Arpentant les couloirs de l’immense château qu’était Poudlard, la jeune Poufsouffle chantait sa bonne humeur à travers quelques paroles du célébrissime Arthur Passemoilsel, très connu pour son tube légendaire « The Story of Gustave, the little Pygmy Puff. »*. Bien sûr, la jeune innocente n’avait aucune idée de ce que pouvait être un boursouffle, mais elle s’en faisait une image assez mignonne, pas très loin de ressembler à un poussin bien jaune et bien dodu.
Depuis quelque temps, il ne fréquentait plus le groupe des fashions girls mené par la fille en vogue des quatrièmes années de Gryffondor, j’ai nommé : Lavande Brown. La considérant comme la perfection incarnée, petite amie du séduisant, charmant, envoutant, adorable, … Monsieur Shinku, Merryl s’en était défaite après l’avoir vu simuler une crise de jalousie lors du bal de Noël auprès de son petit ami. Comment avait-elle pu, l’odieuse enfant gâtée, faire honte à Alexander, ce jeune homme si bon et si aimable avec son entourage, ses proches.
Enfin, tout ça pour dire que depuis, elle ne passait plus le moindre instant avec cette chipie. Ce n’est pas pour autant que la petite apprentie réussit à se faire une nouvelle amie. Mais elle n’en avait pas besoin, en attendant que quelqu’un vienne vers elle, la jeune fillette passait du temps avec la fidèle Mademoiselle Soare, petit rat appartenant à Erwan Snedl… (enfin vous savez qui), son amoureux chéri.
Sur sa lancée, le sourire béat, elle continuait de siffloter la chanson d’Arthur Passemoilsel, à tendance rock’n’roll. Sa tête hochant dans tous les sens, elle ne prenait pas attention aux regards que les autres élèves lui lançaient. Certains riaient, d’autres semblaient être dérangés par son attitude, mais Merryl s’en moquait, elle était tout heureuse et comptait bien le faire savoir.
« Bonjour ! », adressa-t-elle à une des personnes qui vint se poster devant elle. Celui-ci lui faisait de gros yeux, et avait la ferme intention de la faire taire. « Ouh le vilain ! », commenta-t-elle toujours aussi souriante en pointant son doigt sur son nez. « Que de méchants yeux, allez allez zou zou zou ! », ajouta-t-elle en faisant le geste de chasser une vilaine mouche.
Passant son chemin, elle bifurqua à gauche au prochain croisement et « Ouillouillouille ! » jura-t-elle après s’être retrouvée les fesses sur le sol. Se massant doucement le bas du dos tout en se relevant, elle frotta ses vêtements pour enlever les saletés tout en disant : « Tu ne connais pas les priorités ??? »
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*L’histoire de Gustave, le petit boursouflet