Depuis combien de temps, la belle blonde avait-elle achevé ses études déjà ? Pas loin d’un mois, peut-être même un et demi… Elle ne voyait plus le temps passer ces temps-ci. Ceci dit, c’était bien naturel, tant les événements s’étaient enchaînés. Derrek. Derrek Schneider, c’était son nom. Son nom à lui. Celui avec qui elle était depuis une éternité. Ce n’était pas normal, ou plutôt ce n’était pas elle. Elle qui était toujours volage, et changeait de petit ami comme de paire de chaussure s’était du jour au lendemain retrouvée avec ce jeune homme, plus que charmant et séduisant. Et voilà qu’à présent, ils ne s’étaient pas séparés. Elle avait pour coutume de ne jamais rester plus de trois mois avec un homme. Et encore, trois mois c’était vraiment très rare. Ca ne lui était arrivé qu’une fois… Dans sa jeunesse (oui elle est vielle^^)… En troisième si ses souvenirs étaient justes. Mais là, elle avait plus que dépassait les trois mois. Mais elle ne se rappelait plus de la date exacte à laquelle ils s’étaient mis ensemble. Ce n’était pas vraiment son truc à elle les dates…
La jeune femme repensait à cette année scolaire plus qu’exceptionnelle qui s’était déroulée… Une année en Angleterre où elle avait fait bien des rencontres. La jeune femme ne s’était pas fait d’amis, pas vraiment, elle n’en cherchait pas, en ayant bien assez à Beauxbâtons, et dans tous els pays qu’elle avait déjà visité, moldus essentiellement, certains étaient quand même sorciers, tous étaient riches, bien sûr. D’ailleurs, la jeune fille éleva la voix dans la voiture :
« Arrêtez-vous ici, je vais continuer à pied. »
Elle s’adressait au chauffeur. Celui-ci mit son clignotant et s’arrêta au bord du trottoir. Il sorti, et passa de l’autre côté pour ouvrir à la jeune femme qui sortit lentement ses belles jambes bronzées de l’arrière de la voiture. Elle portait des talons aiguilles, mettant en avant la finesse te la délicatesse de ses jambes, pas vraiment longues, mais avec l’aide des talons, elles en donnaient l’impression. Une robe faussement froissée descendait à peine à la moitié de ses cuisses. Un profond décolletait mettait en valeur sa poitrine (pas siliconé^^). Elle aurait presque donné l’impression d’être une prostitué avec son fond de teint (bien appliqué quand même), son rouge à lèvre pale et ses yeux fortement soulignés. Mais elle dégageait une certaine classe, une certaine allure qui faisait qu’on ne pouvait que la prendre pour ce qu’elle était. Une pouffiasse, mais version VI¨P. Belle, mais qu’on ne sifflait pas dans la rue par peur de paraître vulgaire à son égard ; on se contentait de s’arrêter, de se retourner, de al contempler, mais on ne l’abordait pas. Elle était de ceux qui en imposaient. Et ceux qui intimidaient. Elle était Hell. Juste Hell.
La jeune femme donna congé à son chauffeur personnel et poursuivit sa route Elle était à une rue de son appartement. Les boutiques ici n’affichaient que les marques les plus onéreuses, Chanel, Dior, Dolce & Gabbana, Calvin Klein… Les vêtements que portait la jeune femme n’étaient de toute façon que de marques. De ses talons aiguilles jusqu’à son soutient gorge (oui elle en portait un sans bretelles^^) en passant par son rouge à lèvre. Elle n’était qu’un tas de marques, et à elle seule devait porter, sans son sac à main et l’argent qu’il contenait, environ 10 000 Marks. Elle était riche, et n’en n’éprouvait pas la moindre gène. Tout le monde ici l’était de toute façon. Et le but était de montré qui ici en imposait le plus.
Ses pas résonnaient délicatement sur le large trottoir, elle croisait certaines connaissances, mais, ayant mis ses lunettes de soleil, n’était pas toujours reconnue, de toute façon, elle n’avait pas envie de papoter avec ces personnes là. Elle voulait juste prendre un peu l’air pour ensuite rentrer à l’appartement et discuter avec l’homme avec lequel à présent elle partageait chaque jour de son existence… Dit comme ça c’était assez effrayant, elle se contentait donc de dire qu’ils vivaient ensemble. La jeune femme ne jeta pas un regard aux vitrines, trop préoccupée par son entretient. Elle avait un but ultime depuis qu’elle avait eu son diplôme (plus qu’inutile) de Beauxbâtons : devenir actrice. Elle avait aujourd’hui assisté à la première partie d’un casting. Si elle était choisie, on devait l’appeler sur son cellulaire dans les trois jours à venir…
L’immeuble dans lequel elle résidait commençait à se dresser face à elle, et elle accéléra doucement. Espérant que Derrek y soit en ce moment même. Elle prit l’ascenseur et s’arrêta au second étage. Elle passa devant la porte affichant le numéro doré de son appartement, tourna les clés, et franchit le seuil. A peine la porte fut refermée, elle cria :
« Derrek !!!! Derrek !!!! Tu es là ? »
Elle commençait à sentir l’hystérie mêlée à l’angoisse. Elle voulait tant réussir ; ce n’était pas une question de notoriété, elle était riche, donc déjà célèbre. Mais elle voulait lui montrer qu’elle était capable de réussir quelque chose, qu’elle n’était pas qu’une poupée, certes belle, mais totalement stupide. Lui avait un corps de rêve, et pouvait être mannequin, mais elle, elle était bien trop petite pour ça… Du haut de son mètre soixante cinq, elle était bonne à être chanteuse, ou actrice si elle tenait au show-biz. Ne sachant pas chanter, il lui restait la profession d’actrice… Elle jeta négligemment son sac Saint-Laurent sur le divan et écouta avec attention si un seul bruit montrait que Derrek Schneider était là.
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