esprit paradoxal [PV]

Hagrid était venu chercher les premières années, et les avait emmener à Poudlard sur des bateau, traversant le grand fleuve... Lisa croyait rêver... Le chateau était immense... son école.
Il patientèrent dans le hall quelques instants, puis tout ce passa tellement vite: les portes de la Grande Salle s'ouvrirent, et les premières années se retrouvèrent tous devant l'estrade de la table des professeurs, le choipeau magic présent avec ce fameux tabouret. Lisa fut appelée dans les derniers... Elle avança surement vers le professeur de méthamorphose et prit place sur le tabouret, tandis qu'on lui posait le choipeau sur la tête... bien trop grand, mais elle entendit clairement ce qu'il lui dit:

" Une fille intelligente et motivée... tu iras à SERDAIGLE!"

Aux paroles du choixpeau, le visage fin de Lisa s'était illuminé d'un immense sourire. Elle marchait sur les pas de sa mère en allant à Serdaigle, qui d'ailleurs ne s'était pas trompée en lui décrivant Poudlard... tout ce qu'elle avait vu jusqu'à maintenant correspondait parfaitement. Elle avait été s'asseoir à la table de sa maison, souriant aux quelques élèves l'entourant, et avait attendu la fin de la cérémonie. Elle n'avait pas vraiment essayer de se rappeler de tous les élèves envoyés comme elle à Serdaigle, partant du principe qu'elle aurait le temps en sept années d'études de les connaitre.
Plus tard, les prefets les avaient conduit dans la salle commune qui leur était reservée... Lisa la connaissait déjà sans jamais y avoir mis les pieds. Sa mère lui en avait tant parlé, tant vanté la beauté, le charme, et ce soir elle voyait qu'elle avait raison... Les lits à baldaquins dans les dortoires étaient fabuleux, et malgré tout ce confort, Lisa ne ferma pas l'oeil de la nuit, trop exitée à l'idée de passer sa première journée à Poudlard le lendemain...

Lisa s'était retrouvée debout au levé du soleil, bien que ce jour soit un dimanche... le dernier dimanche d'Août, avant d'entamer le mois de Septembre et les premiers cours. La jeune fille fit raisonner malgré elle ses pas tandis qu'elle quittait le dortoir pour explorer le chateau au petit matin. Les couloirs étaient pratiquement déserts, comme elle s'y était attendue.
Elle chercha la volière, de façon à voir son hibou, Asclépios, princier, les plumes noir jais, de beau yeux dorés. Elle adorait ce hibou. Il lui sembla pendant ces dernières vacances qu'il était doté d'une intelligence capable de comprendre ce qu'elle lui disait... même d'autres choses que les destinataires de ses lettres. Elle le calina quelques instants avant de repartir en direction de l'intérieur du château. Le vaste hall, le grand escalier de marbre blanc, la grande salle... le rêve devenait réalité. Elle gravit l'escalier, passant devant des portraits en plein débat politique, et s'arrêta au deuxième étage... elle trouva rapidement l'endroit qu'elle cherchait. Ces deux immenses portes de chêne massif, cette odeur de papier, cette atmosphère de savoir... la bibliothèque.
Lisa y entra. Elle sourit à l'idée que tous ces livres lui appartiendraient pendant sept ans...
La jeune fille se promena dans les rayons, frolant des doigts chaque ouvrage, jusqu'à ce qu'elle s'arrête sur l'un d'eux particulièrement: " Créature Magiques des Sept Mers". Lisa le prit et alla s'installer à l'une des nombreuses tables vides. Elle ouvrit l'ouvrage et commença à le lire, ses pieds se balançant sous sa chaise, n'atteignant pas le sol.
Elle passa la matinée à lire ce livre, qu'elle trouva passionnant. En vérité, elle était relativement attirée par les lacs Irlandais, en particulier par les créatures y vivant. Elle se doutait bien que ce ne serait pas dans ce livre qu'elle trouverait des renseignements la dessus, mais avait prit un grand plaisir à le lire. Il était long et détaillé, Lisa n'avait pas vu le temps passer. Elle était arrivée à sept heures trente, et la grande horloge sonnait maintenant onze heures... Ce fut à ce moment là uniquement que la jeune fille leva le nez du livre. La bibliothèque n'était pas déserte, bien que les élèves y soient rares... tous profitaient de cette dernière journée d'Août dans le parc, au bord du lac. Elle regarda furtivement en direction de la double porte pour voir entrer quelques élèves de troisième année, suivit d'un première année de sa classe.
Elle se replongea dans son bouquin.

C’était un beau dimanche, ah ça oui, un très beau dimanche de fin d’Août, et même le dernier dimanche d’Août pour être précis, et c’était a Poudlard, et non dans son pensionnat froid et vide de gens, que le passait le petit Joachim. La veille, il avait passé la moitié de la journée en train avec une certaine Amy, qui avait été envoyée à Poufsoufle, avant de traverser le lac vers le grand château, accompagné d’un géant nommé Hagrif, ou Hagrod, ou enfin peut importe, il les avait accompagné jusqu’à la gigantesque salle principale, et puis c’est tout. Donc, le jeune Joachim avait surement passé la plus belle soirée de sa vie la veille, passant de merveille à merveille, en commençant par la grande salle à manger vêtue d’un plafond qui reflétait le ciel, orné de bougies flottantes toutes seules dans le vide, au dessus de sa tête. Peut après, on les avait placé en ligne, à la queue-leu leu (tout le monde s’amuse xDDD), et on avait fait passer tour a tour, selon une liste, les première année sous un chapeau magique, le Choixpeau, qui avait susurré a l’oreille du petit garçon qu’un tel savoir était digne de la plus érudite des maisons, et l’avait envoyé a Serdaigle sur le champ. Il avait rejoint la deuxième table en partant de la gauche, où tout le monde était vêtu de bleu, il ne manqua pas de jeter des regards autour de lui, et il remarqua une fille blonde, plus vieille que lui, qui portait des radis aux oreilles, décrochant un sourire au petit garçon qui trouvait cela plus original qu’étrange. Sous les applaudissements enjoués de ses confrères, le nouveau Serdaigle s’était assit a une table libre, a côté de deux grand gaillard de dernière année, et il mangea en silence, jetant des regards curieux autour de lui tantôt posant son regard sur la table en face de lui, où logeaient des gens vêtus de vert particulièrement odieux et bruyants, tantôt en regardant les autres personnes a sa table, et il remarqua en face de lui une petit fille qui ne touchait presque pas à sa nourriture, elle avait des cheveux aussi longs que le siens, mais ils étaient beaucoup plus sombre, si noirs qu’ils en étaient presque bleus, et elle avait un regard comme le sien, arboré de deux grands yeux verts émeraude, aussi profond que ceux du petit garçon, ce qui lui décrocha un sourire interrogateur, et il se promit qu’il ferait la connaissance de la jeune fille, Lisa Rowen lui semblait-il, dès qu’il le pourrait. Après le grand banquet, durant lequel fut présentée la nouvelle professeur de défense contre les forces du mal : Dolores Ombrage, les jeunes Serdaigles furent dirigés vers la grande tour Ouest, la plus haute du château, où ils s’arrêtèrent devant un buttoir en forme d’aigle, symbole des Serdaigles, qui s’anima pour poser une question au préfet, sous les regard ébahis des jeunes au sourire émerveillé, et le préfet répondit avec aisance, libérant le passage. La grande salle commune aux grandes vitres était merveilleux, et une grande statue de la mère fondatrice de la maison l’ornait, il put juste lire Rowena Serdaigle, mais n’eut pas le temps de lire la devise, bousculé par les jeunes gens qui entrait en courant dans la salle. Sachant qu’il n’aurait pas l’occasion de lire cette devise tout de suite, il se dirigea vers le dortoir à lit à baldaquin, et fut étonné de voir que ses affaires étaient là, sur un lit. Il poussa lourdement sa valise sur le sol, et s’allongea sur le lit pour prendre un peut de repos. Une fois que tous furent endormit, il dévala l’escalier menant a la salle commune et passa sa nuit à observa les étoiles.
Le lendemain, un beau dimanche de fin d’Août ensoleillé, il ne se leva qu’à 10heures, endormi sur le bord froid en pierre de la fenêtre, les yeux brumés par la fatigue, et se leva tant bien que mal, boitillant un peut, et alla vers la salle de bain pour s’asperger le visage. Une fois bien réveillé, il passa la porte de pierre et descendit les escaliers, regardant un peut partout, jusqu’à trouver le lieu béni qu’il recherchait depuis bientôt vingt minutes : la bibliothèque, lieu de savoir et de culture. Il rentra part les deux grands portes de bois massives, suivant deux troisième année de Poufsoufle, la tête un peut souffrante, et se dirigea vers les tables d’étude. Surprise sur surprises, il reconnu la jeune fille aux yeux verts et aux cheveux noirs de la veille. Il se glissa doucement derrière elle, et il put voir qu’elle notait quelque chose en regardant un texte sur les lacs Irlandais, son pays d’origine, était-ce encore une coïncidence du destin ? Destin ou non, comme il se l’était promit la veille, il prit confiance pour faire la connaissance de la jeune fille de la même maison que lui. Doucement, il se pencha au dessus de a jeune fille et baissa son visage à côté du sien, articulant une phrase complètement idiote et dénuée d’intérêt, qu’il se reprocherait surement toute la vie d’avoir prononcé.

On dit que le voisin du monstre du Loch Ness, le monstre du Lough Allen, vit dans le lac du même nom, mais étrangement, personne n’en n’a jamais entendu parler…

La jeune fille sursauta en entendant la voix du jeune homme si près de son visage, et faillit pousser un cris lorsqu’elle vit son visage au niveau du sien, mais Joachim mit une main sur sa bouche, posant un doigt sur la sienne de l’autre main, comme pour rappeler a la jeune fille qu’ils étaient dans une bibliothèque, et inclina la tête pour s’excuser.

Excuses-moi, Lisa, de t’avoir fais peur, ce n’était pas du tout dans mes intentions, mais comme je ne voulais pas arriver ici en fanfaronnant, par devant, et comme je sais que la passion de la lecture et de l’étude est la plus douce des passions, je ne voulais absolument pas t’en tirer en abaissant ton livre ou par quelconque autre tricherie, j’eus pensée que cette manière aurait été assez douce. Enfin bon, encore une fois, je te fais mes excuses les plus plates.

Joachim regarda une nouvelle fois les notes de la jeune fille, comme pour trouver quelque chose de plus intéressant a dire.

Alors comme ça, tu t’intéresse à l’Irlande ? Je viens d’Irlande, je peux peut-être te donner un petit coup de main, qui sait?

Rien à y faire, toujours aussi nul, Joachim ne savait décidément pas choisir les bons mots, enchaînant gourdes sur gourdes.

[Mince, j't'ai battu... 1100mots, tu dis mieux?]

Tant qu’existeraient les livres, Lisa vivrait. Il n’y avait plus rien autour d’elle à ce moment précis. Les caractères inscris sur ces pages étaient son essence, les auteurs et le savoir, sa vie. Si elle avait été envoyée à Serdaigle, c’était bien parce que le Choixpeau avait vu cette parcelle de sa personnalité, certainement grandement mise en avant inconsciemment. Lisa s’était surprise un jour à trembler de ne pas avoir de livre dans les mains, cela l’avait inquiétée… Etait-elle dépendante des ouvrages ?
Un sourire s’était dessiné sur ses traits. Les meilleures choses sont celles qui nous possèdent.
Elle griffonna quelques notes au sujet des monstres nés du chaos primitif. Jamais encore elle n’était allée en Irlande… Jamais elle n’avait parlé à ses parents de cette passion pour les êtres marins de ces lacs irlandais, elle ne savait pas pourquoi. Peut être tenait-elle à conserver une part de mystère en ce qui la concernait. Son plus grand regret ici était que les cours de soins aux créatures magiques commencent en troisième année. Enfin, d’ici la, elle avait le temps de parfaire son modeste savoir dans le domaine. Elle tourna la page. « Symboles des Forces de la nature », elle commença à dévorer la page, à une vitesse phénoménale, intégrant ces connaissances avec une facilité terrifiante. Elle était passionnée, tout simplement. Et dire que cela n’était que le premier livre qu’elle lisait ici…

Elle se souvint du jour où elle découvrit l’art de lire et d’apprendre, l’art des connaissances, l’art d’acquérir l’enviable savoir de ce monde. C’était devenu une obsession. Rien ne l’arrêtait, Lisa passait ces journées dans la bibliothèque de ses parents. Elle ne cessait de les questionner ensuite, puis reprenait un livre, partant de ce qu’ils lui avaient expliqué. Son regret était de devoir dormir pour intégrer parfaitement ce qu’elle lisait, c’était pour Lisa une telle perde de temps…
Page suivante… Les lacs…
La jeune fille s’empressa de prendre des notes sur le second paragraphe, concernant les lieux marins habités par telles créatures, en particulier en Irlande…
Lisa sentit un souffle chaud à coté d’elle, puis quelques paroles… Son cœur s’emballa. Elle était tellement surprise, plongée dans ce livre, elle en avait oublié qu’elle n’était pas seule, tournant la tête et par reflex, elle faillit laisser échapper un petit cri de stupéfaction…
Le garçon de sa classe qu’elle avait vu entrer à la suite des deux autres élèves était penché près d’elle, et avait heureusement mis sa main sur la bouche de Lisa pour l’empêcher de faire profiter à tout le monde de l’effet de surprise qui l’avait atteinte. S’il n’avait pas eut ce geste, elle aurait certainement dérangé toute l’assemblée, et la bibliothécaire l’aurait repérée, pas vraiment de la manière désirée. L’effet miroir devant le regard vert du garçon se produisit… c’était assez époustouflant. Il avait de magnifiques yeux verts expressifs, des cheveux noirs plus ou moins long, mais semblait bien plus grand qu’elle… il fallait avouer que Lisa était de la taille moyenne des filles de onze ans, elle était donc d’assez petite taille.
Elle fut très surprise quand il l’appela par son prénom, elle avait donc dû marquer son esprit. Elle en revanche ne se souvenait hélas pas de celui du jeune garçon, mais se souvenait que la veille il était assis entre deux septièmes années, et… il lui semblait qu’il lui avait sourit. Enfin, elle était absorbée par tout ce qu’elle comptait faire le lendemain, en d’autre terme, ce jour même, que l’idée d’y prêter attention ne lui avait même pas effleuré l’esprit… elle regrettait cela maintenant. Il semblait partager sa passion pour la lecture et le savoir, d’ailleurs, s’il était également à Serdaigle, ce n’était pas pour rien. Il parlait avec un aplomb charismatique malgré son jeune âge, et Lisa nota son aisance à l’aborder. Cela lui plut s’avoua t-elle… et comme il s’excusait… Elle prit délicatement son poignet dans sa main et l’écarta de sa bouche, le rassurant ainsi qu’elle l’avait bien compris…
Il regarda les notes qu’elle avait prise juste avant. Evidemment, elles étaient organisées d’une manière assez spéciale, et Lisa douta qu’il en comprenne le sens, mais le laissa faire.
Irlandais ??
Lisa n’y croyait pas… c’était là une bien heureuse coïncidence. Elle ne savait même pas qu’un Serdaigle de sa classe était irlandais… Si elle s’y était intéressée de plus près elle l’aurait sans aucun doute sût. Elle se maudissait d’avoir été aussi individualiste la veille. D’autant plus qu’il était assez charmant à bien le regarder… ces yeux verts étaient fabuleux… Lisa comprit à cet instant d’où venait son propre pouvoir de persuasion. Avec un regard comme celui là il était difficile de résister…
Lisa mit quelques secondes à répondre… elle était perdu dans son regard…

Irlandais ? Quelle chance. Je n’ai jamais eut l’occasion de me rendre en Irlande, ce doit être magnifique… J’irais un jour, je me le suis promit il y a longtemps, enfin… après Poudlard, évidemment…

Ce fut seulement à ce moment là qu’elle s’aperçut qu’elle tenait toujours le poignet de son camarade… Elle le lâcha, aussi délicatement qu’elle le tenait et lui sourit.

Assieds toi, je t’en pris…

Ce fut à ce moment qu’elle se souvint qu’il était passé après elle sous le Choixpeau, et qu’il se nommait…

Joachim.

Elle ne le quittait pas des yeux et se rendit compte de son impolitesse… elle détourna le regard faisant mine de tourner quelques pages en avant… Non, pas elle, elle ne pouvait pas rougir… pas Lisa, cette éternelle audacieuse…
Finalement le rouge lui monta aux joues. Elle regarda Joachim, et lui sourit, se moquant d’elle-même et de la timidité qui avait bien malgré elle commencé à l’envahir.

[Je sais pas combien j'ai fait de mot... ^^]

[Tu as faites 942 mots =D]

Joachim soutint le regard de la jeune fille en lui souriant, comme à la veille. De plus près, elle avait des yeux encore plus beaux que de loin, et il crut s’y perdre un instant. Elle était légèrement plus petite que Joachim, ce qui n’étonna qu’à moitié le garçon, car, même si la taille moyenne des fillettes de onze ans se trouve légèrement en dessous de la sienne, beaucoup des filles de première année qu’il avait croisée étaient plus grandes que lui, et même pratiquement toutes. La jeune fille garda tout d’abord le silence, déplacement délicatement la main du jeune homme de sa bouche, enlaçant le petit poignet blanc de Joachim de sa petite main frêle, et pourtant si tendre… Joachim se demanda ce que pouvait bien avoir toutes les filles avec l’Irlande, se rappelant la petite Amy de la veille, avec qui il avait passé tout le chemin de l’allée, mais que faire si les gens aimaient ce pays grand de culture mais pauvre d’histoire et de lecture ? Et elle aussi, elle voulait y aller, enfin, selon ses dires, ou était-ce alors une flatterie ? Si c’était le cas, elle avait peut d’effet sur le garçon qui n’était pas nostalgique de l’Irlande. La petite fille lâcha délicatement son poignet, lui faisant presque regretter la tendresse qui s’était emparée de son bras droit, le ramenant à la réalité des faits, il était penché sur une jeune fille, et ils étaient les 31Août, même s’il lui semblait qu’ils étaient déjà au moins en Mars… Elle lui dit de s’assoir et, avec quelques secondes d’hésitation, prononça son prénom, lui faisant comprendre qu’elle aussi le connaissait. Elle détacha son regard du sien, comme gênée, ce qui dérangea le petit garçon, et lorsqu’elle se retourna de nouveau vers lui pour soutenir de nouveau son regard, les joues empourprées, lui donnant un petit air de poupée auquel le garçon ne pouvait résister, et il s’assit sur le champ, comme un enfant qui obéissait a sa mère, et manqua de se s’aplatir sur le sol en marbre froid. Joachim contempla le visage rouge de la petit fille avant de détourner son regard vers ses notes, et, bien qu’elles fussent peut organisées, il réussit à déchiffrer les brides qui parlaient de choses qui lui étaient connues, c'est-à-dire très peut. Bien qu’il fut très érudit pour son âge, le jeune homme ne connaissait presque rien encore à ce nouveau monde magique, ayant juste prit quelques connaissances de base lors de ses lectures de la veille, comme les sortilèges d’Alohomora et du Réparo. Sans penser aux conséquences, Joachim rapprocha un peut son siège pour pouvoir écrire sur la feuille et, parcourant a la vitesse d’un éclair la page sur les lacs irlandais, pris sa plume dans sa poche pour marquer quelque mots hésitants sur la feuille, qui venaient plus de son savoir personnel que de la vérité pure et dure d’un bouquin.

Si tu t’intéresse vraiment aux monstres des lacs Irlandais, il y a bien sur et tout d’abord le Lough Allen, qui, on le prétend, aurait un air de ressemblance avec le Loch Ness, et après il y a… Hey bien pas grand-chose a vrai dire, surtout un surpeuplement d’herbes, des couleurs bizarres dans les fonds ou sur les berges, mais sur les monstres, il y a surtout le Lough Allen et des plantes bizarres…

Joachim se tourna une nouvelle fois vers la belle Lisa, plongeant son regard dans le sien, et faillit rougir à son tour, embarrassé par la situation… Il détourna son regard, se grattant la hanche et resserrant un peut plus son bras inutilisé sur lui, pour éviter de toucher la petite fille qui se trouvait non loin de lui, également gêné par la situation. Fouillant dans sa mémoire, il se souvint qu’il s’était assit après la jeune fille sur le siège encore chaud du Choixpeau, et il l’avait croisé, sans pourtant prêter attention a son regard vert et ses cheveux aux reflets bleus, qui lui semblait pourtant à cet instant si… importants peut-être ? Joachim avait un peut de mal a s’exprimer a lui-même ce qu’il ressentait en croisant le regard profond de la jeune fille.

[J'ai presque honte des mes 693mots... Si ça te gêne, je referais le RP]

La petite Lisa avait posé son coude sur la table et sa tête sur sa main, en regardant ce qu’écrivait Joachim. Elle ne pouvait qu’écouter ce qu’il pourrait lui apprendre, et elle en était certaine, il savait beaucoup de choses. Elle regarda son visage quelques instants. La capacité de réflexion et de concentration qu’il avait semblait bien avancée. Lisa ne connaissait que trop bien ce fabuleux et imperturbable état. Elle en usait elle-même tellement souvent. Le feu aurait-il pu se déclarer qu’elle n’y aurait prêté attention tant sa concentration était à son paroxysme à ces moments là.
Son esprit divagua. Elle voyait les monstres des lacs qu’on aperçoit nager certains soirs d’été et replonger pour l’éternité, ces infinis espaces d’une douce couleur émeraude et ces plantes… Il semblait à Lisa qu’elle visionnait ces paysages Irlandais. Bien évidemment, elle avait entendu parlé du monstre du Loch Ness bien des années auparavant et n’avait pas été avare sur les recherches qu’elle entreprit à ce sujet. Son père l’avait bien renseignée d’ailleurs, et elle avait été agréablement surprise de savoir que certains moldus s’intéressaient de très près aux si passionnantes créatures fantastiques dans ce genre. Le Lough Allen en revanche, elle n’en avait jamais entendu parler. Elle regarda vraiment intéressée les mots frénétiques que marquait Joachim sur le parchemin. Sa voix la transportait. Elle s’imagina une fois de plus un immense lac bordé de verdures incontrôlables, où dans les profondeurs naquis jadis une créature qui perdurerait des siècles durant, et qui fascinerait les esprits en mal de connaissances tels qu’elle. Vraiment, elle était chanceuse de se trouver à cet endroit en ce moment en même temps que Joachim. Elle n’avait pas été assez près de lui la veille pour sentir ce parfum agréable émanant de lui, elle aurait pu prêter attention à ses traits relativement agréables à l’œil, mais non, elle n’y avait absolument pas fait attention. Maintenant qu’il se trouvait à coté d’elle, assez proche devait-elle avouer, elle admirait ce visage, ce regard, et ce parfum qu’elle appréciait décidemment. Sa voix était celle d’un garçon de onze ans, mais de lui s’échappait un naturel charisme, une assurance, quelque chose qui poussait la petite Lisa à chercher plus loin que ce qui s’offrait à ses yeux. Irlandais, le sujet sur lequel elle travaillait l’interpellait donc, mais ses connaissances ne se résumaient certainement pas à cela, étant donné que le Choixpeau l’avait envoyé à Serdaigle. Elle ne le dirait jamais assez, mais elle était fière de sa maison, de son prestige, de son niveau, et se promettait d’être à la hauteur… et surtout de ne pas faire honte à ses camarades.
Joachim tourna son visage vers elle… Pas longtemps. Il détourna les yeux.
La timidité, ou peut être l’impressionnait-elle ? Ceci la fit sourire légèrement. Comment pouvait-elle impressionner un garçon d’une telle intelligence, d’un tel charisme. C’était tout simplement ridicule. Décidemment, elle n’arrivait pas à détacher son regard vert du visage de son camarade. Enfin, elle fit mine de relire ce qu’avait écrit Joachim, bien qu’elle ait parfaitement intégré toutes les informations qu’il lui avait donné.

Je t’avoue que je n’ai jamais entendu parler du Lough Allen, bien que le sujet des créatures marines irlandaises m’intéresse depuis bien des années… mais je ne pouvais me contenter que des livres de ma mère, nombreux et assez complets, certes, mais pas équivalents à… ceux là…

Elle venait de recroiser le regard de son camarade en prononçant ces deux derniers mots. Bizarrement, elle fut troublée. Elle ne détourna pas les yeux cette fois cependant. Si l’un d’eux ne mettait pas fin à cette timidité, ils auraient du mal à devenir de véritables amis, comme Lisa l’espérait.

Mais j’y pense… je n’ai pris qu’un seul livre pour le moment…

Elle se leva de sa chaise, s’appuyant sans s’en rendre compte sur l’épaule de Joachim et s’en alla dans le rayon où elle avait trouvé le livre. Elle promena ses mains sur les ouvrages… tous renfermaient des connaissances que Lisa se jura d’acquérir pendant ces sept années… Son regard quitta l’étagère pour se poser quelques instants sur le bout de l’allée, où apparaissait une parcelle de… la Réserve. Quels ouvrages pouvaient donc se trouver dans cette partie de la bibliothèque pour qu’ils soient ainsi conservés… aussi bien gardé, pour que seul le personnel du château y ait accès. Lisa vit son taux d’adrénaline monter grandement. Protégée par une grille, on ne pouvait pénétrer la Réserve qu’avec une clef… celle qu’elle avait vu autour du cou de Mrs. Pince… Les pas de Lisa était guidés instinctivement vers cette grille à la couleur dorée douce et attirante, envoûtante et mystérieuse… La bibliothèque pourtant immense s’ouvrait à elle, mais ce qui l’intéressait au moment présent reposait dans cette parcelle inviolable du lieu. N’était ce pas tenter le diable que de montrer à ses yeux avides de lecture et de savoir un endroit interdit, détenant prisonnier des ouvrages maléfiques, passionnants… attirants. Lisa atteint presque la grille d’or, tendit la main…
Elle suspendit son geste. Pas maintenant… pas encore… Elle avait tout d’abord la bibliothèque à épuiser. Elle revint rapidement sur ses pas dans le rayon, priant pour que Joachim soit encore là à son retour… Elle ne s’était pas rendue compte de la durée avancée de son fantasme momentané pour la Réserve. Elle prit entre ses bras quatre énormes bouquins, faillit flancher sous le poids, et avança. Joachim était heureusement toujours là. Elle déposa les ouvrages sur la table, lui adressa un sourire et retourna dans le rayon, chercher trois autres livres qui avaient captivé son attention au moment où elle passait avec les autres. Ça n’en finissait pas. A chaque voyage, elle repérait un nouveau titre qui la poussait à retourner le chercher. Ils se retrouvèrent avec une vingtaine de livres sur la table, empilé par trois ou quatre. Lisa sourit en passant devant L’histoire de Poudlard.
Ce fut l’ouvrage initiateur au monde de la magie pour elle, et elle ne résista pas à l’envie de l’emmener avec elle, bien qu’il n’interpelle pas le sujet concerné. Elle se rassit à sa place, à coté de Joachim, tout près de lui, et lui adressa un petit sourire assez embarrassé.

Là je pense être occupée jusqu’à ce soir avec tout ça… tu sais si tu veux… partir, enfin, faire autre chose, je comprendrais… enfin… je… euh…

De nouveau, elle se retrouva rouge comme une pivoine… Elle baissa la tête. Elle comptait passer sa journée ici même, et elle ne pouvait pas imposer à Joachim de rester ici si il ne le voulait pas. Elle inspira et releva la tête, le regardant droit dans les yeux :

Je veux dire que si tu ne veux pas rester ici avec moi je ne le prendrais pas mal… je ne veux pas t’imposer quoi que ce soi…

La douceur de sa voix trahissait sa pensée, et Lisa s’en maudit. Elle aurait tout fait pour qu’il reste ici avec elle, pour que le sujet l’intéresse, pour qu’il prenne plaisir à étudier le sujet des monstres marins en tous genre avant de commencer le lendemain des cours de magie passionnant…
Les yeux de Joachim étaient tellement magnifiques… elle savait qu’elle mettrait un certain temps avant de s’en détacher… enfin, elle soutenait son regard, avec la douceur qu’elle avait toujours eut… les parchemins et les livres sur la table semblaient crier qu’on les ouvre et qu’on écrive, et cela fit sourire Lisa. Un petit sourire, simple… elle était heureuse de ce qui s’offrait à elle. Au moins, elle dormirait plus instruite ce soir là…
Elle ne quittait pas Joachim des yeux, redoutant pourtant qu’il ne lui dise qu’il la quittait pour se donner ce dimanche après midi de soleil à d’autres occupations plus ludiques…

La petite Lisa, enfin petite, elle faisait à peut près la même taille que Joachim, c'est-à-dire aux alentours d’un mètre cinquante, se leva en s’appuyant sur son épaule, apparemment sans s’en rendre compte, puisqu’elle continua son chemin sans un regard, en direction de, comme elle avait dit n’avoir prit qu’un seul livre pour l’instant, des étagères. Bien que peux robuste, le jeune Joachim s’empressa d’aller dans la direction opposée pour chercher d’autres livres, comme il ne pouvait l’aider à porter ses bouquins, pour il ne sait quelle raison quelque chose l’en empêchait. Il s’arrêta sur ‘Nos amis les monstres mystérieux’ et ‘Moi et les bêtes sous-marines’, deux gros bouquins, dont le premier en deux volumes, que le garçon prenait à bout de bras, étant trop lourds pour lui. Il arriva avant la fillette et s’assit, ouvrant le premier bouquin sans attendre sa camarade, et plongea sa plume blanche marronnée dans le pot d’encre, commençant à tracer un plan des lacs Irlandais qu’il avait remarqué au chapitre 22 du premier livre : « L’Irlande, un mystère et boule de gomme ». Finalement, Lisa arriva et déposa quatre gros bouquins sur la table, dans un gros boum et un coup de vent qui remua les feuilles de Joachim et fit tomber le pot d’encre qui, heureusement, était fermé. Elle lui dit qu’elle serait occupée jusqu’au soir avec ses bouquins, et que, en devenant rouge comme un poivron, il pouvait partir s’il voulait. Joachim ne répondit pas tout de suite, il déposa tout d’abord sa plume et claqua son livre, se leva, et prit un des bouquins que sa camarade venait d’amener, l’ouvrit au milieu, sans regarder où, et le déposa à la gauche de son livre.

Tu sais, si on se partage la tache et qu’on y met du nôtre, on aura finis avant la fermeture, et on pourra aller voir les étoiles après… Enfin… Si tu veux, bien sûr… Enfin… Ce n’est pas grave, oublies ce que je viens de dire veux-tu ? En tout cas, je reste, donc je me mets au travail ^^

Joachim se laissa tomber sur sa chaise et rouvrit son livre à la page de la carte, pour continuer son croquis des lacs d’Irlande, maintenant qu’ils étaient dans le sujet, autant l’étudier à fond. Il eut vite finit sa carte, et il la plaça entre eux deux, qu’ils puissant tout deux en profiter. En feuilletant le bouquin et au fil des notes qu’il prenait, il regardait de temps en temps la jeune fille, de rapides coups d’œil, il pouvait voir qu’elle était passionnée, elle avait cette étincelle magique qui lui donnait envie d’aller jusqu’au bout des choses, et si ces deux jeunes gens continuaient ainsi, ils auraient bientôt épuisé tout les parchemins qu’ils avaient, Joachim baissa donc sa plume, et tapota l’épaule de Lisa.

Tu sais, si on continue comme ça, on aura bientôt plus de parchemin, on peut continuer sûrement s’arrêter là et faire une synthèse avec les éléments qu’on a déjà récolté… Enfin, moi j’en dis, ce n’est qu’un avis.

Joachim détourna son regard de celui de Lisa pour regarder par la fenêtre proche, le ciel devenait rose et bleu, et faisait penser à un gros bonbon avec des nuages de crème par-ci, par-là. Joachim, sans même s’en rendre compte, se leva, et se dirigea vers la fenêtre, dont il ouvrit un battant dans une grand geste, pour qu’elle grince le moins possible, et, étrangement, elle ne grinça pas du tout, pourtant, elle devait avoir au moins des centaines d’années !! Joachim posa ce problème sur le dos de la magie, après tout, ils n’étaient pas dans un établissement magique pour rien ! Le ciel commençait à virer de rose à Orange, le petit garçon n’avait pas vu passer les heures, complètement plongé dans l’odeur du parchemin, de l’encre et de la petite fille qui se tenait tout près de lui… Il se rappela alors qu’il ne l’avait pas amenée à le rejoindre, il se tourna donc vivement pour tout de suite l’inviter à le rejoindre, mais, le faisant sursauter, car, étant légère comme une plume, elle s’était avancée à pas feutrés, elle se tenait déjà près de lui, regardant elle aussi par la fenêtre grandement ouverte, dont aucune brise ne sortait, mais un petit courant frais passait tout de même… Ou alors c’était l’humidité, dut à la grande pluie d’il y a quelques jours…

On pourra bientôt regarder les étoiles, le ciel va devenir entièrement orange avant de s’assombrir et devenir couleur nuit. Bon, on se remet à cette syntaxe ?

[Pffff, 758mots >< J’suis vraiment pas inspiré :s]

Compté