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 Après le Banquet

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Ξ Sujet: Après le Banquet   Après le Banquet EmptyDim 5 Aoû - 18:48

Aelita arriva dans les cuisines son ventre criait famine, elle n’avait pas eu le temps d’avaler quoi que ce soit et en plus, elle n’était pas arrivée à parler à la jeune fille de beauxbâtons. Mais, elle avait vu Clara et avait parlé quelques minutes avec elle, la jeune Serdaigle aimait son amie, mais seulement elle n’avait pas trouvé assez de temps pour lui parler l’année précédente. Quand elle arriva dans la cuisine les elfs de maisons étaient tous entrain de préparer le dessert, Aelita ne voulu pas les déranger, elle se glissa donc jusqu’aux frigos et observa. Il n’y avait rien de bien mangeable dans ceux-ci, alors elle fit les placards et tomba sur une boîte contenant des pâtes.

La jeune fille était habituée à se faire à manger car ses frères n’étaient pas souvent là et depuis un moment elle avait appris à faire la cuisine de façon moldue. Encore heureux, car dans l’école à part en cours, il était interdit d’utiliser la magie, elle fit alors bouillir de l’eau et mit un peu de sel. Elle regarda sur les tables et vit qu’il y avait des tomates, elle regarda alors en l’air et vit de la Mozzarelle entrain de s’égoutter. Aelita sourit, elle aimait faire la cuisine c’était comme faire des potions.


*Hum, le professeur Rogue doit bien cuisiner*, se dit-elle avec un léger sourire aux lèvres. *Tandis que Drago…, enfin je veux dire Malefoy…, non mais pourquoi je pense à lui… Peut-être que Miles lui sait cuisiner, il faudra que je lui demande*, se dit-elle en lavant les tomates.

Puis elle se mit à les couper en fines lamelles, elle trouva une gousse d’ail, quelle décortiquas, elle prit ensuite la Mozzarelle en défit le sac dans lequel elle était retenue puis la coupa. Elle mit tout cela à mijoter dans une petite casserole dans laquelle, elle avait mis un peu de beurre. L’eau de la première casserole commença à bouillir et elle jeta les pâtes dans celle-ci. Ce que la jeune fille n’avait pas remarqué c’est que la plupart des elfs avaient arrêtés de travailler pour la regarder s’agiter devant les fourneaux.

*Oui, je pense que ça va être délicieux*, se dit-elle en remuant lentement les ingrédients dans les casseroles. *Oui, ça n’a rien de bien complexe c’est comme faire une potion, sauf que Rogue ne se balade pas partout pour nous surveiller*, se dit-elle en regardant sa sauce prendre peu à peu forme. *Je me demande si Miles sera d’accord pour goûter un jour un plat que je lui aurais mijoté*, se dit-elle en goûtant sa sauce.

Ses yeux s’écarquillèrent alors et une grimace de dégoût prit place sur son visage, elle chercha alors après de la crème fraîche qu’elle mit dans la sauce. Elle refit un essaye et là, se ne fut plus une grimace de dégoût qui apparu sur son visage mais un sourire.


- Parfait, se dit-elle à haute voix, satisfaite de ce qu’elle venait d’accomplir.
Une fois que le tout fut prés, elle se servit une assiette puis se retourna pour aller s’asseoir quand elle vit deux yeux ronds comme des soucoupes la fixer.


- Bonsoir Miss Stones !
- Bon…, bonsoir, je ne voulais pas vous déranger, c’est pour cela que je ne vous ai…, dit-elle en voyant des elfs aller goûter sa sauce, … rien demandé.
- Pouvons nous goûter ce que vous avez fait ?
- Oui ! Faites, dit-elle en trouvant alors un coin tranquille où manger.

****

580 mots^^
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Ξ Sujet: Re: Après le Banquet   Après le Banquet EmptyJeu 23 Aoû - 17:57

September, guidé par le sort qu'il venait de lancer, se fiant à lui aussi certainement qu'à son instinct, parcourait les couloirs d'un pas pressé, tournant sec dans les virages, passant à toute vitesse sans même se retourner.

Ses yeux -dont les iris avaient pris une teinte blanche et curieusement lumineuse- sondait chaque recoin, pénétrant dans chaque mur, s'attardant sur chaque élément du décor avec la précision d'un lynx. son cerveau lui fit alors savoir que la fille n'était pas ici, il ne "détectait" pas sa présence.

Sûr de lui, il continua sa route puis, finalement, parvint jusqu'au cuisine. Son esprit se mit en branle, ses sens en alerte lui montrant d'un doigt fébrile la porte de bois. Aelita était sûrement à l'intérieur ! Il le savait, le sentait.

Machinalement, le jeune écrivain aposa sa main sur la poignée et la fit basculer. Rapidement, une odeur de gâteau et de crème fouettée lui parvint jusqu'aux narines, se mêlant assez curieusement aux vapeurs de pâtes fraîches en train de cuire.

September parcourut la salle des yeux, balayant son regard aux pupilles d'oiseau de proie, s'arrêtant sur chaque couvert, chaque assiette, chaque ustensile de cuisine et chaque elfe de maison. Certains, à la porte ouverte, avaient levé le nez de leur travail et avait posé les yeux sur lui sur une mine assez surprise.

Au même instant, ceux de Quint s'arrêtèrent sur une jeune fille aux cheveux blonds légèrement à l'écard. Cette dernière venait d'amener un plat de pâte fumant et déjà les petits êtres se précipitaient pour aller y goûter. September fut parcourut d'un bref frisson et ses pupilles reprirent une teinte normale, un bleu océan tout ce qu'il y avait de plus normal.

Le jeune homme sourit à l'intention d'Aelita et lui fit un bref signe de main.


"Mademoiselle Stones -il hocha brièvement la tête afin de la saluer-, mes hommages !".

Il s'approcha d'elle d'un pas nonchalant gardant une main dans la poche de son pantalon. Toujours tout sourire, il lui tendit celle de libre afin qu'elle s'en saisisse.

"Je suis ravi d'avoir pu vous trouver, concéda-t-il, je vous cherchais justement, juste après votre départ...".

Il jeta un bref regard à l'une des chaises se trouvant contre la table puis reprit aussitôt :

"Cela vous dérange si je m'asseois près de vous ? -il s'en saisit par le dossier et la recula afin de se laisser la place de passer- Je ne vous ennuyerai pas et je ne serai pas long !".

Toujours aussi aimable il ne cessait de lui sourire. Il s'installa tout en prenant garde de ne pas prendre trop de place afin de lui laisser toutes les libertés possibles. Après tout, il venait de s'inviter plus qu'autre chose et mieux valait ne pas être grossier...

Il posa ses coudes sur la table et croisa ses mains juste en dessous de son menton. L'espace d'un instant, il sembla pensif ne sachant vraiment comment aborder la chose...

Comment rester agréable lorsque ce que l'on a à dire et délicat et gênant ? Comment parler à une enfant de 14 ans sans pour autant la choquer ou la brusquer ? Comment trouver les mots ?...


"Il ne fallait pas partir comme ça ! Attaqua September le regard figé sur les rainures de la table, mieux valait rester, pour vous comme pour votre maison...".

*Et blam !! Comment tout louper ! Bravo, bravissimo, September !! Unique au monde !!*

Il hocha la tête dépité par sa propre bêtise puis tâcha d'embrayer pour se donner plus de consistance.

"Ouais bon, soupira-t-il tout en se replaçant -il était mal à l'aise, je fais un piètre donneur de leçon, pas vrai ?".

Il se renfonça dans sa chaise, s'étirant paresseusement comme un chat, faisant le gros dos. Il offrit un aimable sourire à sa jeune élève puis reprit avec bienvaillance.

"Vous savez Mademoiselle Stones, je ne peux pas vous promettre de faire sauter vos points, mais je sais que 5 points sont très vite rattrapables ! Si vous vous investissez dans mon cours -et je sais que vous le ferez- vous pourrez les ravoir rapidement ! Rien n'est perdu, comme on dit !".

Il se tourna vers elle, son bras gauche posé contre le rebord de la table. Il gardait le visage serein et calme de ces hommes qui en savent long et en ont beaucoup vu : un visage empreint de sagesse :

"Et maintenant, si vous me racontiez ce qui ne va pas ? A voir votre tête, c'est pas la grande forme, je me trompe ? Vous deviez passer une super soirée, je vous ai vu, tout semblait aller pour le mieux jusqu'à ce que vous vous fassiez reprendre...

J'ose croire qu'à votre mine défaite tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes alors... alors je réitère ma proposition comme en début d'année : vous êtes mon élève, on se connait depuis suffisamment longtemps pour que vous puissiez me parler des choses qui vous tracassent. Et puis, vous me savez quand même assez droit et honnête pour garder le secret...".


"Alors n'hésitez pas ! Je sais que, lorsque les choses vont mal, il est toujours bon de vider un peu son sac parfois... Ca marche souvent, j'en suis la preuve vivante -un sourire douloureux fit pétiller ses pupilles- ! Bref, croyez-moi sur parole, vous pouvez tout me dire !".

Il croisa son majeur et son index, les levant à hauteur de son visage.

"Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en Enfer. Avec ça si je vous trahis il sera inutile d'appeler un prêtre pour sauver mon âme...".

Il lui tendit un joli sourire et la fixa, l'enjoignant ainsi à lui répondre...
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Ξ Sujet: Re: Après le Banquet   Après le Banquet EmptyVen 24 Aoû - 12:16

La jeune Serdaigle était installée dans un coin reculé de la cuisine pendant que les elfes de maison munis chacun d’une cuillère goûtèrent chacun leur tour sa sauce. Elle allait commencer à manger quand elle entendit :

« Mademoiselle Stones mes hommages »

Elle faillit perdre sa fourchette d’un peu tellement elle fut surprise mais encore plus de voir le professeur Quint là debout devant elle. Il s’approcha alors, elle se demandait bien ce qu’il lui voulait après ce qu’il c’était passé dans la Grande Salle.

*Peut-être que lui aussi, il vient pour me faire des reproches*, se dit-elle en le regardant alors que celui-ci prenait de nouveau la parole.

Il lui dit qu’il était ravi d’avoir pu la retrouver qu’il la cherchait justement, ce qui surpris un peu la jeune Serdaigle et il enchaîna en lui disant juste après son départ. Ce qui la fit soupirer et penser qu’il la cherchait bien pour enfoncer un peu plus le couteau dans la plaie que le professeur Sinistra avait ouverte. Le professeur regarda ensuite la chaise qui était devant la jeune fille et lui demanda si ça ne la dérangeait pas si il prenait place, Aelita hocha la tête négativement et le professeur s’installa en lui disant qu’il n’allait pas l’ennuyer et qu’en plus, il ne serait pas long. La jeune Serdaigle eut un sourire, elle se leva alors prit une assiette et la déposa face à l’adulte qu’elle avait devant elle. Elle se remit devant lui et prit des pâtes dans la casserole qu’elle avait déposée sur la table ainsi que celle de sauce, elle en versa un peu ne sachant pas si le professeur aimerait ou non.

Le professeur lui dit alors qu’il ne fallait pas partir comme ça, qu’il aurait mieux valu qu’elle reste, pour elle mais aussi pour sa maison. Aelita baissa les yeux et rougis face à la remarque, elle ne sut pas vraiment quoi répondre, elle c’était sentie tellement mal quand le professeur lui avait retiré ses points. En plus devant cet homme au regard suffisant, elle avait été tellement troublée par lui qu’elle n’avait pas pu s’empêcher de l’approcher pour savoir son nom. Le professeur continua en disant qu’il était un piètre donneur de leçon, ce qui fit sourire la jeune fille. Il lui dit alors qu’il ne pouvait pas lui promettre de lui faire sauter les points que le professeur Sinistra lui avait soustraits, mais qu’il savait que cinq points c’est rattrapable.

Il ajouta que si elle s’investissait dans son cours rien n’était perdu, ce qui la fit une fois de plus sourire.


*Oui et vous ça vous arrange en même temps*, pensa-t-elle avec un petit sourire en coin.

Le professeur lui demanda de lui expliquer maintenant ce qui n’allait pas, Aelita détourna alors le regard vers la cuisine, elle ne savait pas vraiment si elle devait se confier à lui. Il lui dit qu’à voir sa tête c’était pas la grande forme puis il lui demanda ensuite si il se trompait. Le regard de la jeune fille revint alors vers son professeur, il lui dit qu’elle devait passer une super soirée, car il l’avait vu et que tout semblait aller pour le mieux jusqu’à ce qu’elle se fasse reprendre par le professeur Sinistra. Il poursuivit en lui disant qu’il osait croire qu’à sa mine défaite tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes et qu’il réitérait alors sa proposition comme au début de l’année. Le professeur Quint lui dit qu’elle était son élève et qu’il se connaissait maintenant depuis suffisamment longtemps pour qu’elle puisse lui parler des choses qui la tracassent.

Aelita le regarda droit dans les yeux puis une fois de plus son regard fut fuyant elle ne savait pas vraiment si elle devait se confier ou non à lui. Mais, il insista en lui disant qu’elle savait qu’il était assez droit et honnête pour garder un secret, alors qu’elle ne devait pas hésiter, il l’encouragea en lui disant qu’il était parfois bon de vider son sac, il lui dit qu’il en était la preuve vivante ce qui la fit sourire. La jeune Serdaigle regardait son professeur elle soupira et se dit que de toute façon elle ne mourrait pas de tout lui dire, après tout il aurait sûrement en regard d’adulte sur les choses et pourrait peut-être l’aider à y voir plus clair.


- Avant tout professeur Quint, nous ne sommes pas en cours donc si vous voulez m’appeler par mon prénom je n’y vois pas d’objection. Je sais que certain professeur ne le fond pas, comme le professeur Rogue qui appelle tous ses élèves par leur nom de famille. Le professeur Mac Gonagall est un peu moins formelle sur ce sujet et je préfère d’ailleurs, lui dit-elle en le regardant. Me confier à vous ne sera pas une chose facile, je vous assure…, les adultes ne nous comprennent pas bien souvent et nous prennent pour des enfants. Seulement, je crains fort d’avoir dépassé le stade de l’enfance, bien plus tôt que je ne l’aurais voulu, lui dit-elle en baissant les yeux.

La jeune fille ne savait pas trop si elle devait continuer ou non sur sa lancée, elle regarda le professeur et le bleu électrique de ses yeux l’incitèrent à lui parler.

- Cela remonte déjà loin dans le temps, quand je n’étais encore qu’une enfant, mon père Augustus Stones était un homme froid, distant, il n’avait jamais un mot gentil à mon égard ou envers mes frères sauf si ils avaient fait des choses extraordinaires. Mais il n’avait guère plus qu’une poignée de main ou une tape dans le dos. Mon père était un homme dur, qui n’aimait pas l’échec, je pense que c’est pour ça que ma mère l’a quitté, alors que je venais à peine d’avoir quatre ans. Je m’en rappel car le soir même nous devions aller à la réception annuelle qu’organisait les Malefoy, dit-elle en regardant le professeur. Oui, mon père connaissait très bien Lucius et Narcissa, comme j’étais trop jeune à l’époque pour me rendre à la fête, on me mit avec les enfants, c’était en fait une chambre… Une chambre immense, c’est dans cette pièce que j’ai fait la connaissance de Blaise Zabini et de Drago Malefoy le fils de Lucius et de Narcissa. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais dès que j’ai vu ce jeune garçon blond au visage fin, je me suis dite qu’un jour je me marierais avec lui.

Aelita racontait cette histoire et se souvenait petit à petit des moindres détails de son enfance, elle se rappelait la chambre ou elle avait joué avec Blaise et Drago, ainsi que d’autres enfants dont elle ne se rappelait plus le nom.

- C’est assez bête de se dire ça surtout à cet âge alors qu’on a la vie devant soit n’est-ce pas ? lui demanda-t-elle en lui souriant. Mais j’ai pensé cela et je m’en souviens, je me souviens aussi lui avoir couru après et quand il fut arrêté prés d’une colonne, l’avoir embrassé. J’étais aussi surprise que lui, je dois bien l’avouer, c’était mon premier baiser et j’avais les yeux grands ouverts et lui aussi, quand je me suis retirée de ses lèvres jamais je n’aurais pensé ce qui allait suivre. Je reçu une gifle de sa part, je le regardais hébétée et des larmes commençaient à s’insinuer doucement dans mes yeux. Personne mis à part mon père n’avait encore levé la main sur moi et ce petit garçon âgé de quatre ans venait de le faire, j’étais sous le choc. Je sortis de la chambre, je ne sais comment car elle était sencée être fermée à clef, j’entendis la voix de mon père dans le salon des Malefoy. J’arrivais en pleur et c’est Lucius qui me vit le premier, il se tut dés mon arrivée, son visage était dur et ne montrait absolument rien sinon du dégoût vis-à-vis de ma personne. Mon père me regarda et me demanda ce que je faisais là, très franchement après le regard de Lucius sur moi, je ne savais plus quoi répondre. Mon père se leva alors devant moi et de toute la force dont il était capable sa main s’abattit sur ma joue, je suis tombée de tout mon long sur le carrelage du salon. Tout ce dont je me souviens après c’était une sensation de froid puis de chaud et quand je me suis réveillée j’étais dans un lit, j’avais bien sûr l’impression d’avoir rêvé quand j’entendis mon père s’excuser et que j’entendis la voix de Lucius lui dire que ça n’était rien et qu’il ferait mieux de rentrer maintenant. Mon père rentra alors dans la chambre où j’étais, je fis semblant de me réveiller et il me dit froidement de me lever que nous partions.

La jeune Serdaigle se rappelait parfaitement de cette soirée avec une telle précision, qu’elle en était elle-même surprise. Elle se caressa la joue comme si elle sentait encore la chaleur de la gifle de son père ou serais-ce celle de Drago.

- Dès que je suis rentrée chez moi, je n’ai eu qu’une obsession c’était de me venger du garçon qui m’avait giflée car à cause de lui je ne pouvais plus accompagner mon père et mes frères chez les Malefoy. Cependant j’avais trouvé un soir qu’ils étaient partis l’adresse de Blaise Zabini sur le bureau de mon père, mon frère Jérèmya m’avait appris à écrire, je su lire à cinq ans et écrire à sept ans. Nous entretenions ainsi une correspondance sans que mon père ne le sache vraiment, Blaise est quelqu’un de raffiné ça se voyait même dans son écriture, lui dit-elle en lui souriant. Enfin tout ça pour dire, qu’un soir, je reçu une lettre de lui en fait c’était juste avant que je n’entre à Poudlard, où il m’annonçait qu’il avait reçu sa lettre, que c’était pareil pour Malefoy donc que nous irions tous les trois dans cette école. Je pensais alors que ma vengeance allait être enfin menée à bien. Seulement, ce que je n’avais pas prévu, c’est que le petit garçon soit devenu un jeune homme de onze ans. Quand je le vis pour la première fois dans le train, je ne sais pourquoi mais mon cœur c’est arrêté de battre pendant un instant. J’étais de nouveau sous son charme, seulement une fois qu’il eut ouvert la bouche ma haine et ma vengeance se remirent en place. Ce n’est qu’au mois de février que j’ai su l’atteindre et lui rendre ce qu’il m’avait donné, c'est-à-dire sa gifle et un deuxième baiser. Au mois de avril, alors que je l’évitais c’est lui qui m’a embrassé, après nous nous sommes mit ensemble et je n’ai aimé que lui, jusqu’au mois de juin ou le professeur Rogue nous a surpris. Quand mon père a su pour Malefoy et moi, il est venu à l’école et il a bien faillit me tuer, je ne me souviens plus très bien de ce qu’il c’est passé exactement car tout avait été tellement rapide, ce matin là, dit-elle en regardant son professeur. Mon père a réussit à s’échapper, nous avons vécu une année difficile avec mes frères car nous ne savions pas où était notre père. Ce n’est qu’au mois de Mars, que j’ai su par la bouche du professeur Rogue que mon père venait de mourir, il semblait satisfait de cela, mais il ne m’en dit pas plus,lui dit-elle en soupirant. Voilà vous savez tout ce que vous devez savoir, mis à part peut-être une chose, c’est que l’homme que j’ai été voir, ressemble à si méprendre à mon père, je ne voulais rien savoir d’autre que son nom… Mais voilà, les adultes pensent tout savoir et ne laisse pas à des adolescents ou à des enfants le temps de leur expliquer clairement. De toute façon quoi qu’on dise ou quoi qu’on fasse, on ne nous croit jamais vraiment, lui dit-elle avec une certaine tristesse dans la voix.
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Ξ Sujet: Re: Après le Banquet   Après le Banquet EmptySam 25 Aoû - 13:13

September avait laissé Aelita parler tout du long, ne l'interrompant sous aucun prétexte, prenant bien le temps d'analyser ce qu'elle était en train de lui dire... et pensant également que l'esprit d'une fille était éminament compliqué.

Il n'arrivait pas à comprendre comment l'on pouvait se mettre dans des états pareils pour une tierce personne, surtout si celui-ci semblait manifester un dédain profond ainsi qu'un désintéressement certain. Enfin, encore un mystère de plus que lui, homme viril et "normalement" constitué, ne parvenait à saisir... Peut-être cela était-il trop subtil ?

Ce n'est que lorsqu'elle parla à nouveau de Sykes et qu'elle lui avoua l'avoir pris pour son père que l'expression du jeune écrivain changea du tout au tout. Tout d'abord devenu blème par les révélations douloureuses sur cet homme affreux et impitoyable, son visage fut frappé par une absolue stupéfaction qui en devint très vite comme une hilarité.

September ne put d'ailleurs se retenir plus longtemps et son nez qui rendait au départ de petits renaclements finit par le laisser éclater de rire ; un rire franc, sûr mais pas moqueur qui s'élevait dans la pièce aussi clair qu'un clairon.


Il fermait les yeux sous l'intensité, portant les mains à ses côtes, la tête relevée vers le plafond. Au fond de lui, un horrible sentiment de culpabilité était en train de le piquer, le forçant ainsi à reprendre un tant soit peu ses esprits.

Ce n'est qu'en suffoquant et les larmes aux yeux qu'il se tourna enfin vers Aelita. Il avait le visage rouge et les traits tirés par son hilarité, on eut dit un petit farfadet moqueur tant le visage adulte de ce jeune homme avait pris quelque chose d'enfantin. Il reprit :


"Oohh, compte tenu de ce que vous venez de me dire, vous devez me prendre pour un pauvre abruti sans manières mais... enfin... ah... c'est pas le cas, je vous rassure !".

Il essuya une dernière larme et poussa un dernier soupir suivi de quelques hoquets douloureux. Clignant des yeux, il les porta vers Aelita, tâchant d'adopter une allure plus digne, plus sérieuse.

"Vous avez pris ce type pour votre père alors ? Fit-il après une brève pause, ohh mais euh... je crois vraiment que vous avez à vous tranquiliser là-dessus ! Si l'on vous a dit qu'il était mort, c'est sûrement qu'il l'est, jeune fille. Et vraiment, je vais vous prouver que vos professeurs avaient raison !".

Il se pencha alors vers elle, planta son regard de chat dans le sien.

"Car l'homme que vous avez vu ne s'appelle pas Stones ! Aahh ça, je peux vous l'assurer... pour l'avoir bien connu -il esquissa un légère grimace-, bref...

Il se nomme Apophis Sykes of Woodbury. -Surpris que ce nom lui revienne aussi clairement, il cligna des yeux- Je ne sais pas quel âge avait votre père, toujours est-il que cet énergumène doit avoir à peu près le même âge que moi, c'est-à-dire 22 ans !".


Devant le visage interloqué de la jeune fille, September se rengorgea et reprit d'une voix bourrue et embarrassée :

"Bon d'accord, 33 ans. Bref, toujours est-il que je ne pense sincèrement pas qu'il soit votre père... Vous faites bien d'ailleurs, c'était un horrible personnage lorsqu'il était jeune !".

Nouvelle grimace, Quint se renfonça péniblement dans sa chaise. Ses yeux se mirent alors à fixer le mur droit devant lui, une mine tendue tirant les traits de son doux visage.


"Tu vas te prendre une méga râclée si tu ne fais pas ce que je te dis, Quint ! Je t'assure que tu ne l'auras pas volé ! Alors soit tu coopères, soit je te force à le faire et je n'irai pas de main morte, tu peux me croire !

Dans tous les cas de figure, tu t'en prends une !".


Les autres élèves autour de lui se mirent à ricaner bêtement tandis que September tâchait de rassembler ses affaires de classe éparpillées sur le sol. Tendant sa main vers sa plume, il poussa un glapissement de douleur lorsque ce satané gamin aux boucles blondes lui écrasa la main de son talon.

"C'est bien fait pour toi ! Renchérit-il comme si cela allait de soi, c'est bien fait pour toi ! Tu n'avais qu'à pas ranger TES affaires avant de ranger les miennes ! Maintenant, September Gouine, je t'assure que tu vas en manger tes dents !".

Nouveau ricanement de la part des Serpentards. Confus, le jeune Serdaigle ramena un regard tendu vers son agresseur qu'il voyait en contre-plongé, arborant un sourire aussi avenant que celui d'un requin.

"Ooohh Quinny ne semble pas suffisamment motivé par cette charmante perspective !

Ok, mon grand, débarasse-toi de ton pull !".


Le jeune homme le fixa bouche bée. Sa mâchoire inférieure venait de tomber nette, n'arrivant plus à en croire ses oreilles.

"Allez, fit Sykes en faisant craquer ses poings, magne-toi et éponge-moi toute cette encre ! Je suis désolé, j'ai pas eu le temps d'aller chercher mon balai et mes serpillères de ménagère ! Mais je suis sûr que ton horrible pull-over fera très bien l'affaire !".

"Ouais !! Ouais on dirait une serpillère !".

Les autres enfants éclatèrent de rire : nouveau point pour Apophis. Il se pencha alors vers lui, son visage mauvais à quelques centimètres du sien :

"Si tu ne le fais pas, September, grinça-t-il entre ses dents, je te jure que je te les arrache et que je te les fais bouffer ! Et, ensuite, si tu n'as pas encore compris je m'occuperai de tes parents que je balancerai par la fenêtre ! Tu veux que ça se passe comme ça, hein ?".


Il hocha fébrilement la tête, la gorge sèche, aux abois et stupéfait par les propos que venait de tenir son horrible rival.

"Bien, acquiesça-t-il, alors vire-moi tout ça !".


"T... tout ça ?".

Il lui offrit un dernier sourire étincellant juste avant de se relever.

"Ouuuaaiiss, Quint ! Tu vas éponger nu ! Et AU TROP !".


Le jeune écrivain cligna un instant des yeux, la bouche ouverte, la gorge sèche comme si Apophis Sykes avait été devant lui à cet instant à lui demander la même chose. Ce n'est que lorsqu'il sentit le regard d'Aelita Stones sur lui qu'il se rappela de là où il était. Confus, il tourna son visage vers elle et lui offrit un sourire bienveillant.

"Ca va, assura-t-il, ça va, ne vous inquiétez pas. Je repensais à un détail, c'est tout.

Mais ne vous en faites pas, Miss Stones. Je doute qu'il vienne ici pour vous faire personnellement du mal. Seulement, je vous demanderai juste une petite chose : tâchez d'être très prudente avec lui ! C'est un homme... fort peu recommandable ! Du moins, s'il n'a pas changé entretemps...

Mais ça, permettez-moi d'en douter !".


Il s'étira, poussant sur ses bras comme s'il avait voulu atteindre le ciel, replaçant quelques os et articulations qui avaient fini par s'engourdir. A son âge, mieux valait être prudent, héhé.
Reposant ses coudes sur la table, il remarqua que le repas que lui avait servi la jeune Serdaigle risquait de se refroidir. Saisissant alors la fourchette, il se mit à piquer dedans, arrachant de grosses poignées de pâtes à tour de bras.


"En ce qui concerne votre petit copain là, Drago Malefoy ! Fit-il la bouche pleine, je suis pas convaincu qu'il faille que vous vous tracassiez autant pour *ce gros c**nard* lui !

Non, sérieux, vous devriez prendre les choses plus à la légère ! Qu'est-ce que c'est que ces histoires ? Vous avez à peine -il compta dans sa tête, priant de ne pas se tromper- 14 ans et vous vous mettez déjà en tête des problèmes existenciels inextricables ! C'est dommage ! Vous devriez penser au temps qu'il fait dehors, aux petits oiseaux qui chantent, à vos trucs de fille -maquillage et tout ça !

Mais pensez aux garçons et aux baffes que vous recevrez ou que vous donnerez, ne pensez-vous pas que cela vous obscurcit l'esprit ?
".


Il reposa sa fourchette dans l'assiette et se tourna alors complètement vers elle.

"Prenons l'affaire comme suit : vous connaissez un garçon depuis que vous avez 4 ans. Jusque là, aucun problème ! Seulement, vous avez essayé de l'embrasser et il vous a donné une claque ! Déjà, je pars du principe que l'on ne gifle pas les femmes, et ce même avec une rose... mais passons !

Ensuite, vous le revoyez à l'école et il se rend compte que vous lui plaisez. Entendu, d'accord, parfait, emballé c'est pesé ! Vous le giflez -il se râcla la gorge- bon ok, il s'en prend une et ensuite vous lui donnez un baiser !".


Il ouvrit des yeux exagérément ronds.

"C'est le monde à l'envers ! Vous n'avez pas fini de vous prendre le chou avec ça ? Non, je vais passer pour un éternel rabajoie et vieux c*n je sais, seulement vous ne croyez pas qu'il faudrait ahemm... lâchez du leste ? Vous n'êtes plus ensemble, d'accord. Mais cherchez avant tout votre bonheur ! Est-ce que vous ne seriez pas plus heureuse sans lui à vivre votre propre vie comme toutes les ados de votre âge ?

Vous savez, le propre des philosophes de tout temps a été de chercher le bonheur et la paix de l'individu. Laissez-moi vous dire qu'en plus des douloureux problèmes que vous avez subis dans votre famille, vous vous torturez l'esprit pour pas grand chose ! Non, sincèrement, vous devriez chercher à vous rendre heureuse et à être épanouie plutôt que de souffrir inutilement !

Je n'ai pas de conseils directs à vous donner, tout simplement parce que j'estme que cela n'est pas mon rôle et que cela serait déplacé... Seulement, je vous enjoins à chercher dans votre coeur ce qui, d'après vous, vous rendrait vraiment heureuse et ferait de vous une jeune fille sereine !

Vous êtes beaucoup trop torturée et, comme vous le dites, avez tendance à réagir comme "une vieille chose". Ah oui, j'ai employé ce terme car, je ne crois pas que broyer du noir soit un signe avant-courreur d'une maturité prononcée ! Pardon...

Il y a beaucoup d'adultes qui sont bien dans leur peau et dans leur tête, et si se sentir tout le temps malheureux et voir la vie du mauvais côté et être adulte eh bien, je me suis fait entuber sur la marchandise !".


Il lui offrit un petit clin d'oeil espiègle.

"En bref, je crois que vous devriez régler chacun de vos problèmes en son temps. Prendre le temps de faire le bilan et de dire ce qui va et ce qui ne va pas et faire en sorte que cela change ! Il faut trouver cela en vous : la force d'aller au-delà de ces souffrances !

Ok, je suis pas psy ! Seulement, je suis un vieux et, dans le domaine des horreurs, je crois en avoir vu déjà pas mal... Y a qu'à regarder la g***le de Sykes pour voir que je ne mens pas, fit-il tout bas, héhé !".


"Alors, prenez le temps de vous appaisez, de vous tranquilisez, de faire le point sur votre parcours de ces derniers temps. Je sais que vous avez subi et vu beaucoup de choses horribles ces derniers temps, Aelita Stones, seulement vous ne devez absolument pas perdre cette fraîcheur et cette joie de vivre propre aux jeunes filles de votre âge !

Ce serait trop dommage de partir vaincue et de vous dire "Ca y est ! Je suis Rambo ! J'ai tout vu, rien ne m'impressionne ! La vie n'est que désespoir et chagrin etc etc...". Ne jouez pas les blasées, surtout pas à vous-même ! C'est un peu bête, pas vrai ?".


Il lui décocha un nouveau clin d'oeil et laissa un charmant sourire s'épanouir sur son visage juvénile.

"Alors ? J'ai pas l'air d'un vieux c*n comme ça ?".

Son sourire s'élargit et il se mit à pouffer de rire comme un gamin.

Avec une jeune fille prenant 40 ans de plus d'un seul coup et un homme régressant de 20 ans facilement, ils n'étaient pas sortis de l'auberge...
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Ξ Sujet: Re: Après le Banquet   Après le Banquet EmptySam 25 Aoû - 23:02

La jeune Serdaigle regarda l’homme entrain de rire à en perdre presque la mâchoire devant elle, elle voulu se lever pour quitter la pièce, puis elle se dit qu’elle ferait peut-être mieux d’être patiente et d’attendre ce qu’il avait à dire. Au bout d’un moment l’homme fini par ce calmer et lui dire qu’elle devait le prendre pour une pauvre abruti, elle leva un sourcil comme pour lui demander : « ce n’est pas le cas ? ». Mais elle se tut et le laissa continuer et dire qu’il était sans manières et il la rassura que ce ne fût pas le cas. Le professeur lui demanda si elle avait prit ce type pour son père, la jeune fille soupira.

*Non, pour Merlin et j’avais envie de lui donner un baiser*, ironisa-t-elle mentalement en le regardant doit dans les yeux.

September Quint lui dit ensuite qu’elle pouvait se tranquilliser là-dessus, que si on lui avait dit que son père était mort c’est qu’il était bien mort. La jeune fille en question leva les yeux au ciel, bien sûr qu’elle savait que son père était mort et qu’il était bien mort. Il continua en lui disant que l’homme qu’elle avait vu ce soir ne s’appelle pas Stones mais Apophis Sykes of Woodbury, il lui dit ensuite que l’homme était âgé de 22 ans ce à quoi elle ne cru pas une seule seconde. Le professeur corrigea alors en ajoutant 11 ans de plus. Il ajouta que l’homme qu’elle avait prit pour son père était d’ailleurs un horrible personnage lorsqu’il était jeune. Puis l’espace d’un instant l’homme se déconnecta, il semblait comme perdu dans un univers lointain.

L’homme la rassura ensuite lui disant que ça allait qu’elle ne devait pas s’inquiéter qu’il pensait juste à un détail. September lui dit de rester vigilante avec cet homme, car il n’est pas recommandable, du moins si il n’avait pas changé entre temps. Et il rajouta que ça il en doutait, la jeune Serdaigle, le regardait à présent étrangement, il lui avait semblait que l’homme était un Auror. Le professeur se mit à manger puis reprit la parole en lui disant qu’en ce qui concernait son petit copain, Drago…


- Ce n’est pas mon petit copain ! lui dit-elle en le regardant droit dans les yeux.

Il lui dit qu’il ne fallait pas qu’elle se tracasse pour lui, Aelita était maintenant outrée de ce qu’il venait puis elle réfléchit à ses propos.


- Monsieur Quint, si je vous ai fait croire que je m’inquiétais encore pour Drago sachez que ce n’est pas le cas ! Je me moque de Malefoy ! Il n’est plus rien pour moi depuis ma seconde année, lui dit-elle vivement.

Il continua en lui disant que sérieusement elle devrait prendre les choses un peu plus à la légère, il lui demanda qu’est ce que c’était que ses histoires qu’elle venait à peine d’avoir 14 ans et qu’elle se mettait déjà en tête des problèmes existentiels et inextricables.


- Je me suis mal exprimée…

Le professeur continua en lui disant que c’était dommage qu’elle devrait penser au temps qu’il fait dehors aux petits oiseaux qui chantent, à ses trucs de filles. Mais, ne pas penser aux garçons et aux gifles qu’elle avait reçues ou qu’elle devait donner.

- Je n’ai pensé à cela qu’en première année monsieur Quint ! Ce que je vous ai expliqué c’est déroulé sur deux ans, après j’ai tourné la page !

L’homme continua sur sa lancée semblant ne pas l’entendre, en lui disant de prendre l’affaire comme suit, qu’elle connaissait un garçon depuis qu’elle avait 4 ans, jusque là aucun problème. Seulement, elle essaye de l’embrasser et il lui donne un claque, il lui dit ensuite qu’il partait du principe qu’on ne gifle pas une femme.

- Monsieur Quint croyait vous qu’un enfant normal ferait ça ? Réagisse comme ça ? lui demanda-t-elle en le regardant, c’est parce qu’il la vue faire, qu’il a régit comme cela avec moi !

Le professeur continua sa prose sur le faite qu’on ne doit pas battre une femme, ensuite il continue en disant qu’elle le revoit à l’école et là il se rend compte qu’elle lui plait. Il lui dit avoir comprit, puis enchaîne en lui disant qu’elle l’a giflé et qu’en suite elle lui donne de nouveau un baiser.

- Non, je ne l’ai pas ré embrassé tout de suite, il c’est passé du temps entre les deux baisers, lui dit-elle sur un ton plus calme.

Le professeur lui demanda si elle ne voulait pas arrêter de se prendre la tête pour s’y peut, ce à quoi Aelita soupira. Il lui fit alors une tirade qu’elle n’écouta qu’à peine, elle n’avait plus tellement envie de l’écouter, tout ce qu’elle désirait c’était lui dire ce qui n’allait pas exactement dans sa vie.


- Stop fini ! lui dit-elle en mettant sa main sur la bouche de l’homme. Maintenant c’est à vous de m’écouter et arrêté de parler à tord et à travers sûr ce que vous pensez juste et correcte me concernant, dit-elle en retirant sa main de la bouche de l’homme qui se trouvait toujours devant elle. Il est vrai que j’ai fait une petite, dit-elle en le regardant droit dans les yeux puis elle reprit, bon j’ai fait une fixette sur Drago Malefoy, je l’avoue et j’en ai même assez honte. Mais maintenant la page est tournée, je suis avec un autre jeune homme et tout se passe à merveille… Ce que je vous racontez ne concerne que les deux premières années que j’ai passé dans cette école, hors j’en suis à ma 4ème année, lui dit-elle en lui souriant. Et même si elle n’a pas très bien commencé… et ne tirait pas de conclusion hâtive, je ne parlais pas de l’Auror ! lui dit-elle en soupirant. J’ai appris une chose sur mes frères pendant les vacances que je n’aurais sûrement pas du savoir. Ma vie n’est pas simple Mrs Quint et plus j’essaye de l’améliorer, plus elle s’empire alors dites moi vraiment ce que vous pensez que je dois faire ? lui dit-elle en soupirant.
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Ξ Sujet: Re: Après le Banquet   Après le Banquet EmptyJeu 30 Aoû - 11:42

Une fois encore, September Quint lui tendit un regard troublé. Se libérant rapidement de l'emprise que la jeune fille avait sur lui, il lui tendit une petite moue sceptique, avançant sa mâchoire inférieure tout en demeurant pensif.

Cette petite semblait si malheureuse et à la fois tellement désemparée que September crut qu'elle portait alors sur ses épaules toute la misère du monde. D'un côté, il parlait d'un amour enfuit et de l'autre d'un nouvel amoureux. La chose était-elle réglée ? Oh oui, sûrement...

Et, de l'autre, elle insinuait que Sykes ressemblait comme deux gouttes d'eau à son père (c'est-à-dire grand, moche et c*n ? Oh September...), qu'elle venait de découvrir quelque chose de pas forcément très catho sur ses frères -c'était ça, hein ?- et qu'elle se demandait franchement maintenant ce qu'elle allait faire.

Avait-il bien suivi cet esprit horriblement tortueux et compliqué ? Il supposait que oui ! Toujours est-il qu'il préféra orienter son interrogatoire et ses analyses sur la famille d'Aelita.


"Euhh.. je... (passant d'Aelita au mur et du mur à Aelita) vous... (dans des gestes incohérents) enfin bref...".

Puis, se tournant vers la jeune fille les sourcils froncés, exagérément intrigué.

"L'autre c**nard ? C'est un Auror ?".

La seule chose qu'il avait pu retenir de concret dans cette conversation. Et pourtant, c'était la plus nébuleuse... Il avait saisi, dans la conversation, que Mademoiselle Stones croyait qu'Apophis Sykes était Auror.

Ainsi, s'il était bien ce qu'elle pensait, lui était Malcolm X. Enfin...
Il fallait qu'il revienne à ce que l'enfant lui avait dit. Songer à lui n'arrangerait rien, bien au contraire. Ses yeux se fichèrent à nouveau sur elle et il reprit d'une voix patiente et posée :


"Qu'avez-vous appris sur vos frères ? A moins que cela ne soit trop personnel ? Et, dans ce cas, je vais tâcher de m'expliquer au mieux...".

*Faut croire que j'ai jamais été très pédagogue... enfin bref...*

"Si vous avez peur, c'est peut-être à eux que vous devriez parler, vous ne croyez pas ? Si vous êtes proches comme vous le prétendez, ce doute affreux ne doit pas subsister entre vous. Vous me comprenez ?
Vous devriez sans doute tâcher d'aller leur faire part de votre crainte, peut-être se montreront-ils compréhensifs et vous rassurerons, qu'en pensez-vous ?

Cela peut paraître éminemment facile, surtout de la part d'un adulte -il eut un rire nerveux et tourna son regard vers le ciel- mais bon, cela vaut le coup d'essayer ? Autrement, vous risquez de trimballer cela toute votre vie, je crois...".


Il leva les mains sous le coup de l'impuisse puis reprit sur un sourire affecté:

"Bah ouais ! Vous me demandez mon avis... Bon, moi, je peux que vous dire ça ! Pour le reste, je sais pas...

Si vous désirez davantage m'en parler, aucun problème ! Je garderai le secret !".
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Ξ Sujet: Re: Après le Banquet   Après le Banquet EmptyVen 31 Aoû - 14:13

Aelita voulait se confier à cet homme qui se trouvait devant elle mais, elle ne savait pas si elle le devait vraiment après tout elle ne le connaissait pas. Elle pensait que de le dire à l’Auror pourrait la soulager mais, elle ferait plonger ses frères, alors autant parler à professeur qui ne dirait rien à un Auror.

- Je ne peux pas leur parler, si je ne leur fais plus confiance ! Je pensais que mes frères n’avaient rien à voir avec mon père, cet homme froid et sans le moindre sentiment vis-à-vis de nous. Mais je me suis trompée, mes frères ont une discussion pendant que j’étais partie faire un tour lors de la Coupe du Monde de Quidditch, ils pensaient que je n’allais pas rentrer, ce que je n’ai pas fait d’ailleurs mais, je les ai entendu parler et surtout j’ai vu sa marque, lui dit-elle en le regardant.

La jeune Serdaigle regardait l’homme qui était devant elle et se souvient de la première question qu’il lui avait posée si l’homme qui se nommait Apophis Sykes était bien un Auror.


- Vous n’aviez pas vu sa plaque ? demanda-t-elle à son professeur, je veux parler de l’Auror, moi je l’ai vu tout de suite, c’est pour cela que je savais que ça ne pouvait pas être mon père. Mon père avait lui aussi SA marque sur l’avant bras, lui dit-elle en regardant vers la cuisinière.

Aelita soupira car, ça lui faisait mal d’en parler comme si sa bouche brûler à chaque parole qu’elle devait prononcer.


- Je soupçonne Lucius Malefoy d’être l’un deux mais je n’en suis pas sûr…, vous allez s’en doute me demander pourquoi je pense cela et bien c’est assez simple, mes frères veulent faire une nouvelle alliance avec leur famille. Si il n’avait rien avoir avec le Lord pensez vous qu’ils penseraient à faire cela ? lui demanda-t-elle en le regardant de nouveau. Je ne sais plus qui croire depuis que la marque des ténèbres est apparue dans le ciel personne ne pense s’en soucier, comme si rien ne c’était passé cette nuit là !

*C’était sans doute pour faire peur et faire souffrir deux trois personnes mais si il était vraiment revenu et que personne ne s’en souciait ?*, pensa-t-elle en regardant les yeux du professeur Quint.

Aelita avait peur, peur pour ses frères et peur pour elle-même car, elle ne savait pas si ça avait été leur désir de se rallier à la cause d’un homme tel que le Lord.


- Je ne sais pas si mes frères ont accepté de leur plein gré SA marque sur leur bras, mais une chose est certaine c’est qu’ils comptaient bien le rejoindre si il devait revenir, dit-elle en baissant les yeux. Si il devait revenir, mon choix deviendrait alors impossible à faire entre lui ou mes convictions depuis que je suis dans cette école !

Aelita avait bien changé depuis qu’elle était entrée à Poudlar, elle était beaucoup moins arrogante c’était un fait, elle se comportait beaucoup moins comme une Sang pure.

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Ξ Sujet: Re: Après le Banquet   Après le Banquet EmptyLun 3 Sep - 10:55

September fixait Aelita de ses grands yeux bleus, se perdant un peu plus dans le flot de ses paroles incertaines et douloureuses, suivant cette enchaînement qui avait de plus en plus de mal à se faire tant l'histoire qu'elle racontait semblait lui faire de la peine, la terrasser.

Le jeune professeur la comprenait, s'il avait découvert quelque chose d'aussi affreux à propos de sa propre famille, il en aurait été tout autant bouleversé, ne sachant à qui s'adresser. Le gardant pour lui, il aurait sans doute fini par éclater un peu comme Miss Stones à cet instant précis.

Et comme l'ultimatum auquel elle songeait lui paraissait horrible ! L'impuissance et le fait de ne savoir que faire lui apparaissait comme une cruelle injustice, lui qui détestait rester pieds et poings liés.

Si tout ce qui se passait maintenant dans sa famille lui donnait cet avant-goût, que devait-elle ressentir à l'heure où elle lui parlait, tandis qu'une tempête aussi implacable que dévastatrice devait ravager son être ?

Pour une enfant de 14 ans, September se demandait encore comment elle arrivait à tenir debout et à rester vivante... après tout ce qui lui était arrivé et tout ce qui se mettait en marche progressivement.

Il fut pris d'un brusque pincement au coeur et vint même à en sursauter. Se reprenant rapidement et tentant d'étouffer un léger frisson, il frotta doucement ses bras comme s'il venait de prendre un léger coup de froid. Il faut dire que l'ambiance s'y prêtait grandement, fichtre !


"Miss Stones, souffla-t-il blême et incertain, il faut... il faut que vous teniez le coup ! -il passa la langue sur ses lèvres, cherchant ses mots-

Je sais que tout ceci semble éminamment évident à dire venant de moi. Enfin je suis... héhé, un adulte et vous une jeune fille. Bien sûr, de mon point de vue, ça change.

Toujours est-il que je n'ai qu'un seul conseil à vous donner -et il posa ses deux mains fines sur ses épaules- : faites attention à vous et prenez soin de vous. Surveillez vos arrières, quoiqu'il vous en coûte et faites-vous aider ! Si vous êtes aussi sûre de ce que vous avancez, vous ne devez pas rester seule, Aelita ! Est-ce que vous me comprenez ?".


A mesure qu'il lui parlait il la secouait légèrement, et ce sans même s'en rendre compte -à croire qu'il avait trouvé ce seul moyen piur laisser échapper sa propre tension.

Il avait planté ses yeux dans les siens et n'en démordait pas, ses longs doigts resserrés sur sa chaise comme un étau tandis qu'il venait de prononcer son prénom.

Cela avait été comme un automatisme, une sonnette d'alarme tirée pour lui montrer à quel point l'affaire était d'importance et à quel point elle devait faire attention.


"Je suis prêt à vous aider, lâcha-t-il finalement, la gorge sèche, je peux faire en sorte de vous surveiller, seulement je ne pourrais faire davantage en dehors de Poudlard... je ne suis qu'un -il eut un geste vague d'impuissance- un professeur, vous savez !

Toujours est-il que je suis votre ami et que je ferai en sorte qu'il ne vous arrive rien ! Hey, vous pouvez avoir confiance en votre vieux September, croyez-moi !".


Sur un joli sourire à faire fondre un iceberg, il lui donna une petite bourrade sur l'épaule. Se rappelant alors que c'était une fille, il s'excusa rapidement, passant une main embarrassée tout en faisant craquer sa nuque.

"Héhé, bon... voila où nous en sommes. Bon, récapitulons...

Vous pensez que la Marque des Ténèbres est de plus en plus présente chez vous, n'est-ce pas ? Bon ici vous êtes encore à Poudlard et bénéficiez donc de la protection de l'école... mais à l'extérieur...

Peut-être faudrait-il faire appel aux autorités compétentes, non ?

Et là à qui pourrions-nous en parler, euhhmm ?".


Il ne le voyait que trop bien et, si Aelita avait raison, il préférait encore fermer les yeux pour ne pas avoir à faire face à cette réalité. Après tout, peut-être avait-elle rêvé, hein ? Haha, héhé, hoho !

*Pas lui non, maman ! Tout le monde sauf lui !*

"Je n'irai pas le voir ! S'exclama-t-il brusquement, vous devez vous tromper, Miss Stones ! Ce malade nourrissait des rêves de puissance pareil à ceux des Mangemorts, il s'en ventait souvent même !".

Il hocha fébrilement la tête sur un sourire empreint d'une crainte sauvage.

"Croyez-moi ! Ce type a reçu le kit du parfait petit Mage Noir quand il était gosse !

Non, trouvez quelqu'un d'autre ! Croisez sa route c'est comme se jeter dans la gueule du loup... Ce que vous ne souhaitez pas, n'est-ce pas ?".


Il la regarda un instant d'un air suspicieux puis embraya aussitôt sur le même débit effréné :

"J'espère que cette "branche" ne sera pas votre choix, Miss Stones. Autrement et sincèrement, je réponds peu de la survie de votre personne...

Il faut absolument vous tenir éloignée de l'influence du Lord et de ses comparses ! Elle est néfaste, dévastatrice... Vous pourriez y perdre bien plus que la vie, Miss, je vous l'assure.

Sa puissance est comme un feu qui vous brûle de l'intérieur et dont vous ne pouvez vous sortir. J'ose croire que c'est ainsi...

Alors restez sous l'influence de Poudlard et entourez-vous d'amis fidèles ! C'est, d'après moi, ce que vous avez de mieux à faire !

Nous ne savons si ce que vous me racontez se vérifie... Toujours est-il que prudence est mère de sureté et que je n'aimerais en aucun cas vous voir finir en future Mage Noire !!".


Il baissa soudain la tête songeur et tracassé, se mordillant la lèvre inférieure de nervosité. Il réfléchissait, réfléchissait, son esprit tâchant d'aller à la vitesse de la lumière afin de trouver une véritable solution quant à la protection de cette petite...

*Ne perdez pas la foi, Miss. Ne vendez jamais votre âme...*.

Il releva alors lentement la tête vers elle, son coeur battant la chamade, le visage blanc comme un linge.
Car il savait alors qu'il n'y avait qu'un chemin à prendre...


*Il faut assurer sa protection, Sept', murmurait une voix dans sa tête -un September plus mûr, plus sûr de lui, et tu sais bien qu'il n'y a qu'un moyen d'y arriver car tu ne seras sans doute pas de taille... pas de taille...*.

Le jeune écrivain souffla un bon coup, les mains plaquées sur ses genoux, tâchant d'évacuer l'angoisse oppressante qui lui écrasait la poitrine, étourdissait ses sens.

Alors, il releva la tête vers elle :


"Vous êtes vraiment sûre d'avoir vu sa plaque, Miss Stones ?".

Le bleu clairvoyant de ses iris ne la quittait plus à présent...
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Ξ Sujet: Re: Après le Banquet   Après le Banquet EmptyLun 17 Sep - 21:09

La jeune fille regarda l’homme droit dans les yeux alors que celui-ci avait posé ses mains sur les épaules de la jeune Serdaigle qu’elle était. Il lui dit qu’elle fasse attention à elle, qu’elle devait surveiller ses arrières, quoiqu’il lui en coûte et qu’il fallait qu’elle se fasse aider. Si elle était sûr d’elle, il ne fallait pas qu’elle reste seule. Il lui demanda si elle le comprenait, la jeune fille lui répondit par l’affirmative en hochant la tête. Le professeur Quint lui dit ensuite qu’il était prêt à l’aider et qu’il pouvait faire en sorte de la surveiller, seulement qu’il ne pourrait pas en faire davantage en dehors de l’école. Puis il lui dit dans un soupir qu’il n’était qu’un professeur, elle lui sourit alors en le regardant.

- Je le sais professeur Quint et je ferais attention, mais vous n’êtes pas obligé de me surveiller vous savez… Je crois que le professeur Rogue le fait déjà, dit-elle en baissant les yeux. Le professeur n’aime pas la plus part de ses élèves et ça je le sais, mais je pense qu’il a vraiment une dent contre moi, depuis…, enfin vous savez vu que je vous ai tout raconté…

Le professeur continua en lui disant qu’il était son ami et qu’il ferait en sorte qu’il ne lui arrive rien et qu’elle pouvait avoir confiance en lui.

- Je sais, lui dit-elle en lui rendant son sourirequant il lui donna un petit coup sur l’épaule, puis il s’excusa , elle lui sourit alors encore plus manquant même de rire. Vous savez professeur mes frères oublient vite que je suis une fille, alors j’en ai vu d’autre ne vous en faites pas, lui dit-elle en le regardant droit dans les yeux.

Le professeur lui demanda si elle pensait que la marque des ténèbres était de plus en plus présente chez elle.


- Oui et je ne le pense pas j’en suis sûr, je l’ai vue ! Mon père l’avait déjà mais je n’ai rien dit quand je l’ai su et maintenant je me rends compte que mes frères l’ont eux aussi !

Le professeur lui demanda si elle ne devait pas faire appel aux autorités compétentes, la jeune fille avait pensé parler de ça à l’homme qu’elle avait vu lors du banquet, mais elle c’était vite ressaisie en voyant son regard. Le professeur pensa apparemment la même chose qu’elle vu qu’il lui dit qu’il n’irait pas le voir et qu’elle devait certainement se tromper car « ce malade » comme l’appelait le professeur Quint nourrissait des rêves de puissance pareil à ceux des Mangemorts, il s’en vantait souvent apparemment.

- Vous savez les personnes changent professeur Quint, peut-être lui est-il arrivé quelque chose dans sa vie qu’il lui a fait changer ses opinions et son camps. En tout cas c’est un Auror, je n’ai pas de doute là-dessus, mon père m’a fait rencontrer une fois Ruffus Scrimgeour et je n’ai jamais oublié son visage. Et vous croyez que le chef des Auror viendrait en compagnie d’un Mangemort ? Mon père détestait Scrimgeour et il m’a toujours dit de me méfier de lui !

Le professeur continua sur sa lancée en lui disant que l’homme qu’elle avait vu avait reçu le kit du parfait petit Mage Noir quand il était enfant. Qu’il fallait qu’elle trouve quelqu’un d’autre, que croiser sa route c’était comme se jeter dans la gueule du loup.

- Non, je ne le souhaite pas et je ne souhaite pas aller trouver les Auror pour qu’ils enferment mes frères ! Je ne veux pas que mes frères se retrouvent en prison, je sais…, c’est compliqué, mais je crois que l’un de mes frères ignorent totalement dans quoi il c’est embarqué et je ne veux pas qu’il sombre pour les deux autres vous comprenez, dit-elle avec les larmes aux yeux. Je…, je ne sais même plus à qui je peux faire confiance…

L’homme continua en lui disant qu’il espérait qu’elle ne choisisse pas cette branche et que si il en était autrement qu’il ne répondait pas de sa survie. Aelita savait déjà tout ça, son choix avait été fait depuis longtemps d’ailleurs, mais à l’époque elle n’avait pas vraiment l’opportunité d’en faire un ou pas. Il lui dit qu’il fallait qu’elle ce tienne éloignée de l’influence du Lord et de ses comparses, son cœur faillit manquer un battement quand il appela le seigneur des ténèbre Lord.

- Ce n’est pas un Lord, dit-elle en serrant les poings, il n’a rien à voir avec quelqu’un qui a du sang noble qui coule dans ses veines, ce n’est qu’un être méprisable qui veut dicter aux autres ses propres pensées !

La jeune fille écoutait en même temps ce que son professeur continuait de dire, il lui dit qu’elle pourrait y perdre bien plus que la vie et qui lui assurait.

- Je sais, la raison aussi, mais croyez moi professeur, je ne le laisserais jamais faire du mal au personne que j’aime et qui me tienne à cœur et je tiendrais cette promesse quoi qu’il peut m’en coûter !

Le professeur lui dit que sa puissance était comme un feu qui brûle de l’intérieur et donc on ne sait pas se sortir, il se rattrapa vite en disant qu’il osait croire que c’était ainsi, la jeune fille releva la tête et le regarda droit dans les yeux. Il continua en lui disant qu’il fallait qu’elle reste sous l’influence de Poudlard et qu’elle devait s’entourer d’amis fidèles. La jeune fille pensa alors immédiatement à Clara sa meilleure amie et à Miles, puis il ajouta que d’après lui c’est ce qu’elle avait de mieux à faire. Il lui dit ensuite que la prudence était mère de sûreté et qu’il ne voulait pas la voir finir en futur Mage Noire.

- Je ne finirais pas en Mage noire rassurez vous ! Même mon père n’y a jamais songé, mais en femme de Mage Noire, ça il y a peut-être encore une chance que cela se produise ! Enfin ça ne serait pas de la chance mais une fatalité.

La jeune fille soupira quand l’Auror revint dans le sujet de la conversation car son professeur lui demanda si elle était sûre d’avoir vu la plaque de l’homme.

- Oui, j’en suis sûr et puis comme je vous l’ai dit plutôt, il y avait aussi Rufus Scrimgeour avec lui, donc ça ne peut-être qu’un Auror et son plus fidèle qui plus est. Si je devais en parler à quelqu’un je pense que j’irais voir Rufus Scrimgeour mais comme je vous l’ai déjà dit, je n’irais pas le voir, car je ne veux pas que mes frères en souffrent. Ils ont peut-être la marque mais ça ne signifie pas pour autant qu’ils sont encore de son côté ! Quoi que d’après ce que j’avais compris lors de la Coupe du Monde, il voulait se rapprocher une fois de plus de la famille Malefoy.


Dernière édition par le Mar 18 Sep - 16:08, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: Après le Banquet   Après le Banquet EmptyMar 18 Sep - 10:49

September tendit un regard éminamment peiné à Aelita, abattu et défait où pouvait aussi bien se lire ses douleurs que les siennes comme s'il les eut transportées sur ses épaules. Il semblait aussi petit et aussi fragile que lorsqu'il n'était d'un enfant, observant Aelita de ses grands yeux bleus et rêveurs, son visage de cire trahissant soudain une trop grande tristesse.

Il baissa la tête, semblant se soustraire à son regard, comme de honte d'être trop observé. Déglutissant avec peine, il écarta une légère mèche de cheveux qui lui tombait sur le visage et se saisit alors de la main d'Aelita. Relevant ses yeux, il lui tendit un sourire adorable.


"Tout ira bien, Miss Stones, souffla-t-il en serrant ses deux mains contre la sienne, je suis persuadé que tout se passera bien, je peux vous le garantir ! Vous n'avez pas à vous en faire !

Vous allez laisser votre vieil ami s'occuper un peu de vous, hein ? -il lui fit un léger clin d'oeil- Après tout, c'est bien normal que je prenne soin de vous ! Après tout ce que vous aurez su faire pour moi...".


Il lui offrit un triste et pâle sourire puis relâcha doucement sa main. L'espace d'un instant, il sembla être ailleurs, ses yeux n'accrochant plus ceux de la fillette, mais parcourant la salle sans grand but précis.

Il se remémorait son retour au château, quand il était arrivé chargé et exténué. Ses premières interviews, dont Aelita avait fait partie, et cette virée en balai dont il était sorti vainqueur, échappant aux poings féroces du Saule Cogneur. Lily, chez Florian le marchand de glace, leur rencontre... Et le bal où il l'avait embrassé. Et sa visite chez ses parents, dans sa famille, et maintenant...

September cligna des yeux afin de taire quelques larmes qui montaient à ses paupières. Emu de comprendre que Poudlard lui avait offert tant de choses, le gratifiant d'une nouvelle vie, il s'était laissé aller aux sentiments.

Il avait des amis -à cela il observa Aelita un instant-, un travail, des élèves qu'il adorait, une jeune femme qu'il aimait par-dessus tout et un foyer ! Oui, un foyer ! Car l'école n'était rien d'autre que cela à ses yeux : une famille et un foyer.
Mais aussi un toit et aussi une prom...

Le jeune homme s'arrêta à cette simple pensée et la joie qu'il portait alors sur le visage dégringola aussi vite, le laissant soudain bien sombre.
Il baissa à nouveau les yeux, observant ses mains, puis releva aussitôt la tête. Il avait l'air attristé et surtout très fatigué. Il fixa l'horizon sans vraiment le voir, plongé dans son mutisme, en pleine perdition...


"Bonne nuit, 'Ember ! A demain en cours de potion !".

Le jeune garçon s'était retourné et lui avait souri...

"A demain, miss ! Prends soin de toi !".

"T'inquiète pas, vieux sac à patate ! Ca sera fait !".

Elle lui avait lancé un clin d'oeil et avait souri, mais pas de la manière à laquelle il s'entendait. Un sourire plus insistant qui n'avait rien des autres sourires un peu mutins qu'elle lui tendait d'ordinaire...
Elle se rapprocha de lui, resserrant ses livres contre elle et lui demanda alors :

"Tu n'as rien à me dire, Sept' ?".

Et lui avait bêtement haussé les épaules, mimant l'indifférence.

"Non. A part bonne nuit...".

Susan n'avait plus rien dit, étonnée, ne s'attendant visiblement pas à ce qu'il lui réponde cela. Elle avait baissé les yeux, murmuré un "bonne nuit" à son tour puis avait tourné les talons, se rendant à son dortoir.

Il l'avait regardé filer fixant son dos et ses jambes claudiquant afin de disparaître le plus vite possible au détour d'une allée. Il n'avait cessé de la fixer jusqu'à ce qu'elle s'évanouisse, un peu comme si c'était la dernière fois qu'il la voyait...

Puis, il s'était entendu murmurer quelque chose... Il n'en avait plus le souvenir malheureusement, toujours est-il que cela lui laissait comme un poids sur le coeur...
Et il était partit à son tour, marchant à travers les couloirs d'un pas lent et sombre. Quelque chose de douloureux entravant sa gorge, l'empêchant presque de respirer...

Les yeux du professeur se firent plus brillants tandis qu'il fixait le mur en face de lui. Il ferma les paupières un instant et poussa un profond soupir, passant une main épuisée sur son visage, espérant faire croire à une trop grande fatigue.


"Je vais y aller, finit-il par dire déterminé, je suis épuisé, éreinté !".

Il ne fit ni une ni deux et se leva de son siège, repoussant légèrement son assiette et sa serviette. Ses yeux hagards et bientôt injectés de sang fixèrent la fillette. Il esquissa un faible sourire.

"C'était délicieux, Aelita, vraiment. Et je vous en remercie... je n'avais pas aussi bien mangé depuis... des lustres !".

Ses joues crayeuses s'empourprèrent bientôt d'un rouge écarlate. Baissant le regard, un peu honteux, il fit mine de se râcler la gorge afin de se donner meilleure consistance...

"Bien. Il est tard. Je file".

Un dernier sourire, il s'inclina légèrement afin de la saluer, puis il tourna les talons aussi sec comme de peur que quelques démons ne viennent à sortir de leur cachette pour se jeter sur lui.
September se saisit de la poignée puis ouvrit la porte, la refermant aussitôt derrière lui.

Le souffle court, portant une main tremblante à sa gorge, il tâcha de reprendre sa respiration, adossé au panneau de la porte en bois.
Plaquant ses deux mains sur son visage, il s'efforça de ne pas s'écrouler et poussa un long et profond soupir, inspirant et expirant lentement et doucement pour mieux reprendre ses esprits...

Ce ne fut qu'une fois qu'il eut retrouvé son calme et son sang-froid qu'il se décida à partir, quittant cette porte sur laquelle il s'était soutenu l'espace d'un bref instant. Il se redressa, hagard, pantelant, comme un malade que l'on sort du lit et fit ainsi quelques pas en direction de la sortie, longeant le couloir noir et éclairé de quelques torches...

Il était terrassé de fatigue, épuisé, éreinté et tenait à peine sur ses jambes tanguantes, submergé de souvenirs qui lui revenaient en mémoire offrant aux lieux qu'il traversait un tout autre décor.

Une froide et douloureuse sensation empoigna son coeur une nouvelle fois laissant se déverser un torrent de morosité en lui tandis que, déjà, il arrivait aux abords des portes du château...

La solitude le gagnait -maladie galapante- et investissait déjà tout son être, le persuadant qu'il était seul...

Oui, et bien seul...
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