Serpentard, de retour, Veme tome

Ennuyeuses, morbides, tristes, trop de soleil. Voilà ce qui résumait assez bien les vacances ex-tra-or-di-naire de Diabalzane Södergren. Une valise dans la main gauche, sa baguette dans la main droite, Diabalzane se frayait un chemin parmi quelques élèves qui s'étaient postés à l'entrée du wagon qu'elle occupait toujours, à son habitude. Les habitudes, Diabalzane aimait se conformer aux habitudes, confortablement installée dans sa routine depuis quatre ans elle vivait beaucoup plus sereine ainsi. Elle ne s'amuserait pas, oh non, à bouleverser sa vie une fois de plus, trop de changement l'énervait et la rendait anormalement déséquilibrée.

Belle adolescente blonde aux yeux purs, Diabalzane était la représentation même de ce que pouvait être la froideur. Son regard glacial restait immuablement fixe et dur, ses lèvres semblaient éternellement scellées. L'adolescence lui avait offert de jolies formes mais elle était restée très mince et très pâle. Ses longs doigts remirent une mèche de ses cheveux blancs derrière son oreille. Un caractère bien personnel s'était forgé au plus profond d'elle même. Son arrogance et son mépris des races inférieures s'était fait plus intense, quand elle avait vu les discours de sa mère s'évanouir elle s'était renforcée dans ses convictions.

On parlait beaucoup dans les repas qui étaient donnés au manoir, on parlait d'un ordre, d'une terreur, d'un retour. Diabalzane comprenait vite, il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour s'apercevoir de nombreux changements dans l'atmosphère de ces derniers mois, depuis la mort de Cédric Diggory on disait des choses, des rumeurs passaient et Diab' y prêtait une oreille attentive. Lorsqu'elle voyait tout ces Sang de Bourbe elle souriait sardoniquement. Votre heure est bientôt venue, pensait-elle avec satisfaction.

Elle avait aussi compris que certaines personnes ne comprenaient les exigences et le respect qu'ils devaient à la jeune Russe que par certaines méthodes. Il fallait être direct ? Diabalzane cesserait tout sous-entendu que ces esprits primaires ne parvenaient pas à saisir. Cette année allait apporter beaucoup de changement, toutes les grandes familles le sentaient puis que les repas et les concilliabules se faisaient plus nombreux. Diabalzane savait que sa mère avait toujours été fidèle à ses idées, le Seigneur le leur rendrait bien.

La Serpentard ne prêtait plus attention aux autres, pas même aux élèves de sa propre maison. D'un geste souple du bras elle poussa un seconde année à l'uniforme noir et vert et entra dans le compartiment dans lequel il s'apprêtait à entrer. Il protesta, elle pointa sa baguette sur lui, sans un sourire, sans une trace d'émotion sur son visage, elle planta ses yeux dans les siens, surprise de baisser autant la tête.

-Ta gueule.

Elle recula, lacha sa valise et de la main gauche ferma violemment la porte vitrée. Elle s'installa à son aise sur la banquette du compartiment et fit monter sa valise à l'aide de sa baguette dans les filets. Elle n'attendait personne en particulier, sinon les quelques amis qui lui restaient à Serpentard. Elle avait bien envie de faire des commentaires sur les tenues élimées des pauvres sorciers et de se moquer ouvertement des sang de bourbe. Elle voulait aussi discuter de cette année de BUSE et des évênements qui allaient sans doute se dérouler. On disait que les choses allaient changer...

Les yeux de Ksénia étaient à moitié plissés de colère et aussi à moitié plissé parceque la fumée blanche du train l'aveuglait. Elle était un peu en avance car il n'était que dix heures, mais beaucoup d'autre sorciers étaient partis tôt dans la matinée, surtout ces satanés Sang-de-Bourbe qui avaient peur de louper le beau train rouge. Elle donna rageusement un coup de pied dans le derrière d'un chat qui venait de filer entre ses jambes. Ses vacances en Irlande l'avaient reposée et maintenant elle était d'attaque pour tuer tout ce qui bougeait. Elle bousculait les gens comme ils se plaçaient devant elle, elle écrasait des pieds et elle renversait des chariots. Baguette en main, telle une veritable sorcière de cinquième année qu'elle était, elle avançait avec assurance et sans se soucier une seconde des gens autour d'elle.

Rien ne l'impressionnait, en tout cas pas eux, pas ces minables qui se posaient mille fois des questions existencielles comme " Mais qui sera notre nouveau professeur de DFCM ?". Elle savait pertinamment que c'était S.Rogue qui reprenait le flambeau, le directeur de sa maison, elle était heureuse d'avoir son professeur préféré dans une matière aussi passionnante, surtout qu'il était -ancien- mangemort. Elle monta avec majesté dans le wagon habituel, celui où se trouvait la plupart de ses amis Serpentard. Dans le couloir, elle bouscula une fille de Gryffondor qui expliquait à une de Serdaigle que la voute de Poudlard dans la Grande Salle était enchantée.

*Oh ! C'est tellement, tellement, TELLEMENT MERVEILLEUX !!!... Sales Moldus qui s'étonnent de tout.*

Un garçon en seconde année à Serpentard était planté au milieu du couloir, l'air séché, il regardait la porte d'un compartiment qui visiblement ne devait pas être vide. Elle l'écarta pour pouvoir passé, curieuse de savoir qui avait élu domicile dans le compartement qu'elle prenait en temps normal et qui avait laissé ce jeune garçon juste devant la porte. Il la regarda avec des yeux ecarquillés.

-Quoi ? Pourquoi tu me regarde avec des yeux gros comme des Bombabouses ?

Elle ne prêta pas plus longtemps attention au minus et ouvrit la porte avec hargne.

- Alors on vient s'emparé des choses qu.... DIABALZANE !

La voleuse de compartiment n'était autre que Diabalzane Södergren, sa chère cousine. Elle s'installa sans hésiter en face d'elle, jetant, à l'aide d'un sort, ses bagages dans les filets prévus à cet effet. Elle lui fit un sourire diabolique et pointa du doigt le garçon qui restait bouche ouverte devant l'entrée.

-Tu lui as jeté un sort pour qu'il ressemble à... ça ?

Humpf, la rentrée à Poudlard. Le moment de l'année qu'il haïssait le plus. La gare était pleine à craquer de moldus et de sorciers nés-moldus. Répugnante marmaille se répétait incessamment Evan. Il avait devancé ses frères pour se rendre à la voie 9 3/4. Son stupide de frère Joryss s'était encore vanté que Harry Potter avait une fois de plus survécu au seigneur des ténèbres. Pauvre garçon sans aucune vraie opinion du monde. Ne se rendait-il pas compte que les moldus étaient des êtres faibles méritant d'être dirigés par quelqu'un de supérieur? Enfin bref...Cet été avait tout de même été des vacances assez divertissantes. Lui et sa famille étaient partis au Japon pour rencontrer certains grands sorciers locaux. Leur magie était certes un peu étrange, mais extrêmement attirante, plus encore que la magie des anciens Egyptiens. Il avait ramené quelques souvenirs du Japon, comme un Bonsaï enchanté qui permettait de dormir plus confortablement sans être embêté par des cauchemars. Il n'avait malheureusement pas pu l'emmener à Poudlard. Evan traversa le mur qui le séparait du train le menant à Poudlard sans prendre la moindre précaution quand aux moldus qui passaient par là. Bah ils avaient sans doutes autres choses à faire que de fixer une paroi murale. Il traversa la foule devant le train en bousculant aux passages des élèves d'autres maisons, généralement plus petits que lui. Sa grosse valise flottait devant lui, il la maintenait dans les airs grâce à sa baguette. Son plus petit bagage, il le portait à la main, ce bagage contenait tout ce qui était important: sa robe, ses livres d'écoles, des chocogrenouilles et des plumes. Tandis qu'il remettait une mèche de ses cheveux derrière son oeil droit, il entendit des cris d'excitation de la part de quelques jeunes filles de troisième et quatrième années. Il se retourna et aperçut un petit attroupement autour de la célébrité grandissante des rouge et or: Harry Potter accompagné de Granger la vantarde et des Weasley en surnombre. Il continua sa route, déposa sa grosse valise dans le compartiment aux bagages avant de retourner vers les wagons. Là il croisa deux petits garçons de Serdaigle qui discutaient vivement:

"Ouiii, c'est Harry Potter! Il à encore échappé à Tu-sais-qui avant les vacances d'été! Il est formidable."

"Pas la peine de me le rappeler, je le sais bien!"

Et ils étaient heureux les pauvres gamins...Bah ce n'était pas son problème. Evan, l'air sombre se dirigea dans les wagons passagers, dans l'espoir de ne plus croiser des fans de Potter. Malheureusement, là aussi, tous les gamins parlaient de lui avec enthousiasme. Comment à être irrité intérieurement, il ressortit sa baguette, histoire d'être plus menaçant et se fraya un chemin au milieu de tout ce petit monde. Il entra dans le premier compartiment où il n'entendait pas de cris. Une fois à l'intérieur, il referma la porte en s'appuyant contre avant de pousser un long soupir de soulagement. Il releva ensuite la tête pour croiser le regard de deux jeunes filles qu'il connaissait bien: Ksénia Nabirotchkina et Diabalzane Södergren. Il leur sourit avant de faire monter sa valise dans le filet à bagages, au dessus des fauteuils. Il s'assit ensuite confortablement aux côtes de Diabalzane et s'adressa aux deux jeunes filles d'un ton charmeur.

"Mesdemoiselles...Comment vous portez vous?"

Après avoir passé deux mois en compagnie de Greengrass, Pansy avait beaucoup apprit bien qu'elle ne l'avouerait jamais. En effet, elle se demandait encore aujourd'hui pourquoi elle avait voulu aider sa camarade de dortoir, mais après tout ne lui devait-elle pas au moins ça ? Pansy rêvait à présent qu'un jour Drago accepte enfin ses sentiments mais au final, que ferait-elle après cette révélation ? Pour le moment, le plus important était de voir la tête de Gibson quand sa belle dulcinée allait le rejoindre dans la Salle Commune des Serpentard. En effet, elles avaient toutes les deux prévu de se rejoindre dans la Grande Salle, évitant soigneusement le petit ami en question. Il ne fallait tout de même pas qu'il s'étouffe au repas. Il était hors de question qu'il se fasse remarquer, et encore moins sous le prétexte qu'il trouvait Daphné magnifique. Même si Parkinson était la plus belle de toutes, elle ne pouvait renier que ses talents pour rendre les autres filles charmantes était tout aussi parfait qu'elle, dû moins c'est ce qu'elle croyait.

Un hochement de tête et les voilà toutes les deux dans le train, séparées de plusieurs wagons. Pansy poussait sans aucune pitié tous les petits imbéciles qui se trouvaient sur son passage. Epoussetant sa robe de sorcière après avoir effleuré une Gryffondor pour lui montrer à quel point elle était répugnante, Pansy finit par entrevoir le compartiment où se trouvait... Gibson, Zabini et Bletchley. Haussant un sourcil tout en fronçant le bout du nez, elle tenta de se rapprocher mais se sentit partir en avant. Voyant le sol se rapprochait dangereusement de son visage, la jeune Serpentard se rattrapa de justesse aux murs du wagon puis se releva lentement, repoussant le poids sur son dos. Se détournant avec rage, elle lança un regard noir à toute l'assemblée derrière elle. Qui avait osé faire ça ? Qui donc ? Retroussant ses manches, elle prit une grande inspiration puis poussa tout le petit monde. Le plus drôle fut quand elle se détourna vers une sorcière de sixième année à Serpentard avant de lui lancer : « On m’a dit que ce jeu s’appelait « le jeu des dominos » chez les Sang-de-Bourbes et ici version grandeur nature ! Ne trouves-tu pas cela amusant ? »

Un sourire aux coins des lèvres et déjà elle repartait la tête haute en direction d'un compartiment qui serait à sa convenance. Passant devant plusieurs prient par les Gryffondor et les Pousouffles, elle finit même par se demander où les intellectuels étaient passés. Pansy n'appréciait aucune des autres maisons à part l'intelligence des aigles, et encore... Zigzagant entre les élèves, la Vert et Argent ne se gênait pas pour donner quelques petits coups de coudes ou coups de pieds à droite et à gauche quand on lui empêchait de pouvoir marcher tranquillement. Plusieurs personnes se retournaient à son passage, pestant avec discrétion. Avaient-ils du respect ou de la peur ? Sans doute aucun des deux mais sachant que les deux acolytes de Drago ne devaient pas être loin, ils ne devaient pas avoir envie d'une déformation faciale prématurée. Glissant ses doigts dans ses mèches brunes, la Serpentard finit par tomber sur une scène des plus sympathiques. Elle remarquait au loin la magnifique blonde, Diabalzane, qui revenait en force en cette cinquième année. Remarquant la baguette non loin du visage d'un gamin, son amie finit par prendre le compartiment de force après lui avoir rabattu le caquet. Un sourire narquois vint illuminer le visage de la Vert et Argent qui resta quelques instants immobile.

Elle fut suivit de très près par sa cousine, Nabirotchkina qui insulta au passage le pauvre idiot qui restait planté dans sur le pallier de la porte. Quel crétin ! Allait-il les regarder longtemps comme ça ? Mais la jeune fille n'eut pas fait un pas qu'un jeune homme fit à son tour son apparition devant la porte, ignorant avec grâce le nabot d'en face. Pansy sourit d'avantage et se fut dans élancé soudaine qu'elle se dirigea vers le compartiment pour les rejoindre. Dans une grâce qui lui était alors inconnue, elle passa devant le garçon qui écarquilla des yeux avant de se reculer d'un pas. Pansy fit coulisser la porte et tout en gardant sa prestance de princesse des ténèbres, elle regarda ses camarades de cinquième année. Elle était réellement contente de pouvoir revoir Diabalzane car même si elle avait eu quelques différents avec celle-ci, aujourd'hui, leur amitié était bien réelle. Renforçant son sourire narquois, elle ne prit même pas la peine de s'installer avant de les saluer. « Mesdemoiselles, monsieur. Bonjour. Comment allez vous ? Je suis ravie de vous revoir enfin. » Ce ne fut qu'après cela qu'elle claqua la porte au nez au gamin du couloir avant de poser sa valise. La rangeant en hauteur, elle s'assit face à Diabalzane, près de la fenêtre.

[ HJ ~> Je m'excuse du retard... mais comme je suis en semaine de révision puis celle des partiels, ne vous gênez pas pour poster... je rattraperais comme je le peux ]

La famille, il n’y avait pas grand chose de plus important que la famille dans le monde de Diabalzane. Les valeurs auxquelles elle était attachées, des valeurs russes sans doutes, tournaient autour de la famille, du clan. A l’instant où Ksénia Nabirotchkina, sa très chère cousine, avait passé la porte du compartiment, Diabalzane s’était sentie libérée d’un gros poids. Elle qui avait pensé ne plus avoir de famille. Elle lui fit un sourire, un sourire sincère, sans doute le premier sourire vrai qu’elle eut fait cette année 1995. Les deux Russes s’observèrent un instant, puis la blonde tourna son regard vers la vitre du compartiment. Ses yeux clairs rencontrèrent la paroi de pierre du tunnel dans lequel stationnait le train rouge. La rumeur dans le couloir du wagon s’intensifiait. On entendait parfois, souvent, le nom de Harry Potter, mais Diabalzane n’y accordait plus aucune importance. La fin était proche et bientôt on parlerait de lui à titre posthume. La porte du compartiment s’ouvrit à nouveau, la jeune femme tourna la tête vers le nouvel arrivant. Evan Stewers avait été le cavalier le plus charmant avec lequel elle eut jamais le droit de danser. Qui aurait pu croire qu’un Sang Mêlé eut put être aussi doué pour un art de pureté.

- Stewers, quel plaisir. Joins-toi donc à nous.

Elle supposait que Ksénia connaissait le jeune homme. Après tout les Serpentard se connaissaient à peu près tous, sauf peut-être les derniers arrivés, les deuxième année qui étaient proprement inintéressants et tous Mêlés ou presque. Mais s’il y avait une Sang Pur que Diabalzane était assez fière d’accueillir dans son compartiment, ce fut bien Pansy Parkinson. La jeune fille, vive et mignonne, comme à son habitude, avait fait irruption ici en passant autour d’elle quelques commentaires désagréables, ce qu’elle savait sans doute le mieux faire. Injustement, les élèves de sa propre maison mais aussi ceux des autres la traitaient de caniche énervé et se moquaient d’elle à tout bout de champ. Pourtant, malgré leurs différends, les deux Serpentard les moins semblables de Poudlard étaient devenues amies franches.

- Bonjours Pansy. Assieds-toi, on m’a dit que tu avais passé les vacances avec Daphné, comment va-t-elle ? Viens te mettre à côté de moi.

Diabalzane posa sa main gauche sur la banquette en cuir pour lier le geste et la parole. Les Parkinson étaient une grande famille de Sang Pur, ainsi il n’y avait aucun doute qu’elle soit au courant des récents évènements et des choses extraordinaires qui se préparaient. Diabalzane se complaisait d’être une adolescente de quinze ans, elle n’avait ainsi aucun rôle à jouer dans toute cette aventure et lorsqu’elle deviendrait adulte elle le serait dans la période la plus agréable pour les serviteurs du Seigneur. L’avenir était clair pour elle, elle voyait enfin un peu d’horreur sur les visages des Sang de Bourbe qui ne s’aviseraient plus d’ouvrir leurs grands clapets.

- Quels sont vos projets pour cette année ? Ma mère dit que Dumbledore ne restera pas longtemps à la direction, le Ministère veut faire main basse sur Poudlard et il y aurait déjà installé un de ses membres pour prendre la place de l’actuel directeur. Ca plus les BUSEs à la fin de l’année ça ne va pas être du chaudron fondant.

Le sourire de Diabalzane avait disparu.

- Vous comptez faire quoi plus tard ?

Son cœur rata un battement à l’entrée d’une certaine personne dans le compartiment, ses joues prirent une teinte rose avant que Ksénia ne daigne tourner la tête vers sa chère cousine. La grande russe ne lui semblait pas avoir changé de beaucoup, digne, blonde, elle lui parut toujours aussi belle en cette rentrée de 95. Ksu’ laissa un pâle sourire naître sur ses lèvres le temps d’un regard discret en direction de Diabalzane.
Une quatrième élève entra dans le compartiment, et ce fut avec une moue satisfaite que mlle Nabirotchkina accueilli la jeune demoiselle qu’elle ne connaissait d’ailleurs que de vue.
Une nouvelle année commençait, et en même temps que le train démarrait la routine se remettait en place. Dans le couloirs les bruits s’atténuaient, quelques élèves vinrent ouvrirent la porte du wagon pour voir s’il restait des places avant de la refermer bredouille en apercevant les quatre Serpentards assis et en ce qui allait être une conversation.
Ksusha ne laissa pas la question d’Evan volontairement, elle n’aurait simplement pas pu y répondre, se portait bien signifiait aller bien, cela signifiait en cette rentrée être de bonne humeur, être satisfaite et sûr de soit. Mais l’était-elle vraiment ?

- Vos vacances se sont-elles bien passées ?

Ksénia ne renseigna pas ses compagnons sur la nature de ses vacances à elle, qui n’avait pas étaient les meilleurs vacances de sa vie. La Norvège était un beau pays, les sorciers de ce pays étaient sympathiques, mais deux mois loin de la Russie, loin de sa famille avait transformé ses vacances en séjour d’ennuis. Elle avait bougé, elle avait visité, elle avait rencontré, mais sur elle pesait toujours un voile de questions auquel elle ne pourrait répondre que dans le calme rassurant de la salle commune des Serpent.
Nabirotchkina laissa ses yeux se posés sur le paysage qui maintenant se dessinait derrière la vitre embué avant de reprendre le fil de la discutions, une discussion qui pour changé n’incluait ni Potter ni cours mais quelques réflexions sur l’éventuel disparition de Dumbledore au poste de directeur de Poudlard.

- Mon père ma dis que Fudge comptait accuser Dumbledore de complot contre le ministère. Et que s’il était remplacé cela ne pourrait qu’être bénéfique pour l’école. Il dit que…

Sa phrase resta en suspend, coupée par la question de sa cousine. Une question inattendue en ces temps. Car même si certaines personne en doutait toujours beaucoup de monde croyait au retour du mage noir. Et il serait idiot de prévoir d’exercer une quel conque métier en temps de changement. Ksénia regarda son amie un sourcil levé, interrogateur, qu’entendait-elle par plus tard ? Métier ? vie ? ambition ?

*Personnellement un poste de Reine de Russie m’irais très bien*

Ksu’ ne mit pas sa pensée dans ses paroles tout simplement parce qu’elle aurait était déplacé, elle souri juste un instant, son sourire illuminant quelques secondes son visage en repensant à sa réflexion idiote.

- Pourquoi cette question Diaab ? tu as déjà un avenir en tête ?

A peine Evan s'était-il effondré aux côtés de Diabalzane dans un profond soupire que la porte du compartiment s'ouvrit une nouvelle fois, et c'était la "groupie" de Drago Malefoy qui faisait son apparition: Mademoiselle Pansy Parkinson. Elle les salua d'une formule de politesse à laquelle Evan répondit -il ne la connaissait pas- d'un signe de tête. Sa voisine, la Russe aux cheveux blonds fit signe à l'arrivante de s'asseoir à ses côtes en ponctuant ses paroles d'un geste de main explicite. Evant était vidé, complètement épuisé, à tel point que quand il était entré dans le compartiment, bien qu'il avait vu Ksénia, il ne lui avait attaché presque aucune importance. Il détourna son regard vers elle, son premier amour en quinze ans, qu'il avait dédaigné en entrant dans le compartiment. Elle avait la tête tournée vers le paysage, les joues légèrement roses. Evan arbora un sourire affectueux: elle était si mignonne. Il attendit qu'elle ait fini de répondre à Diabalzane avant de se lever de son siège et de s'asseoir à ses côtés. Il approcha délicatement sa main de celle de sa Serpentard avant de lui la caresser tendrement: sa peau était si douce... Quelques instants après, il lui prit la main et entrelaça sa main avec la sienne avant de lui murmurer à l'oreille un:

"Je t'aiiime mon ange...Tu m'as beaucoup manquée tu sais..."

Sur ces mots, il détourna son regard vers les deux autres Serpentard qui avaient l'air de bien s'entendre: c'étaient toutes deux des jeunes filles de sang pur depuis des générations. Evan se sentit étrangement isolé pendant quelques instants, après tout, il était le seul sang-mêlé de ce compartiment...Mais un sang-mêlé n'avait rien à se reprocher! Seulement s'il était né de parents moldus il pourrait ne pas se sentir à sa place. Il s'essaya donc à s'immiscer dans la conversation:

"Personnellement...Je pense que Dumbledore, rusé comme il est pourrait bien arriver à tenir au moins un semestre...Ce qui est assez embêtant quand on y réfléchit, il pourrait freiner le progrès enclenché par le ministère..."

[Excusez moi, une réponse courte >< Mais j'ai pas bien d'inspiration ce soir Mad

]

Ksénia laissa ses mains se glisser dans celles de celui qui devait être son petit ami. Son petit ami qu’elle n’avait pas vue depuis deux mois qui pour dire vrai qui lui avait manqué. Pendant ces longs mois exilée en Norvège elle avait eu le temps de réfléchir à sa dernière année passé à l’école. Aux évènements, bénéfique ou non, aux gens, pour la plupart décevant et à Evan plus q’aux autres. Ksu aurait put laisser ses pensé l’entraîner vers ses jeunes sorciers Norvégiens au allures bourrus et sarcastiques, charmants, ou elle aurait put simplement pensée à sa cousine et à ses problèmes, à sa petite sœurs qui, elle passait des vacances extra dans le nord des USA, et bien non, elle ne pensa même pas à sa cinquième année et au buses à venir. Elle laissa son esprit vagabondé, vers ce garçon, ce serpent, qu’elle n’avait pas trouvé particulier au départ, mais qui avait prit de l’importance au court du temps.
Un doux sourire se dessina sur le visage de la jeune russe, sourire qui aurait put paraître extraordinaire pour une jeune fille comme Ksu’ d’on le visage ne s’illuminait pas souvent par cette moue joyeuse. Elle tourna lentement la tête vers les élèves du compartiment, il y avait sa cousine en pleine discussion avec la dénommé Parkinson, qu’elle ne connaissait d’ailleurs pas, et que son caractère ne poussait pas à vouloir connaître, et il y avait Evan, assis près d’elle tenant avec douceur ses petites mains.

- Tu m’a manqué aussi…

Ksénia n’était pas du genre à faire ses démonstrations d’amour en public, elle n’était d’ailleurs pas de ses gens qui dise « je t’aime » quel que soit ses sentiments, elle préférait les pensé, les gardait pour elle, ses sentiments tout comme son amour n’étaient pas le genre de chose qu’elle laissait connaître. Pourtant, de longues vacances passée loin de son petite monde la laissait quelque peu changée -pour une courte durée d’ailleurs.
Nabirotchkina laissa sa main caresser la joue pâle de son petit ami avec douceur et sans se douter que la fraîcheur de ses petits doigts pouvait être désagréable pour quelqu’un. Elle l’embrassa non pas à pleine bouche mais avec la tendresse qui faisait d’elle la jeune fille qu’elle était, méchante mais presque fragile. [je voie pas le rapport mais bon]

- Alors, près pour notre cinquième année ?…

[ euuh sciuzi, j’ai pas la foie aujourd’hui, une heure pour écrire 30lignes c’est vraiment pas géniale]

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