« Étudier, Étudier... Eh puis quoi encore ? » {Pv}

Week-end !

Oui, enfin le week-end ! Il était temps, seigneur... Une semaine affreuse, voilà cela que Sally venait de passer. Entre les multiples cours – tous aussi ennuyeux les uns que les autres – auxquels elle avait assisté, la blondinette avait écoper d’une retenue avec Flitwick ! Oui, vous ne rêvez pas. Entendre jacasser un vieux nain pendant trois heures de temps, ce n’était pas la belle vie, non, loin de là... M’enfin, en plus de l’avoir collée, Flitwick lui avait demandé d’avoir au moins un Optimal dans le prochain test sur les sortilèges qui avait lieu lundi prochain. Résultat ? Sally devait passer sa fin de semaine à étudier, et ce, dans la Bibliothèque.

Oui, elle aimait bien de temps en temps étudier, mais de là à le faire toute une fin de semaine... C’était un peu poussé, fallait l’avouer. Au moins, même si elle devait étudier pour lundi, Sally-Ann avait la possibilité de se coucher tard et de se lever tard. Peut-être que Flitwick pouvait déboussoler son horaire d’activités de fin de semaine, mais il n’avait pas le pouvoir de l’empêcher de dormir le samedi et le dimanche matin ! Résultat ? Ce matin là, miss Perks se leva à midi. Aem. Oui, à midi. C’était tard ? Hum, non. M’enfin, pas pour la blondinette.

| Sally | « Hmmph... Juste midi ? »

Poussant un soupir, Sally se leva et fila aux douches. Elle en prit une longue, et en profita pour se laver les cheveux. Elle sortit de la cabine pleine de buée, les cheveux frisés et toute propre. Elle se les sécha en moins de deux à l’aide d’un sortilège que sa mère lui avait apprit. Depuis qu’elle le connaissait, sa routine du matin était beaucoup plus rapide. Toutefois, même si le sortilège séchait les cheveux, il n’avait pas la possibilité de les aplatir. Ainsi donc Sally retourna dans son dortoir et alluma son fer plat. En même temps, elle s’habilla. Une paire de jeans bleu marin foncé, ainsi qu’un chandail décolleté noir et blanc, accompagné de bottes noires. Une fois vêtue, la jeune fille se raidit les cheveux en deux temps trois mouvements.

Sally quitta donc le dortoir, son sac à dos sur les épaules, avec sa bourse dans les mains, direction la Bibliothèque. Elle arrêta en chemin dans la Grande Salle pour prendre une petite bouchée, puis se rendit dans le lieu « culte ». Lorsqu’elle y entra, Sally pu lire très clairement « interdiction de nourriture, de parler et de briser du matériel, sous peine de suspension immédiate de la Bibliothèque ». La Serpentard due donc finir son sandwich aux œufs et bacon hors de la Biblio’. Une fois son sandwich finit, elle entra et se trouva une table libre. Son calvaire pouvait commencer. Elle déposa son sac ainsi que sa bourse et s’élança dans les diverses rangées remplies de livres. Après une recherche courte, la blondinette tomba sur un épais volume rempli de formules magiques de tout genre et de théorie. Elle prit le volume et retourna à sa place.

D’un geste désinvolte, la jeune femme sortit ses effets de son sac. Elle trempa sa plume dans son encrier et inscrivit un titre au parchemin vierge qu’elle avait auparavant prit. Puis, elle ouvrit son livre et débuta sa lecture. Elle finit la première page super rapidement et transcrivit en notes rapides ce qu’il y avait d’important sur sa feuille. Puis, elle fit ainsi de suite, jusqu’à ce que...

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{ Topic privé pour Rowen <3 =) }

« Je sais bien que, dans mon incommensurable bonté, je suis très permissif lors de vos échecs les plus barbares, mais là, Lone, il y a clairement de la moquerie à mon égard. Vous élevez la médiocrité au rang d’art, voilà tout. Quand je vous disais d’obtenir, pour la potion d’aiguise méninge, un liquide parfaitement lisse, qu’est ce que je vois ?! »

Le Professeur Rogue pointa son doigt long et fin vers le chaudron où bouillonnait le semblant de potion qu’avait fait Rowen. Apparemment, elle avait dut se tromper quelque part, puisque son mélange avait prit une texture boueuse, compacte. Levant ses petits yeux noisette en amande vers le maître des potions, elle se risqua un :

« Ben c’est comme de la purée. Vous avez besoin de lunette, peut être ? »

Ce qui eut pour seul effet de mettre Rogue d’une humeur massacrante, chouette. En plus de cela, voilà qu’elle avait cinq rouleaux de parchemins supplémentaires à faire, pfff. En voilà une qui passerait son week end à étudier pour rendre quelque chose de convenable à son professeur, qu’elle reverrait le lundi, à huit heures tapantes. Ouch ! Maugréant contre cette espèce de poubelle ambulante, la fillette commença les quatre premiers rouleaux à faire, en les bâclant comme elle le pouvait, pour finir plus rapidement. Certes, elle aimait avoir de bonnes notes. Mais si c’était pour Rogue, non merci. Veillant très tard pour terminer à temps ses rouleaux ( du moins, pour avoir du temps libre les deux jours à venir ), la fillette s’endormit dans la salle commune, sur la table, jusqu’au lendemain matin. Elle fut réveillée par l’habituel tapage des frères Weasleys, qui s’amusaient à tester leurs bizarreries sur les premières années.

Furieuse, la préfète se dirigea vers eux pour confisquer les bonbons douteux qu’ils donnaient, mais ne fut pas très autoritaire, la marque de la feuille visible sur sa joue droite. Sous les éclats de rire, elle remonta donc dans son dortoir pour se laver, puis, livre et parchemins sous le bras, elle se dirigea vers la Bibliothèque. Même si elle n’aimait pas du tout cet endroit, là, au moins, elle pourrait être tranquille. Se faufilant entre les élèves d’années supérieures, et bousculant un Poufsouffle au passage, Rowen parvint à pénétrer dans le temple des Serdaigles, en marchant à pas feutrés pour ne surtout pas déranger.

Surprise par Madame Pince qui venait de lui arracher de ses mains griffues, le livre de potions qu’elle avait transporté sans s’en soucier, Rowen manqua de lui coller un pain à la figure lorsque celle-ci cria, outrée, qu’elle n’avait jamais vu quelqu’un traiter aussi mal un ouvrage. En effet, pendant le transport, la lionne avait corné quelques pages, au passage. Rien de bien grave, pour elle. Mais apparemment, c’était très insultant pour Madame Pince, qui ne trouva rien d’autre à faire de sa journée, que de suivre Rowen, la scrutant de ses yeux perçants, comme si elle s’attendait à ce qu’elle abîme d’autres libres. Ne supportant plus la personne de ce rapace tapageur, la quatrième année se dirigea au hasard vers une table, pour ne plus être filée comme ça.

Eh, elle avait droit à son intimité, elle aussi ! Pfff… Se posant sur une chaise, en face de Sally-Ann Perks, qu’elle ne connaissait pas du tout, la préfète fit mine d’ouvrir son livre et de le feuilleter rapidement, en griffonnant quelques trucs utiles sur son parchemin usé. En même temps, elle tapait nerveusement du doigt, et jetait de temps en temps des coups d’œil à la bibliothécaire, qui semblait prête à fondre sur elle au moindre mouvement suspect. Gémissant, la demoiselle aborda la Serpentard :

« Hooon, mais elle peut pas me lâcher un peu celle là ? »

{ 622 Mots }

@@@ tous comptés