La méchanceté nous suit partout... - Malheureusement - {PV}

Miracle. Oui, Miracle ; La petite miss Horuni était revenue à Poudlard. Bah, pas pour longtemps, mais tout de même pour un week-end ! C’était déjà ça, non ? Pour la petite blondinette, c’était tout simplement génial, ce qui lui arrivait. Enfin, elle pouvait retrouver son petit chez elle et revoir Olye’, Jimmy et Amanda. Son week-end – bien que peu long – s’annonçait chargé.

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Après avoir transplané avec son grand frère à Pré-au-Lard, les deux Horuni se sourirent. Enfin, ils allaient pouvoir retrouver leurs amis et Poudlard – Enfin, pour Nathan s’était plus son Navire de Durmstrang, mais bon… >< Mais avant tout cela, Nathan devaient leur trouver une chambre double aux Trois Balais, un pub de Pré-au-Lard. Donc, les deux jeunes gens se rendirent au Pub et y entrèrent ; Apparemment, peu de gens s’y trouvaient, puisque le trois quart des tables étaient vides. C’était un jeudi, certes, mais tout de même, c’était étrange de voir les Trois Balais vident ainsi !
Nathan pris la main de sa petite sœur et s’avança vers la barman, lui souriant doucement.
« J’aimerais votre plus belle chambre pour le week-end s’il vous plaît. » La vieille dame leur sourit et finit d’essuyer son verre avant de prendre la parole. « Nous avons une chambre double bien jolie qui a une vue sur Pré-au-Lard, et dispose d’un balcon. Les prix varient, mais dans ce cas, ils seraient de 35 gallions la nuit. » Nathan hocha la tête vigoureusement ; « Je me fiche du prix, j’ai de quoi payer. » La dame acquiesça et leur indiqua le chemin et Juliette et son frère montèrent en haut des escaliers, direction leur chambre pour s’installer.

Une fois montés, ils entrèrent dans leur chambre et firent leurs lit. Ils se reposèrent et prirent chacun leur tour leur douche, pour bien se préparer, car ce soir, chacun rentraient à Poudlard pour le souper, invitation cordiale de Dumbledore lui-même. Son geste avait beaucoup touché les deux Horuni et les deux grecs l’en remerciaient énormément. Une fois leurs préparatifs fait, les deux jeunes gens quittèrent leur chambre et se rendirent à Poudlard. Juliette y retrouva Olye’, Léa et Jimmy. Nathan, quant à lui, retrouva Léa, Cordélia, Jan et Marc. Tous les deux – chacun de leur côté quoi – passèrent une agréable soirée.

Ils revinrent tard mais se couchèrent sans trop tarder. Le lendemain matin, Juu’ et Nathan descendirent pour prendre leurs petits déjeuner et se rendirent à Poudlard pour passer leurs avant midi avec leurs retrouvailles. Nathan se dirigea vers la tour des aigles, histoire de retrouver sa Léa d’amour, tandis que Juliette obliquait vers l’extérieur pour une partie de Quidditch entre amie avec Olye’.
La jeune méditerranéenne trouva son amie sur le terrain, déjà en train de s’échauffer. Elle avait son balai à la main et lui lança un sourire radieux de bonheur lorsqu’elle aperçu la blondinette. La gamine le lui rendit et elles commencèrent à s’entraîner, zigzagant à travers le terrain de Quidditch. Mon dieu que ce sport lui avait manqué, c’était totalement dingue… Vivement que de rester tout le week-end, sinon, Juliette aurait fait une dépression !

Après avoir terminé son entraînement, Olye’ et Juu’ entrèrent dans les vestiaires de Quidditch ; « Je prends la douche de droite ! » Répliqua Juu’ rapidement en lançant son balai dans sa case, commençant déjà à enlever son uniforme de Quidditch. « Argg, t’es toujours plus vite que moi pour réserver la douche, puce ! » Répondit Olye’ avec un sourire en se déshabillant à son tour. Lorsqu’elles furent prêtes à se rendre aux douches, les deux jeunes demoiselles se lavèrent bien correctement puis se vêtirent normalement. Elles se séchèrent les cheveux et se les peignèrent, puis, Olye’ regarda sa montre. « Juu’, je t’attends dehors ! Vite, dépêches toi, on doit aller à la bibliothèque ! » La bleue et bronze acquiesça et pris son balai, décidée à suivre sa petite puccinette d’amour. Alors que la jeune Horuni sortait des vestiaires de Quidditch, elle entra en collision avec quelqu’un. Ou plutôt quelqu’une ; Oui, Juliette venait de foncer dedans Élizabeth Harris, la Poursuiveuse des Poufsouffle. Juliette n’appréciait pas particulièrement cette fille parce qu’elle était un peu lèche botte avec les profs, et parce qu’elle excellait plus que elle et Olye’ réunis au Quidditch. En gros, Juu’ était jalouse.
La jeune aigle se souvint de la réaction d’Éli pendant le cours de Métamorphose ; Elle s’était très fortement retenue pour ne pas éclater en sanglots devant tout le monde. Même si Juliette ne l’avait pas laissé paraître, la tristesse de la gamine jaune et noir ne l’avait pas laissé sans réaction ; Elle se sentait assez mal par rapport à tout ça.

Aussi, lorsque miss Harris retourna ses pas vers la porte – comme pour la fuir -, la jeune blonde lui agrippa la main doucement et lui sourit. « Élizabeth, je crois qu’on devrait parler. » La jeune Poufsouffle semblait légèrement craintive, et c’était totalement normal, après ce que la petite aigle lui avait fait subir. Plus miss Horuni y pensait, plus elle se disait que tout ça n’avait pas été très commode de sa part. Mais maintenant, elle allait essayer de remédier à la situation. Entraînant doucement Élie sur les bancs des vestiaires, Juliette l’invita à s’asseoir. Une fois cela fait, la petite fille pris la parole. « Je suis désolée du comportement que j’ai eu en Métamorphose, Élizabeth. J’ai vu ta réaction et je regrette amèrement de t’avoir fait une telle honte. Je suis… Comment dire… Légèrement rancunière pour ce qui est des matchs de Quidditch. Et je suis jalouse parce que je n’ai pas ton talent sur un balai, et parce que je n’ai pas des aussi bonnes notes que toi… » Juliette laissa pousser un profond soupir puis contempla amèrement ses pieds ; Tout à coup, ils devenaient si intéressant…






FAIT

Elizabeth était triste. Oui triste était le mot approprié pour la jeune fille. Mais pour quelles raisons Elizabeth Harris broyait du noir ce jeudi là? Et bien c'était simple. Dans un premier temps, la Poufsouffle n'avait pas cours et elle s'ennuyait à mourir. Pourquoi l'emploi du temps d'Elizabeth était si mal organisé? Elle était donc dans sa salle commune, seule, loin de toute forme de vie, à penser à ce qui lui était arrivé la veille. Elle évitait ses amis sans cesse et ce, depuis le cours de Métamorphoses qui avait eu lieu un jour avant. Elle ne voulait pas subir les questions de ses amies Wendy et Susan entre autre, concernant sa fuite dans les couloirs juste après que le professeur McGonagall ai dit que le cours été terminé. Oui, Eli faisait tout pour oublier ce qui lui était arrivé la veille mais elle y pensait sans cesse, se posant des questions sur ce que cette fille pensait d'elle. Cette fille, c'était Juliette Honuri, une Serdaigle de deuxième année que Elizabeth n'oublierai pas de si tôt. La veille de ce jour là elle avait fait un dessin en plein de cours de métamorphoses représentant la transformation d'Elizabeth en rat. Le professeur McGonagall avait surpris la jeune fille en train de cacher le mot et comble de l'humiliation, l'avait affiché au tableau. Tout le monde avait bien entendu rigolé et Elizabeth avait terminé le cours en allant pleurer dans les toilettes des filles du deuxième étage. Au moins personne ne se douterait que ce n'était pas Mimi Geignarde qui, comme d'habitude, pleurait à n'en plus finir dans les toilettes des filles. Voilà l'aventure qu'avait du subir hier la plus jeune des Harris. Depuis ce cours là, elle se demandait pourquoi la deuxième année de Serdaigle lui en voulait tant et qu'est-ce qu'elle avait bien pu lui faire. Eli avait beau creuser elle ne voyait pas du tout. Elle ne lui avait jamais parlé, et elle ne l'avait même jamais vu...

Enfin, si. Elle l'avait vu durant les matchs de Quidditch, mais directement. Elle aurait pu crier "sale rapace" que ça n'aurait rien changé dans un stade de Quidditch, vu le bruit qu'il y avait. On ne pouvait donc pas dire que Elizabeth ai jamais vu cette Serdaigle... Marre de rester plantée dans la salle commune sombre, Elizabeth songea à aller faire un tour dehors pour se changer les idées. Mieux que ça! Qu'est-ce qui pouvait le plus changer les idées à la jeune Harris? Le Quidditch bien sûr! Elizabeth ne fit ni une ni deux et courut à son dortoir. Elle pris ses affaires et alla de ce pas au terrain de Quidditch où trônait son balai, un Nimbus 2000 flanbant neuf. Enfin disons qu'il avait quasiment un an., mais Elizabeth l'avait tout de même bien amortis entre les matchs (deux seulement à son grand regret) et tous les entraînements de l'équipe. Elle se dirigeat donc vers le terrain de Quidditch. Elle arriva dans les vestiaires, se changea, mis son habis jaune et noir telle une abeille et alla sur le terrain de Quidditch. C'est en marchant, balai en main, qu'elle percuta quelque chose de dur. Ce quelque chose n'était rien d'autre qu'une élève. Mais pas n'importe qu'elle élève, l'élève qui était la cause de la présence d'Eli sur le terrain, l'élève qui était la cause de sa tristesse qui l'avait conduit à se changer les idées à l'extérieur, l'élève qui l'avait fait pleurer la veille, Juliette Honuri. Eli ne sut pas quoi dire et quoi faire et par peur de se prendre une réflexion en pleine figure, préfèra fuir. Mais avant qu'elle ai eu le temps de franchir la porte, une main attrapa la main et l'ammena vers les bancs des vestiaires des Serdaigles. Eli s'assit quand la jeune fille lui dit qu'elle voulait lui parler. Juliette expliqua à Elizabeth les raisons de sa précédente moquerie en cours de métamorphoses et pourquoi elle ne l'appréciait pas. Tout pouvait se resumer en un mot: jalousie. Elizabeth n'en revenait pas de ce que venait de lui dire Juliette Honuri. Elle disait que Elizabeth avait du talent sur un balai et qu'elle avait de bonnes notes contrairement à elle. Qu'est ce qu'il ne fallait pas entendre. Juliette Honuri, batteuse de deuxième année dans l'équipe de Serdaigle, était jalouse d'une première année novice dans l'équipe. Elle était aussi , si ce n'est plus douée que Elizabeth mais pour ce qui était des cours, Elizabeth n'avait aucune idée de ses idées. Eli osa à peine articulier cette petite phrase: “Crois moi du talent sur un balai, tu en as autant que moi si ce n'est plus. Mais je n'arrive toujours à croire ce que tu viens de me dire. C'est pour ça que tu ne m'aimes pas, parce que tu crois que je suis meilleure que toi ? C'est vraiment n'importe quoi... Je suis sure que tu es bien meilleure que moi que ce soit en cours que durant les matchs de Quidditch...” Elizabeth était encore toute choquée de ce qu'elle venait d'entendre. Une deuxième année qui était jalouse d'une première? En plus d'Elizabeth... Où allait le monde... C'était comme si Elizabeth était jalouse d'un Serpentard, il n'y avait vraiment pas de quoi. Eli ne savait vraiment plus quoi dire à sa camarade de classe et se contenta d'attendre qu'elle lui réponde, ayant au fond d'elle même, une part minime qui désirait être félicitée et complimentée, que venait de toucher la jeune Serdaigle.



FAIT

Juliette espérait plus que tout au monde que Élizabeth ne lui en tienne pas rigueur. Si la jeune aigle n’aimait pas quelque chose, c’était bien le fait d’être en chicane. C’est tellement nul… Surtout si la personne est votre amie, et que vous passez du temps souvent avec elle. Mais bon, c’est vrai, on ne pouvait pas qualifier Élizabeth Harris de ‘proche’ de Juliette, mais la blondinette ne serait pas contre le fait de l’avoir dans son cercle d’amis ! Après tout, elle avait l’air gentille, cette fille… Puis, Juliette attendit sa réaction. Juste à voir le visage de la petite première année, elle voyait bien que sa raison avait éveillé un sentiment de profonde surprise. Oui, c’était vrai que à première vue, le fait que Juu’ soit jalouse d’Élie était étrange, mais la bleue et bronze s’en fichait. Ce qu’elle trouvait marrant, c’est le fait que Élie n’arrivait toujours pas à y croire. Elle pensait sans doute que Juliette se moquait d’elle ; Nan, ce n’était pas son genre… Heu, oui bon, ça va, pas la peine de lui rappeler qu’elle l’avait déjà fait hein ?

Bref, Juliette sourit à Élizabeth. Elle soupira par la suite. La petite Poufsouffle avait totalement raison en plus ; Pourquoi ne pas aimer une personne juste à cause qu’elle est plus douée au Quidditch que vous et car elle excelle dans toutes les matières ? C’est vrai, c’est ridicule. Vraiment, plus le temps passait, plus la petite grecque se sentait idiote. Vraiment, la loi du plus fort et du plus grand ne résumait à strictement rien. Juliette devait s’expliquer, et elle le fit avec la plus grande joie. Maintenant qu’elle s’était excusée auprès de miss Harris, elle allait légèrement mieux. « Tu sais, répondit Juliette, je suis d’accord avec toi. C’est pathétique de ne pas aimer une personne juste parce qu’elle est plus douée au Quidditch que soit même et parce qu’elle a de bonnes notes partout à l’école… » Moment de silence, léger sourire de la part de Juliette. « … Mais je ne suis pas la seule dans cette position, tu sais. » Eh non, elle n’était pas du tout la seule. Une très grosse partie de l’école enviait Élizabeth Harris, oh oui. « Non Élie, je ne suis pas la seule à t’envier. Beaucoup d’élèves sont jaloux de toi, si tu savais… Tu as tout pour toi ! » Expliqua Juliette. « Tu as les bonnes notes, le talent au Quidditch, plein de belles qualités, et par-dessus tout, tu es super jolie ! » Juliette esquissa un sourire radieux à la jeune Poufsouffle. Tout ce qu’elle venait de dire, elle le pensait vraiment. Élie avait tout pour elle, et Juu’ l’enviait, mais pas de la bonne façon…

« D’accord, c’est vrai, beaucoup de gens t’envie, mais très peu ne agissent comme moi j’ai fait, c’est vrai… » Juliette baissa les yeux sur ses souliers, totalement désemparée. « Je suis encore une fois – et je serai toujours – désolée. J’ai vraiment mal agi et j’espère que tu vas me pardonner un de ces jours. Moi, pour ma part, lui confia t-elle, je me sens tellement mal… » Une petite larme coula sur le côté de sa joue… « Ce n’est pas mon genre de faire des méchancetés comme je t’en ai fait… Et en plus, McGo qui te fait subir le comble de l’humiliation en affichant le portrait sur le tableau… Vraiment, pardonnes moi Élie, je ne voulais pas… » Juliette regarda ses doigts. Ils étaient tous complètement recouverts d’ampoules. Aïe, ça faisait mal jouer au Quidditch. Pendant qu’elle y pensait, Juliette ferait peut-être bien d’aller s’acheter des gants en peau de Dragon de Roumanie pour jouer et tenir sa batte plus fermement. Excellente idée ! Puis, une pierre deux coups ; Pourquoi ne pas parler de techniques de Quidditch ? Ouais, c’en était, une idée ! Juliette releva donc sa petite tête toute tristounette et sourit doucement à miss Harris. « Dis moi, tu joues au Quidditch depuis longtemps ? Je suis sur que si… Tu as un énorme potentiel, j’espère que tu le sais Élie… » Léger sourire sympa. « Dis, comment tu fais pour voler si rapidement ? Sérieusement, tu es extraordinaire sur un balai ! Tu fends l’air en volant super vite, évitant les cognards et tu fonces vers les buts, puis tu comptes ! » Juliette éclata de rire ; Elle venait de se laisser entraîner dans sa passion. C’était marrant, parce que ça lui arrivait très souvent ça ! Elle esquissa un petit sourire et attendit la réponse d’Élie, espérant qu’elle lui sourit à son tour.




FAIT

Dans ce qui souivit, Elizabeth ne comprenait pas grand chose à ce que voulait dire la jeune fille. Juliette lui dit que beaucoup d'élèves enviaient Elizabeth, chose dont la jeune doutait au plus haut point, qui pouvait envier une fille comme Elizabeth? Elle lui dit ensuite qu'elle avait de bonnes notes et qu'elle était douée au Quidditch et que par dessus tout elle était belle. Elizabeth avait du mal à croire ce que disait la jeune fille mais fut sincèrement touchée par tout ce qu'elle avait dit. Comment cette fille pouvait penser autant de bien d'Elizabeth. Elle n'était que ... Elizabeth. Juste Elizabeth. Comment Juliette pouvait lui trouver autant de qualités alors que la jeune Poufsouffle se ressentait jamais le besoin de se les trouver? Des qualités, elle en avait surement, mais ne s'était jamais posé la question en réalité... Peut être qu'elle en avait quelques une en fait, et dans tout les cas, cette jeune fille de Serdaigle venait de les lui énumérer avec une sincérité déconcertante. “Tout ce que tu me dis me fait plus plaisir que tu ne le crois. Tout d'abord je suis très heureuse que tu ne m'en veuille pas pour une raison ou une autre. Ensuite je te pardonne sincèrement car tout ce que tu m'as dit me va droit au coeur, soit en sure. Personne ne m'a jamais dit ça, et malgré le fait que je doute de la moitié des qualités que tu m'as cité, je te serai éternellement reconaissante de penser ça de moi, même si ce n'est pas vrai. Et pour finir, sache que tu es toi aussi une excellente joueuse de Quidditch, que tu n'as rien à m'envier et en plus tu es toi aussi très belle...” Pour la première fois de sa vie, Elizabeth n'avait pas parlé comme une fillette de 11 ans. Elle avait laissé parlé son coeur et tout ce qu'elle avait dit, elle le penssait...
Qui a dit que les paroles étaient forcement le reflet de l'age? Personne sans doute car c'était faux. Les paroles sincères étaient le reflet du coeur et tout ce qu'elles exprimaient étaient on ne peut plus vrai. Elizabeth avait dit tout ce qu'elle penssait à la jeune fille de Serdaigle et en repenssant au flot de parole qu'elle venait de lui déverser, Elizabeth ne put s'empecher de verser une larme, tout comme sa camarade... Après la séquence émotion, Juliette préféra bon de changer de sujet, maintenant que les coeurs étaient appaisés, et entame le sujet de discution qui ne pouvait que ravir la jeune Poufsouffle, le Quidditch. “J'ai plusieurs frères et soeurs donc pendant les vacances nous jouons tous au Quidditch, tout le temps à des postes différents. Sinon je n'ai pas un énorme potentiel comme tu le dis mais j'essaye de me débrouiller au mieux pour mon équipe. Si tu savais combien le destin de Poufsouflfe compte pour moi... Sinon si je suis si rapide, c'est que j'ai un Nimbus 2000. C'est mes parents qui me l'ont achetés à mon entrée à Poudlard quand j'ai fait le souhait de jouer dans l'équipe de Quidditch. Ils ont toujours su que j'arriverai à l'intégrer, ils me connaissent bien... Mais tu sais, quand je suis sur un balai, tout est différent. Je ne pense plus à rien à part entrer le souaffle dans les anneaux et éviter les cognards, les batteurs aussi et je pense tout le temps au destin de mon équipe. Ca compte vraiment beaucoup pour moi...” La pauvre Juliette devait en avoir marre d'entendre parler la jeune Harris mais en même temps c'était elle qui l'avait lancé sur le sujet et Dieu seul savait que ce sujet entrainait moultes discussions chez la jeune Poufsouffle!




FAIT

Ne jamais se fier aux apparences. Dorénavant, la petite Juliette Horuni le saurait. Elle avait agi comme une véritable gamine de 10 ans en étant méchante avec Élizabeth. Même si elle ne savait pas pourquoi elle avait agi ainsi, la jeune brunette se sentait encore extrêmement coupable. D’autant plus que ce n’était vraiment pas son genre d’agir ainsi ! Habituellement, la jeune Serdaigle était gentille, polie, avait des actions posées et était excessivement intelligente. Pourtant, en agissant comme elle l’avait précédemment fait, elle n’avait démontré aucune de ses qualités. Non, elle avait fait preuve d’arrogance, de méchanceté et de mépris, choses qui (habituellement, soit) ne la représentaient pas du tout.
Heureusement, lorsque la jeune demoiselle entendit miss Harris lui pardonner, un profond soupir s’échappa de la bouche de la demoiselle. C’était un poids immense de moins sur les épaules. Elle était si contente ! Contente de se faire pardonner pour les idioties et méchancetés qu’elle avait dites à haute voix, contente d’avoir possiblement une nouvelle amie, et contente d’avoir un problème, une couche de moins sur les épaules. C’était une sorte de joie profonde et intérieure, qui était – croyez moi – géniale à ressentir.

Juliette posa ses petits yeux bruns noisette sur Élizabeth et lui sourit. Elle était heureuse que tout ce soit arrangé entre elles. Qui sait, en plus, peut-être était-ce le début d’une nouvelle amitié ?
« Tu es très gentille Éli – Tu permets que je t’appelle Éli ? -, vraiment. Tu sais, je me sentais atrocement mal suite à notre ‘chicane’ de l’autre jour... Je suis ravie que tu me pardonnes, en fait ! J’ai toujours détesté être en froid avec les autres, alors voilà pourquoi je tenais à tout arranger pour repartir d’un bon pied... » Puis, la gamine baissa les yeux, se souvenant des paroles qu’elle avait dite quelques minutes plus tôt. Personne n’avait jamais dit tout cela à la jeune Poufsouffle ? Alors là... « Je pense toutes les qualités que je t’ai dit, Éli. Crois moi, elles sont toutes vraies et font toutes parties de toi. C’est grâce à ta gentillesse, à ta persévérance et à ta loyauté que tu es toi-même, saches-le. » Silence. Que rajouter d’autre ? Ah, il manquait un autre petit merci pour les deux compliments que la jeune première année venait de lui dire. « Oh et merci beaucoup pour les deux compliments que tu m’as fait. Ils me vont droit au cœur. »

Pendant les minutes qui suivirent, Juliette et Élizabeth restèrent silencieuses. Pensant chacune à différentes choses, les secondes défilaient doucement, puis, ce fut au tour des minutes de défiler. Soudain, alors que la jeune Horuni songeait à Olye’ qui attendait toujours à l’extérieur, Élizabeth pris la parole. Gné Oô ? De quoi elle parlait ? >< Ah oui, du Quidditch ! Ce fameux sport où elle était quasi robotique... Juliette rigola de bon cœur et pris la parole, décidée à répondre, suite aux multiples annonces que Éli avait fait. « Alors comme ça, tu as plusieurs frères et sœurs... » Juliette esquissa un sourire en coin. « Oh, mais crois moi, tu as un ÉNORME potentiel et encore une fois, je ne suis pas le seule à le dire. Tu es une élève autant brillante dans les études que sur un balai, volant dans le Terrain de Quidditch. En deux ans d’études, je n’ai jamais vu quelqu’un voler aussi rapidement en étant aussi jeune. Tu es vraiment fantastique, je suis sérieuse. » Remettant ses idées dans le bon ordre, Juu’ repris la parole. « Oh et puis, ton balai n’as pas vraiment un grand rapport sur ta qualité de Quidditcheuse. Tiens, par exemple, moi j’ai un Éclair de Feu, mais je ne suis pas si douée que ça... » La jeune grecque sourit à Éli et éclata de rire.

« Dis moi Éli, comment tu trouves Poudlard ? » Bah quoi, maintenant, il était question de démarrer une véritable conversation ! Hi hi, parce que oui, miss Horuni voulait en effet apprendre à connaître Élizabeth. Après tout, on ne devient pas amie du jour au lendemain avec quelqu’un sans la connaître. Il faut savoir ses traits de caractère, ses passions, sa personnalité, quoi... Et c’est exactement ce que la jeune aigle essayait de découvrir en posant la question qu’elle venait de dire. Qui ose dire qu’il n’y a pas de début à tout ?