ne t'inquiètes pas Wendy. Je comprends...

Ayant réussir à faire un sourire triste, mais un vrai sourire quand même, Suki baissa la tête, réfléchissant un instant. Les cours allaient commencer, et il était plus qu'hors de question qu'elle embête qui que ce soit avec ses problèmes. Ses amis, par leur présence, en avaient déjà plus que fait à ses yeux. Suki expira bruyamment, les yeux rivés à terre, avant de tourner la tête vers Taylor pour lui déposé une petite bise sur la joue, se dégagea alors doucement de ses bras tout chaud pour se lever, ramassant alors la lettre... Debout, elle sera Wendy contre elle, pour la réconforter, pour se réconforter, pour sentir un contact. Elle leur dit finalement, prête à descendre les marches.

-Dépêchez vous s il vous plaît...Je n'aimerai vraiment pas que vous arriviez en retard par ma faute. Aujourd'hui, je vous suis plus que redevable pour avoir été là à ce moment. J'espère que j'aurais l'occasion de vous le rendre à mon tour...

Elle les regarda chacun une petite dernière fois, feigant le même sourire que quelques instants plutôt, avant de baisser les yeux vers les marches, et les descendre, d'un pas régulier. Dès l'heure, elle savait déjà ce qu'elle avait à faire...Remonter au château, s'excuser avant l'heure par lettre au professeur de son absence, et remonter ce coucher... Pas vraiment pour dormir, non, mais pour pleurer de nouveau, et par dessus tout, se reposer de cette nouvelle. Il était essentiel à ce jour, qu'elle pense à son passé, à son présent, et désormais, à son avenir...


[[Ce n'est pas Suki, mais Charlotte qui vous remecie d'avoir posté désormais n___n Vous pouvez répondre (d'un msg long ou court), ou pas! Je ne vous oblige pas si vous avez déjà beaucoup de sujets à gérer lol n__n]]