Dans une rue de Londres, près du chemin de Traverse (Libre)

Manoir des Owen à Dublin en Irlande, un Samedi vers la fin des vacances d'été.

Heureusement pour notre petite Marylin, Hélène avait enfin pris la décision d'emmener sa fille faire ses courses pour son entrée à Poudlard. Seulement quinze jours après que la lettre soit arrivée au manoir, quelle attention et préoccupation pour madame Owen envers sa fille.. Mais cette dernière était très loin d'en vouloir à sa mère, et même, pour être tout à fait juste, l'idée de lui en vouloir ne lui avait que légèrement effleurer l'esprit, et ses pensées s'étaient envolées la seconde d'après, lorsque son adorable chaton noir avait décidé de lui sauter sur les genoux pour lui faire un câlin. Et puis quoi ? Marilyn n'attendait pas depuis si longtemps que ça, et après tout, elle s'était toujours montrée relativement patiente, alors pourquoi changer maintenant ? Surtout que ce Samedi matin là, la jeune fille entendit retentir la voix douce de sa mère qui la tirait de son sommeil

Hélène

Marilyn Owen ! Debout j'ai dit ! J'ai dit debout !!

Marilyn

Mais maman, je suis toujours en vacances non ?

Hélène

En effet, mais nous allons faire un tour vers Londres pour .. Euh parce qu'il faut que j'aille voir une amie, mais nous passerons prendre tes affaires pour Poudlard en faisant un détour par le chemin de Traverse.

Sa mère n'eut pas besoin de dire un mot de plus, qu'à ce dernier mot, Marilyn se jetta hors de son lit, et les joues rouges d'exitation elle arracha ça et là des chaussettes, une robe de sorcière, un élastique et une brosse à cheveux que finalement, elle reposa sans plus attendre et s'habilla rapidement, tandis qu'Hélène Owen redescendait précipitemment les marches, contente d'avoir réussi à motiver sa fille cadette.
Devant son vieux chapeau usé et son bonnet de moldu que sa grand-mère avait tricotté, Marilyn hésita quelques instants, et finalement, elle choisit le bonnet gris qu'elle enfoui sur ses cheveux couleur prune, brossés très rapidement sans beaucoup de soin.. Non pas qu'il faisait tellement froid dehors, mais l'enfant était frileuse, et déjà au moit d'Août, l'air devenait plus vif, plus prenant.. Il ne fallait pas oublier qu'on était en Irlande, et d'abord, avez-vous vraiment besoin de connaitre ces détails là ?
Enfin Prête, Marilyn déboula dans le hall d'entrée toute essouflée, alors que sa mère tenait un sachet de poudre. La fille sourit, et alla se placer dans la cheminée où sa mère la rejoint en l'attrapant fermement par la main. Ainsi, quelques secondes plus tard, leurs deux silhouettes furent aspirées, direction l'Angleterre.

Dans un riche manoir de sorciers, à Londres, en Angleterre, le même jour.

| Femme | Hélène ! Tu ne m'avais pas dit que ta fille était si charmante !

| Hélène | Tiens donc ? C'est étonnant, eh bien, voici Marilyn.

Les présentations se firent donc, alors que la petite commençait sérieusement à s'ennuyer, ne devaient elles pas aller faire ses courses pour sa rentrée à Poudlard ? Cela dit, au lieu d'afficher un air boudeur comme tout autre enfant capricieux, Marilyn gardait un léger sourire sur ses fines lèvres, en attendant patiemment, comme elle savait si bien le faire. D'ailleurs, son stratagème finit par convaincre la majestueuse femme blonde qui sans demander son avis à Hélène, déclara que si elle le désirait, elle pouvait aller faire un tour dehors puisqu'il s'agissait d'un quartier où seuls des sorciers vivaient..
Marilyn approuva d'un hôchement affirmatif de la tête et s'en allant en sautillant de joie à l'exterieur.

Dans la rue, la petite fille s'attarda sur les bâtisses classieuses du quartier, et afficha un large sourire en se disant qu'en effet, il s'agissait bien d'un quartier où seuls les sorciers vivaient, puisque au bout de la rue, un panneau routier était planté dans le sol, avec une icône qui signifiait " attention moldus ".. De ses petits yeux étrangement colorés, Marilyn dévisagea ainsi tout le quartier, découvrant un nouveau lieu, appartenant bien sûr à la magie, ce qui la fascinait grandement. Evidemment, ces demeures n'étaient pas différentes de beaucoup d'autres, mais la jeune fille avait si peu eu l'occasion de les admirer, qu'à présent, elle savourait pleinement ce moment de liberté où sa mère n'était pas derrière son dos à lui dicter des ordres.

L’été, c’était la période préféré de Siegfried autre fois. Chez les modus, l’été était signification de vacances et de liberté. Mais aujourd’hui, il était sous la tutelle de Mc Doyl. Siegfried se demandait vraiment pourquoi le vieil homme avait fait ce choix vu qu’il ne l’aimait visiblement pas. Il savait probablement des choses sur cette partie de sa mémoire qui lui échappait toujours, mais jamais ils n’en avaient parlé ensemble. Siegfried restait donc un amnésique incapable de se souvenir de sa vie avant ses 8 ans.

Siegfried : « C’est vraiment gentil à vous de m’avoir emmené ici. Et puis quand je pense à tout l’argent que vous dépensez pour moi, pour mes études, mon matériel, tout ça… »
Mc Doyl : « Ca n’est pas mon argent, c’est le tient. »
Siegfried : « Pardon ? Ah non, y a erreur, j’ai pas un rond en poche. »
Mc Doyl : « Ton argent est bloqué sur un compte de gobelin à la banque des sorciers. Tout ce que je dépense pour toi, je le prélève sur ce compte. »
Siegfried : « … Vous vous etes bien gardé de me le dire ça… »
Mc Doyl : « J’ai jugé que tu n’avais pas besoin de le savoir. »
Siegfried : « Alors... Cette casquette que vous m’avez offerte, c’est aussi prit sur mon compte ? »

Siegfried tira alors sur la casquette qu’il portait, arborant les couleurs de son équipe de quiditch préférée. Elle lui avait été offerte le matin même par mc Doyl.

Siegfried : « Oh, pas la peine de répondre, je m’en moque en fait. »
Mc Doyl : « Hum… Je dois entrer dans cette boutique, ça n’est pas un endroit pour les jeunes enfants, tu vas m’attendre dehors, compris ? »
Siegfried : « C’est quoi cette boutique ? »

Mc Doyl ne répondit pas, et s’engouffra dans une boutique d’articles de magie noire. Etait il stupide ? Siegfried avait espéré un moment comme celui-ci, un moment où il pourrait échapper à l‘attention de son geôlier pour un instant de liberté. Et puis, il y avait un endroit ou il voulait aller. Il fit quelques pas, avant de croiser un autre enfant qu'il interpella.

Siegfried : « Hey toi, tu aimes le quiditch ? »

Sans même le laisser répondre, il lui donna sa casquette, et s’engouffra dans les allées du chemin de travers à la recherche de la boutique d’olivander, le marchant de baguettes. Siegfried avait des questions à lui poser, mais il ne connaît pas cet endroit, il n’avait aucune idée de l’endroit où chercher. Il hésita un instant à demander son chemin à un adulte, mais il n’avait toujours aucune confiance envers les gens plus âgées. Tous les adultes mentent, tous les adultes se jouent des enfants…
Alors, il décida de reporter son attention sur un autre enfant, une autre enfant… Le sort lui fit croiser le chemin de marilyn. Une enfant sans adulte…

Siegfried : « Hey Gamine, je cherche la boutique D’olivander, tu m’as l’air de bien connaître les lieux, tu peux me dire où je vais le trouver ? »

Il ne savait pas vraiment si elle était familière avec cet endroit, ou si elle était aussi perdue que lui, mais il avait appris qu’en flattant l’ego des gens, on finissait toujours par obtenir quelque chose.

Marilyn se retourna et dévisagea le manoir qu'elle venait de quitter : Sa mère devait certainement être très occupée avec cette _ apparement _ gentille dame puisqu'elle n'était pas venu la rechercher après que la petite fille soit sortie dans la rue. Ou alors peut être qu'au contraire, elle désirait que sa fille soit écartée d'elle pour une raison ou une autre. Peut être.. Après tout, Marilyn s'en fichait un peu, ce qu'elle voulait, c'était aller acheter ses affaires scolaires et découvrir le si célèbre chemin de Traverse où ses parents ne l'avaient jamais emmené. Ainsi, l'enfant jetta un dernier regard à la majestueuse bâtisse de l'amie de sa mère et se dirigea vers sa gauche, à tout hasard.

Malheureusement pour elle, la rue était déserte et il n'y avait absolument rien qui pouvait lui indiquer où se trouver les boutiques qu'elle voulait visiter.. Marilyn prit alors conscience qu'elle faisait quelque chose dedangereux, parce qu'elle était seule et que ce n'était pas normal pour une enfant de 11ans, mais surtout parce que la rue, dans laquelle elle se trouvait, était particulièrement lugubre et du coup, faisait un drôle de contraste avec la petite fille qui n'était que couleur et joie de vivre. A cette idée, Marilyn frissonna mais finalement, après avoir parcouru quelques mètres en ligne droite, elle s'engouffra dans une ruelle et débarqua dans un chemin qui semblait déjà plus aproprié et où des sorciers circulaient dans tous les sens.

Perdue dans ce monde nouveau et inconnu, la petite fille était prête à rebrousser chemin quand une voix l'interpella.

| Siegfried | Hey Gamine, je cherche la boutique D’olivander, tu m’as l’air de bien connaître les lieux, tu peux me dire où je vais le trouver ?

Tel un animal farouche, Marilyn se retourna et dévisagea l'enfant qui l'avait interpellé en haussant les sourcils.

| Marilyn | Que.. Quoi ? Euh non je ne sais pas du tout .. Désolé

Prise de cours, elle marqua plusieurs arrêts alors que la chaleur montait à ses joues qui prennaient une teinte rosée. A cet instant, elle se sentait parfaitement ridicule et aurait aimé se trouver très loin.. Pourtant, le nom d'Ollivander lui revint en mémoire.. En effet, elle avait déjà eu affaire à ce nom, peut être dans un livre.. Oui ! Ollivander était le monsieur qui fabriquait des baguettes magiques et si elle s'en souvenait bien, sa boutique se trouvait sur le chemin de Traverse, l'endroit même où Marilyn voulait se rendre.

Comme pour paraitre plus détachée et plus crédible, elle ajouta alors d'une petite voix

| Marilyn | Mais par contre, je cherche aussi une boutique pas loin de la sienne..

Siegfried leva un sourcil, et se grata la tête comme si il réfléchissait intensément.

Siegfried : « Attends, tu sais pas où est la boutique d’olivander, mais tu sais que celle que tu cherches est juste à coté de…. Oh, ce n’est pas grave, ça n’a pas d’importance en fait. »

Il fallait se poser le moins de questions possibles. Mc Doyl allait finir par s’apercevoir qu’il lui avait faussé compagnie. Si la fillette pouvait le guider, il fallait en profiter, et rapidement.

Siegfried : « Très bien, en fait, on cherche tous les deux la même chose, enfin, presque… »

Et pourquoi s’était elle empourpré comme ça ? Qu’est ce que c’était que cette habitude qu’avaient les filles de toujours rougir si facilement ? Il suffisait qu’elles aient à faire à un étranger et hop ! Encore une bizarrerie de la nature humaine. Encore une fois, Siegfried se rappela que si il passait trop de temps à réfléchir, Mc Doyl lui tomberait dessus avant même qu’il puisse entrevoir quoi que ce soit de la boutique qui l’intéressait.

Siegfried : « Bon, en route alors, tu vas m’aider. »

Il l’entraîna vers la ruelle, mais il senti une hésitation venant de la jeune fille. Evidement, elle était peut etre moins agée que lui, et lui-même ne s’était pas présenté. A vouloir trop s’empresser, il allait l’effrayer.

Siegfried : « Désolé, je m’appelle Siegfried au fait. Je suis de poudlard, je ne t’y ai jamais vu d’ailleurs… Tu es peut être trop jeune pour y être… »

Il avait du mal à évaluer son age. Si ça se trouve, elle faisait parti d’une autre maison, mais ils ne s’étaient jamais croisés. Si c’était le cas, elle le reconnaissait peut être, et ça n’était pas une hésitation qu’il avait senti, c’était simplement la crainte d’être accompagnée d’un serpentard. Les gens de sa maison avaient mauvaise reptation, et ce, à juste titre.
En revanche, si elle était trop jeune pour avoir mit les pieds à poudlard, il vaudrait mieux cacher ce détail, temporairement, en tout cas.

Siegfried : « Si tu me disais qu’elle est la boutique tu cherches aussi. »

La petite fille hôcha la tête affirmativement au lieu de répondre quelques phrases inutiles. Bien sûr elle aurait pu expliquer au garçon qu'elle avait appris tout ça en lisant de multiples bouquins, ou encore que tout le monde était censé savoir où se trouvait la boutique d'Ollivander, pincipal fournisseur de baguettes magiques, et que tout le monde savait donc qu'elle se trouvait sur le chemin de Traverse; mais Marilyn se doutait que dire tout ça était absolument inutile, surtout que si le garçon décidait de la laisser là, elle ne saurait pas du tout où aller, car à présent, elle était certaine ne pas pouvoir retrouver le chemin de retour toute seule..
La jeune fille n'appreciait pas trop le ton qu'empruntait le garçon pour lui parler, en effet elle trouvait qu'il ne lui laissait pas vraiment le choix, mais après tout, il navait pas tout à fait tord, seulement, Marilyn ne comptait pas trop lui montrer..

| Marilyn | Très bien.

Elle avait répondu très simplement, mais à vrai dire, elle ne savait pas s'il l'avait entendu puisqu'il s'empressa de s'engouffrer dans la ruelle où il entraina la jeune fille, sans se poser de question apparante.
Puis Marilyn sourit en entendant le nom de Poudlard, Poudlard la magnifique école, le début et le commencement de tout dans la vie de Marilyn, du moins, c'est ce qu'elle pensait et esperait plus que tout. Elle ne répondit pas tout de suite, perdue dans ses rêveries, mais elle revint vite à la raison en jugeant qu'il était mal poli de ne pas se présenter.

| Marilyn | Ah, eh bien.. Enchantée ! Moi c'est Marilyn, mais je ne suis pas encore rentrer à Poudlard..

La jeune fille ne savait pas trop quoi dire, pourtant elle se sentait déjà un peu plus à l'aise, et le fait de parler de Poudlard éveillait en elle une grande impatience, une curiosité suprême, ce qu'avait peut être senti Siegfried, mais pour tout dire, elle s'en fichait. Mieux, elle était très contente de savoir qu'elle avait déjà fait la rencontre d'un élève de sa future école avant même d'y avoir mit les pieds. Alors, elle s'empressa d'ajouter quelques paroles d'une voix plus enjouée.

| Marilyn | Mais en fait je rentre en 1ere année en Septembre, c'est pour ça que je veux aller sur le chemin de Traverse, pour faire mes achats scolaires.. Enfin, je me demande bien dans quelle maison je vais aller.. Tu es où toi ?

Au départ, Marilyn ne comptait pas ui demander sa maison, mais après tout, elle était piquée par la curiosité et elle voulait absolument savoir le maximum de choses sur Poudlard avant de s'y rendre. Maintenant à l'aise, et ce malgré sa célèbre timidité, elle sourit largement au garçon en attendant sa réponse.

Siegfried évalua la question de la jeune fille, ses tenants, et aboutissants. Si elle posait la question, cela impliquait qu’elle connaissait non seulement le système de maison de poudlard, mais aussi toute la signification de ces maisons. Les courageux griffondors, les talentueux serdaigle, les innocents poufsoufle, et les ambitieux serpentard…
Des lors, de quoi Siegfried avait il besoin dans l‘immédiat ? De toute la confiance de la jeune fille, et aussi, qu’elle pose le moins de questions possible. Des lors, quelle était la maison qui répondrait le mieux à ses besoins ? Griffondor ? Non, elle poserais peut être des questions sur le fameux Harry potter. Serdaigle ? Impossible, les serdaigle avait toujours un physique éclatant, Siegfried était trop mince, et trop pale. Serpentard ? Hum… C’était la solution de vérité, mais sa maison n’inspirait pas forcement…. Confiance… Il ne fallait pas l’effrayer. Poufsoufle ? Hum… Les poufsoufle avait cet avantage d’être assez divers, et d’inspirer beaucoup de sympathie. Oui, c’était décidé, c’était un mensonge, mais Siegfried considérait que la vérité était vraiment surfaite dans ce monde. Il lui répondit en souriant.

Siegfried : « Poufsoufle, je suis à poufsoufle, c’est ça. Je suis venu ici l’an dernier, mais j’étais tellement excité que je n’ai pas bien retenu ou se trouvaient les boutiques, Ah ah. »

Paraître léger, étourdit, gai, voila quels étaient les traits de caractère des poufsoufle, Siegfried s’efforça de les mimer au mieux. Etrange la façon dont il avait envisagé la question de Marilyn. Siegfried n’avait même pas envisagé de répondre sincèrement, c'était toujours comme ça. Il visualisait les réponses possibles, les gains qui en découlaient, et choisissait toujours la réponse la plus adaptée. Typiquement, serpentard, mais pas du tout méchant. C’était le comportement d’un orphelin amnésique, rien de plus.

Siegfried : « Et… Si tu commençais par me dire ce dont tu as besoin… C’est qu’il en faut des trucs pour les 1ere année. »

‘Moi je ne suis jamais venu acheter mes fournitures ici’ pensa t il. Mc Doyl était venu le chercher à l’orphelinat, et lui avait donner un sac où il y avait déjà tout ce dont il avait besoin, même sa baguette. C’était d’ailleurs pour ça qu’il voulait rencontrer Olivander.

Marilyn pencha sa tête sur le côté, l'air rêveuse.. Siegfried aurait pu ne pas répondre, la jeune fille ne s'en serait même pas rendu compte.. Quelle maison allait-elle integrer, c'était la grande question qui occupait tout son esprit depuis qu'elle avait reçu sa lettre.. Sa mère était aller à Serpentard, tandis que son père avait integré Serdaigle.. Et ses deux frères étaient _ étrangement _ à Gryffondor, autant dire que Marilyn pouvait attérir n'importe où, ce ne serait pas surprenant..
Pourtant, lorsqu'il répondu Poufsouffle, le visage de la gamine s'éclaira, aux premiers abords, elle aurait juré Gryffondor pour certains traits de caractère qu'elle jugeait comme de d'arrogance, ou alors Serpentard parce qu'il semblait malin et déterminé.. Mais comme Marilyn était plutôt naïve et innocente, elle était très loin de se douter qu'il pouvait lui mentir. D'ailleurs, elle ne chercha pas à refûter la vérité, au contraire, elle visualisa les traits de caractère des Poufsouffles : Ils étaient surtout connus pour leur sympathie et leur gentilesse, ce qui semblait essentiel à la jeune fille bien qu'elle admettait que tout le monde avait des défaults, et que généralement, elle acceptait les gens comme ils étaient..
Un léger sourire innocent aux lèvres, elle trouvait le comportement du garçon changé, peut être un peu étrange, mais pourtant, elle ne le relevait pas plus que ça puisque comme dit plus haut, elle était certaine de l'authenticité de ses paroles..
Cependant, elle haussa légèrement ses sourcils lorsqu'elle se rendit compte que pour un élève qui avait déjà fait une première année, il ne se souvenait plus ni des emplacements des boutiques, ni des des fournitures demandées.. Etrange, c'est le mot qui lui vint à l'esprit, et elle brûlait de lui demander s'il avait un quelconque problème, pourtant, elle se garda bien de traduire ses pensées par des paroles, et se contenta donc de répondre à la question posée..

| Marilyn | Oh bah, il faut tout un tas de trucs..

Evasive, elle tenta de se rappeler tout ce dont elle avait besoin, puis elle se remémora soudainement qu'elle avait la liste dans une poche de sa petite robe de sorcière. Les yeux brillants d'exitation, elle fouilla à l'interieur de sa robe et dénicha une feuille pliée en quatre, qu'elle s'empressa de dérouler pour la montrer à Siegfried.. La belle écriture verte du professeur McGonagall qui indiquait tout ce qui était necessaire à un première année.

Code:: COLLEGE POUDLARD - ECOLE DE SORCELLERIE
Uniforme
Liste des vêtements dont les élèves de première année devront obligatoirement être équipés :
1) Trois robes de travail (noires), modèle normal
2) Chapeau pointu (noir)
3) Une paire de gants protecteurs (en cuir de dragon ou une autre matière semblable)
4) Une cape d'hiver (noire avec attaches d'argent)

Chaque vêtement devra porter une étiquette indiquant le nom de l'élève.

Livres et manuels :
Chaque élève devra se procurer un exemplaire des ouvrages suivants :
Le livre des sorts et enchantements (niveau 1), par Miranda Fauconnette.
Histoire de la magie, par Bathilda Tourdesac
Magie théorique, par Albert Lasornette
Manuel des métamorphoses à l'usage des débutants, par Emeric G.Changé
Milles herbes et champignons magiques, par Phyllida Augirolle
Potions magiques, par Arsenius Beaulitron
Vie et habitat des animaux fantastiques, par Norbert Dragonneau
Forces obscures : comment s'en proteger, par Quentin Jentremble

Fournitures
1 baguette magique
1 chaudron (modèle standard en étain, taille 2)
1 boite de fioles en verre ou cristal
1 téléscope
1 balance en cuivre
Les élèves peuvent également emporter un hibou OU un chat OU un crapaud.

IL EST RAPPELE AUX PARENTS QUE LES ELEVES DE PREMIERE ANNEE NE SONT PAS AUTORISES A POSSEDER LEUR PROPRE BALAI.

Après avoir lu une nouvelle fois sa lettre, Marilyn hôcha la tête en parcourant les derniers mots

| Marilyn | Dommage que je puisse pas avoir mon propre balai.. Eh mais! Tu es en deuxième année, tu as un balai ?

Très curieuse, la fillette était en plus de ça une grande fan de Quidditch et même si chez elle, elle avait son balai, elle était attristée à l'idée de devoir le laisser au manoir.. Elle fit la moue, puis il lui sembla bon d'ajouter quelques mots..

| Marilyn | En fait, il y a tout un tas de trucs que j'ai déjà, comme la baguette, les robes noires ou le chapeau..

Evidement, une fille de sorciers devait déjà posséder certains des accessoires présents sur la liste. Siegfried avait tout découvert d’un coup lui. Quel choc… Des chaudrons, des baguettes, des robes… Tout ressemblait tellement à un gag pour un enfant qui vivait parmi les moldus. Il n’avait pas eu de liste en fait d’ailleurs, tout était déjà présent dans le sac que lui avait donné Mc Doyl. Sauf la baguette… Il lui avait donné juste avant de la mettre dans le poudlard express. Et aujourd’hui, Siegfried espérait bien obtenir certaines réponses quand à sa baguette. Elle était ancienne, ça ne faisait aucun doute. Le cal formé à la poignée prouvait qu’elle avait été utilisée pendant un bon moment par un autre sorcier avant lui. Or, c’était impossible d’après ce que lui avait dit Dawn, les baguettes choisissent leur maître, les baguettes ne changent pas de propriétaire, sauf dans certains cas très exceptionnels. Comment Mc doyl avait donc pu deviner que le courant passerait entre Siegfried et cette baguette ? Il savait que ça collerait, mais pourquoi ?

Siegfried : « Donc, il te reste plus que... Quelques fournitures… »

Il explora la liste rapidement, en jaugeant chacun de ses mots. Il était excité, et énormément pressé de pouvoir interroger Olivander, mais si il se montrait à ce point fébrile, Marilyn pourrait se vexer, et le laisser tomber. Il avait besoin d’elle pour le guider, pas le choix.

Siegfried : « Et bien, on va trouver tout ça… Voyons, tu sais par où tu veux commencer ? »

Tout en marchant, il cherchait comment répondre à la question de la jeune fille au sujet des balais… Il était tout de même frappeur de l’équipe de quiditch. Non, il valait mieux ne pas parler de ça. On en viendrait forcement a parler des maison, et donc des poufsoufles… Son mensonge finirait par le rattraper. Voila ce que c’était de toujours chercher la solution la plus fructifiante. On s’empêtrait dans ses propres tromperies.

Siegfried : « Oh, tu sais… A poudlard, mis à part les joueurs de Quiditch, les élèves n’ont pas trop le temps pour les sorties aériennes. Alors du coup, avoir mon propre balai… Hum… Si on commençait par tes livres ? Ca devrait être simple ça. »

Il avait essayé de changer de sujet avec délicatesse… Restait à voir si la jeune fille se montrerait docile. Il avait choisi de l’orienter vers livres parce que… En fait… c’était un pur hasard en vérité XD.

Marilyn rammena la liste sous ses yeux d'un air nonchalant, puis, après avoir relu rapidement les fournitures qu'elle devait acheter, elle la plia soigneusement et la rangea dans une poche intérieure de sa robe tout en se disant qu'elle aurait du prendre le temps de cocher les affaires qui lui manquait, mais, à tout bien y réfléchir, sa mère l'avait un peu prise de cours en lui annonçant ce matin là qu'elles allaient enfin se rendre sur le chemin de Traverse, ce qui signifiait énormément pour la jeune fille, c'était un peu comme se rapprocher de la communauté des sorciers qu'elle n'avait pas vraiment eu le temps de découvrir vu qu'elle restait souvent chez elle, laissée par une mère qui préferait largement ses frères à sa fille.. Comme c'était décevant pour une fille de sorciers de ne pas comprendre le monde qu'elle est censée cotoyer.. Mais tout ça, elle se garderait bien de le faire remarquer, et, comme pour mettre fin à ses pensées, Marilyn passa la main dans ses cheveux teintés d'une jolie couleur prune.. Elle réalisa alors que c'était peut être pour ça que les gens se retournaient sur le passage des deux enfants, une telle couleur de cheveux, ça ne passait pas inaperçu; mais finalement, elle se raisonna.. Chez les sorciers, tout était possible, et si les gens étaient étonnés de les voir, c'est sûrement parce qu'il est inhabituel de voir des enfants seuls, surtout quand ceux-ci semblent perdus, comme l'étaient Marilyn et Siegfried..
Du coup, peut être par peur qu'on leur pose des questions, elle pressa un peu le pas, mécaniquement, tout en approuvant les paroles du jeune garçon par un hôchement de tête affirmatif, elle voyait bien qu'il contournait ses questions pour répondre à côté, mais après tout, il devait avoir ses raisons et Marilyn, pour tout dire, s'en fichait. Elle même se perdait dans ses pensées lorsqu'elle commencer à rêver ou à réfléchir, d'ailleurs, elle venait à l'instant de replonger, en pensant aux équipes de Quidditch, si seulement elle pouvait faire partie de l'équipe de sa maison, ce serait formidable.. Peut être même aurait-elle le droit à avoir son balai, elle se rappelait avoir lu que le célèbre Harry Potter avait lui même eu son balai alors qu'il était en 1ere année..

| Marilyn |

Elle allait commencer à lui parler du fameux monsieur Potter, mais elle s'avisa à la dernière seconde pour approuver l'idée d'aller chercher ses livres..

Oui, les livres! Bon là c'est simple, j'en ai aucun.. La boutique, c'est .. Euh..

Elle ressortit la lettre et releva son visage lumineux avant de completer sa phrase restée inachevée.

La boutique c'est Fleury et Bott

(Maieuh >.< je vais pas t'en vouloir pour ca Smile

)

La boutique de Fleury et Bott, Siegfried avait bien remarqué que la plus part de ses livres portaient la marque de ce magasin. Il n’avait pas su deviné si il s’agissait d’ancien propriétaires de ces livres, ou alors du nom de l’éditeur, ou même encore… Quoi que ce soit d’autre… Les deux enfants ne tardèrent pas à trouver la célèbre librairie. Siegfried la laissa le précéder en entrant, il réalisa alors que la couleur des cheveux de Marilyn était pour le moins… Déroutante… Encore une bizarrerie du monde des sorciers. Il se mit alors à imaginer que les colorations de cheveux Loréal pouvaient être une invention de sorciers, pour passer inaperçu parmi les moldus… Etrange la vision qu’avait Siegfried du monde depuis un an. Derrière chaque phénomène irrationnel, se cachait potentiellement un acte de sorcellerie, c’était aussi simple que ça.

Lorsqu’ils se retrouvèrent dans la librairie, Siegfried s’étonna du désordre, et de toute l’agitation qui régnait ici. Les enfants aidés de leurs parents se débattaient pour compléter leurs listes. Les étagères étaient toutes très vieilles, et très hautes, elles manquaient à tout moment de se renverser, tout comme les piles de livres, qui s’élevaient jusqu’au plafond, menaçaient de s’effondrer a chaque seconde.

« Maman, je ne trouve pas le livre sur l’histoires des Gnus brun d’Australie ! »
« Tout en haut de l’étagère, là, escalade le meuble d’à coté, tu vas pouvoir le prendre. »

« Hey je trouve pas le livre sur les miles et une façon de préparer la salade carnivore des Carpates ! »
« Regarde sous ton pied droit, tu marches dessus ! »

« Dis, aide moi à soulever cette étagère, mon livre sur les traditions nuptiales des mouches à cornes d’amerique du sud est coincé dessous. »
« Mais ça va pas ! Elle doit peser au moins une tonne ! »

Au milieu de tout ce pandémonium, Siegfried et Marilyn se comparèrent à 2 petites souries inexistantes, et inutiles. Il allait falloir se battre pour avoir ces livres.

Siegfried : « Tu sais quoi, je parie que julien Leperse se fourni ici pour son émission « question pour un champion ». Euh… C’est un jeu moldu dans lequel il faut répondre à des questions, les perdants gagnent des livres toujours un peu bizarres… Je sais c’est stupide comme jeu…. Bah, laisse tomber, c’est quoi fais moi voir cette liste. »

Remarqua en particulier l’Histoire de la magie, par Bathilda Tourdesac. Il avait aperçu un exemplaire de cet ouvrage tout en haut d’une pile de livres. Il escalada une échelle pour se hisser à bonne hauteur, et s’en empara. Mais en redescendant, il laissa échapper un coup de coude maladroit qui choqua l’empilement incertain. La colonne de livres ainsi superposés bascula, et se renversa à travers le magasin, entraînant avec elle une autre colonne, et une autre, et encore une autre, l’effet dévastateur se prolongea jusqu’au fond du magasin. Siegfried resta alors pétrifié, effrayé par sa bêtise, et prêt à se faire corriger. Tout le monde dans le magasin se tourna vers lui, jusqu’au moment où la vendeuse déclara « Merci mon garçon, maintenant qu’il sont par terre, ça va être plus facile de les attraper. »

Tout le monde retourna alors à sa chasse aux livres. Siegfried finit de descendre de l’échelle, et donna son butin à Marilyn.

Siegfried : « Tiens, euh… En voila un, euh… C’est pas grand-chose tu sais, euh… Et si on trouvait la suite avant que je provoque une autre catastrophe ? »