Retrouvailles de famille... et d'amis ! | PV | {Abandonné}

Le mois de décembre était entamé, et la neige avait commencé à tomber. Poudlard était pour la deuxième fois couvert de neige, sous les yeux de la petite Juliette Horuni, en seconde année dans cette école de sorcellerie. La jeune fille adorait l’hiver. Quoi de mieux que de se faire une partie de boule de neige entre copines ? Oui, copines, car disons le, la jeune demoiselle n’avait pas d’amis garçons, mis à part peut-être Liam. Même que Liam comptait plus que pour un ami pour elle... Mais bon, ne parlons pas de ça voulez vous ? Parlons plutôt de la belle journée d’hiver qui s’annonçait.

Il était peut-être huit heures du matin, et Juu’ était déjà debout. Oui, allez savoir pourquoi, depuis le premier décembre, la jeune Serdaigle se levait toujours tôt. Sans doute que l’euphorie du Bal de Noël et de sa fête l’empêchait de dormir... Bref, quoi qu’il en soit, la méditerranéenne était déjà levée, et depuis longtemps en plus. Elle avait eu le temps de déjeuner, de se vêtir et de descendre les multiples escaliers pour aller à l’extérieur. Elle ne portait pas son uniforme, car c’était le week-end. Dès le vendredi soir en fait, la jeune fille ne portait plus son costume, mais bien ses propres vêtements, qu’elle jugeait plus ‘hot’.

Marchant d’un pas léger, Juliette pensait à tout et à rien. Elle portait une paire de Jeans, avec un chandail à manches longues turquoise et un collier agencé. Elle avait des bottes avec des petits talons et par-dessus tout ça, elle avait son manteau d’hiver brun et turquoise, très chaud, qui venait du Nord, proche de Durmstrang. Comment le savait-elle ? C’était Nathan qui lui avait acheté, donc ! La jeune fille adorait le manteau, en plus. Il était juste assez chaud, et elle n’avait pas trop froid. C’était étrange ; autant parfois son frère lui ramenait des choses banales et ridicules, autant il pouvait parfois lui ramener des choses très pratiques qu’elle adorait...

La jeune fille marchait, ses bottes laissant des traces dans la neige toute blanche qui était sans doute tombée au courant de la nuit. Encore en ce moment même, il en tombait. Quelques flocons venaient se poser sur ses cheveux frisés, qui frisottaient encore plus avec l’eau. Juu’ souriait en admirant le paysage et se remémorait les hivers auprès de sa mère. Elle y pensait car c’était les seuls souvenirs qu’elle avait d’elle. Elle n’allait pas pleurer, non, loin de là. Elle allait seulement sourire. Sa mère lui manquait, mais elle en avait fait un petit deuil. À quoi bon se torturer de l’intérieur ? Ça n’allait pas ramener Alicia ça, loin de là... Donc Juliette préférait se souvenir des bonnes choses en souriant qu’en pleurant...

Au bout d’un moment, elle s’arrêta et contempla le paysage : Elle se trouvait devant le Lac Noir, qui était maintenant totalement gelé. Juliette le regarda et sourit. Elle avait tant eu d’aventures dans ce Lac... Une baignade sous la pluie l’année dernière, et plein d’autres choses... La jeune demoiselle pris place sur le banc devant le lac et se tu. En fait, elle resta comme elle était, car avant elle ne parlait pas non plus. Elle écouta le bruit merveilleux du vent, le chant de la neige qui tombait et le silence somptueux de la tranquillité...

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Nathan était debout depuis peut-être deux heures, et il marchait à l’extérieur. Il avait l’habitude, depuis qu’il était à Poudlard, de se lever plus tôt qu’à l’habitude et de prendre de beaucoup plus longues marches. Il fallait dire que le paysage de Poudlard et de ses environs était plutôt dépaysant. Bien sur, il neigeait aussi à Durmstrang, mais le jeune grec trouvait que le paysage hivernal de Poudlard était beaucoup plus impressionnant que celui de son école du Nord. Sans doute car ça faisait sept ans qu’il voyait la même chose...

Marchant lentement, le jeune méditerranéen regardait tout, avec un regard observateur. Il observait le souffle du vent qui avait des secousses de temps en temps. Il regardait aussi les flocons de neiges tout petits tomber par terre, et fondre doucement sur une matière, quelle qu’elle soit. Cela pouvait paraître banal, mais pour le jeune homme, c’était tout sauf ça. Disons simplement que Nath’ avait un certain don pour s’émerveiller devant les choses que les autres pourraient juger pathétiques.

Soudain, Nathan entendit un bruit de pas. Il s’arrêta doucement, se demandant bien qui était debout si tôt le matin, au point de marcher dehors par se froid que les anglais pouvaient qualifier de ‘glacial’. Il aperçu une silhouette qu’il connaissait. Oui, c’était bien Juliette. En plus, elle portait le manteau qu’il lui avait ramené du Nord. La petite soeur de Nathan devait sans doute trouver qu’il faisait froid, alors peut-être avait-elle préféré se vêtir en conséquence ? Quoi qu’il en soit, Nath’ était bien content de voir sa petite soeur adorée. Il s’approcha d’elle et la vit s’asseoir sur un banc. Que faisait-elle si tôt, par ce matin enneigé ? C’était une très bonne question, mais Nathan n’y avait pas la réponse. Le jeune grec s’approcha vers sa soeur et lui fit un petit sourire en coin.

« Bonjour ma chérie, comment va tu ? » Lui demanda t-il en prenant place sur le banc où elle était assise.

Puis, Nathan regarda Juliette qui lui sourit. Elle semblait avoir froid. Les flocons de neige avaient rendus ses cheveux frisés noirs encore plus qu’ils ne l’étaient déjà. Le jeune garçon sourit et déposa un baiser léger sur le front de sa petite coccinelle. Il eut soudain une idée.

« Tu m’as l’air gelé ma chouette. Dit-il, l’air anxieux. Attends, j’ai une idée. » Répondit-il, un sourire malicieux sur le coin des lèvres.

Il brandit sa baguette magique et au même moment, deux chocolats chauds apparurent de nulle part. Non, en fait, ils étaient apparus de Navire de Durmstrang. Nathan agita à nouveau sa baguette et des petites guimauves tombèrent du vide, comme par enchantement. Il était content d’être majeur et de pouvoir utiliser la magie à volonté. Le jeune homme tendit un chocolat chaud aux guimauves bien fondues à sa soeur et lui sourit.

« Voilà qui devrais te réchauffer, lui dit-il en buvant une gorgée de son propre chocolat chaud. Mais dis moi ma puce, qu’est-ce qui t’amènes si tôt dans le parc par ce matin enneigé ? »

Juliette c’était assise et regardait le Lac Noir en pensant à rien. Elle était simplement dans la lune. C’était disons, plutôt fréquent chez elle. Parfois, une personne pouvait lui parler, et la jeune grecque l’écoutait, mais avait le regard totalement ailleurs. Ce matin, c’était un peu comme ça, mais là il n’y avait personne qui lui parlait. Du moins, pour l’instant…

Regardant la neige tomber comme si c’était un spectacle fascinant, la Serdaigle ne se rendit pas compte que des bruits de pas se rapprochaient de ‘son’ banc. Elle était trop occupée à ne rien faire, perdue dans ses vieux souvenirs poussiéreux et nostalgiques. La jeune demoiselle fit d’ailleurs un petit saut en entendant une voix. C’était la voix d’une personne qu’elle connaissait très bien. Oui, elle la connaissait bien et Juu’ aimait cette personne. Elle se tourna vers son grand frère Nathan qui s’approcha d’elle, un sourire aux coins des lèvres. La jeune bleue et bronze lui sourit doucement.

Il pris place à ses côtés et lui déposa un petit baiser sur son front. Juliette sourit. Son grand frère était tellement adorable, protecteur et gentil… Elle avait de la chance de l’avoir dans sa vie, même si parfois, il lui tombait littéralement sur les nerfs. Juliette se blottis contre lui.

« Je vais bien, mais j’ai un peu froid. Répondit-elle en lui souriant. Et toi, comment vas-tu ? »

La gamine en effet, se demandait bien comment Nath’ allait. Depuis le début de l’année, ils n’avaient pas vraiment eu l’occasion de se parler seuls à seuls. Juliette devait lui parler de choses personnelles, et lui demander des conseils. Elle avait besoin que son grand frère l’aide à faire le bon choix. Elle se colla davantage sur lui. Il dégageait pratiquement autant de chaleur qu’une fournaise ! C’était pratique, surtout l’hiver. Car, croyez le ou non, personne n’avait le droit de se coller sur lui sans que Juu’ donne son avis. Bien sûr, les compagnons de Durmstrang de son frère avaient le droit, mais le reste de gens, non. Juliette était plutôt possessive envers son frère, car il comptait beaucoup pour elle. Elle fut surprise de voir deux chocolats chauds apparaître de nulle part et lui fit un grand sourire de reconnaissance.

Elle regarda son frère faire apparaître des guimauves. Ses guimauves. Juliette les adorait plus que tout, et elle ria doucement lorsqu’il les mis dans les tasses de boissons chaudes. Il en tendit une à sa petite sœur et la gamine s’empressa de prendre la tasse. Déjà, juste au contact de la chaleur du verre, les mains de Juu’ étaient en pleine euphorie. Ça faisait du bien, c’était certain. La demoiselle se blottis contre son frère.

« Merci, c’est vraiment très gentil, frèro. »

Puis, elle accota sa tête sur l’épaule de Nathan. Elle avait plutôt l’habitude de faire cela, il fallait le dire. Elle pris une gorgée de son fameux chocolat chaud et poussa un soupir de bien être. La boisson chaude lui faisait un bien merveilleux. Elle regarda son grand frère et détourna les yeux de lui lorsqu’il lui posa ‘la’ question. Que devait-elle lui dire ? Ah, elle en avait une petite idée…

« Eh bien, depuis le début du mois de décembre, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai tendance à me lever tôt… Expliqua t-elle en contemplant le lac d’un air songeur. C’est peut-être dû à l’approche de ma fête, dit-elle, et à l’approche grandissante du Bal de Noël. J’avoue être un tantinet excitée. Répondit la jeune demoiselle, un sourire rigolo sur le bout des lèvres. Lorsque je me lèvre tôt, j’ai tendance à aller marcher et à prendre l’air. Ça me fait grandement du bien, lui avoua t-elle, souriante. Et toi, que fais tu ici, dehors ? Je sais que tu as l’habitude de te lever tôt, mais habituellement, tu restes dans ta chambre à lire, non ? Dit-elle pour le taquiner. Je blague, grand frère ! Plaisanta t-elle. Puis, elle reposa sa tête sur l’épaule du jeune Nordique. Je t’aime tellement frèro… Merci encore pour le chocolat chaud, lui dit-elle avec un regard sincère. C’était vraiment apprécié.

Puis, elle pris à nouveau une autre petite gorgée de la boisson et sourit doucement...

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Nathan était plutôt heureux que sa petite sœur ait apprécié son geste par rapport au chocolat chaud. Il avait espéré qu’elle le prenne bien et heureusement, ça avait été le cas. Il lui sourit gentiment et la colla contre lui, voulant la réchauffer. Pauvre petite puce, elle avait froid ! Le jeune nordique tourna son regard vers le Lac et pensa.

Pendant environ cinq minutes, un silence lourd mais compréhensible s’installa entre Nathan et Juliette. N’importe qui – autre que eux bien sûr – aurait été dans cette situation et l’aurait sans doute trouvé très difficile. Pourtant, le jeune homme et sa sœur ne trouvaient pas ça compliqué de se taire, au contraire. Cela faisait maintenant treize ans que Nath’ voyait sa petite Juliette grandir et elle-même savait que pour se comprendre, les deux Horuni n’avait pas besoin d’ouvrir la bouche. Un seul regard suffisait.

Au bout d’un moment, Nathan détourna son regard de l’étendue blanche glacée car il s’était rendu compte qu’il n’avait toujours pas répondu à sa sœur concernant ses multiples questions. Il tourna son visage vers sa sœur. Elle était si belle… Le jeune homme se doutait bien qu’elle avait des soupirants, mais il ne voulait pas éveiller les soupçons et encore moins une chicane naissante…

« Oh, je vais bien… Annonça t-il a la jeune bleue et bronze, l’air absent. Enfin, ça pourrait aller… Disons que Cordélia ne m’aime pas… »

Nathan ne répondit rien pendant une minute, écoutant le bruit du vent siffler doucement. Ay bout d’un moment, il pris à nouveau la parole.


«… Mais bon, je vais m’en remettre… Répondit-il, souriant doucement à sa sœur. Il me faudra juste du temps et de la solitude… »

Puis, le jeune homme de septième année à Durmstrang se souvint de ses multiples commentaires qui venaient de refaire surface. Il sourit dans le vide, y repensant.

« Oh, je te comprends. Moi aussi je me lève tôt. Tu le sais, j’en suis sûr… Il fit un clin d’œil à sa sœur et poursuivit. Dis moi, pourquoi es-tu ‘excitée’ à l’approche du Bal de Noël ? Demanda le jeune homme à sa sœur, en arquant un sourcil, un sourire en coin. Serait-ce parce que tu aurais un cavalier ? »

Puis, le jeune homme se souvint que Juliette lui avait posé une autre question. Il enchaîna donc, se disant que Juliette serait bien forcée de répondre à ça plus tard.

« Oh, tu peux te moquer, petite taquine, mais saches que lire, je fais ça le soir, et non le matin xD. Donc, j’ai pris l’habitude moi aussi le matin d’aller marcher. D’ailleurs, ajouta t-il, je suis plutôt surpris que nous nous soyons jamais croisé en chemin. Mais bon, on pourrait qualifier cet instant de retrouvailles de famille… Lui dit-il, un sourire aux coins de ses lèvres. Puis, il déposa à nouveau un baiser délicat sur son front. Je t’aime ma petite Juliette, ne l’oublies jamais… »

Cordélia ne l’aimait pas ? Oh, mais c’en était tout une nouvelle… Disons que Juliette s’attendait à tout sauf à ça. Son grand frère avait plutôt la réputation de briser des cœurs, pas d’avoir lui-même le cœur brisé… La jeune méditerranéenne se sentait mal pour son frère. Que devait-elle dire ? Elle n’en avait aucune stricte idée, et ça n’allait pas l’aider non plus, ça… Argg, mais que devait-elle faire ? Ah, elle eut soudain une idée. Juliette tourna donc son petit visage mielleux et doux vers son frère et lui répondit par son regard. Le minois de la jeune fille était en mode « Je suis vraiment désolée frangin, j’ai beaucoup de peine pour toi. » Puis, la Serdaigle détourna son regard vers le Lac Noir à nouveau, et se perdit elle aussi – de son côté du moins – dans ses pensées…

Pendant cinq longues minutes, la petite miss Horuni et son frère ne se parlèrent pas. Sans doute n’avaient-ils rien à se dire, sans doute le silence leur permettait de se noyer dans leur peine, chacun de leur côté. C’était – Pour Juliette du moins – Beaucoup mieux ainsi. Comme ça, la jeune fille pensait intérieurement, sans pleurer devant son frère. Peut-être pensait-il la même chose… Leur amour impossible à tout les deux, les sentiments qui étaient si forts… Finalement, Juliette ressemblait vraiment à son frère…

Au bout de ces cinq longues minutes, Nathan rompit le silence confortable qui régnait entre eux pour répondre aux diverses questions que la deuxième année lui avait posé tout à l’heure. Juliette sortit donc de sa bulle – très frustrée intérieurement croyez moi – pour écouter Nathan parler. Elle ne lui en voulait pas, bien évidemment. Oh non, plus Juliette l’entendait parler, plus elle savait ce qu’il allait lui dire… Non, non, non, tu ne sauras rien ! Aïe, il avait posé la question. Juliette le détourna du regard et regarda plutôt le gros sapin en biais d’eux. Il était soudainement si intéressant…

Que devait-elle répondre ? Qu’elle avait un compagnon, et qu’elle ne voulait pas qu’il s’en mêle pour le harceler ? Ou simplement qu’elle y allait seule. Non, miss Horuni avait trop souvent menti à son frère pour le faire une autre fois consécutive. Elle regarda à nouveau son grand frèro et lui fit un sourire gêné, pour expliquer son détournement précipité de regard plus tôt... « Eh bien oui, j’ai un cavalier… Annonça t-elle tranquillement. Il se nomme Jimmy Ollissay, et il est à Gryffondor, en deuxième année, comme moi. Il est super gentil, attentionné et très… Elle rougit soudainement… Beau. Enfin, ajouta t-elle précipitamment, il ne se passe rien entre nous deux, compris ? Répondit-elle en regardant son frère, totalement sérieuse. Nous sommes uniquement amis parce que… Parce que mon cœur est déjà pris, voilà… » Finit-elle par annoncer, quelques instants plus tard, la voix plus basse qu’un chuchotement.

Puis, aussitôt, Juliette se leva d’un bon, sa tasse de chocolat chaud dans les mains, toujours chaude, lui procurant toujours la même chaleur apaisante que tout à l’heure. Son frère fit de même et ils commencèrent à marcher. Pourquoi avait-elle été dire que son cœur était déjà pris ? Grand dieu, qu’est-ce qui lui était passé par la tête ? Elle allait devoir parler de Liam… Non, pas maintenant. Peut-être éventuellement, mais là, elle avait trop mal à son propre cœur pour se mettre à parler du garçon qu’elle chérissait si fort à l’intérieur d’elle, qu’elle serait prête à mourir pour lui… Non, la gamine ne voulait pas que son frère la voie dans un état second, ou elle serait vulnérable à tout moment.

Juu’ se contenta donc de marcher, en silence, suivant le chemin en terre brune pâle qui contournait le Lac Noir. Comme tout à l’heure, un silence s’installa entre eux. Peut-être que cette fois-ci, Nathan ne le trouvait pas agréable, mais la bleue et bronze pour sa part, le trouvait plutôt... Secourant. Ce silence lui permettait de communiquer avec elle-même sans que personne, même son propre frère, ne soit au courant. Qu’allait-elle dire à Nathan ? Elle n’en avait aucune idée… Au bout d’un moment, elle ralentit le pas, et s’arrêta sous un autre arbre, s’accota sur le tronc et glissa lentement son petit corps frêle le long de l’arbre jusqu’à ce qu’elle soit assise. Une fois cela fait, elle leva les yeux au ciel et ferma les yeux. La neige tombait toujours, et c’était merveilleux à voir. Juliette Horuni ouvrit alors son âme à la nature, et respira doucement, au gré du vent froid hivernal et des flocons de neige doux transparents qui tombaient doucement sur elle. « Je ne veux pas vraiment parler du garçon que j’aime, d’accord ? Répondit-elle à mis voix, à moitié en transe, les yeux toujours fermés. J’ai trop souffert et je veux l’oublier pour l’instant… »






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