La jeune fille marchait doucement, l’air assez rêveuse, elle regardait les voûtes du couloir. Alyss portait deux livres quelques parchemins dans ces bras qui menaçait de lui échapper. C’est alors que l’inévitable arriva. La Serdaigle s’accrocha les pieds dans une imperfections du carrelage et s’étala lamentablement de tout son long par terre ! Ce n’était vraiment pas une situation à son avantage. Les bouquins étaient retombés lourdement à ses côtés et un rouleau de parchemin était parti dans un second couloir à gauche. Miss Fledge allait devoir courir après ses papiers ! Heureusement pour elle, la première année n’avait aucun rendez-vous ou cour particuliers.
L’Aigle ramassa d’abord les livres à sa portée encore accroupis sur le sol. Sa tête avait été plutôt épargnées. Après tout elle avait besoin de tout ces neurones ! Elle n’aurait pas à craindre l’apparition d’une grosse bosse sur son crâne. Bien que l’enfant ne fut pas attendue, elle avait pleins de choses à faire. Donc, il n’était même pas envisageable d’avoir le temps de faire une halte à l’infirmerie.
Alyss posa la main sur un ouvrage qui devait l’aider à rédiger son devoir d’historie de la magie : la biographie de Salazar Serpentard, autrement dit, pas une mince affaire ! C’était un personnage très mystérieux qui n’en disait pas beaucoup sur lui. Alors pour raconter sa vie, c’était assez difficile ! Surtout pour une toute nouvelle élève de Poudlard…
L’étudiante rattrapa un papier qui volait en direction de la fenêtre ! Il s’agissait là d’un article à incorporer au journal. La première édition n’allait pas tarder et donc pour tout dir,e la rédactrice en chef était un peu sous pression. Celle-ci devait penser au hiboux bavard, au bal, aux entraînements de Quidditch, aux cours, à pleins de choses. Un deuxième cerveau auraient été vraiment utile ces temps-ci.
En parlant justement du bal de noël, il lui manquait naturellement un cavalier. Personne, et oui, personne n’était venu lui demander de l’accompagner. UN seul tableau aurait pu quand même avoir un petit message pour elle de la part d’un admirateur secret … Ca aurait été trop beau pour être vrai !
Alyss réfléchit un instant … Comment est-ce que cela aurait pu se passer ? Elle imagina qu’un tableau avec un homme bien habillé d’une perruque et de frous-frous lui adressera la parole de cette manière. Bien sûr ce n’est que l’imagination de Miss Fledge, cela ne lui est pas vraiment arrivé ! :
* ‘Alyss Fledge ?’
‘Hum … Oui c’est moi …’
‘J’ai un message pour vous’
‘ Ah euh ? Si c’est à propos du journal, il faudrait me laisser un message écrit si c’est possible et si…’
‘Non, non, rien de cela, c’est une personne qui souhaiterait vous accompagner au bal qui m’a laissé ce message.’
‘Erf non, vous vous trompez de personne…’
‘Ah oui, en effet, il s’agit d’une … Alicia, autant pour moi, je suis navrée’
‘Vous pouvez -_-‘ *
Même dans ces rêves, elle n’arrivait pas à voir le bon côté des chose… Pourtant en règle générale ce n’était pas quelqu’un de défaitiste, non vraiment, là il lui faudrait un heureux évènement pour lui redonner un peu de peps pour la soirée qui approchait à grand pas !
Bon et puis au pire elle pourrait peut-être y aller avec son amie Wendy, à moins que cette dernière n’y aille avec un cousin de son ami Charles. Alors comme ça, elle allait vraiment se retrouver seule, seule et seule ! Mais c’était pas sur pour la Poufsouffle, si ça se trouve cette dernière avait dit cela en rigolant. Alyss était si naïve.
En règle générale, c’était davantage le garçon qui faisait son humble demande, sans aller bien sûr jusqu’à se jeter par terre avec une rose et les violoncelles. C’est plutôt rétro et il vaut mieux faire simple. Pourquoi se compliquer la vie quand si peu suffit ? Mais on peut ne pas respecter ces règles. Si quelqu’un semblait lui plaire autant prendre son courage à deux mains et se lancer. Mais c’est plus rassurant que ce soit l’homme qui demande –même si ce dernier doit se dire la même chose.-
La bleue était tellement plongée dans ses pensées qu’elle ne ramassait même plus à ses affaires ; Lorsqu’elle réalisa cela, elle se secoua légèrement, respira un bon coup, puis se lança dans le ramassage express. Il allait falloir tout trier ! Quel travail long et ennuyeux ! La première année attrapa trois parchemins en même temps et les aplatit avec le dos de la min, puis elle ouvrit la première du bouquin le plus haut de pile et y déposa les feuilles en les faisant légèrement dépassée. De cette manière, elle n’oublierait pas de les avoir mis à cet endroit particuliers.
Alyss se releva tout doucement, consciente d’avoir un poids important en équilibre dans les bras. Elle avançait tout doucement à la recherche d’un divers papiers qu’elle avait vu roulé en direction du couloir gauche. Lentement elle pivota dans l’allée et poursuivit sa marche. Miss Fledge se baissa jusqu’à effleuré le sol avec sa main et prit le parchemin. Elle jeta celui-ci en l’air pour qu’il atterrisse sur la pile : manœuvre particulière et un peu risquée. Ce fut à l’aide de son menton, seul partie mobile non utilisée, qu’elle bloqua le bout d’écriture. C’est alors que la première année eut énormément de mal à se relever. Une fois de bout, elle sentit qu’il lui faudrait certainement de l’aide. Au fond du couloir, elle put apercevoir une ombre et pleine d’espoir, hurla :
« Hey ! Pourrais-je avoir un peu d’aide pour transporter toute cette paperasse sil vous plait ? Je suis un peu en … difficulté ! Et je sens que tout va bientôt retomber »
Pour accompagner ses paroles, on put voir que la pile avait tendance un peu à tirer sur le côté droit. Donc si l’inconnue au loin ne se dépêchait pas de la dépanner, tout allait tomber d’un moment ou un autre ! Et il faudrait tout reprendre à zéro : le ramassage est vraiment fastidieux… Pour essayez d’équilibrer tant bien que mal son « butin » elle marcha un peu plus vers la gauche en penchant son corps dans la même direction ! Dans quel pétrin elle s’était mise ? Et puis quel idée d’emportait autant d’affaire ? Il fallait qu’elle ramène tout ça de son bureau au journal jusqu’à la salle commune de Serdaigle. Elle aurait pu faire deux voyages, mais elle était tellement têtue qu’Alyss avait tout pris d’un coup car les deux salles étaient très éloignés. En gros, c’est de la faignantise.
Miss Fledge poussa un petit de terreur et de douleur quand tout s’affala sur ses pieds… trop tard ! Mais bien évidemment, le cauchemard n’était pas fini pour l’Aigle, ce genre de chose, bien sûr, n’arrivait qu’à elle. La petite fille fit un pas et mit le pied sur la couverture d’un livre et glissa, rapidement elle se retrouva les quatre fers en l’air et se mit à nouveau à crier. Là s’en était trop ! La première année se releva, on pouvait sentir la haine qu’elle conservait dans son cœur à trois mètres à la ronde ! Elle se mit à crier un bon coup :
« AAAh ! Pourquoi ça n’arrive qu’à moi ça !! J’en ai marre, marre de chez marre, rien que marre, et j’en ai très marre ! En ce moment rien ne va … je tombe, je glisse, je trébuche, je suis nulle, j’en ai marre ! »
Tout avait dit avec une telle vivacité, les mots étaient crachés avec puissance. C’est alors qu’Alyss se rendit compte qu’elle n’était pas seule. L’ombre qu’elle avait appelé au loin avait accouru pour l’aider mais malheureusement était venu un peu trop tard, et donc à présent cette personne l’écouter sans dire mot. Oh … il l’écoutait ? Alors il y avait bien quelqu’un qui s’intéressait à la petite Alicounette, vilain petit canard à qui en ce moment, il n’arrivait que des malheurs. Mais si ça se trouve il n’était là que pour rire du spectacle… alors la Serdy se remit à s’énerver contre le jeune homme cette fois-ci mais si ce dernier n’avait rien fait :
« Quoi qu’est-ce qu’il y a ? Tu crois que c’est un spectacle que je viens d’offrir ! OUI, je suis tombée ! Mais ça arrive à tout le monde non ? Alors c’est pas la peine de se marrer non plus, les escaliers sodnt dangereux, le sol est parfois abrupte, c’est normal que j’ai glissé non ? En plus si ça se trouve Peeve est pour quelques chose là-dedans ! PEEVES, tu m’énerves ! »
Mais pourtant, personne ne lui voulait de mal, Peeves n’était même pas dans les environs. Comment aurait-il pu lui tendre un tel piège ? Non cela aurait été tout bonnement impossible. Donc c’était l’inconnu qui avait tout pris. Alyss se rendit compte qu’il n’était pas méchant au contraire, il … était… enfin il semblait, sympathique. Elle s’empourpra alors complètement et ses joues devinrent complètement rouge tomate ! Cela ne lui était jamais arrivé au paravent, était-ce juste parce qu’elle s’était énervée contre un innocent ou alors cela avait quelque chose avoir avec la personne en face d’elle… Elle commença à débrouiller des explications pas très compréhensives :
« Je … je suis … hum … je … jesuisdésolé ! Excuse-moi… je … je ne … je ne vou… vv… voulais pas ! C’est que… enfin … voilà … j’étais énervé, et puis tu étais là, et puis, et puis, et puis ! Enfin … Hum … En faite je suis un peu surmené en ce moment, avec tout ce que j’ai à faire ! Les cours, le journal, le quidditch, le train-train quotidien. C’est dur d’arriver à temps aux repas… et je … j’ai vraiment pas de chance, alors je me contenais, je me contenais et là j’ai explosé. Je ttt… je te, te …. Je te pris de m’excuser. »
Miss Fledge baissa la tête, honteuse, si mal … Elle aurait bien voulu avoir une capte d’invisibilité pour disparaître à ce moment. Pour ne plus exister, ou alors il aurait fallu que quelqu’un de plus courageux prenne sa place à ce moment-là. Comment réagir dans de pareilles situations ? C’est toujours très compliqué, trop compliqué. Pourquoi, tout simplement, la jeune fille, ne pourrait être tranquille, être adroite, belle, dégourdi. Ce serait tellement plus simple. Et cela lui éviterait tellement d’embrouille ! Enfin, elle leva un dernier regard plein de courage pour formuler clairement une excuse :
« Tu me pardonnes ? Je … je m’appelle Alyss Fledge, à Serdaigle. On oublie et on recommence à zéro ? On peut bien faire connaissance. J’ai du t’ennuyer avec mes histoires. Je suis pas en pleine dépression je te rassure, je suis juste un peu trop occupée. Et donc, hum … assez parlé de moi. Je veux pas que tu joues mon psychologue. Il serve à rien ces gens-là, juste à être payé. Et puis j’en ai pas besoin. Je suis quelqu’un de très joyeux, là j’étais juste énervée, tendue. »
C’était si simple d’oublier, et puis de fermer les yeux sur les erreurs des autres. Mais bon, en avait-on toujours envie ? A force de jouer tout le temps l’âme charitable, on ne se forgeait pas le caractère. Il venait un moment où … eh bien voilà il fallait se lâcher ! Alors peut-être que l’inconnu allait également le faire, qu’il allait lui crier dessus. En tout cas elle se prépara mentalement à se faire rejeter. Pourquoi était-elle défaitiste comme ça ? NON ! Il fallait être positive, positiver, voire la vie en rose. Et puis elle l’avait toujours fais avec les autres, elle était toujours heureux, criant et rigolant ! Elle avait déjà fais écroulé de rire ses amis. Elle disait tellement de bêtise, et puis sur le même ton naïf et chétif. C’était d’ailleurs ça qui faisait son humour, et puis ça la rendait un peu ‘mignonne’.
En tout cas, allait-elle faire une bonne rencontre à présent ? Elle ne le savait pas, mais aller le découvrir ! Pourvu que ce soit une heureuse rencontre !
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