A l'écart...

Je me leva n’ayant pas envie d’en entendre plus sur moi, Drago m’avait demandé de choisir, je n’avais pas eu une réponse assez valable pour lui, alors maintenant j’étais un traître et pour tout le monde. Il fallait que je réfléchisse, il fallait que je parle à quelqu’un de cela… Quelqu’un qui avait été dans la même situation que moi…, mais qui ? Personne ne pouvait m’aider, je devais rester seul, j’avais besoin de me retrouver au calme. Je me leva et fit la meilleure chose que les Serpentard font, c’est-à-dire fuir.

[Le parc]

Isaac ne répondit pas, tant pis, de toute façon Drago n'avait pas envie de traîner là à discuter. Il passa son sac sur son épaule et s'apprêta à quitter la salle quand le nouveau lui adressa la parole.

"Alors toute cette histoire est vraie?"

Non mais qu'est ce que c'était que cette école ? Drago était de fort mauvaise humeur et ce type avait déjà fait preuve d'indiscretion en écoutant ce qu'il disait. Non pas qu'il cachait sa conversation, il n'estimait pas que blâmer Blaise méritait de s'isoler. Cependant, chercher à s'introduire dans cette conversation avec une question aussi peu explicite, ça hérissa le poil de Drago.

Il allait lui cracher une remarque acide mais avant il le détailla. A sa façon de se tenir on devinait aisément sa classe sociale élevée. Drago ne pouvait tout de même pas prendre le risque de s'embrouiller avec n'importe qui qui lui posait une question, surtout qu'il n'y avait pas d'offense.

"Je te demande pardon ?" demanda-t-il à Raphaël haussant un sourcil, d'un ton pas particulièrement aimable, mais pas non plus agressif.

Satine s'approcha d'un air totalement endormi de la première table venue. Sans se souciait le moins du monde de la répartition par maison, elle avanca vers une table où des gens, portant des blasons verts, semblaient... euh, et bien elle n'en savait fichtre rien.
De toute manière, tout ce qu'elle désirait, c'était s'asseoir. Ils n'allaient tout de même pas avoir l'audace de lui refuser ce privilège?!

Un jeune homme se trouvait debout, prêt a partir.
*Pafait, je vais pouvoir m'asseoir ici...* Se dit-elle avec un sourire satisfait.
Mais au grand damne de la demoiselle, il se retourna pour parler avec un autre jeune homme.

Satine n'était pas du matin. Aussi, poussa-t-elle un soupir excédé avant de croiser les bras et de tapoter du pied. Fille entêtée que Satine Farell. Elle n'avait pas l'intention de faire un pas de plus. Et la nuit blanche qu'elle venait de passer n'avait pas amélioré son humeur....

Diabalzane entra dans la Grande Salle et regarda la table des Serpentard. Elle reconnu Malefoy, Gibson et les autres Serpentard. Elle croisa Zabini qu'elle salua d'un signe de tête. Il avait beau être amoureux de Clara, il était un Sang Pur et elle lui devait du respect. Elle s'arrêta net en regardant le blason de la jeune fille qui s'était assise à leur table. Une Gryffondor... Comment osait-elle apparaitre ici ! Cette fille de chienne, cette sang mélée, cette Impure. Diabalzane s'approcha et s'assit à côté de Gibson.

- Entre Zabini qui perd la tête et vous qui invitez une Gryffondor je ne sais pas ce qui doit m'indigner le plus...

Elle croisa les bras sur la table, attendant une réaction quelconque des jeunes hommes attablés.

Daphné était arrivé dans la grand salle et se dirigea directement à la table de sa maison.
Elle allait s'asseoir à l'écart des autres quand elle vit une fille autre que sa maison à la table des Serpentard.
Quel culot !!! De quel droit ce permettait-elle de venir, elle une pauvre Gryffondor, oser venir à la table réservé aux Serpentard?
Elle la dévisagea méchamment pour bien lui faire comprendre qu'elle n'était pas à sa place ici. Son regard vert-noisette devint noir et représentait un avertissement à ne pas prendre à la légère.
En plus elle devait être une sang-de-bourbe et allait salir sa place, c'était très déconcertant comme situation mais n'avait pas l'intention de dire un mot. Pourquoi gacher de la salive pour une saleté ?!

Elle se décala très loin d'elle et s'assit au loin de tous. Comment ne pouvaient-ils pas réagir en voyant cette chose immonde prendre place parmis eux?
Cela l'avait rendu de très mauvaise humeur et détourna la tête de tous. Elle prit un morceau de pain quand elle sentit quelqu'un lui frôler la jambe.

"Laël !! Monte !!!"

Elle avait parlé avec une très faible intensité car sa voix ne pouvait pour le moment plus.
Le chat monta sur ses genoux directement et laissa passer sa tête entre la table et le corps de la jeune fille.
Elle le caressa un moment puis avec sa baguette magique, elle sortit à manger pour lui.
Le chat savait pertinemment que c'était pour lui et mangea paisiblement, laissant sa maitresse en paix pour pouvoir elle aussi manger.
Seulement elle avait eu un gros manque de nutrition dans son enfance et ne manger que très peu.
Il y avait tellement de bonnes choses sur la table, mais n'ayant jamais eu le droit à tant chez elle, elle pensait que ce ne pouvait là non plus être pour elle. Et ne prit qu'un seul bout de pain, le mangea en le grignotant.

Alors que Drago attendait la réponse du nouveau, un tapotement agacé de pied se fit entendre. Drago se retourna furieux qu'on ose le déranger à nouveau.

Son regard glacé se posa sur la jeune fille. Il ne l'avait jamais vue. Puis il dériva vers son blason. Une Gryffondor ? Qu'est ce qu'elle voulait cette chienne ? S'asseoir à la table des Serpentard ? Si Drago n'avait pas été aussi énervé il aurait probablement explosé de rire, mais pour le coup il lui aboya dessus le plus sèchement possible.

"Tu déranges sale Gryffondor DEGAGE D'ICI !!!"

Le message était clair. Diabalzane venait d'arriver, elle avait un air légèrement blasé et fit une allusion que Drago crut bon d'ignorer. Depuis quand des Serpentard invitaient des Gryffondor à leur table ? La maison de Salazar avait beau être sur le déclin, elle n'allait tout de même pas tomber si bas !

Une fois la Gryffondor menacée, Drago se retourna une dernière fois vers la table des Serpentard. Si le nouveau voulait des explications sur l'affaire Zabini, ça ne serait pas de sa bouche qu'il les entendrait. Ressenrant son sac sur son épaule, Drago leur lança un dernier regard et repartit vers la Salle Commune.

La plupart des élèves regardaient Satine de manière peu amène. La jeune lady haussa un sourcil, et marmonna :
« Que les gens sont agréables ici… »
Son regard s’attarda sur une jeune fille, assise à l’autre bout de la table, qui la dévisageait méchamment. Pinçant légèrement les lèvres, elle détourna les yeux. C’est alors qu’une autre demoiselle fit une remarque à son sujet. Se retournant, Satine la fixa un instant, semblant la jauger. La jeune fille n’avait pas réellement conscience de la rivalité entre les différentes maisons. Bien sûr, elle en avait vaguement entendu parler, mais pour dire la vérité, elle pensait que cela n’était que racontar. Des rumeurs circulant pour effrayer les nouveaux venus.

Soudain, le jeune garçon lui hurla dessus. Surprise (Depuis quand lui parlait-on ainsi ?), elle décroisa les bras, le regard hébété. Soudain, le rouge lui monta aux joues. Alors que le jeune homme regagnait sa salle commune, elle lui lança un regard noir et fulmina :

« Hummpff sale Gryffondor hein ? Quel culot ! Tu payeras cet affront, jeune insolent ! »

Elle promena ensuite un regard hautain sur l’assemblée de Serpentard, qui la dévisageait toujours. Sans se sentir gênée le moins du monde, elle s’assit aux côtés de la dénommée Diabalzane. Aucuns Gryffondors n’osaient venir à cette table ? La maison de Godric Gryffondor était pourtant réputée pour son courage… Bref, Ils ne le faisaient pas ? Tant mieux. Elle, Satine Marilyn Farell, elle n’allait pas laisser les gens du peuple lui dicter sa conduite. Ils voulaient qu’elle regagne sa table ? C’était hors de question…

Diabalzane regarda la jeune Gryffondor s'asseoir à côté d'elle, elle avait du penser qu'une fille serait moins mauvaise que Malefoy l'avait été. Diabalzane manqua de s'étouffer et la regarda.

- Ce n'est pas qu'une question de rivalité Gryffondor, c'est une question de règlement intérieur de Poudlard, tu dois être à ta table pas à la notre. C'est comme ça... J'enlève 5 points à Gryffondor pour cet affront.

Elle transperça la jeune fille du regard. Les Gryffondor avaient décidément décidé de lui gâcher la vie à Poudlard. Elle plissa les yeux avec méchanceté..

-Et maintenant pour la rivalité je vais être plus mauvaise. Tu dégages immédiatement c'est clair ? Tu es en train de pourrir notre oxygène, déjà que je trouvais votre table trop proche de la notre... Disparait avant que je ne me charge de te faire disparaitre moi même. Et crois moi j'en ai la capacité...

Elle prit sa baguette, ça faisait la deuxième fois qu'elle avait des envies meurtrières.

Clément passa près de la table des serpentards pour se rendre à la sienne, il étaient plonger dans ses reveries quand il vit diabalzane, menacer un élèves, il regarda la table et vit une jeune fille aux couleur de gryffondore, a première évidence elle ne devait pas se rendre compte de ce qu'elle fesai, c'était limite succidaire que de faire une telle chose, et voyant l'attitude de diabalzane elle ne devait pas qu'avoir fait ça, il s'approcha d'elle:

"-jeune gryffondore, que faites vous ici? vous savez chaque maison à sa table et ce n'est pas un hasard, donc vous allez rejoindre la notre maintenant"

dit il en la fixant des yeux

Satine fixa d’un air outré la jeune Serpentard. Des points en moins ? Déjà ? Et tout ça parce qu’elle s’était assise à leur table ?! Pour la deuxième fois en moins de dix minutes, ses joues s’empourprèrent. Son regard se fit glacial. Mais alors, la jeune fille enchaîna, et sortit sa baguette.

« Votre oxygène… Je vois, je vois. Rivalité Gryffondor Serpentard ? Je n’en croyais rien en venant ici. Pour moi, seule l’origine du sorcier compte. Mais je viens de prendre ma première leçon à Poudlard. Les Serpentards sont des gens bien indignes et irrespectueux. Sait tu au moins à qui tu t’adresses, petite ? Apparemment pas… »

La jeune lady avait parlé très calmement, comme les nombreuses leçons de courtoisie lui avaient appris. Mais son regard lançait des éclairs, laissant présager… et bien, rien de très bon en réalité.
Sur ces entrefaites, un jeune homme apparut. Il semblait être de Gryffondor. Il lui fit gentiment remarquer qu’elle avait dû se tromper de table. Satine lui fit un sourire gracieux. Enfin une personne civilisée ! Se levant avec élégance, elle se retourna une dernière fois vers les Serpentards, leur fit une profonde révérence, et ajouta d’un ton moqueur :

« Au plaisir de vous revoir, Serpentards jaloux… »

Puis, sans plus se soucier d’eux, elle se retourna vers le jeune homme, et lui demanda poliment :

« Pouvez-vous m’accompagner, de peur que je ne m’égare une fois de plus ? »