Aux Portes du Royaume des Livres

Alyss était descendu du Poudlard Express hier. Ses parents, comme à l’accoutumée avait réservé une chambre d’hôtel dans Londres pour pouvoir rester quelques jours de plus à visiter la capitale et également pour que les filles puissent acheter leurs différentes fournitures… pas pour l’année prochaine encore, mais disons des plumes, des parchemins, des livres si elles le désiraient… De plus cela permettait aux parents de visiter un peu Londres. Ils adoraient les voyages tout comme leur petite alicounette. C’est une passion qui s’était transmise dans la famille.

La jeune fille ne s’était pas sentie particulièrement fatigué lorsqu’elle était descendue du train. Elle avait fais le trajet retour avec Daphné, cette dernière lui avait d’ailleurs proposé de venir passer quelques jours chez elle, près de Londres. Alyss n’avait pas encore demandé à ses parents… non pas parce qu’elle redoutait leur réponse mais plutôt parce que sa mère et son père était tellement contents de l’avoir revu, ce serait un peu inhumain de leur parler dors et déjà de son futur départ. Non, ce n’était pas la peine. Lorsqu’il rentrerait en France pourquoi pas, dans quelques jours. De toute façon, cela n’angoisserait pas Daphné d’attendre un petit peu, étant donné qu’elle lui avait dit que c’était bon à 90%… Et que les quelques pourcentages qui restaient pourrait être… si elle se faisait écraser par un éléphant en venant ou pleins d’autres accidents aussi improbables que ça.

Le réveil ce matin avait été tout en douceur. Elle avait dormir dans la même chambre que sa sœur, tandis que ses parents en partageait une autre tout près de la leur. Ils logeaient dans un petit hôtel assez chic. Vous savez, ces petits hôtels londoniens qu’on voit souvent, dans ces maisons blanches à colonnes, très jolies, qui se ressemblent toutes. Bien que miss Fledge ne se sente pas particulièrement fatiguée, elle s’était couchée dans ces draps et s’était endormie quelques minutes après… Sa sœur avait plus peiné à dormir, comme toujours lorsqu’elle arrive dans un endroit où elle n’a pas l’habitude d’être. Cela ne fais aucun doute que lorsqu’elle rentrera dans la petite maison française, elle dormira comme une marmotte jusqu’à midi. Elle fera un petit passage éclair pour manger et repartira dans sa chambre pour écrire à ses amies, lire, ou discuter avec sa petite sœur pour rattraper le temps perdus pendant l’année. Elle avait beau avoir été dans la même école, elle ne s’était pas spécialement parlée. Alyss avait été un peu déçue… mais finalement elle avait bien vite compris que sa sœur ne veuille pas être vu en compagnie de sa petite sœur, c’était un sentiment partagé à vrai dire ! Au début c’est sûr elle lui en avait voulu de l’ignorer comme ça alors qu’elle s’entendait bien à la maison… mais on ne change pas les gens comme ça, et puis elle vivait leur vie tranquillement chacune de leur côté. Ce n’était pas plus mal finalement.

Toute la famille Fledge déambulait dans les rues de Londres… elle venait d’entrer dans le Chemin de Traverse après avoir tapoté les petites briques. Le Chemin était assez bondé. Alyss fut un peu gênée lorsque son père lui prit machinalement la main pour ne pas la perdre dans la foule gargouillante. Sa sœur Ashley devait aller acheter des parchemins et des plumes… Dociles, sa petite sœur l’accompagna tranquillement ainsi que le père et la mère… Ils n’étaient pas du tout préssés loin de là, sa mère voulait aller voir le magasin de livres sans aucun doute, et Alyss aussi soit dit en passant… Mais personne ne disait rien et suivait la grande sœur, plus déterminée que jamais à faire ses petits achats. Ils entrèrent dans la boutique. Alyss alla se caler dans un coin en feuilletant les petits carnets, regardant les illustrations, elle prit un peu de papier et deux plumes et les amena sans trop d’intérêts à ses parents. Ils payèrent et recevèrent deux petits sacs. Miss Fledge émit alors une suggestion d’aller au magasin Fleury et Bott ! Sa mère parut ravie, cela ne dérangeait pas son père, et sa sœur aurait voulu éviter mais n’avait pas vraiment le choix. Alyss n’avait même pas eu à insister… elle le savait de toute façon, sa mère n’attendait que ça, son père voulait faire plaisir à sa mère et sa sœur avait eu ce qu’elle voulait et devait à présent attendre que tout le monde finisse ces achats. Trop fort ! Elle avait eu ce qu’elle voulait sans insister.

Tout le monde rentra dans la boutique. Le papa annonça qu’il allait retirer un peu d’argent, sa sœur fut enchanter de quitter tout ces livres et s’en alla avec son père. Alyss dit bonjour aux responsables et alla se perdre dans un des rayons. Sa mère partit à l’opposer. Elle en avait bien pour 20 minutes maintenant ! De toute façon sa sœur et son père avaient l’habitude, alors maintenant elles prenaient bien leur temps. Ils avaient toute la journée pour visiter ce qu’ils avaient, de toute façon, déjà vu. Oui car c’était une tradition, à chaque fois que l’année commençait et finissait les parents des Fledge venaient les récupérer à la gare et restait deux, trois jours à Londres pour finalement rentrer dans leur ville dans le sud de la France.

Dés les premières lueures du jour, il sut que la journée serait bonne. Cédric s'était levé d'un bond, comme à l'accoutumée, mais certainement un peu plus excité que d'habitude. Il n'avait pas bien dormi cette nuit-là, trop préoccupé par tout ce qu'il allait découvrir le lendemain : M. Feeling lui avait dit qu'ils iraient dans un endroit réservé aux sorciers, où il n'y aurait que des gens qui pratiquent la magie. Pour le jeune garçon qui n'avait encore jamais vu ce genre de personne, hormis l'homme qui lui parlait à cet instant, c'était comme entrer dans un nouveau monde, et cela le rendait on ne peut plus heureux. Découvrir une nouvelle culture, rencontrer de nouvelles personnes, qui plus est très intérêssantes puisque totalement différentes de lui. Il aurait voulu poser plein de questions à M. Feelling, mais celui-ci lui conseilla d'aller dormir, le couvre-feu de l'orphelinat était à 10h et il n'allait pas faire une exception pour lui, même s'il était différent.

Cédric avait eut du mal de ne rien dévoilé à ses camarades sur ses dons particuliers. Pourtant il avait été prévenu : personne ne doit le savoir, la communauté des sorciers préférait rester cacher du monde qu'ils appelaient... moulu ? moudu ? Il n'arrivait jamais à retenir tous ces noms bizarre, mais ça viendrait, une fois qu'il serait intégré à sa nouvelle famille...
Ca ne le dérangeait pas du tout de quitter vite cet orphelinat où il avait passé un an de sa vie. Le seul qui lui manquerait, ce serait M. Feeling, et celui-ci lui avait promis de lui écrire le plus souvent possible. Il se demanda s'il aurait une boîte aux lettres personnelle, à Poulard, ou Poudart ?

Mais pour l'instant, c'était sur le chemin de travers qu'il se trouvait. D'un regard passioné, il avait observé comment M. Feeling avait ouvert le mur, et puis il était entré à sa suite, ne regrettant pas le vieux pub miteux et déjà emerveillé par ce qu'il voyait. Le chemin n'était pas de travers du tout, c'était au contraire une avenue bien droite, le long de laquelle s'étendaient une multitude de magasin plus incongrus les uns que les autres. M. Feeling lui demanda de ne pas trop s'éloigné, car il était facile de se perdre parmi toute cette foule. Pourtant, Cédric aurait bien voulu déambuler seul et courir de vitrines en vitrines, observant chaque chose bizarre, d'ailleurs il avait l'impression de ne voir que des choses bizarres...

Apparement, son surveillant avait l'intention d'aller s'acheter un nouveau livre, et il décida d'y emmener Cédric, il fallait bien commencer quelque part. Ils iraient ensuite à la banque pour échanger son argent en argent "sorcier" et puis ils feraient ses achats de rentrée. Il faudrait revenir plus tard dans le mois pour acheter les livres scolaires, mais M. Feeling voulait que Cédric apprenent petit à petit son monde d'acceuil.
Il entrèrent donc dans un magasin appelé Fleury et Bott et après avoir salué la vendeuse, le surveillant alla chercher son livre et laissa Cédric au milieu de rayons plus grands les uns que les autres. Le garçon décida de visiter, et pourquoi pas de s'y perdre ? Il était bien content d'avoir perdu de vue son guide en tout cas.

Il s'enfonça dans les rayon, s'arrêtant parfois pour regarder un titre qu'il trouvait étrange ou amusant, et regardant les autres clients qui s'affairaient. Peut-être qu'il y avait parmi eux des gens comme lui, qui découvraient le magasin pour la première fois ? Ou plus probablement, au moins des élèves qu'il retrouverait dans quelques mois ? Mais il vit surtout des adultes, en tout cas pas des gens de son âge et il commença à s'ennuyer un peu. Les rayons étaient trop étroits, il se sentit soudain mal à l'aise et rechercha la sortie, mais plus il avançait, et plus il savait qu'il s'éloignait de son objectif. C'est alors qu'il aperçut une fille qui semblait avoir le même âge que lui. Il se dit que c'était l'occasion ou jamais de faire une nouvelle rencontre, et s'approcha d'elle avec un grand sourire.

"Salut !" lança t-il d'une voix forte.

Alyss déambulait dans les couloirs, complètement à l’opposé de sa mère. Elle s’approcha d’un rayon pleins à craquer de romans policiers, la jeune fille posa sa main sur la côté dorée d’un livre et laissa glisser sa main tout doucement sur les autres. Elle s’arrêta subitement sur un ouvrage… L’étudiante le fit basculer par l’avant et l’attrapa avec ses deux mains pour lui éviter tout choc inutile ! Surtout qu’il y avait le vendeur juste derrière elle alors si jamais il arrivait malheur au livre, gare à elle ! Le bouquin était marron, elle l’ouvrit, il semblait assez vieux, elle souffla doucement pour faire partir la poussière. Un petit nuage s’éleva dans les airs et retomba fébrilement sur le parquet, Alyss s’en prit pleins les narines, toussota légèrement, et reporta finalement son attention sur l’objet de ses désirs. Elle ouvrit délicatement la première de couverture et parcourut rapidement la première ligne, puis la seconde, puis la deuxième page ! Non finalement ce livre ne l’intéressait pas vraiment, il y avait un air de déjà lu… Elle voulait quelque chose de tout à fais nouveau. L’enfant replaça correctement le livre exactement à l’endroit où elle l’avait trouvé, et ses petits doigts frêles pianotèrent doucement sur tous les autres livres de la rangée. Après avoir encore parcouru deux ou trois livres, elle ne trouva toujours pas ce qu’elle cherchait ! Non, non, et non ! Elle allait forcément trouver bon sang… Ce n’était pas si compliqué que ça, s’il le fallait l’étudiante ferait tous les livres, sans exception, tant que celle-ci n’aurait pas trouvé de quoi contenter sa soif de lecture.

La deuxième année interrompit ses recherches un instant, elle avait entendu du bruit vers l’entrée. Elle se retourna, ses cheveux volant dans son dos, et aperçut deux hommes, un jeune et un autre plutôt âgé. Le plus petit devait certainement entrer à Poudlard cette année car il avait l’air un peu perdu parmis toute cette magie. Cela se voit l’œil semble émerveillé, un peu surpris, regarde un peu dans tous les sens sans but de précis. Personnellement, Alyss n’avait jamais connu ça puisqu’elle avait été élevée dans une famille de sorcier. Elle était née à St Mangouste, et par conséquent, la première chose qu’elle avait vu était une baguette magique, notamment. Alors la magie ne l’étonnait pas du tout, c’était plutôt les installations moldus qui avaient plutôt tendance à la surprendre. Mais sa grand-mère n’avait aucun dons de sorcellerie, par conséquent elle n’était pas totalement ignorante de l’univers dans lequel elle vivait. Les humains non-magiques étaient quand même impressionnant ! La vie ne leur était pas du tout facilité par l’usage de magie, mais pourtant il inventait des machines vraiment bien pratiques. Le seul inconvénient était qu’elle polluait la planète ! C’était tout de même un inconvénient majeur …

Mais, bon… miss Fledge préféra se reporter sur ses bouquins. Elle se remit en face des livres et continua sa recherche. La jeune fille buta contre une grande échelle collé contre les rayons. Une petite ampoule s’alluma au-dessus de son crane et Alyss n’attendit pas plus longtemps. Elle saisit les extrémités des barreaux et gravit deux, trois échelons. Un livre semblait l’intéresser particulièrement malheureusement l’échelle n’était pas assez près de cet ouvrage. Elle se plaça donc sur l’extrémité gauche de l’échelon et tendit le bras autant qu’elle le pouvait ! Ca y’est ! Elle arrivait à le toucher, elle l’avait presque attraper, encore un petit peu et :

« Salut ! »

La surprise fut telle qu’elle perdit l’équilibre, se rattrapa avec peine à l’échelle ! waw , elle avait vraiment eu très peur sur ce coup-là O_o. Mais qui était ce jeune homme qui l’avait ainsi interpellé, elle avait vraiment failli tout dégringoler. Alyss descendit tout doucement, et toucha la terre quelques secondes plus tard. Elle s’épousseta légèrement les mains et observa de plus près son interlocuteur. C’est alors que le livre que cette dernière avait frôlé de peu tomba de son emplacement. La jeune fille s’en rendit compte à temps et le rattrapa avant qu’il ne touche lourdement la terre. Elle le feuilleta rapidement, demandant d’un signe de tête de patienter au garçon devant elle, et en conclua que c’était bien celui-là qu’il lui fallait. Miss Fledge regarda sa mère par-dessus l’épaule du jeune sorcier en face d’elle et constata que sa mère était loin d’avoir trouver ce qu’elle voulait. Par conséquent, elle avait largement le temps de discuter un petit peu.

« Hum, salut… Tu m’as fais trop peur quoi… Enfin bon c’est pas grave. »

Alyss ne savait pas trop quoi lui raconter d’autre. Elle n’allait quand même pas se présenter immédiatement, elle venait tout juste de le rencontrer. Pourtant dans Poudlard, ça c’était souvent passer comme ça lorsqu’elle rencontrer quelqu’un elle se présenter et puis ils discutaient pendant un petit moment jusqu’à se quitter avec un sourire en coin ou alors un total dégoût de la personne. Les gens étaient vraiment très sociables, on ne se retrouvait jamais tout seul, c’était une sensation très agréable… Pouvoir s’adresser à qui on veut, sauf les Serpentards, qui généralement remballe méchamment les gens… Alors, finalement si Ayss se présentait au premier abord à Poudlard, pourquoi ne pas le faire ici également.

« Je m’apelle Alyss Fledge. Et tu es … ? Tu cherches quelque chose ? Je peux peut-être t'aider, je ne travaille pas ici mais bon les responsables sont un peu occupés pour le moment avec d'autres clients donc...si je peux te rendre service »

Cédric ne pensait pas que la fille à laquelle il s'était adressée était si instable et si passionnée dans ses livres qu'elle serait surprise et tomberait presque de son échelle ! D'ailleurs il n'aurait pas put imaginer que quelqu'un, n'importe qui, puisse avoir son esprit entièrement plongé dans un livre... Quand l'échelle vascilla, il plongea pour la retenir et éviter qu'elle ne bouge trop, mais pour la fille en haut, il ne pouvait rien faire, et il préférait ne pas avoir à la rattraper en vol. Mais finalement elle reussit à se stabiliser et descendit de son installation dangereuse.

Cédric se recula alors de l'échelle pour la laisser se faire retomber sur le sol, et la regarda s'épouster tout en souriant. Soudain un livre tomba du ciel, et la fille, avec un certain reflexe, le rattrapa avant la chute fatale. Même si elle était un peu bizarre d'aimer autant les livres, Cédric était plutôt admiratif devant cette fille accrobate. Elle n'avait pas l'air d'avoir utilisé la magie en tout cas, et c'était même peut-être ça qu'il admirait le plus. Il avait vu M. Feeling faire des tas de choses incroyables, mais cette fille qui semblait connaître les sorts n'avait utilisé que ses mains et ses jambes.
Il attendait qu'elle se manifeste, au fond, il l'avait saluée et lui avait presque sauvé la vie - presque... Elle sembla regarder quelque chose qui se trouvait derrière lui, peut-être un nouveau livre à attraper dans sa folie de lecture, et finit par lâcher quelques mots.

« Hum, salut… Tu m’as fais trop peur quoi… Enfin bon, c’est pas grave. »

C'est vrai, il ne s'était même pas excusé de l'avoir surprise, mais ce n'était pas tellement sa faute, elle n'avait cas pas être si absorbée et rester sur ses gardes. Si on ne pouvait même plus saluer les gens comme ça, que deviendrait-il ? Il décida pourtant de présenter ses excuses, histoire de ne pas faire d'histoires dés son premier jour. Mais avant qu'il n'ait put ouvrir la bouche, la jeune fille se mit à se présenter et lui proposa même son aide !
Durant tout son monologue, il la regarda avec un sourire de plus en plus gros. Cette fille lui parut tout d'abord admirable, et puis un peu bourru, mais finalement elle était très gentille et sympatique. Il attrapa alors la main de la jeune fille et la secoua fortement.

"Je suis enchanté, Alice Flaidje ! Je m'appelle Cédric !"

Puis il convint à la lâcher pour se mettre à tournoyer lentement les bras en croix dans le rayon.

"C'est grand ici !" dit-il avec les yeux dans le vague. Puis il s'arrêta soudain et la regarda fixement.

"Mais c'est aussi trop petit, je cherche la sortie pace que je n'aime pas les endroits exigüs. Tu sais par où il faut passer ?"

Alyss avait l’impression de ne pas être passé aperçu au yeux de son interlocuteur ! Quoi … elle avait un gros bouton sur le nez ? Non … Bon, eh bien, quoi ! Ce n’était qu’Alyss non ? Le jeune homme semblait s’apprêter à parler lorsque miss Fledge choisit le même moment pour ouvrir la bouche. Elle parla un petit moment puis se tut, tout simplement, attendant patiemment la réaction de l’autre. Pour toute réponse, il lui saisit la main et la secoua frénétiquement et il se présenta comme un certain Cédric ! Il ne semblait pas avoir spécialement besoin d’aide car il ne répondit pas à sa question … Il croisa ses bras sur sa poitrine et observa le magasin, il en convint qu’il était grand.

Cédric s’avança dans la couloir et se retourna sur la jeune fille et en la fixant lui expliqua qu’il n’était pas vraiment les endroits étroits. Alyss acquiesta doucement. C’est vrai que le magasin était grand, mais le stock de bouquin était également conséquent. Donc forcément il y avait beaucoup de rayon et pour caser tout ça, forcément on ne pouvait pas se permettre d’aérer énormément. Mais pour les livres qui étaient au sommet des grandes étagères de bois…C’était beaucoup plus difficile d’accès. D’ailleurs miss Fledge avait fais les fruits de ses diverses acrobaties. Elle ne s’était pas rendu compte que le garçon l’avait aidé à s’en sortir. Elle pensait s’en être sorti toute seule, et cela avait flatté son orgueil une milliseconde … Mais comme quoi tout le monde peut se tromper. Et dans sa chute elle n’avait pas spécialement prêté attention aux petits détails de la sorte.

Hoplins demanda ensuite où était la sortie. Etait-il aussi perdu que ça ? Bon certes, il y avait de grands rayons, de grandes allés, pas mal de détour, mais ce n’était pas si compliqué que ça ? Si … bon, il faut dire qu’Alyss venait ici assez souvent et commençait à connaître le magasin par cœur… Mais il y avait tellement de livres, jamais elle ne les connaîtrait tous par cœur. Est-ce que les gérants pourraient les répertorier de tête, comme ça, si on ne faisait que leur demander. La liste serait tellement longue à énumérer, et puis qui à part la Serdy pourrait avoir de telle idée ? Oui, il y avait bien qu’elle pour pensé à ce genre de chose !

« Tu t’es déjà perdu ? Bon d’accord c’est vrai que c’est assez grand mais tout de même… Enfin, suis-moi je vais te montrer la sortie ^^ »

Au début, Alyss avait hésité à le lui indiquer par la parole. C’est-à-dire lui dire de tourner à telle couloir, après la tel allée… Mais cela aurait été un peu complexe pour le cerveau de son interlocuteur. Et il aurait certainement oublié avant d’arriver au bout, de plus les explications n’auraient peut-être pas été très claires. Miss Fledge se précipita à la fin de couloir, puis tourner à gaucher. Ensuite elle prit la troisième à droite, et longea toute la rangée jusqu’au bout, l’étudiante tourna à gauche et les deux enfants virent la grande porte d’entrée en bois surmontée des lettres d’or : « Fleury et Bott – Librairie »

« Voilà, tu m’as demandé où était la sortie parce que tu veux t’en aller ? Tu vas rentrer à Poudlard… parce que ta tête ne me dis rien, bon bien sûr je ne connais pas tout le monde… »

Alyss préféré stopper son futur monologue. La miss avait toujours été assez bavarde. Mais bon bien sûr il y avait pire qu’elle, hein, faut pas dire que c’est la plus bavarde. Et puis elle racontait tout simplement ce qu’elle avait à dire. Et encore, elle essayait de faire résumer. Ben quoi, elle pourrait être encore plus précise dans ses dires. Mais la personne en face de l’élève ne tiendrait peut-être pas le choc. Heureusement que la voix de l’élève n’était pas monotone. Lorsque celle-ci parlait il y avait des changements de tons, ponctué par des sourires, des soulèvements de sourcils et diverses expressions. Et si la jeune fille s’était trompée ? S’il était en troisième année ? (cela l’étonnait légèrement puisqu’elle était plus grande que lui …mais peut-être que c’était simplement une coïncidence)Oh la la la, pourvu que ce ne soit pas vrai, pourvu qu’elle ne se soit pas humiliée autant. Si on avait pris Alyss pour une petite de première année alors qu’elle entrait en seconde année, elle aurait quand même été un peu vexée.

Son voisin en revanche avait l’air assez réservé. Enfin elle ne le connaissait pas depuis des années non plus, mais il ne s’agissait là que d’une première impression. Ou alors peut-être qu’il pouvait être fou-fou, du moment qu’il connaissait les gens. Il n’allait pas être aussi bizarre que cette Luna dite « Loufoqua » au premier abord de la personne. Ce serait là bien propre au caractère de Luna… et bien étrange donc de sa part. Mais finalement quelqu’un d’étrange, c’est quelqu’un qui se différencie des autres, qui ne fais pas comme tout le monde, la preuve les autres le trouve « spécial ». Alyss n’aimait pas se moquer de ce genre de personnes et elle les trouvait justement bien… il ne faisait pas comme les autres, c’était bien, ils étaient vraiment originaux.

La petite avait vraiment de profiter un maximum de ces vacances. Elle avait déjà pas mal de choses prévues, mais pas trop pour pouvoir se reposer et continuer à faire ses grasses matinées jusqu’à 12h. C’était vraiment agréable de s’endormir en se disant que le lendemain on est pas pressé et qu’on aura pas à se réveiller pour aller en cour ou pour autre chose… Souvent lorsqu’on s’endort avec cette pensée on dort beaucoup moins sereinement. Alyss essayait de s’endormir vite parce qu’elle avait école hier, mais malheureusement cela l’énervait et le sommeil ne s’emparait pas vraiment d’elle… De plus, cela la stressait légèrement de ne pas se laisser aller dans les bras de Morphée directement… elle redoutait le lendemain matin lorsqu’elle serait complètement fatiguée.

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