Suite de la mauvaise farce... Drago va dans les douches

Drago en quittant le dortoir des Serpentard avait tout juste pensé à prendre sa cape qui contenait sa baguette. Il manqua de trébucher dessus tellement il tremblait de colère et de froid… Il traversa la Salle Commune déserte et calme, même si on entendait un peu remuer dans les dortoirs… Apparement les pétards avaient retenti jusque dans les vestaires des filles.

*Quand je saurai qui a fait ça*

Les larmes lui montèrent aux yeux. Il digérait mal le message laissé sur son lit. L’attaquer en dormant ? Mais quel Serpentard pouvait bien avoir fait ça ? En plus il s’était bêtement bousillé le poignet la veille de l’examen de vol, le plus important, évidemment. Poignet gauche et en bon droitier, Drago ne pourrait rater aucun autre examen.

A qui se plaindre de ce coup monté ? Il y réfléchirait après. Il traversa d’un pas rageux l’obscure salle commune. Il était tellement énervé qu’il se cogna violemment contre une table basse qu’il n’avait pas vue.

*Aïe, c’est pas vrai*

Les larmes montèrent un peu plus et il les retient il se mordit la lèvre inférieure et inspira profondément. Les autres personnes bougeaient beaucoup et la salle commune n’allait pas tarder à être envahie par les gêneurs, et peut-être même par le coupable.

Drago ne voulait pas lui donner satisfaction en se montrant ainsi devant lui. Il trouva rapidement les douches et franchit la porte. Il n’alluma pas la lumière, souhaitant rester dans le noir. Peut-être pour éviter le reflet des hautes glaces… Il accrocha sa cape à une patere et tenta de retirer le haut de son pyjama.

Il laissa échapper un Ssshhhh de douleur mais intérieurement il voulait hurler. Il voyait mal les couleurs du poignet mais il le voyait gonflé, deux fois sa taille normale presque.

*Merde !*

Nouvelle profonde inspiration, il se débarassa de son haut de pyjama prenant toutes les précautions nécessaires mais ne pouvant échapper à quelques élancements de douleur. Il posa le haut de son pyjama en boule sur un lavabo et alla se chercher une serviette.

Il s’enveloppa dedans, le bas de son pyjama toujours trempé et glacé mais il ne pouvait se résoudre à lacher la serviette chaude et épaisse pour l’enlever. Il s’assit un moment sur un des bancs de la salle de douche, shoota dans une petite poubelle en métal qui fit un max de bruit en allant s’écraser dans une cabine de douche et se recroquevilla sur lui même.

*Connard ! Qui a bien pu faire ça !*

Les larmes séchaient dans ses yeux. Il avait mal, il se sentait parfaitement ridicule, seul, glacé et dans le noir…

Pansy s'était endormi très tôt ce soir là et rêver encore une fois de Drago Malefoy. Mais cette fois, elle rêvait de ces quelques heures passés avec lui, seuls, dans la salle commune. Elle l'avait massé tellement bien qu'il avait fini par s'endormir. Elle était heureuse et ne faisait plus attention au reste.
Quand tout à coup, elle entendit des bruits qui raisonnés dans toute la salle commune ainsi que les dortoirs. Le bruit des pétard était tellement fort qu'elle sursauta d'un bond en pensant que le bruit provenait de sa chambre.
Elle regardait autour d'elle, et remarqua que non.
Elle prit alors à la hâte son peignoire vert et l'enfila tout en descendant les escaliers quatre à quatre pour voir ce qui se passé.

Elle arriva alors dans la salle commune et regarda autour d'elle.. personne...
Le bruit s'était arrêté mais rien n'avait bougé dans la salle commune. Elle pensa un instant que cela ne pouvait que provenir du dortoir des garçons quant tout d'un coup, elle vit Drago Malefoy l'air mal en point se diriger directement vers la douche des garçons.
Elle leva un sourcil d'un air interrogateur... il ne l'avait même pas remarqué.

Elle ne voulait pas le déranger dans les toilettes mais quand elle entendit un bruit sourd, elle préféra aller tout de même voir...
Elle ouvrit doucement la porte et remarqua qu'il n'avait allumé aucune lumière. C'était le noir complet, et Pansy ne voulant pas déranger Drago Malefoy décida de laisser sans lumière.
Elle ne savait pas où il était exactement, mais avança droit devant elle.
Elle sentit alors un pied et s'arrêta net à cet endroit.

"Drago..."

Elle bougea délicatement ses mains éspérant attraper le visage du jeune Serpentard. Quant elle réussit enfin, elle toucha d'abord les cheveux trempés de celui-ci, surprise elle resta un moment figée.
Que lui était-il arrivé? Elle s'avait parfaitement qu'il ne resterait pas comme ça si c'était lui même qui s'était fait une telle chose.
Elle descendit alors ses mains sur le visage et lui caressa délicatement la joue.

"Drago.. qui t'as fait ça?"

La porte venait de s’ouvrir sur quelqu’un, une fille à en croire la silouette. En plissant les yeux Drago crut même reconnaître la fille en question à sa coupe de cheveux.

*Pansy ?*

Décidément c’était la mode pour les filles de se planter de douche… Peut-être qu’il n’aurait pas du shooter dans cette poubelle, mais c’était tellement jouissif, c’était ça ou hurler, Drago avait estimé que la poubelle, ça n’était pas si mal après tout…

Il déplia ses jambes afin de ne pas garder cette pose de bébé recroquevillé sur un pauvre banc maintenant trempé à cause de ses fesses.

"Drago..."

C’était bien Pansy, il reconnaissait sa voix même si elle était basse. Drago ne pu s’empêcher de décharger toute son agressivité sur elle.

« Qu’est ce que tu fiches ici ! »

Son regard était chargé de colère, mais elle n’aurait pu le voir puisqu’elle avait jugé bon de les laisser dans le noir… Tant pis ou tant mieux. Malgré la serviette sur ses épaules, Drago se remit à frissonner et c’est ce moment que Pansy choisit pour lui toucher le visage.

Il dégagea violement sa tête de l’autre côté. Drago n’avait pas envie qu’on le touche… Et puis maintenant ça semblait devenir une habitude pour Pansy qui profitait de chaque moment où ils étaient ensemble pour lui toucher visage, mains, cheveux…

« J’en sais rien, laisse moi tranquille !!! »

*Si je le retrouve, il n’aura pas assez d’une vie pour payer !*

Une des phrases fétiches de Drago, mais oh comme il la pensait et comme il y croyait fort en cet instant… Les larmes lui montaient de nouveau aux yeux. Drago ne pleurait jamais par tristesse, mais il suffisait qu’on parvienne à le vexer et il avait du mal à retenir ses larmes.

*Pleurer devant Pansy jamais*

Heureusement qu’ils étaient dans le noir, et même si elle lui touchait le visage, il était déjà trempé de toute façon, mais bon sa fierté lui interdisait de pleurer et il lutta de toutes ses forces pour ravaler ses sanglots. Il voulait enfouir son visage quelque part, mais ses jambes étaient maintenant positionnées normalement. Drago se contenta de se mordre encore une fois la lèvre inférieure et de grimacer…

Diabalzane passait devant les douches lorsqu'elle entendit le bruit dans les douches. Elle s'approcha et colla son oreille à la porte. Elle leva un sourcil en reconnaissant la voix de Drago.

* Il parle tout seul maintenant ?*

Il s'énervait donc contre une personne qu'elle n'avait pas reconnu. Elle décida finalement à pousser la porte pour se retrouver dans le noir total, bien qu'il ne fasse déjà pas grand jour de l'autre côté. Elle fronça les sourcils.

- Il se passe quoi ici ?
Elle passa la main sur le côté et alluma la lumière, d'ailleurs personne ne semblait y avoir pensé. Elle reconnu immédiatement Pansy, débout devant Drago, la main en suspend près de son visage. Drago d'ailleurs était allongé sur le banc, les yeux révulsés de colère.

- Je peux savoir à quoi vous jouez ?

Drago Malefoy lui criait presque dessus, lui crachant toute son agressivité. Elle le connaissai que trop bien et savait parfaitement qu'il réagit ainsi... depuis un petit moment, Pansy s'était rapprochée dangeureusement de Drago Malefoy en le touchant dès qu'elle le pouvait. Mais il avait la peau tellement douce qu'elle ne pouvait y resister.

Elle ne savait pas ce exactement ce que Drago Malefoy avait physiquement, mais vu la façon à laquelle il lui répondait, elle se doutait bien qu'une chose lui était arrivé. Il avait plus que l'air fou de rage, mais Pansy ne se décourageait pas pour autant.
Elle savait parfaitement qu'elle allait s'en prendre plein la vue comme toujours mais elle l'acceptait. Elle voulait tellement que le jeune Serpentard aille bien qu'elle en oublieait sa propre personne.

Elle lui toucha le visage au même moment qu'un frisson le parcourru. Pansy savait qu'il avait froid vu que tout son corps avait l'air d'être mouillé. Elle n'en était pas sûr, mais ayant sentit la tête de Drago Malefoy sous ses doigts, elle s'en doutait.

"Ce que je fiche ici... et bien c'est simple... je suis venue te voir !! Même si tu prétends n'avoir besoin de personne.. Je suis sûr que tu aurais besoin d'une bonne douche chaude."

Il dégagea alors violement sa tête de la main de Pansy qui resta un instant en suspend.
Elle allait lui répondre quand elle ne comprit pas tout de suite ce qui ce passait, mais la lumière vint et lui brûla ses yeux.
Elle ne voyait plus rien, car s'étant tellement habituée au noir, et ne s'y attendant pas, elle mit ses mains sur son visage pour les protéger.

Quand elle ouvrit doucement les yeux, elle vit Drago Malefoy vraiment très mal en point.
C'est alors qu'une voix féminine vint percer le silence. Pansy la reconnue aussitôt.

*Diablazane.. il ne manquait plus que toi !!!*

Pansy resta muette pendant un instant ne sachant quoi dire puis haussa les épaules.
Elle avait failli hurlait en voyant dans quel état se trouvait Drago Malefoy mais s'était retenue de justesse et elle reprit sa voix froide.

"Cela ne te regarde pas Diabalzane !!"

Elle le dit sur un ton de mépris mais ne préféra pas insister en voyant à nouveau Drago Malefoy.

"Ne va pas t'imaginer des choses Diabalzane... aide moi plutôt !!! Et va chercher des couvertures chaudes sinon il va être malade. Pendant ce temps il va aller sous la douche.."

Pansy entreprit délicatement de prendre Drago Malefoy et le fit relever. Elle le poussa doucement jusqu'aux douches.

"Aller dedant !!!"

Elle tourna le robinet d'eau chaude et se recula avant d'être trempée à son tour. Elle le poussa alors dedans sans lui laisser le temps de répondre.

"Et ne t'avises pas de râler ou de dire quoi que ce soit !!! Tu n'as pas le choix et Diabalzane est sûrement d'accord avec moi..."

Elle ferma alors la porte de la cabine pour le laisser se déshabiller seul. Elle n'allait tout de même pas lui faire ça, ce n'était pas dans ses ordres et puis rien que par respect pour lui.
Elle se retouna vers Diabalzane et s'avança vers elle.

"Faudrait aller chercher des habits propres... mais je ne veux pas laisser Drago seul... si il lui arrive quelque chose je ne me le pardonnerais jamais !!"

Aveuglé par une lumière violente, Drago entendit une autre voix bien connue, celle de Diabalzane… C’était rare de les voir toutes les deux dans la même pièce puisqu’elles étaient si différentes. Diabalzane trouvait Pansy trop écervellée et superficielle et Pansy ? Il ne savait pas ce qu’elle pensait de Diabalzane, mais vu la tête qu’elle faisait maintenant, on ne pouvait pas dire que l’apparition l’enchantait.

Une fois que les yeux de Drago s’habituèrent un peu plus à la lumière vive de la salle de douche, il pu voir une Pansy boulversé ou pas loin de cet état en tous cas. Puis tout était allé beaucoup trop vite ensuite pour Drago. Miss Parkinson venait d’avoir une idée, et comme toujours il fallait l’exécuter à la minute et c’était difficile de lui oter cette idée de la tête.

Elle voulait le réchauffer et donc lui faire prendre une douche. Elle le souleva immédiatement et Drago resta complètement interdit un moment.

*Que quoi ? Une douche ?*

Pansy le poussait carrément sous la douche et lui était trop abassourdi pour la repousser. Aussi il fallait dire qu’il était si bien enveloppé dans sa serviette (qui ne lui tenait plus chaud, mais qu’il n’aurait voulu lacher pour rien au monde) qu’il aurait eu du mal à se servir de ses bras pour repousser Pansy.

Au moment où elle ouvrit le robinet d’eau chaude, non seulement elle faillit l’ébouillanter, en plus il avait toujours son bas de pyjama et sa serviette, certes trempés mais bon quand même. Et pire que tout, elle lui donna un léger coup dans le bras gauche ce qui fit sursauter son poignet douloureux.

“Aïe ! Tu m’as fait mal espèce de gourde !”

Trop tard elle avait déjà refermé la porte de la cabine sur lui, le laissant à l’abris des regards pour se déshabiller et donnant déjà ses directives à Diabalzane pour qu’elle les laisse seuls.

*Tu me prends pour un gosse ou quoi ? Je SAIS me débrouiller tout seul !!!*

L’eau brulante lui paraissait moins chaude à présent et il se réchauffait peu à peu mais frissonnait toujours. Ses lèvres qui avaient eu le temps de devenir violettes reprennaient peu à peu leur couleur d’origine, mais maintenant c’était son poignet qui était violet.

Que faire ? Rester là ? Demander de l’aide ? Il laissa tomber à terre la serviette qui lui recouvrait les épaules et se laissa asperger par l’eau de la douche. Il écoutait maintenant les deux filles parler vivement, tout en essayant de ne pas trop bouger son bras gauche.

Diabalzane ne pouvait pas supporter le comportement de Pansy, elle prenait littéralement Drago pour un gamin, elle exagérait tout, absolument tout. Il lui fallait des serviettes chaudes, oh le pauvre petit, Malefoy avait été choyé, mais à ce point… Sûrement pas ! Voilà pourquoi il ne pourrait sans doute jamais vivre avec elle, elle était trop étouffante, trop jalouse, trop… Brrrr. Diabalzane aurait voulu lui lancer un sort pour qu’elle se taise, pour qu’elle se calme, pour qu’elle arrête d’être amoureuse de Drago si ça devait la rentre aussi puérile.

*Tais toi, tais toi… Sale peste.*

Le « ca ne te regarde pas Diabalzane » lui restait en travers de la gorge, parce que ELLE, ça la regardait peut-être. Ah ? Elle s’imaginait des choses ? Alors en plus d’être névrosée, Pansy était paranoïaque… Oh qu’elle pouvait être gourde celle là, d’ailleurs, « gourde » fut le mot que prononça Drago quelques minutes ensuite. Elle voulait absolument qu’il prenne une douche. Diabalzane ne bougeait pas, ses longs cheveux blonds posés presque à la perfection sur ses épaules couvertes du noir de sa cape. Si elle avait su que Pansy pouvait mourir sans qu’on la soupçonne de l’avoir tuée, elle l’aurait fait. Sa main droite effleura sa baguette magique, son visage ne laissant rien transparaître de la haine qu’elle ressentait à cet instant précis. Elle regarda Malefoy répondre aux ordres de cette idiote.

* C’est un comble…*

Il prenait une douche, comme ça, parce que Miss Parkinson lui avait « conseillé ». La jeune fille semblait exaspérée que Diabalzane reste plantée là, sans bouger, sans laisser transparaître la moindre émotion.

-Ne compte pas sur moi pour t’aider en tout cas, fait ton cinéma toute seule, Pansy.

Sa main quitta progressivement, très lentement, la position pour prendre sa baguette. Elle laissa sa main se reposer avec une quasi-nonchalance sur l’étoffe noire de sa robe de sorcière. Elle leva un sourcil avec dédain, elle faisait quasiment adulte ainsi, presque trop froide pour être une jeune fille de onze ans. Elle parlait mais ses gestes, ses expressions ne correspondaient pas à ses paroles. C’en était exaspérant pour les gens qui se trouvaient autour. Tout l’indifférait.

-J’éteins la lumière si tu préfères…

Pansy clignait encore des yeux après qu’elle ai allumé brusquement la lumière.

-Nous sommes dans un lieu magique je te rappelle.

Elle pronoça la formule que son père lui avait faite répeter des centaines de fois.

- Accio vêtement.

C'est un murmure qui apporta un jean, un t-shirt et une robe de sorcier qui venaient de la garde-robe de Drago et qui se posèrent juste devant la porte encore ouverte. Elle se pencha pour les ramasser et les posa sur le banc qu'elle avait pris soin de sécher.

-S'il lui arrive quelque chose ce sera de ta faute...

Elle ne s'expliqua pas mais elle se comprennait, la jeune fille était tellement surexitée qu'elle aurait pu tuer Malefoy en l'étouffant de caresses. Elle prenait des poses mélodramatique qui rendaient la scène plus ridicule encore...

"Je ne savais pas que tu n'aiderais pas ton GRAND AMI Drago !!!"

Pansy était en colère contre Diabalzane Södergren, elle en avait marre que cette fille abject vienne toujours sur son passage. Si elle voulait Drago Malefoy, elle n'avait qu'à le dire au lieu toujours de venir faire chi** le monde.
Elle la dévisagea un moment, quand la jeune fille lui dit qu'elle pouvait éteindre la lumière si elle préférait. C'était vraiment le comble du comble. De quel droit cette petite sotte pouvait-elle faire sa loi comme ça?

*Je te hais.. je te hais.. je te hais...*

"Ce n'est pas parce que tu es péfètes que tu as tous les droits Diabalzane !!"

Pansy savait très bien qu'elle avait totalement changé de sujet. Elle qui avait été consciliante à ne pas giffler Diabalzane Södergren pour son entrée sans préavis !!
Elle en avait vraiment marre... si Drago Malefoy ne prennait pas une douche chaude il aurait attrapé la mort !! Mais à ce qu'on pouvait remarquer, chez les Serpentard c'était toujours chacun pour soi !!! En effet, Diabalzane Södergren n'en avait, à son air, rien à faire de la vie de Drago Malefoy. C'était pitoyable qu'elle puisse rester si froide alors que le jeune Serpentard avait des blessures dont elle ne comprennait pas encore d'où il avait pu les avoir.

"Tu reste planté là alors qu'il est mal... quelle AMIE !!!!"

Diabalzane Södergren prit sa baguette pour prendre des vêtements à Drago Malefoy. il est vrai qu'avec la panique, Pansy n'avait pas du tout réalisé qu'elle avait sa baguette et aurait pu tout simplement faire pareil.
Mais c'est alors que la jeune fille lui dit une chose qu'il fallait pas. "S'il lui arrive quelque chose ce sera de ta faute".. alors que celle qui n'avait strictement pas fait un geste pour l'aider était bien Diabalzane Södergren !! De quel droit pouvait-elle affirmer ça ?
Pansy s'avança doucement vers la jeune Serpentard l'air de rien comme pour aller chercher les habits de Drago Malefoy. Mais au dernier moment, elle leva la main avec rage et écrasa sa main contre la douce joue de la Serpentard.

"Tu n'es qu'une pestiférée !!!"

Sur ces mots, Pansy la poussa d'un mouvement d'épaule et commença à repartir.
Cette jeune Serpentard voulait Drago Malefoy !! Et bien qu'elle le garde !!!

"Débrouille toi toute seule, TOI si GRANDE, Ô toi l'ami de Drago !!!"

*C'est toi la gourde !!! Allez tous vous faire foutre !!!*

Elle partit les larmes aux yeux, pas de tristesse oh non.. de rage. Un jour elle se vengerait de Södergren Diabalzane... la vengeance est un plat qui se mange froid... Pansy était patiente.. très patiente !!

Pansy commençait à s’énerver ( si elle ne l’était pas déjà au départ ) critiquant chacun des gestes faits ( ou pas ) par Diabalzane qui la regardait avec détachement. Les vêtements étaient restés sur le sol et lorsque Pansy vint les récupérer elle donna une giffle à la jeune fille qui ne bougea pas.

"Débrouille toi toute seule, TOI si GRANDE, Ô toi l'ami de Drago !!!"

Diabalzane ne broncha pas, ce que Pansy pensait n’avait aucune importance. Elle se sentait sans doute plus l’amie de Malefoy qu’elle pour la simple et bonne raison qu’elle était un jour sortie avec, mais ça n’avait mené qu’à des ennuis et ce n’est pas cette gamine frivole et superficielle qui allait lui apprendre à vivre, surtout lorsque l’on voyait qu’elle ne pensait même pas à se servir du faite qu’elle était sorcière. En fait, les insultes de Parkinson lui passaient au dessus de la tête, elle pensait bien la tuer un jour, oui, la tuer, un jour elle serait la meurtrière de cette petite gamine prétentieuse et névrosée. Si la magie n’en venait pas à bout alors…

*Je lui enfoncerait la baguette dans la gorge et je lui ferai cracher les limaces qu’elle a dans le cerveau par les narines… *

Ce n’était pas très réjouissant en somme mais cela remonta un peu le moral de la jeune fille qui prit les vêtements du jeune homme et les posa sur le banc qui se trouvait face à sa cabine de douche. Malefoy n’avait pas bronché, il n’avait pas dit un mot, Pansy avait dit qu’il était sans doute blessé… Enfin, Drago était un grand garçon et il n’y aurait pas trop de soucis… elle l’espérait, un peu inquiétée cependant de l’état du garçon.

-Si tu as besoin de quelque chose… Enfin, tu sais où me trouver… Même si je pense que Pansy, si elle le peut, se chargera de te soigner elle-même…

Sur ces mots elle ouvrit la porte des douches et la referma, sans en vouloir à personne, pas même à Pansy, elle voyait tout avec détachement, indifférence, elle verrait plus tard pour s’occuper de quelqu’un d’aussi insignifiant qu’elle.

* Caresse de chien… *

Drago resta sous la douche un petit moment étranger à la dispute des deux sorcières… S’il en avait écouté un traître mot, il aurait été bien en peine de prendre partie, trop occupé par sa petite personne et par l’humiliation qu’il venait de subir…

Les larmes jaillirent enfin de ses yeux restés trop longtemps secs. Il serra les dents, s’efforçant de renifler le moins possible pour n’offrir se spectacle à personne.

*Humilié*

Il prenait ce qui venait de se passer comme une véritable humiliation et se jurait de retrouver le coupable pour lui faire payer. Il passerait tous les Serpentard au peigne fin (qui d’autre aurait pu avoir le mot de passe ?)

Quand il referma enfin le robinet d’eau chaude, il n’avait plus froid. Son pantalon gonflé d’eau commençait à se faire lourd et il le retira. Il entrouvrit la porte de la cabine de douche et attrappa une serviette pour s’enrouler dedans. Ses yeux n’étaient pas rouges, une poignée de larmes seulement s’était échappée, juste un léger trop plein d’émotion.

Quand il sortit enfin de la douche, il s’habilla rapidement et c’est seulement à ce moment là qu’il se rendit compte qu’il était seul. Un peu vexé d’avoir été abandonné de la sorte, Drago se dirigea vers les grandes glaces afin d’y voir son reflet… Il regarda son visage tout d’abord : pâle et froid, comme d’habitude, puis son poignet, violet et enflé… Il grimaça.

*Bon pour un séjour à l’infirmerie*

Il n’avait pas eu si mal que ça quand Pansy l’avait bousculé mais tout de même, là il sentait qu’il avait mal, trop mal pour tenir quelque chose dans sa main blessée en tous cas.

Drago attrappa un peigne et se coiffa, la douche l’avait un peu calmée, il se sentait près à remonter au dortoir pourvu que les autres ne se plaignent pas trop de leur état. Il fallait qu’il sache à quoi s’en tenir et surtout QUI ? Qui avait fait ça ? Cette question lui laissait un goût amer dans la bouche et un désir de vengeance.

Il quitta les douches, ramenant ses affaires mouillées avec lui et claquant la porte. Si lui n’avait pas le droit de dormir tranquillement, pourquoi se soucierait-il du sommeil des autre après tout ?