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 Entretien à la lueur des bougies... [PV]

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Ξ Sujet: Entretien à la lueur des bougies... [PV]   Entretien à la lueur des bougies... [PV] EmptyLun 3 Mar - 23:22

Le soleil s’était couché depuis voilà bien des heures, et la plus grande partie des élèves de Serpentard s’étaient levés, nonchalants, pour se diriger dans leurs dortoirs où ils se prélasseraient jusqu’au lendemain. La Salle Commune sans fenêtres des verts et argents, sombre et lugubre, décorée uniquement de chandelles noires où tremblotait une unique flammèche prête à s’éteindre au moindre coup de vent s’était tout à coup vidée, comme soufflée par un mistral soudain. Les seuls signes de vie s’étaient éteints, en même temps que la dernière des bougies, laissant sombrer la pièce dans une obscurité quasi-totale, morbide, inquiétante. La porte de la salle s’était alors ouverte d’un seul coup, laissant pénétrer en son sein, un personnage bien plus lugubre. Adam Sallers, de son nom, revenait d’une soirée, sans prendre en compte les couvres feux et préfets qui pouvaient bien circuler dans les couloirs. Après tout, il s’en fichait royalement. S’il se faisait prendre, il n’aurait qu’à charmer et embrouiller la personne qu’il croiserait. C’était aussi simple que cela…
Passant une main dans ses cheveux châtains, le jeune homme s’engouffra dans la pièce, en étouffant un juron. Il faisait tellement noir, que ses yeux avaient eut du mal à s’y habituer. Il ne voyait donc plus qu’une énorme crevasse devant lui, et quelques petits cercles fantomatiques se dessiner ça et là. D’un tour de baguette magique, le quatrième année lança un sortilège de Lumos, et éclaira très légèrement l’endroit. Du moins, la lueur que produisit sa baguette fut suffisante pour qu’il puisse se diriger vers une des chandelles, qu’il alluma rapidement. Il entreprit ensuite la tache d’aller incendier les autres, sans faire trop de bruit : il n’aurait pas voulut être dérangé par un quelconque Serpentard qui veillait trop tard. Si c’était Lydia, sa ô combien formidable cousine, il ne se serait pas plaint : une bonne soirée passée en compagnie de la plus belle créature que le monde ait vu naître, à parler, batifoler, et se moquer des autres dingos qui polluaient la planète.

Par contre, s’il avait s’agit de cette demi fiente de hiboux qu’était Daniel, son cousin –à croire que sa sœur avait tout prit, étant passée la première- il risquait fort qu’Adam prenne un air exaspéré, avant de regagner lui-même son dortoir. Sa présence même l’insupportait, même si lorsqu’il était avec sa Lydia, il ne le montrait pas –elle se serait sentie honteuse, que même son cousin la dénigre à cause de sa tare de frère -. S’étirant longuement, et posant sa robe de sorcier sur le porte manteau le plus proche, le jeune Serpentard prit place sur l’un des grands canapés de sa salle commune, en prenant bien soin à ne pas froisser sa chemise au passage. Calant son dos sur le dossier, il ferma les yeux, savourant un instant ce calme qui s’était installé dans la pièce. Depuis qu’il était revenu à Poudlard, même en étant dans une maison de sorciers nobles et discrets, le jeune Sallers avait du mal à supporter les bruits incessants de ses camarades. En particulier de certains dits « populaires », autours desquels des filles ou des garçons complètement faibles se prosternaient littéralement. Adam, n’était pas de ceux là.
Il méprisait carrément ces coqueluches, et refoulait une envie jalouse de leurs ressembler : c’était vrai. Avec sa lignée, son sang qu’il croyait pur, et sa classe, il était étrange qu’il ne se soit pas déjà propulsé en tant que vedette. Cette place, il l’avait d’ailleurs très fortement attendue lorsqu’il était entré en première année, mais avait été plutôt déçu. Les perfects, les préfets, le fameux trio des verts et argents, composé de Gibson, Kostovak et Montgomery… Tous ceux là lui faisaient indéniablement de l’ombre. Il s’était fait à cette idée, certes… Mais ne pouvait pas s’empêcher de les mépriser au plus haut point. Sans parler de Malefoy et de sa bande d’affreux…

Réajustant sa cravate légèrement froissée, Sallers regarda de droite à gauche : il était persuadé qu’il avait entendu un bruit, provenant d’un des dortoirs. Celui des filles, ou des garçons, il n’en savait absolument rien. Il n’empêche qu’à présent, il se sentait perturbé : si lui-même se mettait à entendre des voix, rien n’allait plus. C’était très mal vu, en plus, d’être en mode Jeanne d’Arc. Même chez les sorciers…
Faisant craquer son cou de gauche à droite, le jeune homme passa une de ses mains aux longs doigts fins dans sa chevelure abondante, ses yeux noirs scarabée scotchés sur une armure d’argent posée contre le mur. Qu’il la trouvait laide, cette armure. Grande, surplombant l’endroit, silencieuse… Après tout, elle aussi, elle faisait de l’ombre. Il se sentait un petit peu comme le par terre, à qui les gens plus hauts placés bouchaient la vue. Mais il le savait pertinemment : il était pilier, comme le sol. Tôt ou tard, alors que l’armure rouillerait, et disparaîtrait en poussière, lui, restera là, seul, savourant cette gloire si chèrement attendue. C’était de même pour les popularités de cette année : Malefoy, les Perfects, les Préfets, et autres imbéciles du genre… Ils finiraient par lasser les autres, et à être oubliés. Tant pis pour eux. On ne pouvait rester honoré toute sa vie. Adam le savait… Et lorsqu’ils ne seraient plus là, tout ce qu’il avait tissé dans l’ombre prendrait vie. Il serait glorifié. Car après tout, il était un Sallers, un noble, un sang pur.

Posant ses pieds sur la table basse la plus proche de lui, Adam fit tourner machinalement sa baguette entre ses doigts, tout en murmura des incantations apprises récemment en cours. Il n’avait rien trouvé d’autre pour occuper sa soirée, mais n’avait nullement sommeil : il resterait là, seul, sans bruit, à écouter tomber la pluie au dehors. Car oui, il venait de s’en apercevoir : les larmes du ciel avaient été déversées, silencieusement, sur la terre meuble et fertile. Le lendemain, une odeur désagréable se répandrait dans tout Poudlard, mais annoncerait le renouveau. Une nouvelle ère, qui ne tarderait à s’instaurer, une fois que le Seigneur des Ténèbres aurait fait son retour. Croyant fermement que Potter ne mentait pas –il était bien trop stupide pour inventer un mensonge aussi percutant-, et qu’il ne faisait rien pour attirer l’attention sur lui, Sallers savait que tôt ou tard, Celui dont on ne devait pas prononcer le temps réapparaitrait, plus puissant que jamais. Serai t-il bien vu à ce moment là ? Lui qui ne l’avait jamais vénéré, mais jamais haït ? Il n’en savait rien. Voilà une question à laquelle il était bien en démesure de répondre… Mais jamais il ne s’était sentit aussi excité. Un tournant de sa vie qui lui serait sans doute favorable. Car la gloire est un serpent.


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Ξ Sujet: Re: Entretien à la lueur des bougies... [PV]   Entretien à la lueur des bougies... [PV] EmptyMar 4 Mar - 21:49

{HJ : pas très habituée à faire agir Flora le soir -__-. On va dire qu’elle s’est couchée très tôt, ce qui explique qu’elle dorme en début de post –en fait non, elle ne dort pas, mais presque-. Et vive le champ lexical du froid #SBAFF#}

*Non, non. Arrête ça tout de suite. Arrête !*

Encore un cauchemar. La jeune fille qui remuait depuis quelques minutes déjà dans son lit ouvrit ses yeux, comme effrayée par ce qu’elle venait de vivre. Même si cela n’avait absolument aucun sens, cela l’avait comme marquée, voire traumatisée. Et pourtant, en y repensant, la belle blonde n’aurait pas été capable de raconter le rêve, tout était trop confus ; si près mais si loin à la fois. Le cœur battant, époumonée, Flora Darkflower sortit d’entre ses couvertures pour s’asseoir finalement sur le bord du lit. Le sol sous ses pieds nus était frais, glissant ; c’était lugubre mais agréable après une telle agitation.

La chambre était obscure : il n’y avait plus aucun autre signe de vie. Toutes les autres filles semblaient plongées dans un sommeil profond, chose que Flora leur enviait. En effet, chaque soir depuis le début de l’automne, c’était chaque soir le même rituel ; elle se couchait, dormait à peine quelques minutes et se réveillait horrifiée par un cauchemar des plus effrayants. Elle ne cherchait même plus le sommeil, elle avait peur de fermer ses paupières. C’était assez étrange, d’autant plus qu’une jeune fille comme Flora n’avait pas de problème particulier en général, du moins, auparavant, rien ne l’avait jamais empêché de dormir.

*Ces cauchemars, soit ils causent mes insomnies, soit ces sont les insomnies qui les causent. Humpf, et voilà que j’ai chaud maintenant !*

Flo’ se le disait souvent.
Cette nuit là était donc semblable aux autres. Flora devrait maintenant trouver quelque chose à faire pour ne pas s’ennuyer ou pour ne pas chercher à s’endormir en vain. C’était une pensée frustrante ; elle devait tout faire pour ne pas s’endormir et se réveiller encore plus horrifiée qu’elle ne l’était. Il fallait absolument qu’elle en parle à quelqu’un, mais à vrai dire, une réputation de somnambule déluré chez les verts et argents l’aurait plus qu’enfoncée (et qui sait, cela aurait peut être empiré la gravité de ses cauchemars). Lire un bouquin sur le canapé ferait l’affaire : elle serait tranquille et n’aurait eut à déranger personne.

La jeune troisième année se leva donc, mi-endormie mi-réveillée, ses cheveux légèrement frisés à cause de sa précédente agitation, et se dirigea vers le salon. Elle ne manqua pas de se cogner à la porte du dortoir, vu qu’elle restait constamment ouverte la journée, et ce même si elle en venait souvent à se déplacer dans les dortoirs la nuit. Ayant plutôt chaud (même s’il faisait assez frais dans la salle commune), elle prit dans un premier temps la direction de la salle de bains, question de se désaltérer. Flo’ en profita pour se débarbouiller légèrement le visage. Ses cheveux, quant à eux, s’étaient plutôt convenablement « remis en place » sans qu’elle n’ait eu à y toucher : c’était bien l’une de ses seules chances.

Tournant sa tête en direction de la glace à côté de la sienne, il lui sembla apercevoir une lueur reflétée, partiellement masquée par porte de la salle de bains. Il ne manquait plus qu’elle ait des hallucinations (et bonjour la réputation chez les serpents !). Pour le coup, elle se frotta les yeux tout en marchant vers le couloir. Les pieds nus, les cheveux en place et la mine débarbouillée, elle pénétra dans le salon où dominaient une obscurité quasi-totale et un silence angoissant. Même ses pas ne parvenaient pas à briser le silence, et puis elle était trop exténuée pour faire remarquer sa présence.

L’atmosphère était réellement glaciale, comme jamais elle ne l’avait été (du moins, c’est ce que pensait la demoiselle). Plus qu’attirée, Flora ne pouvait s’empêcher d’avancer. Encore un rêve ? C’était probable. Toujours était il qu’elle avancée innocemment vers l’emplacement d’où venait la lueur. La voyait-elle clairement cette lueur ? non. Tout était flou et sombre. Mais le magnétisme continuait son travail ; Flora avançait, lentement mais elle avançait. Finalement, elle stationna à un endroit inconnu. En face d’elle, un jeune garçon l’observait. Elle sursauta (étant maintenant sûre qu’elle ne rêvait pas).

*Grillée !*

Dés lors, Flora ne sentit plus rien ; tout était redevenu à la normale. Plus ce froid glacial. Elle n’avait pas rêvé, certes, mais il y avait tout de même eut une part d’irréel dans ce qu’elle venait de vivre. Ah, je sais, il a bon dos l’irréel, mais c’est comme ça. (voix off : arrêtezvoscommentairespersonnelsàlaconetpoursuivez) =D. Bref. Le jeune homme qu’elle avait en face d’elle était en quatrième année. Oui, Flora avait cours avec lui depuis son entrée à Poudlard donc forcément, elle l’avait reconnu. Elle n’aurait pas mis de nom sous une de ses photos mais elle savait pertinemment qu’ils avaient déjà eu cours ensemble. Comment aurait elle pu oublier un beau gosse pareil #SBAFF# (beh quoi ? XD). Enfin bon, toujours était il que la situation pouvait parfaitement être qualifiée d’incongrue.

Il pleuvait au dehors, la belle blonde venait tout juste de s’en rendre compte. A vrai dire, la position de son camarade avait pendant quelques centièmes de secondes, accaparée son attention. Il paraissait si fier et si diabolique et pourtant si beau. Flora aurait sûrement beaucoup de mal à entretenir de bonnes relations avec le personnage mais elle était prête à tenter de tisser un lien, si moindre soit il. Elle se décida enfin à parler, hochant la tête en guise de salut ; il ne fallait tout de même pas passer pour une demeurée incapable (une fille seule, dans le noir, pieds nus à une heure pareil, c’était déjà suffisamment humiliant).

« Bonsoir.


De là, le jeune homme tourna sa tête vers Flora. Cette dernière détourna immédiatement son regard, comme surprise par celui de son camarade. Ses yeux noirs étaient d’une telle profondeur qu'elle n’osa pas les admirer ( maisquesquetudis ? #SBAFF#). Dessinant sur sa figure un sourire forcé, elle avança, se plaçant devant le fauteuil en face duquel se trouvait le canapé et où était adossé le garçon. Elle aurait aimé s’y asseoir, certes, mais sa conscience de Serpentard lui dictait d’en demander l’autorisation. Elle ajouta donc, avec une voix des plus agréables :

Je peux ? »


Mais qu’arrivait-il donc à la petite Darkflower ? Jamais, je dis bien jamais de ses treize année d’existence elle avait su se montrer ainsi. Oser faire face à un beau garçon, et plus âgé qu’elle par-dessus le marcher, c’était risqué. Elle n’avait rien à y gagner, mais toute sa minable dignité à y perdre. Pas le moindre soupçon de frousse, pas le moindre battement de cœur anormal ; elle se portait comme si de rien n’était. Que devait elle faire ? Fuir ou faire face à l’individu en question ?

La jeune fille prit la deuxième option : d’une elle n’avait pas autre chose à faire, de deux, elle avait terriblement envie de prendre place. Pauvre folle !

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