Transportée d'urgence [PV Halloween]

Apophis poussa la porte d'un brusque coup de pied et pénétra dans l'immense pièce servant d'infirmerie à l'école de Poudlard -et chariant une odeur lourde et âcre de vapeurs de potions et de désinfectants divers. Les battants de bois cognèrent contre ses épaules et le jeune homme se dirigea d'un pas décidé vers le brancard le plus proche pour y installer la petite Halloween Strue, inconsciente, dans ses bras.

"Des soins, vite !", lança-t-il à l'intention de l'infirmière qui soignait déjà un autre malade. Cette dernière, interloquée, releva bien vite la tête. Une expression de profonde stupéfaction frappa son visage parcheminé de rides et elle claudiqua vers eux, un flacon d'alcool à la main.

"Que s'est-il passé, Auror Sykes ? S'enquit-elle, passant de l'enfant à l'homme et de l'homme à l'enfant, que lui est-il arrivé ?".

Apophis serra poings et dents. Sentant qu'il ne pouvait contenir sa rage plus longtemps, il explosa littéralement en de grands gestes hystériques :

"Ce qui lui est arrivé ? CE QUI LUI EST ARRIVE ??! MAIS VOUS NE LE VOYEZ DONC PAS ??!

Nous avons été attaqués !! Voila ce qui est arrivé !! Attaqués ! Par le Saule Cogneur ! Il... il est entré dans une rage folle ! Une frénésie telle qu'il était impossible de le calmer !!!

J'ai bien cru qu'on allait y passer !! La petite est gravement touchée...".

Epuisé, il claqua ses grands bras contre sa carcasse et passa une main tendue et tremblante sur son visage. Maudissant l'arbre, l'infirmière et la terre entière -s'il le pouvait- il se mit à faire les cents pas comme un tigre, passant tour-à-tour les mains dans ses cheveux et sur ses yeux, se demandant bien ce qu'il allait pouvoir faire à présent. L'infirmière, quant à elle, tentait tant bien que mal d'osculter Halloween, tapoant sa joue afin qu'elle revienne à elle.

"Ca ne tiendrait qu'à moi, hurla Apophis, ça ne tiendrait qu'à moi, je vous jure que je ferais cramer ce maudit bois de chauffage jusqu'à ce qu'il n'en reste plus une SEULE brindille ! Plus une SEULE brindille ! A cause de cette m***e, une gamine a failli y passer !!!".

L'infirmière ne se retourna même pas, laissant l'Auror décharger toute sa colère et sa peur tandis qu'elle appelait l'enfant doucement afin qu'elle se réveille. N'y parvenant pas, elle se dirigea d'un pas pressé vers une armoire à pharmacie accrochée au mur d'en face et commença à en sortir toute une batterie de flacons divers et variés. Elle mélangea le tout sur une table de travail, testa la solution, et revint bien vite vers eux. Entretemps, Sykes s'étant vidé, reprenait petit à petit son calme, soufflant comme un taureau.

"Tenez-moi ça ! Lança-t-elle en lui tendant une petite serviette blanche, je vais déjà essayer de cette façon !".

Elle se pencha sur la petite blessée, le flacon ouvert, et le lui fit renifler. Mais rien à faire, elle ne réagissait pas. Apophis voulut se permettre une réflexion mais il jugea que, finalement, elle serait malvenue. Lorsque la vieille femme lui demanda le linge blanc il le lui tendit, observant du coin de l'oeil ce qu'elle faisait avec.

"Je vais l'imbiber et lui mettre sous le nez, fit-elle d'une voix ferme, comme répondant à son interrogation, si elle ne se réveille pas, j'essaierai quelque chose de plus fort !".

Le visage crispé sous la concentration, elle versa une importante quantité de produit sur le mouchoir -ce à quoi Sykes ne put s'empêcher de répliquer finalement "imbiber... ça ?".

"Eh bien quoi, Monsieur Sykes ?! Vous voulez mon travail ??".

"Loin de moi cette idée !".

Elle lui lança un regard furibond. Le ton avait été sec des deux parties différentes et les deux adultes se considéraient à présent d'un air féroce. Ce fut elle qui détourna son regard, mimant l'indifférence, pour se repporter à Halloween. Le nez caché par le linge, cette dernière commençait à s'en imprégner... Pour, très vite, finir par toussotter, reprenant alors peu à peu conscience.

Apophis eut un mouvement en avant ce à quoi l'infirmière coupa court en lui barrant le passage de son bras. Lui décochant un regard translucide et perçant d'oiseau de proie, elle l'intima au silence pour ensuite se pencher sur sa malade.

"Tout va bien, ma chérie ! Dit-elle en lui caressant les cheveux, tout ira bien ! Tâche de te calmer, de te détendre ! Je vais t'osculter pour voir ce que tu as !".

"Elle s'est pris deux fois la branche du Saule Cogneur dans la poitrine ! Lâcha Apophis en la montrant d'un geste, elle a ensuite perdu connaissance après avoir atterri sur un énorme rocher !".

Il renifla bruyamment se rendant compte qu'il venait d'inconsciemment porter une main à son oeil droit -celui qui était fermé. Un goût immonde de morve et de cuivre emplifia sa narine et il déglutit, inquiet. L'infirmière, remarquant cela, jeta un regard incongru vers lui. Son visage se crispa dans une expression d'absolue stupéfaction et elle le considéra de la tête aux pieds, juste avant de répliquer :
"Mais, Auror Sykes ?! Mais ?! Vous êtes touché aussi !".

Etourdi, surpris, il cligna de l'oeil plusieurs fois juste avant de réellement comprendre ce que la vieille femme voulait bien lui dire. Les choses allaient si vite et il avait tellement de mal à les suivre...

"Quoi ? Où ?".

"Votre oeil ! Tout votre côté droit ! Il y a une longue balafre... ohhh la laaa... -elle tourna la tête d'Halloween à lui et de lui à Halloween- bon, bon... Allez, Auror Sykes ! Allez vous passer un désinfectant ! Il y en a là-bas, sur la table !".

Elle le repoussa légèrement dans le dos et désigna une petite table du doigt où étaient disposés nombre de flacons et instruments divers.

"Je ne peux pas m'occuper de vous pour l'instant, répliqua-t-elle au regard interloqué qu'il lui tendait, j'ai la petite Strue avant toute chose ! Alors, vous allez devoir vous occuper de ça tout seul !".

L'Auror n'ajouta rien et, d'ailleurs, n'en eut même pas le temps. Tout ce qu'elle souhaitait faire était de ne plus l'avoir dans les jambes, ainsi avait-elle trouvé ce suel stratagème.
Sentant donc qu'il n'était plus temps d'ergotter, Apophis s'exécuta, non sans garder un oeil attentif sur l'enfant qui émergeait lentement...

Le combat avec le végétal, fut un vrai carnage, Halloween avait été grièvement blessée et l'aurore n'était pas loin de ce stade aussi, mais lui il avait pu la transporter jusqu'à l'infirmerie.

La pauvre madame Pomfresh qui s'occupait d'un patient, tranquillement cru que la porte de l'infirmerie allait voller en éclat quand l'aurore rentra dans l'infirmerie, en portant dans ses bras, un corps inerte d'une jeune élève, il la posa sur le brancard le plus proche.

Elle était venue rapidement voir ce qui sa passait, avait -elle déjà vu une élève aussi amoché que cela? à mon avis non. Halloween qui était inerte sur le brancard respirait vraiment très faiblement, elle ne bougeait pas, n'exprimait nullement son mal, inconscience en faisant un combat en fond d'elle -même pour survivre.

L'infirmière essaya par une méthode courante lui faire sentir quelque chose qui la réveillait, mais ça ne fonctionna pas, puis vient la méthode moyenne imbiber une serviette avec un produit plus fort, toute personne normale aurait ouvrir les yeux et aurait sourie à la dame.

Mais pas Halloween, l'infirmière lui mit le mouchoir imbibé sous les yeux d'un aurore qui doutait fortement que cette méthode fonctionne et au bout de dix minutes, une réaction violente arriva comme un coup de vent.

L'infirmière envoyant que sa patiente ouvrit les yeux, ce mit à lui caresser les cheveux et à lui parler d'une voix douce comme si elle parlait à un enfant qui avait fait un mauvais cauchemard, mais ce qu'elle ne prévoyait pas du tout c'est la réaction de l'enfant.

"Tout va bien, ma chérie ! Dit-elle en lui caressant les cheveux, tout ira bien ! Tâche de te calmer, de te détendre ! Je vais t'osculter pour voir ce que tu as !".

Les mots qu'elle entendit ne la clamèrent pas, elle ne se détendit pas et le mot osculter fut le déclencheur de cette colère noire et de cette tempête qui arriva en quelques secondes.

Ses yeux s'ouvrirent d'un coup, la couleur de ses pupilles étaient blanches et pour accroire cette colère, elle ne voyait plus rien, elle voyait que du noir. Sa tête lui faisait horriblement mal, mais le pire c'était son buste, le moindre mouvement lui ferait décrocher une grimace de douleur et sa cheville droite était cassée. Mais en sachant pas cela, quand elle sentit une pression sur sa bouche et son nez, puis l'odeur du mouchoir, elle posa violemment l'infirmière et ce mit à hurler.

« Ne me touchez pas, ne me parler pas sur ce ton et surtout laisser moi tranquille »dit elle en poussant l'infirmière qui sous la force de la poussée se retrouva sur les fesses en plein milieux du passage, l'air éberlué.

Halloween qui ne pouvait plus se contrôler et que ses nerfs lâchaient un par un continuait sur la lancer, personne ne pouvait l'arrêter maintenant.

« Je ne sais pas pour qui vous vous prenez, mais ne poser plus vos mains sur moi, ni ce truc que vous venez de mettre sur mon nez et vous pouvez toujours courir que je vous permets de m'osculter »dit elle en lançant le mouchoir d'un geste de rage.
« vous croyez que vos mots sympatique va me faire aller mieux ?!?! Vous pensez cela !!! »Dit elle folle de rage

Elle tournait la tête de tout côté, elle ne voyait que dalle.
Elle sortit sa baguette et mit en touche l'infirmière, par un pur hasard.

« Vous m'approchez et je vous dégomme »dit elle en regardant de tout côté
Frustrée de rien voir, elle se mit dans une colère noire et elle se leva et shoota la petite table où ils avaient les fioles, elle poussa un juron silencieux et au moindre d'une minute prononça un sort, la table fut sa première victime, elle vola en milles morceaux et les fioles s'éclatèrent par terre. Mais elle ne peut retenir une grimace de douleur quand elle mit son poids sur sa jambe droite, elle leva le pied pour avoir moins mal et se mit à bouger en sautant sur un pied.

« Allumée moi la lumière « dit elle en regardant dans toutes les directions, mais comment elle entendait personnes bougées » c'est un ordre !!! »Hurla t'elle en plein poumons.

« Je veux vous voir, vous m'entendez, bande de troll sans cervelle, vous pensez parce que vous m'avez mis dans le noir complet je ne pourrais pas vous visés »dit elle en tournant sur elle -même

« Ben vous vous essayez de noyer un dragon dans un gobelet d'eau « dit elle avec un ton agressif
Elle avançait aveuglement, baguette à la main sautant sur une jambe, elle se trouva devant un mur et la c'est la qu'elle entendit le saule cogneur, on l'entendait encore. Là sa colère fit place à une angoisse, son visage se tendit et elle se mit à trembler violemment, elle glissa contre le mur et se plia sur elle -même par terre et se fut un silence lourd qu'on entenditElle ne prononça plus un mot et resta comme fichée.Tout ce dont qu'elle avait besoin pour l'instant c'était de la chaleur humaine et de tendresse masculine, comme un père ferait pour son enfant et de soin, en raison qu'elle saignait de nez et de la bouche. Mais personne dans l'infirmerie ne pouvait lui donner cela, monsieur Sykes pouvait le faire, mais voulait il tenter une approche vers cette fillette, blessée physiquement et psychologiquement, à l'attitude incertaine ? et est-ce que l'infirmière pourrait l'approcher sans se recevoir un sort ?

Sykes commençait à peine à débarbouiller son visage de tout son sang que, déjà, la petite Strue venait à s'agiter, donnant des coups de pied et de poing, criant à qui voulait l'entendre qu'elle ne voulait pas qu'on l'osculte ou même qu'on la touche. L'Auror jeta alors un bref regard vers elle puis, voyant que l'infirmière semblait encore avoir le dessus, il en revint à ses soins -empoignant de ses grosses mains bourrues les cotons et les potions désynfectantes.

« Vous m'approchez et je vous dégomme », cria l'enfant et, à peine eut-il le temps de se rendre compte de cette phrase qu'Halloween pointait sa baguette dans sa direction. Il fit brusquement volte-face mais ne fut pas assez rapide et la petite table située à côté de lui vola en éclat. Il n'eut que le temps de se protéger le visage de ses mains...

Stupéfait, le regard bleu et agrandi de l'Auror passa de Strue à l'infirmière et de l'infirmière à Strue. Cette dernière était totalement pétrifiée, démunie et paraissait incapable de se relever tant le chox avait été puissant. Il ne s'y attarda pas plus longtemps et tâcha de se rapprocher de l'enfant qui hurlait qu'elle voulait retrouver la lumière.

"Petite, ne bouge plus d'ici !", lâcha-t-il d'une voix mauvaise, légèrement excédée, mais ce fut comme s'il avait parlé à un mur... il continuait d'avancer.

Serrant les dents, pestant contre lui-même pour s'être mis dans pareille galère, il contourna furtivement un lit puis un autre, se rapprochant progressivement de la jeune fille. Brusquement, cette dernière s'arrêta net et son visage d'ange laissa planer l'espace d'un instant une expression de vive terreur. Apophis s'apprêtait à la ceinturer quand elle tomba à la renverse, se rattrapant au mur et glissant lentement contre lui. La petite était tétanisée... mais calmée.

A présent, elle demeurait recroquevillée sur le sol, ses jambes repliées contre sa poitrine -comme une petite bête appeurée se repliant dans son terrier. On eut dit qu'elle voulait faire corps avec le décor tant elle était terrifiée.

Apophis Sykes se campa juste devant elle et l'observa un long moment sans rien dire -son ombre gigantesque se profilant sur le petit corps frissonnant de froid et d'angoisse. Poussant un profond soupir, il s'accroupit face à elle -non sans avoir élégamment remonté son pantalon pour pouvoir plier convenablement les cuisses- et baissa son visage à hauteur du sien. L'on pouvait, de si près, sentir son souffle chargé de tabac et de menthe...

*Aurora, à jouer les baby-sitters, tu as vraiment intérêt à me récompenser comme il se doit !*.

Il approcha doucement ses mains et empoigna sans crier garde les épaules fragiles de la petite sorcière. Exerçant une pression suffisamment forte afin qu'elle ne bouge plus, il se rapprocha encore davantage, posant ses prunelles claires sur sa frêle personne. Il déclara :

"Jeune fille, tu es blessée. Je t'ai amené ici de manière à ce que l'on prenne soin de toi, de façon à ce que l'on puisse te guérir. Dans cette infirmerie, tu es en de très bonne main et tu n'as rien à craindre...

Pour que tu ailles mieux, il est obligatoire que des personnes te viennent en aide. Tu n'as, malheureusement, pas le choix...".

L'Auror se releva alors de toute sa hauteur et entraîna la petite Serpentard à sa suite, la soulevant sans effort afin de la mettre debout. Voyant qu'elle se plaignait de la cheville, il prit le parti de la soutenir, la ramenant jusqu'à la couchette où Madame Pomfresh avait commencé à rassembler ses outils de travail et ses fioles.

Le géant porta l'enfant et l'aida à s'allonger sur le lit, retenant ses poignets et prêt à agir si l'envie lui reprenait encore de se débattre. Se plantant à la tête du lit, ses grosses mains allèrent à compresser ses épaules, la maintenant solidement. Sykes abaissa la tête et dit dans un murmure... qui sonna comme glacial aux oreilles de l'infirmière :

"Je vais me montrer très conciliant envers toi car tu n'es encore qu'une enfant. Je vais rester auprès de toi et faire en sorte que l'on te prodigue les soins nécessaires. Cependant il faudra, en retour, te montrer très coopérative. Ou je te ferai subir ce que je fais subir à mes détenus : un incarcerem.

Maintenant, tu vas tâcher de te calmer et de te détendre. Madame Pomfresh est très gentille, tu vois ? Elle ne te fera aucun mal. Si jamais il t'arrive quoique ce soit, je suis là".

Ses grands yeux sybériens se lévèrent alors vers l'infirmière qui, flacon et coton à la main, attendait le signal de son intervention. Les doigts de Sykes roulèrent doucement sur ses épaules, comme s'ils essayaient de pénétrer sa peau pour la détendre en une sorte de massage qu'il espérait bénéfique.

"Vous pouvez y aller, Madame Pomfresh", prononça-t-il dans un murmure.

Et la vieille femme s'approcha de l'enfant, cherchant par où elle pourrait bien commencer, la considérant sous tous les angles d'un regard fort perplexe.

"J'aimerais bien que vous ne soyez pas là quand j'aurai à examiner son buste, Auror Sykes...".

Il y eut un léger rire.

"C'est cela. Commencez donc par sa jambe. Après, nous l'endormirons...".

La décision avait été sans appel. Apophis laissa ensuite planer un sourire des plus singuliers. Comme par instinct, il se prit à caresser la chevelure doré de l'enfant dans un geste de réconfort et de soutien...

Halloween était terrifiée, mais surtout dans une colère noire, une serpentarde à l'infirmerie ?!?! Blessée par un arbre, secouru par un aurore qui lui avait pris son cadeau pour ses treize ans donc son jeux de tarots et soignée par une vieille femme mère poule. Il n'avait vraiment quoi pas être ravie de se trouver dans un état pareil et en plus elle ne devait pas protester et se faire soigner comme une gentille petite fille ?!?! mais savait il ce qui tenait dans ses mains ? à parement non Halloween n'était pas une fille facile , vraiment pas. Donc pensez bien qu'elle n'allait pas se laisser commander.

Sa peur disparaissait de plus en plus, elle n'avait pas prononcé un mot et n'avait rien dit à l'infirmière et ni à l'aurore qui la touchait et ne protester les paroles de l'aurore. Mais là la peur n'était plus présente, mais la colère reveint assez vite et éclata quand l'infirmière qui tournait autour de sa cheville blessée, lui fit mal.

D'un voix glaciée elle hurla
« aïeeeeeeuh ce n'est pas vrai faite plus attention !!! »dit elle à l'infirmière »arrêter de me frotter les cheveux comme cela vous allez me décoiffer, ça sera un travail d'une heure qui risque de partir en 10 minutes avec vous !! « dit elle à l'aurore en plongeant ses pupilles blanches dans ses yeux bleus.

Elle se souveint des paroles de l'aurore et làelle se mit à rire d'un rire sinistre.

"Je vais me montrer très conciliant envers toi car tu n'es encore qu'une enfant. Je vais rester auprès de toi et faire en sorte que l'on te prodigue les soins nécessaires. Cependant il faudra, en retour, te montrer très coopérative. Ou je te ferai subir ce que je fais subir à mes détenus : un incarcerem.Maintenant, tu vas tâcher de te calmer et de te détendre. Madame Pomfresh est très gentille, tu vois ? Elle ne te fera aucun mal. Si jamais il t'arrive quoique ce soit, je suis là".

« voir, mais il voudrait déjà voir !!! « lâche telle avec froideur « Comment voulez-vous que je me calme et que je me détends, j'ai une mère poule qui me fait mal, un aurore qui me prodigue un massage et qui me défait ma coiffure?!?! je suis une serpentarde qui se retrouve à l'infirmerie à cause d'un végétal fou, je me demande ce qui le trolls qui l' planté là ?!?! » dit elle en se mettant à bouger de plus en plus

Ce qui n'était visiblement pas facile pour la pauvre madame pomfresh, elle qui essayait de mettre une nattel à sa cheville devait se battre pour la mettre maintenant. Ce qu'elle réussit à faire avec beaucoup de peine. L'infirmière dégoulinait de sueur et lançait des regards noir à l'aurore.

« J'aimerai récupérer mon jeu de carte, maintenant, tout de suite ?!? »dit elle d'un coup en se souvenant de se qu'il lui avait pris. Puis il y a un moment de silence et sans prévenir elle leva la main et la posa sur la joue de l'aurore »merci « fut le dernier mot qu'elle prononça, avant que tout d'un couq elle tombe dans l'inconscience sans prévenir, mais pourtant elle allait bien avant, mais maintenant non plus du tout.

(hj:voila j'ai enfin pu mettre ma réponse ... désolé pour le retard a + )

(HJ : je t'en prie loooll !! C'était pas long d'attendre !!).

Apophis crut vraiment que, cette fois-ci, il allait entrer dans la colère la plus noire qui soit. Cette petite diablesse n'arrêtait pas de gigoter, criant à qui voulait l'entendre qu'elle n'était pas n'importe qui et qu'elle n'avait pas à être traîtée comme cela. Dans un sens elle avait raison mais étant donné qu'elle ne se montrait pas tranquille l'Auror ne voyait d'autres solutions...

"Calme-toi, grogna-t-il entre ses dents tandis qu'elle se débattait pour échapper à son emprise, mais calme-toi !!".

*C'est pas vrai quelle furie !! Je crois que vraiment...*.

Apophis relâcha alors la pression qu'il exerçait sur ses épaules et laissa l'infirmière au prise avec la farouche demoiselle... Celle-ci se débattait d'ailleurs davantage, donnant coups de poings et de pieds, manquant renverser le brancard sur lequel elle se tenait. Madame Pomfresh semblait vraiment avoir beaucoup de mal à la maintenir pour lui poser sa maudit attelle et l'enfant s'en défendait avec ferveur, redoublant d'effort. Sykes n'hésita plus une seule seconde et lentement il frôla la poche dans laquelle se trouvait sa baguette.

« J'aimerai récupérer mon jeu de carte, maintenant, tout de suite ?!? », fit-elle en se redressant vers lui... mais ce qu'elle rencontra ne fut que le regard impassible et glacial de son interlocuteur. D'un coup bref, il sortit sa baguette et la pointa ainsi vers elle.
Il vit Pomfresh passer un regard par-dessus son épaule pour voir ce qu'il faisait et agrandir ses yeux en comprenant soudain que la petite était allée trop loin.

De crainte qu'Apophis Sykes ne se mette vraiment en colère, elle tâcha de lui barrer la route, se plantant devant lui tandis qu'elle vérifiait la pose de la protèse de l'enfant. Tout son corps semblait secoué de sueur froide. Il pouvait presque entendre son coeur battre la chamade ! Habillement, l'Auror blond l'esquiva et se rapprocha ainsi de l'enfant.

"N'ayez crainte, Madame Pomfresh, dit-il en lui adressant un bref regard, je ne vais pas lui faire de mal...".

L'infirmière laissa planer un regard mauvais et dubitatif, le considérant de bas en haut.

"Avec vous, permettez-moi d'en douter !".

Sykes lui tendit alors son plus affreux sourire, découvrant des dents correctement alignées comme des rangées de perles. Faux jusqu'à la perfection !

"Doutez, doutez, Madame Pomfresh. Je permets à chacun de ne pas avoir confiance en moi !

Comme je suis magna...".

Et brusquement une main fraîche mais encore toute palpitante de vie se posa sur sa joue et le léger bruissement de la voix d'une enfant le remercia en un mince filet de souffle. Elle était tellement proche de lui qu'il put sentir son haleine sucrée, acidulée.
L'Auror voulut se retourner mais il fut trop tard... La petite venait à nouveau de s'évanouir, retombant lourdement comme un sac de pomme de terre sur les draps blancs de son brancard.

Apophis laissa une grimace tendue frapper son visage d'enfant puis, sans plus attendre, il porta ses bras vers l'enfant pour tâcher de la relever. Mais il ne fut pas assez rapide. D'un grand coup de bras, Madame Pomfresh le repoussait et se jetait sur l'enfant, saisissant son visage entre ses mains noueuses.

"Oh mon Dieu ! S'exclama-t-elle, elle est en état de grand choc ! De grandes vagues d'émotions consécutives peuvent entraîner son évanouissement et même pire encore...".

"Et même pire encore...", la vieille femme venait alors de lever vers Sykes un regard implorant et meurtri. A son tour, le jeune homme se pencha sur la petite fille, tâtant son pouls, contrôlant ses pupilles, faisant tout ce qu'on lui avait appris lorsqu'un coéquipier tombait subitement dans les pommes. Bien peu en fait...

"Petite, petite..., souffla-t-il très proche de son visage pour qu'elle l'entende, caressant son visage, petite, est-ce que tu m'entends ? Tu m'entends ?".

"Bien sûr qu'elle ne vous entend pas, Monsieur Sykes ! Persiffla la vieille femme, elle est évanouie !!".

"JE NE PERMETS A PERSONNE DE ME REPRENDRE EN QUOIQUE CE SOIT !!!".

Apophis venait de brusquement se retourner vers elle, criant si fort que ce son alla jusqu'à briser l'épais silence de l'infirmerie, se répercutant en échos sur les murs immaculés de celle-ci. Madame Pomfresh, quant à elle, triturait maintenant un coin de son tablier.
Fulminant de colère, l'oeil agrandi de rage, Apophis ne s'attarda pas sur elle et en revint rapidement à Halloween... qui ne bougeait pas.

"Vous ne pouvez plus rien pour elle, souffla-t-il d'une voix sombre, vous avez fait tout ce qui est en votre pouvoir...".

"Mais ? Monsieur Sykes ? Que voulez-vous faire ?".

A ces mots sonnant misérables et absurdes aux oreilles du grand blond, Apophis ne put retenir un rire cinglant. Il jeta un rapide ragard à l'infirmière et reprit :

"Ohh mais rien de plus... seulement l'amener à Sainte Mangouste !".

"Vous n'y pensez pas !! S'exclama-t-elle, Sainte Mangouste ??!! Ca ne va pas ?? Elle n'est pas en état et puis, de plus, l'école en est responsable !!".

""L'école en est responsable !", singea-t-il, peu m'importe ! Cette petite a besoin de soin que vous n'êtes pas en mesure de lui fournir !".

"Et vous croyez qu'à coup d'incarcerem vous êtes en mesure, vous ?".

Apophis ne répondit pas tout de suite à cette question idiote et se contenta de saisir Halloween dans ses bras, ramenant son petit corps contre le sien, la hissant dans ses bras. La tête de l'enfant balotait à présent tout contre son épaule. Le géant se tourna une dernière fois vers l'infirmière et rétorque d'un ton neutre et égal :

"Non. C'est pour cela que je l'amène à l'hôpital. Pour qu'elle ne soit pas soignée à coup d'incarcerem !".

"Ces sarcasmes ne vous vont pas, Monsieur Sykes ! Mais alors pas du tout !".

Un sourire s'imprima sur ses lèvres et Sykes parut cligner des yeux, comme vaguement ébloui.

"Waoooh... mais vous venez de me dire "m***e", Madame Pomfresh ?".

"Comment osez-vous... ?..."

La vieille femme avança d'un pas et, l'espace d'un instant, il la crut fermement décidée à lui arracher la petite des mains, il recula même d'un pas. Fort heureusement, elle n'alla pas au-delà de ses convictions et se contenta de serrer les poings, l'invectivant à nouveau :

"Je vous préviens, si vous partez avec cette enfant, cela sera votre propre responsabilité !".

""Je vous préviens, si vous partez avec cette enfant, cela sera votre propre responsabilité !"".

"Ne jouez pas à ce jeu-là, Monsieur Sykes !! Vous mettez la responsabilité de l'école en jeu !".

"Et gna gna gna, et gna gna gna...".

"MONSIEUR SYKES !!!".

Mais l'homme ne fut pas décidé à en écouter davantage. A vrai dire, tout ceci il le savait déjà...
Il tourna donc les talons et commença à marcher tranquillement vers la sortie, portant sans effort la petite fille toujours inconsciente.
Juste avant qu'il ne passe la porte, Madame Pomfresh crut bon de lui dire qu'elle en ferait personnellement part à Rufus Scrimgeour et à Aurora Sinistra. Et, en lui-même, Sykes pensa amusé :

*Fais-le ! Fais-le seulement ! Un homme qui me respecte comme son fils et une femme que je me fais ! Fais-le, histoire qu'on rigole !*.

Il passa les deux battants de la porte qui s'ouvrirent sur son passage sans opposer de résistance et commença à marcher, lentement mais sûrement, vers la sortie de l'école...

[HJ : voila ! Tu peux choisir d'intervenir si tu le souhaites ! Tout cas, contacte-moi par mp pour me dire ce que tu souhaites faire avant que je ne commence un nouveau topic à l'hôpital -si tu es partante, bien sûr !-].