Le soleil était pratiquement inexistant en cette journée du mois de Novembre. Pourtant, quelqu'un rayonnait d'une splendeur indécente en marchant vers l'extérieur, cette personne, largement plus colorée que les murs de roche de Poudlard, avait l'intention apparente de donner la pêche à toutes les personnes qu'elle rencontrerait sur le chemin menant à l'extérieur. Les cheveux attachés en un mélange de barrettes de toutes les couleurs et placés un peu n'importe comment, un jean blanc et une chemise verte pomme affublée de la cravate habituelle de Poufsouffle. Il n'y avait aucun doute que Laura Madley se souciait autant de son apparence que de ses cours d'Histoire de la Magie. L'alliance fantasque de ses habitudes vestimentaires et de son caractère « pétant », lui rendait un aspect beaucoup plus avancé et complexe que la plupart des étudiants de l'établissement. Pourtant, Laura était une fille comme les autres, au point où elle suivait des cours et qu'elle portait des jupes. Sinon, elle n'avait rien à voir de plus que cela avec les autres adolescentes de son âge.
Bref, Laura marchait toujours aussi « silencieusement », sifflotant un air complètement sans corrélation. De nature pleine de vie, il était normal que, même très tôt le matin, elle veule montrer à quel point la vie était belle et qu'il fallait en profiter. À croire que, même la plus triste nouvelle, lui donnait une occasion de voir la vie d'un côté encore plus optimiste qu'à l'ordinaire. Pointant son majeur aux ongles rongés vers un élève quelconque, elle dit :
« TOI ! »
L'élève en question ouvrit grand les yeux, stupéfait de l'attitude étrange de Laura et recula de quelques pas, apparemment apeuré de ce qu'elle arriverait à lui faire si il s'approchait d'avantage d'elle. Disparaissant dans les escaliers, Miss Madley se contenta d'éclater de rire en lui faisant le bonjour avant de continuer sa route « périlleuse » vers l'extérieur du château. Il était vrai qu'étant une Poufsouffle, la salle commune était assez loin du hall et il fallait marcher un bon quart d'heure avant d'arriver enfin à destination. Ne se décourageant pas (de toute manière, certains auraient pût dire qu'elle en était complètement incapable), Laura commença à sautiller à travers les couloirs, ne se doutant pas une seconde que le concierge pourrait être juste à côté à laver les planchers et qu'il ne se priverait vraiment pas de lui faire la morale. Quoi qu'il en soit, la chance fut du côté de Miss Madley qui arriva enfin à destination, regardant d'un air absolument terrifiant triomphant les grandes portes en bois et posa sa main sur les poignées dorées. Laura avait toujours été extasié par la beauté riche de Poudlard et elle décida d'attendre un moment pour prendre le temps d'examiner de plus près les gravures et la splendeur des poignées de portes. Ne se rendit-t-elle pas compte que cela faisait plus de trente minute qu'elle était plantée-là, et comme le temps avait avancé, beaucoup d'élèves s'étaient réveillés.
« En fait, je crois que je n'ai pas si envie d'aller dehors... »
Si quelqu'un avait été à ses côtés, à ce moment-là, il aurait surement fait une tête du genre =» T__________T. Mais bon, il ne fallait pas trop lui en vouloir, c'était dans sa nature de tout prendre à la légère. On ne pouvait pas dire qu'elle n'était pas intelligente, car Laura faisait beaucoup d'efforts et elle était d'avantage vive d'esprit qu'on aurait pût le penser. Hésitant à se décider sur la marche à suivre, Laura ouvrit la porte et examina l'extérieur qui avait une allure pluvieuse et dépressive. Trouvant tout cela particulièrement endormant, elle choisit de retourner dans sa salle commune, mais avant d'accéder à son environnement plus que familier, Miss Madley alla s'asseoir un peu pour se reposer et apprécier d'observer les autres élèves qui, eux, n'avaient pas hésité à sortir à l'extérieur.
* J'ai vraiment de la chance d'être une sorcière *
Et comme on connaît bien Laura, il était certain que la jeune fille devait innévitablement changer d'avis. S'approchant de nouveau de la porte, elle l'ouvrit et regarda à l'extérieur... Il ne faisait vraiment pas très chaud. Refermant la porte et s'adossant à celle-ci, Laura se mit à réfléchir : Y aller, ou pas ? Quand la dîte porte se réouvrit et qu'elle se la prit dans le dos.
« Aieuh ! »
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