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 [ Mission d'un été pour une nouvelle vie surprenante ]

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Ξ Sujet: [ Mission d'un été pour une nouvelle vie surprenante ]   [ Mission d'un été pour une nouvelle vie surprenante ] EmptyMar 1 Jan - 22:05

Ecoutez ce silence… Admirez cette solitude. Cette douce brise qui tendrement devient une fraîcheur mordante, pour n’être plus qu’un froid agressif une fois le silence tombé sur ce sombre paysage. Ce lointain horizon rouge sang dont l’éclat semble se répandre à l’infini. Le soleil d’été venait de propager pour la dernière fois de la journée ses quelques rayons lumineux, seule source de chaleur. Les ruelles étaient déjà sombres et silencieuses. La nuit avançait… Doucement mais sûrement le ciel s’assombrissait, ne laissant pus que quelques traces couleur ocre dans les cieux. Quelle était loin cette belle Russie. Qu’il était loin le temps des neiges et des glaces. Du froid russe, si peu accueillent pour les nombreux étrangers et touristes… La brise devenait plus forte encore… Un doux sifflement s’élevait… lentement, il s’intensifiait. N’étant qu’un doux murmure peu de temps auparavant, il devenait de plus en plus bruyant, de moins en moins réconfortant. Plus fourbe et sauvage.

Tac, tac, tac… les talons claquaient sur le sol de pierres. Tac, tac… Plus le moindre bruit,… La personne s’était arrêtée. Un moment de silence s’en suivit, ne laissant que le vent souffler et hurler… Puis enfin, la marche repris. Les claquements retentirent une fois encore. Réguliers, ils étaient séparés par des intervalles équivalents. Ils étaient à la fois discrets et bruyant. C’était si dur à décrire. Cette discrétion venait du fait que n’importe quand, ils semblaient pouvoir s’évanouir dans cette nuit tombante, à l’image d’un mirage, ils semblaient être réels, tout en restant faux, issus d’une simple imagination un tantinet volage et indépendante… Ils étaient pourtant si bruyants en même temps ! Ils étaient présents, et rompaient, seuls, ce silence qui s’était installé quelques instants avant… Soudain, un cri s’éleva dans les airs… Un cri perçant qui ne laissait voir autre chose que la réalité : la scène présente n’était ni un rêve, ni une illusion. Encore moins un cauchemar, tout avait bel et bien lieu… Tout était réel et on ne peut plus présent. De ces talons claquants, à ces taches rouges dans le ciel, en passant par ce vent de plus en plus froid et son sifflement de plus en plus intense. Ce cri n’avait absolument rien d’humain, rien d’humain… Seules une créature pouvait hurler de la sorte…

Un souffle de vent se fit plus bruyant que les précédents… puis un bruissement s’en suivit… des ailes claquaient dans les airs. Des plumes couvraient le corps de cette créature… Un nouveau cri s’éleva… Puis un souffle… Un souffle au travers d’un sifflet… L’animal parut alors dans les airs, se détachant du ciel lourd et noir… Un éclat doré étincela dans son regard… Il s’agissait d’un rapace. Ce dernier à l’affût, venait d’aviser sa maîtresse. Son regard d’ambre avait brillé encore un instant, puis la silhouette avait fondu droit sur sa cible : un bras tendu. Des mèches noires glissaient le long de ce bras, portées par ce doux vent violent, elles volaient de manières irrégulières, encadrant un doux visage d’une pâleur rivalisant avec la neige. Deux topazes semblaient dominer ce visage au teint laiteux. Le rapace cria une dernière fois, ce fut un cri plus doux, moins alerte… Sa course s’acheva sur le bras tendu de sa maîtresse, immobile, elle regardait le magnifique faucon venir vers elle et se poser doucement sur son appui. Le visage de la jeune femme était impassible. Ses traits, droits ne montraient aucun sentiment. Seul son regard étincelant, réveillait son visage endormi. Son regard brillait, doux et tendre, admirant la beauté sauvage qui daignait rester à ses côtés. Un échange muet s’écoula entre la demoiselle russe et l’animal dont les prunelles d’or fixaient intensément celles de sa douce maîtresse. Les lippes rouges sang de la jeune femme s’ouvrirent alors :


« Sois moins bruyante ma chérie… N’oublies pas où nous sommes, ni ce que nous sommes compris ? »

Le silence venait d’être brisé par une voix douce et apaisante. Telle un court d’eau, elle s’était élevée, murmurante et calme. Glissant sur les murs et poursuivant sa route dans les rues voisines, elle s’était enfoncée dans la nuit et avait disparu comme elle était venue… Souple et discrète. Les pupilles glacées de la sorcières restèrent un moment fixes, sur la silhouette sombre du faucon pèlerin qui venait de trouver refuge sur son bras. Un fin sourire perça les lèvres de la belle brune. Elle reprit alors sa marche. Le faucon vint alors se poser plus haut, vers l’épaule de la demoiselle. Heureusement, la jeune Perséphone n’était pas très grosse et pouvait donc rester sur la beauté russe sans trop la gêner dans sa marche.

Le claquement des talons reprit alors, toujours aussi régulier et doux. Le vent continuait à siffler. Sa présence avait pour effet d’agacer les anglais généralement. Il n’en n’allait pas de même pour la jeune fille brune. Cet air mordant et bruyant était de ceux qui lui rappelaient sa belle Russie. La jeune demoiselle inspira alors l’air frai, s’insinuant dans ses poumons, il eut l’effet d’une soudaine apparition d’énergie, se déployant dans le corps de la Serpentarde. La sorcière, soudainement ravivée poursuivit sa marche avec plus d’entrain. Mais alors… Qu faisait-elle ici ? Ses lieux sombres et peu accueillants, cette ruelle froide et désagréable ? Qu’est-ce qui avait valu à la jeune femme une promenade dans l’allée des Embrumes ?


………………………………
Flash Back
………………………………


Le manoir des Södergren était bien agité en cette période de départ. Ievdokia laissait partir son mari (ou futur mari) en Angleterre. L’enfant criait… Cette progéniture… Le frère ou plutôt demi frère du bel Isaac. Un sang pur. Le cousin de Dawn. La sorcière s’approcha du nourrisson. Elle sourit doucement et déposa un baiser sur le front du petit :


« Allons, tu reverras tout le monde très bientôt ! Sois sage mon grand… »

La jeune fille s’éloigna après l’avoir un moment regardé en souriant. Cet enfant l’attendrissait. Il avait réveillé en elle une part qu’elle n’avait pas encore eu l’occasion de connaître… Son côté maternel… Sa partie d’elle qui était une femme… Oubliant toute autre magie que les liens du cœur, les liens du sang. La jeune fille était quelque peu triste de s’éloigner ainsi de son cousin. Elle qui avait toujours voulu une famille avait enfin ce qu’elle voulait depuis si longtemps ! Elle avait en effet tout pour elle… Une tante, calme et plutôt douce, bien que froide. Un –presque- oncle qui était le père de son petit ami… Monsieur Irving. Elle avait aussi son Grand-père, si doux et compréhensif. Elle avait aussi et surtout son frère jumeau, son double de toujours. Damian… Et elle avait aussi sa cousine, la belle mais froide et cruelle Diabalzane. Mais après tout, si elle l’aimait tant, c’était bien pour sa personnalité. Les deux cousines n’avaient jamais été très complices, mais s’étaient toujours plutôt comprises… les sublimes blonde et brune… Opposées par leur chevelure ; leur peau, leurs yeux et leurs origines et surtout leur caractère ne laissaient aucun doute sur le lien qui les unissait.

Isaac était en compagnie de son père, dans le grand salon. Dawn attendait dans le hall. Ses valises étaient déjà bouclées. La russe retournait en Angleterre avec son ami et le père du jeune homme. Elle prenait cette fois-ci les transports magiques, Perséphone allait, pour la première fois de sa vie, voler seule de la Russie jusqu’à l’île anglaise… Une première qui angoissait quelque peu la jeune sorcière. Cette dernière se dirigea vers la porte du hall et la poussa. Les lourds battants de bois laissèrent place à des rayons d’or. Le soleil étincelait déjà dans les cieux. La sorcière resta sur le seuil de la porte un moment, prenant le soleil, puis elle sortit et siffla. Peu après, la douce Perséphone cria, tout en volant gracieusement au dessus de sa maîtresse. Un fin sourire perça les traits droits de la jeune fille :


« Allé ma grande, viens là… »

Le faucon cria une nouvelle fois et descendit doucement vers sa maîtresse. Il ouvrit le bec mais aucun son n’en sortit. La belle brune sourit alors délicatement et caressa la tête du rapace.

« Tu vas être attentive d’accord ? Tu fais le même trajet que tu as déjà fait… je sais que tu t’en souviens. Cette fois-ci tu vas voler sans moi… On se retrouvera en Angleterre. La résidence des Irving, tu te rappelles ? »

Dawn savait bien que le faucon ne comprenait pas ce qu’elle lui disait, mais elle ne pouvait s’empêcher de lui parler. Des larmes perlèrent ses yeux. Elle les essuya d’un geste désinvolte. Des bruits de pas derrière elle la firent se redresser, puis se retourner. Elle s’attendait à retrouver Isaac ou encore le père de ce dernier, mais elle vit leur silhouette, plus loin, dans le salon. Son regard se leva donc et vint se poser sur… son grand-père. Le vieil homme quittait rarement la demeure, aussi fut-elle surprise de le trouver face à elle.

« Grand-père ? »

Il lui fit un signe de tête, l’invitant à avancer un peu dehors. La sorcière s’exécuta, toujours surprise. L’homme la suivit et referma la porte du hall derrière lui. Enfin, il se retourna, faisant face à la demoiselle. Bien qu’âgé il semblait toujours aussi grand… Aussi fort que s’il avait 20 ans.

« Ma petite… Tu vas devoir aller à Londres… »

La demoiselle ouvrit la bouche pour parler mais il l’invita d’un signe de main à garder le silence. Il fouilla dans a poche et en sortit un parchemin.

« Ne l’ouvres pas avant qu’il soit temps. Tu devras le porter à Monsieur Farsen. Il habite sur l’allée des embrumes. Mais surtout n’y va pas avec qui que ce soit. Tu devras être seule, c’est important. C’était à ta mère… Je pense qu’il est temps que tu en prennes possession. N’essaies pas de l’ouvrir, tu ne pourras pas, seul Farsen pourra t’y aider. L’allée n’est pas sûre, aussi serait-il préférable que tu aies ta baguette et ton faucon quand tu t’y rendras. N’en parle à personne. Ils ne doivent rien savoir. Pas même ton jeune ami… »

La porte s’ouvrit alors… La silhouette haute et fière du père Irving parut sur le palier, son fils à ses côtés. Ievdokia les suivait, son enfant dans les bras. Elle jeta un regard surpris au grand-père, qui souriait, tout en disant d’une voix douce :

« Cet oiseau est vraiment beau… les Symphonie ont toujours de bons goûts en fauconnerie vraiment… »

La sorcière russe esquissa difficilement un sourire et jeta un regard de côté au vieil homme qui repartait. Elle mit le parchemin dans sa poche et posa un baiser sur le front de Perséphone :


« On se retrouvera en Angleterre… »

Puis le faucon s’envola une fois sa récompense avalée. La brune gravit les marches, rejoignant sa tante.

« Ma tante… je vous remercie pour ce temps passé avec vous. Portez-vous bien. »

Elle salua alors sa tante et déposa un dernier baiser sur les joues de son cousin. Puis la sorcière rejoignit les deux hommes Irving. Le père fit signe aux enfants de partir devant, ces derniers s’exécutèrent, laissant les deux adultes entre eux. Isaac posa son regard d’azur sur la jeune russe, l’air interrogatif. Il fallait avouer que la demoiselle était pensive depuis sa rapide entrevue avec son grand-père. Elle se contenta de lui adresser un sourire, n’oubliant pas les recommandations de son grand père. Ne pas en parler… Isaac cependant ne lui demanda rien, se contentant de la prendre dans ses bras. La jeune fille le laissa faire, se laissant emporter dans une douce rêverie qui allait se finir bien trop vite à son goût…

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Fin du Flash Back
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Ξ Sujet: Re: [ Mission d'un été pour une nouvelle vie surprenante ]   [ Mission d'un été pour une nouvelle vie surprenante ] EmptyMar 1 Jan - 22:17

« Monsieur Farsen »

La brune était devant une boutique. Les stores étaient fermés. La nuit à présent tombée recouvrait l’allée d’une atmosphère quelque peu angoissante… La jeune fille inspira profondément. Dire qu’elle n’avait pas peur serait un mensonge. Son cœur battait à tout rompre contre sa poitrine. Elle devait malgré tout entrer… La jeune fille leva la main et frappa à la porte. Seul le silence répondit aux coups frappés contre cette porte de métal froid… Elle resta un moment sans rien faire, puis finit par lever une nouvelle fois le bras, quand la porte se déroba sous son poing… Un homme se tenait dans l’embrassure. Il fixait la sorcière à la fois surpris et méfiant. Dawn mit un moment à retrouver l’usage de sa voix. Enfin, elle s’exprima :

« Monsieur Farsen ? »

L’homme, pour seule réponse, émit un grognement suivi d’un signe de tête, affirmant les dires de la brune. La jeune fille s’attendant à une autre réaction se trouva bien désarmée. Elle reprit cependant ses esprits et poursuivi :

« Je m’appelle Dawn. Dawn Kostovak, je suis la petite fille… »

Brusquement le vieil homme avait pris le bras de la frêle demoiselle russe, l’entraînant à l’intérieur. La Serpentarde, trop surpris pour effectuer le moindre geste, fut contrainte de suivre le mouvement. La porte se referma derrière elle. Perséphone, énervée par cette brusquerie si soudaine s’était envolée et avait émit un cri de colère. Elle était tout de même là, avec Dawn. Et sa présence la rassurait. La sorcière regardait le vieil homme qui la fixait intensément.


« Plus de lumière… »

La luminosité de la pièce, faible jusqu’alors s’intensifia soudainement. La maison semblait plus accueillante ainsi éclairée. L’homme regardait toujours la jeune fille qui commençait vraiment à se demander ce qu’elle faisait là… Il tourna autour d’elle et murmura :

« Etonnant… »

La jeune fille haussa un sourcil. Que racontait-il donc ? La sorcière, commençant à s’agacer, gagnait en assurance, alors qu’elle ouvrait la bouche pour parler, Farsen reprit, à son intention :

« Vous lui ressemblez tant… J’ai l’impression de la revoir plus jeune. »

Face au regard interrogateur de la demoiselle, il fronça un sourcil, et reprit :

« Bela voyons… Votre mère, mademoiselle… Bela Södergren… Enfin, Kostovak depuis son mariage avec Vlad… On a souvent dû vous le dire non ? Vous avez les mêmes traits qu’elle, votre corps aussi… Vous êtes plus fine cependant, de ce côté-là, vous tenez bien de Vlad, ça ne fait aucun doute ! Mais vos yeux… Ce sont ceux de votre mère, tout comme vos lèvre, ou vos pommettes… c’est foudroyant… C’est comme si elle était revenue d’entre les morts… mais dîtes moi… Dawn c’est ça ? Pas très russe comme prénom, enfin… Que faîtes vous par ici aussi tard ? »

La sorcière leva ses yeux vers la silhouette qui la dominait, cet homme semblait assez aimable. Mais elle se méfiait, il semblait savoir pas mal de choses sur sa famille… La brune, lui répondit alors :

« Mon Grand père… il m’a demandé de venir vous voir, sans en parler à qui que ce soit… il m’a di de vous donner ça… »

La brune tendit avec hésitation son parchemin au vieil homme, qui, à son grand étonnement se mit à sourire. Il dit alors :


« Oh mais vous êtes donc en âge ? Ma fois… le temps passe on ne le voit même plus venir… Il vous trouve donc prête à être comme votre mère… Dans ce cas, venez avec moi… »

La brune suivit le vieil homme dans sa demeure. Elle fit attention à ne rien déranger. Des portraits accrochés au murs les regardaient passé, l’air ensommeillé… Les deux personnes arrivèrent dans la bibliothèque. La jeune sorcière promena son regard parmi tous les livres… Son parchemin toujours à la main, elle le fixa avec intensité. Qu’était donc ce fichu parchemin ? Comme s’il l’avait entendue, le vieil homme sourit à la demoiselle et lui dit avec calme :

« Installez-vous, je vous en prie. Et ouvrez donc ce parchemin… »

Face à l’air étonné de la demoiselle, il se contenta de sourire, l’invitant à faire ce qu’il disait. La brune le fit donc. Assise dans un fauteuil plutôt confortable, elle fit sauter le sceau renfermant les écrits… puis elle déplia la lettre. Cette dernière était rédigée en russe. La jeune fille la parcouru avidement. Elle était signée de la main de sa mère ! Södergren… Elle n’était donc pas mariée à l’époque… le visage de la sorcière du traduire sa surprise, puisque l’homme se mit à rire.

« Vous vous pensez trop jeune n’est-ce pas ? Pas assez expérimentée ? »

Dawn se contenta d’acquiescer, silencieuse, elle semblait avoir perdu sa voix le long de sa lecture. Farsen poursuivit alors :

« J’ai connu votre mère alors qu’elle avait à peine trois ans… C’était lors d’un banquet chez les Södergren. J’avais vingt ans à l’époque… je l’ai vue grandir… Et je l’ai vue devenir ce que vous êtes destinée à devenir à votre tour… Elle aussi n’y croyait pas, elle avait reçu les connaissances de son père… Elle avait quinze ans à l’époque. Vous aussi non ? Pas encore ? Bientôt alors… »

Dawn acquiesça doucement. L’home continuait son récit :

« Elle a toujours eu un don pour la métamorphose. Rien ne lui résistait… Que ce soit les hérissons ou les plantes, tout se transformait sans mal. Je suppose qu’il en va de même pour vous… Votre baguette… Oui… De l’ébène… Elle semble souple et facile… Plutôt faite pour la métamorphose et plus dure pour les enchantements je dirais… Ventricule de dragon ? Pour le caractère… Non ? Um… remarquez, les cheveux de vélanes représentants la beauté vous conviendrez aussi… mais dans ce cas, je vous voie plutôt avec un crin de licorne… Evidemment… la pureté. »

« Du sang ? »

« Oui, mais pas seulement. La baguette se moque du sang. Elle cherche le cœur, et le votre est pur… »

L’homme sourit et poursuivit :

« Soit, elle a commencé le vrai travail à quinze ans donc… Comme vous… tenez, ce livre lui a appris…presque tout. Il faudra me joindre dans vos périodes de repos… Entre chaque étape. Devenir animagus n’est pas simple, loin de là. Mais si votre grand père vous en cru capable, c’est qu’il a raison… pour me contacter, vous parlerez à mon petit fils, il est à Poufsouffle… Vous le connaissez déjà… Monsieur Snedlditetikasi. »

La stupeur passa sur le visage de la belle brune.

« Et oui… Erwan. Vous saurez l’aider un jour, mais le temps n’est pas venu. Pas encore. A présent, rentrez chez vous. On vous cherche en ce moment même. »

L’homme se leva, raccompagnant la brune. Une fois sur le seuil, il continua :

« Je compte sur vous, tout cela reste un secret. A Poudlard tout comme à l’extérieur. Erwan et vous serez les seuls à savoir tout cela… Tant que l’apprentissage n’est pas achevé en tout cas. Mademoiselle… ce fut un plaisir de vous rencontrer. »

Il posa un baiser sur la main blanche de la russe et la laissa partir. La jeune fille lui adressa une grimace qui devait être à l’origine un sourire.

« Ne tardez pas mademoiselle… mais avant, sachez tout de même une chose… l’animal… Depuis toujours, il s’agit d’un loup… »

La porte se referma alors sur la russe, Perséphone volant au-dessus d’elle… la sorcière regarda la couverture de son livre, il était en russe, ainsi au moins personne ne pourrait savoir de quoi il traitait à Poudlard, mais elle prendrait quand même grand soin de cacher l’ouvrage et de n’étudier cette forme de métamorphose que lorsqu’elle serait seule. La jeune fille ouvrit son sac à dos, rangea le manuscrit, puis se redressant, elle avisa la ruelle qu’elle avait empruntée quelques instants plus tôt. Elle prit une allure plus rapide, plus pressée et, courrant presque, quitta cette petite ruelle pour finir dans la rue principale, donc plus large de l’allée des Embrumes. La jeune fille, toujours accélérant le pas, poursuivit son chemin pour s’arrêter à l’entrée du chemin de traverse. C’était fini… Reprenant son souffle, elle se permit un moment pour se calmer et prit le chemin de la demeure des Irving… Il lui fallait une cheminée.

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