Quand on est obligé de tout quitter... {PV}

Après une journée intense de réglage d’affaire, Juliette était enfin prête à partir. En effet, son père se trouvait à l’Hôpital Sainte Mangouste et elle avait bien l’intention de venir le retrouver, histoire de rester à son chevet. Dumbledore avait donné congé pour le reste de l’année à son frère et elle, et il fallait avouer que la jeune méditerranéenne était plus que contente. Au moins, elle n’aurait pas à se préoccuper de ses devoirs et de ses examens de fins d’année, puisqu’elle en était exemptée.

Après avoir bouclé sa valise, la jeune bleue et bronze contempla son dortoir. C’était sans doute la dernière fois qu’elle le voyait avant l’année prochaine, alors il valait mieux s’en souvenir. Une larme de tristesse à l’idée de quitter Poudlard glissa sur sa joue, silencieusement. La petite gamine essuya l’eau débordant de ses petits yeux verts et se tourna, trop triste pour pouvoir rester plus longtemps ici.

« Ça va aller ma puce, je te le promets… » Olye’ s’avança vers Juliette et lui fit un câlin. La jeune grecque accepta son signe d’affection avec plaisir et pleura en silence, ayant trop d’émotions d’un coup. Elle ravala ses larmes et serra sa meilleure amie très fort dans ses bras. « On se voit tout à l’heure ma cocotte… » Juliette sourit et embrassa sur les deux joues sa petite Olivia avant de descendre dans les escaliers seule, pensant à ce qui l’attendait.

Juu’ devait se rendre devant le Bateau de son frère et l’attendre pour qu’ils se rendent tous les deux à la gare de Pré-au-Lard afin de prendre le train pour Londres. Ensuite, Léa et Olivia viendraient rejoindre Nathan et Juliette pour dire au revoir au deux Horuni pour le reste de l’année. Bref, la petite Juliette sortit de la Salle Commune la tête plutôt basse, trouvant dommage que sa petite préfète adorée ne puisse la suivre. Elle aurait voulu que Olye’ l’accompagne jusqu’à la gare, mais son amie avait un truc à faire, alors elle viendrait après les rejoindre…

Juliette sortit du château en silence, l’esprit toujours aussi confus. Elle marcha rapidement, sa valise roulant en arrière, très lourde. Après dix minutes de marche la jeune fille arriva devant le Navire de Durmstrang et Nathan en sortit, mais lui n’avait aucune valise à la main. Le jeune homme fit disparaître celle de sa petite sœur en un coup de baguette en lui spécifiant qu’elle était déjà rendue dans le train. La Serdaigle soupira ; Le trajet jusqu’à la gare allait être long…

Et en effet, il le fut. Ni Juliette, ni Nathan parla. Tous les deux savaient pertinemment que ni l’un ni l’autre n’avait la tête à le faire. Ils se contentaient de se tenir par la main, observant une dernière fois le paysage de Poudlard. C’était difficile pour Juliette, vraiment. Elle était habituée de quitter le château le 23 Juin, pas le 16 Février…

Arrivés à la gare, les deux Horuni arrêtèrent et prirent place sur un banc. Léa et Olye’ ne tarderaient sans doute pas à arriver…




DONE 507

Nathan suivait sa sœur en silence, ne voulant surtout pas parler. Il n’en avait pas le besoin, mais n’en ressentait surtout pas l’utilité. Même si cela faisait aujourd’hui une journée qu’il savait que son père était dans le coma, la tristesse du jeune grec ne s’était pas du tout évaporée. Oui, il souffrait atrocement… Eh de un, il souffrait car il quittait Poudlard, château qu’il appréciait plus que le domaine de Durmstrang. Nathan était mieux à Poudlard, avec son Lac Noir, ses élèves chaleureux, la grosseur du château et la forêt immense dans laquelle il s’était tant de fois retrouvé…

Également, Nath’ souffrait car il perdait ses amis. Il ne reverrait peut-être pas Jan, Cordélia, Marc et Clémence d’ici l’année prochaine, et cela lui brisait littéralement le cœur. Il n’allait pas perdre ses amis, oh non. Le jeune brun accepterait bien des choses, mais pas ça. Il ne voulait pas perdre les gens qu’il côtoyait depuis qu’il avait onze ans, et qu’il aimait plus que tout sur la terre…

En plus, il était à des kilomètres de sa petite amie ; Léa O’Gara. Nathan avait pleuré la veille pour ça. C’était assez rare de le voir verser une larme, alors imaginez à quel point il aime Léa pour pleurer… Nathan était fâché. Il avait enfin une fille super belle, tellement adorable, attentionnée et parfaite, et il fallait qu’ils soient tous les deux éloignés pour le reste de l’année ! Vraiment, c’était tout sauf facile de quitter Poudlard sans Léa…

Le jeune grec marchait main dans la main avec sa sœur, contemplant Poudlard pour la dernière fois, sans doute… Il versa une larme silencieuse mais passa doucement sa main sur sa joue pour la cacher, histoire que sa sœur ne le voie pas triste. Après tout, la veille, c’était Nathan qui avait consolé sa sœur lorsqu’elle avait appris la nouvelle. Disons que c’était le rôle d’un grand frère, lorsque tout allait mal pour sa petite sœur…

Enfin arrivés à la gare, Nathan et sa sœur prirent place sur le même banc. Léa et Olivia, la meilleure amie de Juliette, devaient toutes les deux venir les retrouver afin de leur dire au revoir. Nathan avait un cadeau spécial pour la fête de sa petite amie. Il allait lui donner tout à l’heure… En plus, gros soulagement ; Juliette avait appris que Nathan et Léa sortaient ensemble, alors le jeune nordique n’avait plus à se cacher pour embrasser sa belle Irlandaise…

Nathan regarda la gare ; Elle était vide. C'était normal, après tout, personne n'avait l'habitude de quitter Poudlard un 22 Février... Le jeune homme se leva dès que les deux demoiselles arrivèrent. Olye' se précipita dans les bras de Juliette tandis que Léa s'avançait vers Nathan. Le jeune homme la pris dans ses bras et la fit voler en la tournant, restant toujours en étreinte tout les deux. Le jeune homme ferma les yeux et embrassa passionnément Léa. Leur baiser dura longtemps, mais le jeune grec ne s’en plaignit pas. Au contraire, il aurait tant voulu rester ainsi pour l’éternité…

« Tu vas me manquer, Léa… Atrocement… J'ai tellement mal de te quitter ainsi, alors qu'on vient à peine de se connaître… » Il déposa un baiser juste doux sur le bout de ses lèvres et plongea son regard dans celui de la belle rouquine qu’il aimait tant. Il passa la main dans les cheveux roux flamboyants de sa petite copine et la colla contre lui doucement. Ils restèrent tous deux un bon moment ainsi, comme si le temps c’était arrêté…

Olivia était assise sur son lit, regardant Juliette faire ses bagages. Les larmes coulaient silencieusement sur ses joues rougies. Pourquoi était-ce Juliette qui devait subir tous ces problèmes ? Elle n’était pas méchante pourtant, elle ne le méritait pas ! C’était sûrement la gamine la plus sage, généreuse et aimable qu’elle n’avait jamais connu ! Elle ne méritait pas d’avoir autant d’ennui. Non, pas du tout ! Juu’ ferma sa valise, annoncent qu’elle avait terminé. Le cœur d’Olivia se serra encore un peu plus et les larmes coulèrent de plus en plus vite.

Juliette termina sa valise, beaucoup trop tôt au goût de la jeune préfete. Elle aurait tant aimé la garder avec elle, mais se serait égoïste de sa part de ne pas encourager sa meilleure amie à partir du château pour aller rejoindre son papa. Oui, beaucoup trop égoïste. Elle devait rester forte pour encourager sa petite Juliette adorée, sous n’importe quel contexte. Et là, se serait vraiment le moment pour lui prouver à quel point elle l’aime et qu’elle est importante à ses yeux. Olivia serra Juliette dans ses bras, retenant ses sanglots. Ce n’était pas facile mais elle devait rester forte, pour Juliette.

Les deux jeunes filles jetèrent un coup d’œil à l’horloge. C’était l’heure de partir. Olivia se retourna vers Juliette et murmura doucement ; « On se voit tout à l’heure ma cocotte… » Elle souria et laissa sa presque jumelle quitter le dortoir. Elle aurait bien voulu l’accompagner sur le trajet pour se rendre à la gare, mais, elle devait préparer quelque chose. Un petit quelque chose qui allait sûrement faire plaisir à la jeune Horuni.

Elle alla fouiller dans sa table de nuit et en ressorti une grande pièce de monnaie, aussi grande qu’une tarte. Rien de bien exceptionnel si l’on se fit aux apparences. Mais, si on la regardait de plus proche, on pouvait facilement voir une Olivia et une Juliette en train de rire et de se parler. C’est sur, ce n’est pas LE cadeau du siècle mais, Olye’ pensait que sa pourrait toujours rassurer Juliette de la regarder et de savoir qu’Olivia sera toujours là pour elle. Oui, toujours et à jamais ! Elle souria à cette pensée mais, elle son sourire se transforma rapidement en sanglot. Comment allait-elle pouvoir passer le reste de l’année sans elle ? Juliette était sa meilleure amie, et même, c’était presque la seule qu’elle avait …

Olivia alla faire un rapide tour dans la salle de bain pour essuyer les larmes sur son visage et alla rejoindre Léa qui devait l’attendre dans la salle commune. Les deux jeunes filles devaient aller rejoindre les Horuni à la gare, Dumbledore leur avait donné leur accord. C’était vraiment très gentil de sa part, Olivia lui devait tellement. D’abord, il lui trouve une famille, un vrai de vrai ou elle peut trouver réconfort et amour et ensuite, il l’autorise à sortir du château pour faire ses adieux à sa meilleure amie. Vraiment, c’est homme bien Dumbledore, plus que bien même, il est tout simplement merveilleux !

Elle arriva dans la salle commune ou Léa l’attendait déjà. Elle lui fit un mince sourire mais, elle aussi ne semblait pas trop avoir envie de parler. Les deux jeunes filles n’avait pas prononcé un seul mot de tout le trajet jusqu’à la gare, du moins Olivia, elle, n’avait pas ouvert la bouche. Elle avait l’impression qu’à un seul mot, elle allait éclater de sanglot et ce n’était pas le moment. Elles arrivèrent enfin à la gare, ou Juu’ et son grand frère attendait, assis sur un banc. Dès qu’Olivia les avait aperçut, elle avait piqué un sprint pour aller la rejoindre. Elle se jeta littéralement dans les bras de sa meilleure amie et là, incapable de se retenir plus longtemps, elle éclata en sanglot. Elle ne devait pas être très jolie à voir mais, elle s’en foutait. Juliette allait tellement lui manquer…

Elle desserra son étreinte et regarda Juliette dans les yeux. « Tout va bien aller ma puce, j’te le promet. Ton père va s’en remettre et tout va s’arranger. Tu vas revenir vite à Poudlard et nos petites routines vont reprendre. Tu me le promet Juu’, dis-moi que tu me le promets ! » Elle ne laissa pas le temps à la jeune Horuni de dire un mot qu’elle se jeta de nouveau dans ses bras. Elle lui chuchota au creux de l’oreille. « Moi je te le promets, tout va bien aller. Et, si tu ne reviens pas avant la fin de l’année scolaire, je vais venir te voir. Ma nouvelle maman m’as dit que je pourrais inviter des amies et tu va venir chez moi. Et tu va voir, sa va être ton papa qui va venir te porter parce qu’il va aller super bien. Je te le promet ma cocotte, je te le promet de tout mon cœur … » Elle éclata de nouveau en sanglot. Elle n’était pas certaine que Juliette avait compris un traite de mot de ce qu’elle venait de dire mais, sa lui importait peu. Juste sentir Juliette près d’elle pour une dernière fois la contentait suffisamment.






FAIT

Juliette se leva d’un bond ; Olye’ et Léa étaient arrivées. Aussitôt, Juliette afficha un sourire triste. Elle avait encore plus mal à l’idée de quitter Poudlard sans Olye’, mais au moins, elle avait une bonne nouvelle pour sa meilleure amie… Sa petite Olivia d’amour couru vers elle et lui sauta au coup, commençant à pleurer. Juliette devint blême. Que devait elle faire ? Laisser sa meilleure amie pleurer ou essayer de la consoler alors qu’elle-même avait envie de le faire ? Aucune idée…

« Je te le promets, Olye’, je te le promets ! » Juliette laissa les larmes qui voulaient tant couler sur ses joues le faire. Après tout, c’était normal de pleurer, surtout dans un moment pareil. Juu’ se sentait mal, vraiment mal. « Olye’, tu vas tellement me manquer… » Juliette sauta au cou de sa meilleure amie et la tint fermement, trop triste de la quitter. Les deux petites Serdaigle de deuxième année pleurèrent non pas en silence, mais très bruyamment. Elles se collèrent pendant longtemps, ni l’une ni l’autre ne voulant se lâcher.

De son côté, Léa s’avançait vers Nathan. Juliette avait appris la veille que son frère et sa bonne amie sortaient ensemble. Elle s’était bien sûr réjouie, car oui, il fallait le dire, il était temps ! Juliette sourit en voyant les deux amoureux s’embrasser. Ce n’était pas un petit baiser, non, loin de là… C’était une sorte de baiser d’au revoir, si on pouvait dire. Mais bon, Juu’ ne s’attarda pas à l’échange de salive entre son grand frère et sa petite Léa. Non, Juliette pris le bras de sa meilleure amie et l’amena à l’écart. Elle lui sourit, et la regarda.

« Olye’, j’ai deux surprises pour toi… » Juu’ sortit de son sac un billet d’aller et retour pour Londres et le tendit à son amie. « Dumbledore me les a donnés pour que tu viennes me rejoindre durant la semaine de Relâche, dans une semaine. » Juliette sourit, tellement heureuse juste à la pensée d’avoir sa meilleure amie pendant une semaine à ses côtés. « Puis, en plus, tu vas pouvoir nous accompagner à l’Hôpital, et tu vas voir papa… »


Juliette lui sourit une fois de plus. Sa préfète adorée avait une sorte de don ; Elle arrivait à lui faire retrouver le sourire, même dans les moments les plus difficiles. Juliette approcha sa valise d’elle et en sortit le cadeau d’Olye’ ; Elle avait un cahier qui était animé ; Pour chaque page, on voyait Olivia et elle ensemble, rigolant de bon cœur. Juliette l’avait fabriqué la veille, et elle s’était couché très tard juste pour ça. Disons que ça en valait la peine, vraiment ! =)

« Tiens, j’espère que tu vas l’aimer. » Juliette lui tendit le cahier qui était emballé, bien sûr. Elle espérait fortement que son amie l’aime, car elle y avait mis tout son cœur. En plus, ça allait faire en sorte que Juu’ allait être là toujours et en tout temps aux côtés de sa petite Miss Barkley…




FAIT

Jimmy venait tout juste de finir le devoir que le professeur McGonagall leur avait donner et referma aussitôt son bouquin lorsque il se leva, il attendit des roues. Il se retourna et aperçu une Juliette qui avait l’air bien malheureuse traverser la Hall d’entrée et partir aussitôt dehors. Jimmy ramassa à la hâte ses choses avec lesquels il avait fait son devoir et partit à la couse vers le hall. Le professeur Rogue fit alors son apparition et le rouge et or marcha d’une vitesse normale. Il alla jusque dans le hall et ouvrit la porte. Il traversa le une partit du parc avant de voir Juliette déjà assez loin qui partait. Le rouge et or se demandait bien se qui se passait et retourna dans le château et monta au deuxième étage.

La statue qui menait au bureau du directeur était là. Le problème c’était que le couloir était désert et qu’il ne savait pas le mot de passe. Soudain, la statue se mit à monter dans les airs et le professeur Flitwick redescendait des marches. Jimmy alla à la rencontre du professeur nain. « Professeur, est-ce que le professeur Dumbledore est dans son bureau. » Demanda rapidement Jimmy. Mais soudain il pensa que le professeur Flitwick était le directeur de la maison des Serdaigle alors il devait bien être au courant de cela. « Non laissez faire professeur. Est-ce que vous pourriez plutôt me dire pourquoi Juliette Horuni avait sa valise et quittait le château? »

Le professeur Flitwick regarda un peu Jimmy avant de répondre une réponse qui satisfit le rouge et or. « Miss Horuni ainsi que son frère qui est à Durmstrang partent présentement à Londre. Leur père a eu un accident et il est rentré à Sainte-Mangouste. Ils sont présentement à la gare pour faire leurs adieux à deux personnes à qui j’ai autoriser d’y aller, Oliva Barkley ainsi que Léa O'Gara . Je comprends que vous voulez la voir alors je vous y autorise ! Mais ça sera l’unique et seule fois ! » Jimmy sourit. Il pouvait se rendre à la gare. « Merci beaucoup professeur !»

À la course, sans même prendre de manteau. Jimmy courut comme un fou dans le château et quitta le parc à grande vitesse. Il voulait aller lui aussi dire au revoir à une amie qui pas plus tard qu’hier, l’avait grandement aider. Le rouge et or était déjà peiné mais bon, il y avait des choses plus urgentes!

Le lion courrait maintenant jusqu’à la gare où qu’il vit Juliette enlacer Olivia Barkley et lui remettait quelque chose. Jimmy souriait en restant un peu à l’arrière. Il n’avait pas trop remarqué Léa et Nathan.

C’est là que Juliette l’aperçut et le rouge et or décida de s’incruster un peu dans la discussion des deux jeunes filles. Le lion ne connaissait pas Olivia, n’y avant jamais parler. Il serra Juliette contre lui. Liam n’était toujours pas là, aux côté d’elle la pauvre. « Olivia, je tenais à te dire au revoir avant que tu partes. Cet été, je vais essayer de venir te voir chez toi ou du moins faut absolument qu’on se voie. Si j’ai bien compris tu ne reviendras pas cette année! Et bien, je vais t’écrire quand même Juliette je te le promets!»

{549 mots}
[ Je sais que je m’incruste comme ça mais j’ai demandé à Juliette si je pouvais et elle m’a dit oui =) ]

FAIT

Olivia pleurait toujours à chaudes larmes des les bras de sa meilleure amie. Et voilà, elle avait failli à sa tâche de rester forte et insensible au départ prématurée de sa meilleure amie. Mais, comme le disait si bien le proverbe moldus que sa nouvelle maman s’amusait sans cesse à répéter durant les moments critiques, c’est toujours les meilleurs qui parte en premier. Et ça, c’était la vérité, la pure et simple vérité. Quand Juliette parla de surprise, la jeune Barkley sursauta de bonheur. Une surprise pour elle ? Non, encore mieux, elle en avait deux ! Un mince sourire se dessina sur le visage inondé de la jeune Barkley. Qu’est-ce qu’elle pouvait être attentionner envers les autres gens, cette choupette en sucre que Olivia aimait tant. Et c’est pour sa que c’était sa meilleure amie à elle, sa seule et unique meilleure amie pour toute la vie.

Quand Juliette tendit les billets en expliquant qu’elle allait pouvoir venir la visiter durant les vacances, Olivia resta bouche bée. Pourquoi ne lui avait-elle pas annoncé plus tôt ? Elle sauta dans les bras de son amie, trop heureuse. Elle allait pouvoir se revoir prochainement, si c’était pas génial sa ! Puis, vient le tour du second cadeau. Oh, très joli emballage soit dit en passant. Olivia s’empressant de le déballer, lançant dans tous les sens l’emballage. Oups, un passant en reçu un en plein visage. « Désoler monsieur, je ferais plus attention la prochaine fois ! » Elle sentit ses joues virer aux rouges vifs mais, elle n’accorda pas plus longtemps d’attention au passant. Ce n’était pas comme si elle lui avait perforer un poumons ou crever un œil ! [xDD] Elle termina de le déballer en deux temps, trois mouvement pour apercevoir un magnifique bouquin. Elle le feuilleta rapidement. Les différentes pages illustrait des photos d’elle et de Juliette, en train de rire, de faire des grimaces ou tout simplement de sourire en envoyant la main. C’était vraiment magnifique et elle appréciait grandement chaque petite note que Juliette avait faite sur chaque photo.

Elle fit un grand sourire à Juliette, essuyant du revers de main les larmes qui coulaient encore et toujours sur son visage. Elle sortit la gigantesque pièce de monnaies de sa poche et la fourra dans les mains tremblantes de Juliette. « On s’est presque offert le même cadeau, si c’est pas un signe qu’on s’entend super bien ça ! » Elle rigola bêtement de sa blague idiote et replongea dans les bras de son amie. Maintenant, elle savait qu’elle devrait faire plus originale dans ces cadeaux et essayer de dénicher une idée que Juliette ne risquait pas d’avoir. Et, peut-être que Juliette et Olivia avait un certain lien télépathique qui les reliait et qui leur donnait les mêmes idées ? Non, elle s’entendait tout simplement super bien. Et puis, c’était normal après tout que le courant passe bien entre les deux jeunes filles, elles sont meilleures amies ! Elle resta dans les bras de son amie, craignant que l’heure du départ de Juliette et de son grand frère soit pour très bientôt. Elle aurait temps voulu que son père aille bien et que leur petite vie ne soit pas toute chamboulée …


[536 mots]
[J’arrive juste dans le temps, merci seigneur xD]
[Jimmy, vu que j’ai faites mon post en même temps que toi, j’vais faire comme si j’aurais poster avant toi xD Pac’que j’ai pas le temps de changer, sinon, on gagne pas 5 pts >>]

FAIT

A bord de la calèche menant à la gare de Pré-au-Lard, la jeune Léa se sentait ballotée à côté de la jeune Olivia. L’irlandaise était prise de mélancolie suite au départ de son petit-ami allant au chevet de son père. Dans ses mains, elle tenait fermement une chaîne en argent agrémentée d’un pendentif représentant une croix celtique. Dans son espoir, elle souhaitait que cette sorte de talisman protège celui pour qui des sentiments étaient nés.

Toutes deux gardèrent le silence le long du trajet. La quatrième année repensait à la journée d’hier. Son anniversaire n’avait pas été un désastre, mais malgré ça, tout le long de la journée, elle simula une sorte de bien être devant Juliette et Nathan. En fait, elle se demandait dans sa tête si le Dieu de l’amour était contre elle. Pourquoi fallait-il que ça ne se déroule jamais bien quand elle se sentait bien avec quelqu’un.

Voyant la gare se rapprocher, elle réajusta son manteau, son écharpe, et enfila son béret sur la tête. Une fois la voiture mobilisée, elle descendit far l’arrière sans regarder directement la gare. Un œil sur Poudlard, elle se dit qu’elle pourrait partir avec lui. Mais impossible. Dans un soupir, elle contourna l’obstacle et regarda les deux amies se serrer, discuter, se réconforter. Souriant à la scène, elle mit ses mains dans ses poches pour rejoindre le jeune homme.

Dans les bras l’un de l’autre, tournoyant sur eux-mêmes, il vint capturer ses lèvres. Léa lui rendit son baiser tout en tenant son visage dans ses mains. L’échange mit un temps avant de se rompre, et quand le méditerranéen se séparera d’elle, la rouquine maintint sa tête contre le front de son aimé. Ses paroles étaient touchantes, elles provoquèrent quelques larmes. Reniflant, elle passa son index sur les douces lèvres du garçon avant de déposer un délicat baiser. « Je… je t’ai apporté ça. », dit-elle en lui montrant la croix. « C’est pour que Saint-Patrick veille sur toi. », expliqua-t-elle en laissant s’échapper d’autres pleures.

Sans se préoccuper de l’entourage, elle le serra très fort contre elle, étant même sur la pointe des points. Elle ne voulait pas qu’on annonce le départ du train, pas tout de suite. Lui caressant la nuque, la naissance des cheveux, elle s’était agrippée à son cou. Mais elle ne pouvait le retenir. Alors, écartant ses bras, ses pieds touchèrent le sol, elle le regarda dans ses yeux bleu azur. « Je… », hésitante, elle cherchait ses mort, « je… », à nouveau elle n’arriva pas à s’exprimer. Regardant le sol, elle se mordit la lèvre, l’envie de lui faire part de ses sentiments la démangeait, mais il était trop tôt, bien trop tôt, et s’il ne revenait pas ? Relevant son regard sur lui, elle posa ses mains sur son thorax, « Tu vas me manquer Nathan », mumurra-t-elle en se hissant à nouveau pour atteindre ses lippes.

Alors que Juliette était toujours dans les bras de sa petite puce d’amour en sucre d’orge, Juliette sentit un vent de désespoir l’envahir. Elle ne voulait pas quitter tout ce qui lui restait, non. Juliette voulait rester avec ses amis, Poudlard, Liam et son chez elle. Malgré le fait qu’elle serait bientôt près de chez elle avec son père et toute sa famille, la perspective de manquer une partie de son année scolaire et ses amis la rendait très triste. C’était sa vie, Poudlard, et tout abandonné ainsi n’était pas aussi évident que ça en avait l’air, loin de là même.

Juliette resta lovée dans les bras de sa petite puccinette d’amour en sucre, c'est-à-dire Olivia, pendant longtemps. Les bras de miss Barkley l’empêchaient de souffrir. C’était comme une sorte de bouclier qui la rendait impassible sur les évènements futurs dans sa vie qui allait tout chambouler. Olye’ était tellement extraordinaire que Juliette ne pouvait pas faire autrement que de rester à ses côtés, surtout la journée même de son départ. Si seulement sa petite aigle d’amour pouvait l’accompagner... Pourquoi ? Pourquoi, pourquoi et encore pourquoi ? Pourquoi devait-elle tout quitter pour se rendre à Londres sans rien, mis à part son frère et son père dans le coma ? Argg, la vie faisait toujours de ses siennes...

Soudain, Juliette entendit des pas. Des pas qui se rapprochaient de plus en plus de la gare de Pré-au-Lard. Oô Mais qui venait donc en courrant à la gare ainsi ? Oh, mais qui voyait-elle ? C’était Jimmy, son meilleur ami ! Juliette rompit doucement la câlin d’elle et d’Olye’ et sourit à son ami qui arrivait. Olye’ semblait tout aussi heureuse de le voir que Juu’ ; C’était génial. Puis, Jim lui expliqua pourquoi il était ici. Plus il parlait, plus les yeux de la jeune grecque se remplissaient de larme. Jimmy allait vraiment lui manquer... Ses paroles étaient si gentilles, loyales et amicales, que Juliette lui sauta au coup dès que le jeune rouge et or eut terminé sa phrase.

Elle se lova doucement dans les bras du beau blond et y resta pendant longtemps. Jimmy était comme son grand frère, et même lui-même le savait. C’était vraiment génial d’avoir un ami comme lui, surtout quand on s’apprêtait à tout quitter. Juliette ne pouvait pas s’imaginer vivre sans Jimmy, Olye’ ou qui que ce soit d’autre – dans son cercle d’ami, bien sûr. Ses amis, son entourage et sa famille étaient vraiment tout pour elle, et voilà que aujourd’hui, il fallait qu’elle quitte et son entourage et sa famille. Grrr, c’était totalement injuste. Nul, c’était le cas de le dire.

Après un moment qui parut interminable, Juliette enleva doucement ses mains des épaules de Jimmy. Elle essuya ses larmes et regarda son ami. « Tu va me manquer, Jimmy. Atrocement. Sans toi et Olye’, je ne sais pas ce que je vais devenir. » La jeune méditerranéenne déposa un baiser d’adieu sur la joue de Jimmy et s’avança vers Olye’ tout en tenant la main du rouge et or. Soudain, le train siffla. Non, pas déjà. Juliette ne voulait pas partir. Non, il n’en était pas question. Des larmes, puis des rivières se mirent à couler sur ses joues. Le départ était imminent, c’était clair comme de l’eau de roche...

Tristement, Juliette pris son courage à deux mains et embrassa sur la joue sa meilleure amie. « C’est le temps... » Annonça t-elle en pleurant comme une madeleine. C’était extrêmement difficile... « Je t’aime Olye’, et je t’aime aussi Jimmy... » Articula Juliette entre deux sanglots. « Vous allez me manquez, mais ne vous en faite pas, on va se revoir bientôt... » Juliette le serra tous les deux dans ses bras et pleura de plus belle, désespérée. Le train siffla une deuxième fois. La jeune bleue et bronze de deuxième année dans la maison des aigles {Waw, ça en fait des qualificatifs XD Hihi} se décolla rapidement de ses deux amis et fonça dans le train, ne voulant pas avoir une dose d’adrénaline qui la pousserait à rester à Poudlard. Elle entra donc dans le train mais resta dans l’allée. « Je vous AIME !! » Juliette hurla de tristesse à Jimmy, Léa et Olivia. Elle aimait ses amis, et se sentait coupée en deux de les quitter. Puis, le train se mis en marche. La gamine sortit sa main et fit au revoir à ses amis et entra dans son compartiment. Nathan était avec elle, et lui aussi semblait chaviré. Ainsi donc c’était la fin des haricots pour lui aussi... Juliette pris place sur sa banquette et se pelotonna aux côtés de son frère. C’était trop d’émotion (encore une fois) pour que ni l’un ni l’autre ne puisse émettre le moindre son...

[786 MotS 5 POintS pOur Serdaigle ! =)]

FAIT 793