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 Catch me if you can [PV Geo'... ou Geoffrey ? Bwaahaha...]

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Ξ Sujet: Catch me if you can [PV Geo'... ou Geoffrey ? Bwaahaha...]   Catch me if you can [PV Geo'... ou Geoffrey ? Bwaahaha...] EmptyLun 12 Mai - 18:44

Londres, côté sorcier.

Il était vingt heures quinze et par cette belle soirée de printemps l'air était frais et calme, assez doux pour faire sortir les promeneurs et les couples charmants d'amoureux transis. Ils faisaient plaisir à voir tous ces jeunes gens au regard fuyant et amoureux vers un avenir certain, leur pensées s'envolant vers des rêves tout doux où rien ne semblait pouvoir les atteindre... Leurs rires si beaux, si brusques parfois emplissaient les petites ruelles parfumées de lilas ou de glycines, trouant l'épais silence de la nuit s'abattant sur les faubourgs de la ville. Les étoiles brillaient dans le ciel comme autant de lucioles accrochées à une toile bleu sombre, peinture céleste d'un quelconque magicien qui avait voulu rendre ce soir encore plus féérique... Plus pour longtemps...

Il suffisait de tourner le regard et de ne plus s'attarder sur les couples environnants pour voir l'envers du decor. Un paysage glauque, triste et fade aux ruelles suintantes d'une anormale rosée, les pavés gras luisant comme de la sueur sur lesquels quelques particuliers marchaient sans se préoccuper de la faune environnante... Les petites chaumières affaissées sur elles-mêmes aux vieille pierres tassées et émoussées rendaient leurs derniers filet de fumée noire à travers un brouillard naissant et opaque, typiquement londonnien, qui commençait à tout envahir...

Portes closes. Pas un chat... hormis les quelques rats tenant compagnie à d'autres pauvres et misérables crève-la-faim levant leurs bras décharnés vers l'auguste bourgeois et sa compagne replète dans l'espoir d'un peu de charité... Le Londres de Conan Doyle ou encore de Jean Ray avec ses fumeries d'opium, ses salons trop privées et ses chiens gâleux et puants qui vous suivent à la trace...
Aucun ne suivait ce curieux inconnu depuis l'instant où il avait donné un copup de pied féroce dans l'un d'entre eux et que ce dernier ne s'était pas relevé. Les autres s'étaient carapatés aussi secs dans l'espoir que, peut-être, il pourraient venir plus tard afin de se repaître de son cadavre. Les chiens mangent les chiens. Les hommes mangent les hommes. C'est bien connu...

Parcourant les rues sinistres d'un pas assuré, laissant sa longue cape couleur d'encre flotter au gré de la brise, l'homme ne se préoccupait guère des quelques rencontres qu'il faisait -et ce même si l'on se retournât sur lui à maintes reprises... Il se contentait de saluer du chef, inclinant légèrement la tête, donnant ainsi à son chapeau une certaine allure, forme d'élégance assez inquiétante voire repoussante...

Il s'arrêta devant une maison basse dont l'enseigne tanguait au gré du vent, lâchant comme des soupirs d'horribles couinements. L'on pouvait y lire, bien que certaines lettres soient effacées : à la Sorcière Boîteuse. Etablissement fort bien nommé étant donné que la personne qui accueillit l'étrange individu était une vieille femme ne marchant sur qu'une jambe et se soutenant péniblement d'une canne. Elle lui offrit un sourire édenté en guise de bienvenue puis ils échangèrent quelques mots sous forme de messe basse...


"Il semble qu'la personne qu'vous cherchez, mon bon monsieur, soit celle qu'j'ai déjà entrevue plusieurs fois !".

L'homme défit ses gants d'un air distrait. Son couvre-chef cachait ses yeux plongés dans la contemplation de ses paumes larges et rugueuses, des mains de bête. Il reprit d'une voix calme :

"J'aimerais avoir la preuve de ce que vous avancez...".

La vieille femme parut maugréer un bref juron puis se redressa un peu plus sur sa vieille canne pour se donner meilleure consistance. Elle cherchait manifestement dans sa mémoire, ses yeux se plissant sous l'effet d ela concentration.

"Voyons voir, grinça sa voix enrayée, un jeune homme peu bavard, quasiment toujours saoul, bagarreur et revêche et que l'on doit quasiment mettre à la porte dès qu'le grabuge s'annonce...".

"Comme la moitié de votre clientèle si je ne m'abuse...".

Et l'oeil torve de la vieile harpie s'alluma d'une vive étincelle.

"Il porte des marques étranges sur les mains et aussi un étrange signe sur le dos d'la droite ! C't'un client qui m'l'a dit !".

"Il est vraiment digne de foi ?".

La vieille femme marqua une pause, visiblement couroucée et planta ses deux maisn sur ses hanches.

"Si vous voulez l'savoir allez lui d'mander vous-même ! L'est en train d'cuver sa bière d'l'autre côté d'la ruelle...".

"Ca va, je vous crois".

Et l'inconnu arqua un sourire. Nouveau silence, la vieille femme le regardait dans les yeux. Lui continuait toujorus de garder la tête baissée comme s'il eut voulu ne pas être reconnu.

"Et pourquoi qu'vous l'cherchez ? L'est comme tous ces crevards qui font rien d'leur vie à part boire des coups chez moi, ou coucher des filles !".

"Respectivement parce qu'il ne fait rien de tout ceci...".

Et il se détourna d'elle juste avant qu'elle ne le rattrape par la manche de son veston, le tirant avec insistance.

"J'veux être payée moi ! Partez pas comme ça !".

L'homme lui adressa un bref regard puis observa un peu mieux son auberge -lieu pitoyable de débauche où vers rampants comme rats puants se vautraiant dans la saleté, l'alcool et la débauche. Il laissa planer un sourire et fit passer de sa main à la sienne une petite bourse de velour noir juste avant d'ajouter :

"Et ceci n'est qu'un acompte...".

La récompense était élevée et grandement méritée pour quiconque donnait le signalement de cet individu. L'homme le savait et semblait ne pas vouloir hésiter à grassement payer ceux ou celles se portant volontaires pour dénoncer d'étranges et suspectes manifestations...
La vieille femme se rehauss aun peu plus vers lui et glissa quelques mots à son oreille. Il acquiesça d'un bref signe de tête, fixant une direction opposée à la taverne. Il se défit d'elle et, à grands pas, prit la direction qu'elle venait de lui indiquer.

La brume s'enroulait autour de ses chevilles tandis que son pantalon noir battait contre ses mollets au gré de ses mouvements. Il longea la rue dans laquelle il se trouvait et bifurqua sur la gauche, entre deux immeubles anciens, pour se trouver face à une impasse. Contournant l'angle d'une bâtisse délabrée il s'arrêta net sur l'ombre fugitive d'une jeune personne à la robe déchirée et aux cheveux sales et emmêlés. La demoiselle croisa son regard bleu l'espace d'un bref instant, juste assez pour lui sourire, tandis que l'éclat froid d ela lune caressait son visage rond et juvénile.

Le jeune homme foula le sol de terre battue de l'impasse, soulevant quelques nuages de poussière. Il s'arrêta au bout de quelques pas, aperçevant ainsi comme la preuve irréfutable d'une présence qu'il cherchait depuis plusieurs jours déjà... Des mégots de cigarettes à moitié entamés jonchaient le sol, comme si cela avait été son intention que de les disposer ici.

Il sourit à nouveau, rictus narquois et satisfait se dessinant sur une bouche pleine et finement dessinée tandis que, lentement, il progressait vers son but à pas feutré...
Car plus il évoluait, plus les mégots se faisaient nombreux, traçant directement sa route comme les miettes de pain du petit Poucet. L'homme pouvait sentir son coeur battre. Un cri déchirant de femme le fit relever la tête et son implacable rictus étira davantage les commissures de ses lèvres.

Son ombre se profilait sur le sol, grandissante et gigantesque, changeant son allure de gentleman en celle d'un loup dévoreur d'enfant. Bientôt cette dernière termina sa course et se brisa en biseau sur un mur d'arrière-cour fait de planches moisies où se tenaient des poubelles et des déchats entassées pêle-mêle sans que quiconque n'y fasse réellement attention. Parmi eux un homme, du moins ce qui semblait en rester. Avachi par terre, baignant dans la poussière et tout poisseux d'alcool et de sueur, c'est à peine s'il remarqua la présence d'une nouveau venu qui avait baissé sa tête sur lui. La silhouette menaçante de ce dernier englobait le pauvre ère tout entier.


"Geoffrey Pray, je présume ?", articula sa voix sépulcrale.

Et il se baissa vers lui dans la lueur de la lune...

"Où du moins son fantôme ?..." , sourit Sykes sur des crocs luisants.
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Ξ Sujet: Re: Catch me if you can [PV Geo'... ou Geoffrey ? Bwaahaha...]   Catch me if you can [PV Geo'... ou Geoffrey ? Bwaahaha...] EmptyMer 14 Mai - 21:44

Après être passé par le chemin de traverse dans un très déplaisant souvenir de cris et de jets d’objets à travers un petit café avec une jeune femme du ministère, qui avait bien failli le faire arrêter, Geoffrey avait décidé de flâner un peut sur Londres. Il n’avait pas beaucoup l’occasion de se rendre dans les grandes villes, d’ailleurs il détestait ça normalement, mais Londres l’intriguait ces derniers temps. Cela faisait ce jour là quatre ans tout ronds que Geoffrey n’avait pas posé le pied sur la ville de ses aïeux, et comme il savait où boire un coup à une tardive heure, où fumer sans que quelqu’un vous demande trop poliment, à la manière d’un gentleman Anglais, avec un sourire gentil et une voix mielleuse, non, un endroit où les sorciers comme lui pouvait paraître au grand jour sans rien risquer, ‘A La Sorcière Boiteuse’. Comme la plus part des gens qui se rendaient là-bas étaient déjà bourré ou était en train de se bourrer, personne n’a remarqué qu’il était un criminel activement recherché par la police… Enfin, presque tout les soirs il se faisait renvoyé par la vieille bique qui tenait l’établissement, car il était trop bruyant et risquer de tout ‘c’ssé’ avec ses méthodes brutales, le criminel en aurait bien fait son quatre-heure d’ailleurs… Bref, cela faisait à ce jour une semaine qu’il trainait dans les coins mal famés du côté Sorcier de Londres, et il avait sentit être poursuivis… Pas un gars ordinaire de la police, non, un Auror, au moins, et pas n’importe qui s’il avait réussis à suivre la trace de Geoffrey Deux-visages, l’introuvable. Double-visage, dire que ce n’était même pas lui qui s’était donné ce nom ! Incroyable qu’il y est quelqu’un d’assez intelligent dans le ministère pour donner un nom propice à son rang, aux méfaits qu’il avait accomplit. Malheureusement, malgré son sel-contrôle, il lui arriva une fois d’être vraiment saoul, quelques jours avant cette journée, il avait bu trop de bière et il avait laissé voir ses attributs, sa main brûlée et pourtant active, et son tatouage qui disait haut et fort ‘Allez vous faire fouttre, j’me merde de vous’ et après ceci, il eut peur que l’Auror qui le suivait le retrouva avec l’aide de la plaisante vieille bourrique qui tenait l’établissement où il passait presque toutes ses soirées. A compté de ce jour, il n’y retourna plus, il avait peur de se faire repéré, et attraper. Il sentait que ce personnage mystérieux dont il ne savait rien était dangereux, et que le laisser s’approcher serais vraiment, vraiment une mauvaise idée. A plusieurs reprises, il dut se servir de sort et de potions magiques pour changer son apparence, et son cadran magique, comme il se plaisait à l’appeler, ne lui avait jamais autant servit.
On était mardi et il faisait froid malgré que l’été se fût abattu sur l’île de Grande Bretagne, comme un chien qui suit son maitre après le printemps, et Geo’ eut peur qu’il ne pourrait plus compter sur l’aide du brouillard pour fuir son poursuivant, il décida donc de masquer toutes ses traces et de transplaner à l’autre bout de la ville des Sorciers, pour se cacher dans un petit coin sombre. Il trouva l’endroit parfait, un petit local à poubelles pratiquement abandonné. Le criminel à moitié fou n’avait pas mangé depuis une semaine, et la faim le tenaillait, mais il se rassura en se disant qu’il mangerait l’Auror une fois qu’il l’aurait tué. Il était aux alentours de la première heure du haut matin, lorsqu’une jeune femme entra dans le local à poubelle, aux alentours de 25ans je dirais, elle était plutôt bien montée et sa chaire devait être fraîche… Geo’ ne put même se retenir devant la vue d’un repas gratuit, il leva rapidement sa baguette et prononça le sortilège de mort, sans aucun remords et avec une folle joie. L’adrénaline monta en lui en entendant son amie qui l’avait suivie dans la petite cours crier de d’effrois en la voyant allongée par terre, assommée d’un éclair vert. Elle sortit sa baguette et ce geste amusa le jeune criminel, comme si une sorcière de bas-étages comme elle pouvait penser rivaliser même une seconde face à lui, un des plus grands criminels de Grande-Bretagne, voir du monde ? D’un élan, il se leva et jeta un second éclair vert en entendant le cri de la deuxième sorcière. Poussant un rire diabolique, il se délecta de la chair fraîche et du sang-pur de ces deux Ladys. A peine eut-il finit son copieux repas qu’il entendit un bruit de pas, le moment était arrivé, il allait enfin rencontrer son poursuivant qui le harcelait depuis des semaines maintenant, l’homme, je ne dis pas la femme, car Geo’, dans un grand élan sexiste, ne croyait pas une femme capable de lui causer autant de problèmes, qui lui posait autant de problèmes. Le brouillard s’était levé et se balladait aux pieds du jeune homme mal lavé, mal rasé et qui ressemblait plus à un fantôme qu’une vraie personne avec son teint blanc au clair de Lune. Son poursuivant se tenait devant lui, c’était un homme robuste, légèrement plus petit que lui, avec un air narquois et un sourire sadique.


Geoffrey Pray, je présume ?

Et, renfourguant encore plus son sourire, faisant luire ses dents blanches et étincelantes, comme tout Auror qui se respecte, à la douce lumière de la lune, il ajouta quelques mots.

Ou du moins son fantôme ?...

Sans répondre, tout du moins pour l’instant, à l’homme qui se tenait près de lui, Double-visage se leva au milieu des détritus, enlevant du revers de la main ceux qui étaient restés sur lui.

En personne, et tant que je ne suis pas mort, je ne suis pas un fantôme il me semble ?

Geoffrey parlait sur un ton calme et posé, contrairement à son habitude, où il aurait pointé sa baguette et n’aurait hésité une seconde à lancer un sortilège, sachant sa victoire écrite d’avance. Ce fût peut-être cette arrogance qui le mena, un beau jour, à sa perte.

Lumos. On voit mieux comme ça non ? J’ai rien contre la lumière de la lune, vous m’excuserez, mais je préfère vous voir de tout votre ensemble.

Pointant sa baguette vers l’endroit où trainaient deux petites carcasses, Geo’ ne put s’empêcher de sourire, il voulait montrer à cet Auror que le plus fou des deux, que le plus fort des deux, c’était lui, qu’il pouvait bien être le plus grand Auror de la terre, ce n’est pas en ce jour qu’il choppera Double-visage.

Tu m’excuseras pour ces deux jeunes personnes, mais Geo’ avait faim… Je n’ai pus le retenir.

Poussant un soupir, les traits du jeune homme se relâchèrent et ses pupilles revinrent dans leurs orbites, et son ton devint plus mielleux, il devint celui d’une personne qui en avait plus qu’assez de vivre, qui voulait juste discuter un peut avec quelqu’un avant de mourir paisiblement, châtiment de ses crimes. Geoffrey tutoyait l’Auror alors que quelques secondes avant, Geo’ le vouvoyait, passant du lion au petit chaton son air devint moins féroce et son ton moins provoquant, il était plus amical, plus sympathique et ce statu lui permettait de tutoyer son interlocuteur.

Écoute… Je n’ai rien contre toi, passes ton chemin si tu tiens à la vie. J’essaye de sauver le plus de personnes possible tant que j’en suis capable, Geo est une vraie machine à tuer, un Cannibale, un chien galeux d’anarchiste qui ‘fuck the société’ – en disant ça, il montra le tatouage qu’il avait à la main droite – et qui s’amuse à se faire du mal lui-même – et à cette phrase, il montra son autre main, entièrement brûlée. – Il a gâché ma vie, moi qui aurait dut devenir un grand Auror je suis devenu un tas de merde ambulant… S’il te plaît, vas t’en, je ne supporterais pas de voir une autre vie coupée en pleine élan.

A peine eut-il finit sa phrase que ses traits se crispèrent et ses pupilles se dilatèrent.

Ahaaaaaha, tu es pitoyable Geoffrey, sans moi, tu serais un gentil toutou du monde qui t’entoure !!! Tu ne saurais rien de la vraie vie.

Mais au moins je serais paisible, sans avoir à te supporter chaque jour de ma pauvre vie !

TAIS-TOI ! Quant à vous, Monseigneur, si je puis me permettre, comme vous ne survivrez pas assez longtemps pour me révéler au grand jour, je vais vous récompenser pour m’avoir traqué jusqu’ici… Tout d’abord…

Farfouillant dans sa poche qui avait subit un sort d’agrandissement, Geo’ sortit un petit flacon jaune or, qu’il mit dans sa main avant de s’en frotter les mains et de s’en barbouiller le visage, comme si c’était de l’eau de Cologne. Etrangement, son teint devint alors matte et sa barbe mal rasée disparu. Quand il appliqua le gel couleur mauve d’un deuxième flacon dans ses cheveux, ils devinrent noirs comme la nuit et un peut plus courts, propres et nets comme tous justes lavés.

Maintenant…

Geo’ prit la montre à gousset qui pendait à son cou, et l’ouvrit, souriant en se voyant dans le miroir, il donna trois pressions sur un bouton et la vitre de l’horloge disparu. Il tourna plusieurs fois la grande aiguille, et comme satisfait, il s’arrêta pour donner trois nouvelles pressions sur le bouton de sa montre, refermant alors la glace. Un phénomène étrange se produisit alors, de la même origine que celui qui avait changé son visage, ses vêtements se transformèrent, la veste noire mal lavée et le tee-shirt vert foncé devinrent un haut de costard blanc et noir à cravate rouge, et le jeans bleu sombre troué de partout devint un pantalon de haute couture du même blanc immaculé que celui de son haut.

Les deux premiers flacons sont des potions de transformation corporelle, une pour le visage et la peau en général, et l’autre pour les cheveux. Quant à ma montre, mon cadran magique, reflet de mon intelligible génie, est une montre pas comme les autres, en plus d’aller avec tout et d’être incassable, et de, comme tu viens de le voir, pouvoir changer mon accoutrement, elle me permet de savoir l’heure de mon prochain crime. Elle ne se trompe jamais, elle est voyante. Sur ce, à toi de me révéler ton secret, comment as-tu réussis à m’attraper, moi Geo’ le grand.

Geo’ le grand n’est pas encore un nom qui t’es donné.

Tais-toi le microbe, j’ai plus important à faire que te donner des explications.

Geo’ ! Laisses-le, tu peux bien lui donner ça comme récompense, lance lui un sort d’oubliettes qu’on en finisse…

Non non et non, je veux voir son sang couler et sa tête s’écraser en un bruit sourd sur le sol.

A chacune des répliques de haut niveau des deux être qui habitaient ce même corps, la tête de ce dernier bougeait, comme si Geoffrey s’adressait à quelqu’un d’invisible à sa gauche, et Geo’ à quelqu’un d’autre à droite. Finalement, après maintes répliques pas plus intelligentes les unes que les autres, Geo’ reprit le contrôle, faisant taire son autre lui. Il regarda alors son poursuivant, non, maintenant son adversaire droit dans les yeux, avec un air sadique et narquois, faisant luire ses dents mal lavées à la lueur de sa baguette.

Alors, dis moi tout….
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Ξ Sujet: Re: Catch me if you can [PV Geo'... ou Geoffrey ? Bwaahaha...]   Catch me if you can [PV Geo'... ou Geoffrey ? Bwaahaha...] EmptyMer 21 Mai - 11:23

Apophis resta muet tout au long de la charmante conversation qui se tenait entre, apparemment, les deux parties distinctes qui habitaient le corps de ce pauvre garçon. Il fallait avouer qu'il y avait vraiment matière à savourer le spectacle et que s'il ne s'était pas trouvé dans une ruelle sombre au beau milieu d'un quartier infâme et malodorant, il aurait volontiers battu des mains...

Mais la volonté lui manquant et la raison lui interdisant de faire pareille chose -tout comme d'aller se chercher un petit casse dalle et apprécier cette comédie tout en mangeant...- l'Auror blond s'abstient et attendit plutôt que le jeune fugitif termine enfin son discours.

Au lieu de cela, il fit quelque chose de tout à fait improbable et auquel l'Auror était loin de s'attendre. Il changea d'apparence ! Il devint quelqu'un d'autre, réglant dans le même temps une petite montre à gousset qui changea automatiquement ses vêtements. Sykes étouffa un léger rire mais se permit de lever les yeux au ciel... Pour la métamorphose, il repasserait, sans doute...

Et voila qu'il en rajoutait une couche en lui expliquant comment ceci ou cela marchait, comment il faisait pour agir de telles et telles façons. En somme, une part de ses aveux. Tel un gentil professeur à l'écoute de son élève, Apophis hochait doucement et attentivement la tête, appuyant chacun de ses arguments par un sourire poli et avenant...


*oui, mon petit, oui ! C'est bien ! C'est comme ça que marche un elixir de métamorphose ? Ohh, c'est fantastique ! C'est bien ! Bravo !*

Il étouffa un bref ricanement, plissant les lèvres de délice, et laissa un peu plus continue le jeune homme, pénétrant lentement mais sûrement dans ses délires, luttant et luttant encore contre une force qu'il ne semblait pas réellement maîtriser... Aaahh Rabastan ! Si tu voyais cela ! Toi qui savait si bien maîtriser tes pulsions... Quel vaste gâchi ! Tu en rirais aussi bien que j'en ris à cet instant même !

Finalement l'individu lui sourit, la lumière blaffarde de son "Lumos" caressant son visage infame tiré par la démence. Apophis rehaussa les sourcils sous une mine toujours plus condescendante.


"Tout d'abord, t'es pas franchement discret comme fugitif...".

Il sourit de toutes ses dents, luisantes comme si cela avait été des crocs.

"C'est vrai. Tu te caches dans un coin, relativement proche de la circulation, et tu commences à... -il jeta un bref coup d'oeil aux dépouilles gisantes sur le sol- te "taper tout un festin", si j'ose dire !

De plus, les gens qui sont là soit-disant pour te couvrir n'hésite pas à cracher la pilule dès qu'il est question de leur offrir un peu d'argent en échange... c'est donc jamais trop difficile ! Et tu pourras remercier tes potes au passage, ils m'ont vraiment aidé !

Ca sert la solidarité entre délinquants, pas vrai ? Hinhinhinhinnn...

Et, pour finir, tu es comme ces prédateurs qui, dès qu'ils changent de coin, sont facilement repérables car ils ne perdent rien de leurs habitudes premières !

C'est quoi ton schéma à toi, hein ? Tu te caches dans un coin, tu te "nourris" et après tu repars et disparais dans la nature. Eh bien, il suffit de se cantonner à cela...

Je n'ai aucun mérite. Quand des fermiers traquent les loups qui dévorent leurs bétails, ils font exactement pareil ! Ils observent les habitudes journalières de leur menace et apprennent à les enrayer. C'est aussi bête que cela !".


Et il finit sur un odieux sourire : "alors, oui, je l'avoue j'ai réussi à te retrouver... "Geo' le Grand" !".

Un léger ricanement s'ensuivit, glabre et sinistre, offrant à Sykes un visage plus monstrueux encore. Il releva un peu plus le nez vers Geoffrey -assez amusé, pour une fois, de trouver quelqu'un à sa taille- et conitnua de sourire, provocateur, requin certain d'avoir flairé et coincé sa proie, se délectant de ce qu'il allait lui faire subir.

"Tu sais quoi, Geo' ? Souffla-t-il, laisse ta pleureuse de moitié au placard et parlons d'homme à homme !

La plupart des Aurors du Ministère se contentent de ramener leurs prises et les laissent ensuite entre les mains de la justice puis d'Azkaban... Ils sont heureux comme cela et estiment que le travail a été noblement et efficacement accompli !
Mais s'il y a bien une chose que je sais, moi, c'est que vous ne comprendrez jamais, Azkaban ou pas...

Peu importe ce que tu es et représente pour ceux qui t'emploient et peu importe si tu fais cavalier seul. Pour moi il n'y a jamais de demi-mesure ! Et si ta famille de pouilleux ou ta famille richissime souhaitent contester mes méthodes, qu'ils viennent, je les attends !

Mais, pour le moment, je vais un peu trop vite en besogne... tu ne crois pas ?".


Il appliqua doucement le coin de ses phalanges sur la joue basanée de Geoffrey et y laissa doucement glisser ses doigts, contemplant chaque millimètre de son visage, observant chacun de ses traits avec minutie.

"Tu sais, j'te préférais vraiment avant... C'est quoi cet accoutrement ridicule ?".

Il arqua un dernier sourire et cligna des yeux, ses prunelles claires brillant d'une étrange lueur comme si quelque chose était en train d'étreinte son coeur l'espace d'un instant. Il hésita quelques secondes puis, dans un bref élan, entraîna le jeune homme dans ses bras, le serrant un peu plus tandis qu'il rendait un profond et lourd soupir. De sa main, il tapota légèrement l'épaule du pauvre fugitif comme un père ferait devant son fils afin de le rassurer. Il murmura à son oreille d'une voix assez brisée :

"C'est... c'est à Geoffrey que je m'adresse maintenant...

Votre détresse me touche, jeune homme, plus profondément que je ne l'aurais cru. Et je ne puis faire l'impasse sur le malheur qui vous entoure !
Je sais pertinamment que vous souhaitez vous en sortir, que jamais vous n'avez voulu de cela et que c'est cette... "personne" qui vous pousse à agir tel que vous le faites !

Vous êtes quelqu'un de courageux et vous voir à la merci de ce... enfin, vous voyez, me pousse à croire en vous, en votre sincérité. Je sais que vous désirez vous en sortir et c'est tout à fait louable de votre part...
Mais, s'il vous plaît, ne tombez pas dans le cynisme ! Il faut savoir se battre, lutter de toutes ses forces face à ce genre d'individu, vous comprenez ?

Lààà... ne craignez plus rien ! -il le resserra un peu plus contre lui, l'entourant de ses bras- Vous n'êtes plus seul maintenant ! Plus seul du tout...".


Il éleva alors son poing gauche, abattant la lame brillante dans le dos de son adversaire, le plaquant un peu plus contre lui dans cette dernière et mortelle étreinte tandis qu'il enfonçait toujours un peu plus son poignard.
L'Auror blond ne cilla pas. Son visage était dur, impénétrable tandis qu'il plongeait ses yeux couleur lagon dans ceux, changeants et torves, de Geoffrey Pray.


"Tu portes bien ton nom, murmura-t-il entre ses dents, crispés par son effort, "Pray". Il est peut-être temps que tu fasses ta dernière prière ?".

Et il tourna la lame un peu plus dans la plaie, remuant la chair, brisant ce qu'il y avait sous son poing, laissant le sang couler entre ses doigts. De son autre main, il força le jeune fugitif à le regarder.

"T'avais des espoirs de t'en tirer, Pray ? T'avais des espoirs de vivre heureux, pas vrai, de vivre en paix avec toi-même et avec les autres ?

Tu croyais que j'allais te donner la solution, hein ?".


Il laissa échapper un bref ricanement.

"Je suis ta salvation, Pray, tu le sens ?".

Et il enfonça brutalement la lame dans son corps... pour une dernière fois, une dernière morsure...

"Aime-moi, gronda-t-il d'une voix sourde, son nez tout près du sien, aime-moi pour te délivrer...

Aime-moi pour t'apporter le réconfort et le paix...

Aime-moi pour débarraser le Monde de ta carcasse infâme !

Aime-moi de toutes tes dernières forces !".


Et il se mit à genoux, l'enlassant toujours contre lui, le sang poisseux suintant entre ses mains tandis qu'il continuait d'observer sur un bref sourire le visage de sa proie prise au piège. Le sien, quant à lui, était empreint d'une étrange douceur comme si une éclatante lumière de bienvaillance s'était emparée de son être tout entier et le rendait plus candide, plus beau, presqu'angélique...

"Meurs doucement dans mes bras, Geoffrey... Meurs doucement dans mes bras...".
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Ξ Sujet: Re: Catch me if you can [PV Geo'... ou Geoffrey ? Bwaahaha...]   Catch me if you can [PV Geo'... ou Geoffrey ? Bwaahaha...] EmptyLun 21 Juil - 14:10

Alors comme ça on parlait de discrétion ? Ce pitoyable Auror se permettait de parler de discrétion alors que la lourdeur de ses pas s’entendait à des mètres à la ronde… Nonon, ce n’était pas une question de ‘discrétion’, seulement le fait qu’une ruelle sombre est l’endroit rêver pour tendre un piège à un Auror un peut trop collant. Et maintenant qu’il parlait de solidarité, Geo’ eut presque du remord à l’imaginer mort dans ses bras, ce n’était pas une fin assez horrible pour un pitoyable et naïf être comme lui qui ne parlait que pour ne rien dire, il méritait une fin bien plus atroce que mourir de simplement de la main du plus grand criminel du 20ème siècle, il devait souffrir, atrocement, regretter jusqu’au dernier soupir de s’être aventurer dans cette ruelle où pourtant la mort le guettait, où pourtant la mort festoyait… Donc en gros, le petit blondinet était venu pour le tuer ? Etait-il naïf au point de croire qu’il pouvait affronter et vaincre le livide fantôme d’un personnage délaissé de l’histoire ? Un jour viendras où Geo aura sa propre page dans les bouquins d’histoire, un chapitre sur les criminels sorciers, peut-être un jour plus grand que Vous-savez-qui…. Finalement, ce pauvre bougre avait peut-être un but dans la vie, qui sait ?
Famille ? Geo avait oublié il y a bien longtemps ce que ça pouvait bien être, une ‘famille’… Ce mot sonnait presque étranger à l’oreille du criminel, une famille de mot ? Une famille d’espèce ? Non, une famille d’hommes, une de ces choses que les communistes on inventé pour faire payer plus d’impôts aux pauvres gueux qui ont eut la sotte idée de s’accoupler… Comme les tickets de métro en quelque sorte. Voilà que le pauvre blondinet se permettait de poser sa main impure sur la joue de son maitre en tous points, et de critiquer sa façon de s’habiller ? On faisait plus discret habillé chic dans un endroit chic qu’Auror avec Criminel… Cette fois ci, il se dit qu’il pouvait le laisser, comme il allait bientôt mourir il fallait qu’il profite de ses derniers instants
Et comme pour ajoute la cerise du gâteau sur la goute qui fait déborder le vase, il l’enlaça dans un mouvement long, presque un mouvement de valse, et se permit de parler à la fausse moitié de Geo. Soit, si c’était un mouvement de valse, ce serait la valse funèbre dirigée par la cruauté d’un être rejeté, malsain et mauvais dans l’âme, une valse funèbre dirigée par le malin, un valse funèbre qui serait la dernière pour une des deux personnes qui se regardait yeux dans les yeux à ce moment, dans une ruelle froide et malodorante, dans une tournant de l’histoire peut-être bien, mais là je ne peux encore rien dire.
Le blondinet avait semblé finir son discours, Geo posa alors une main sur son épaule pour le repousser et enfin commencer à s’amuser, mais une chose froide lui traversa la chaire, non loin de sa colonne vertébrale. Un objet tranchant et immaculé, une lame d’un couteau qui lui entaillait le dos à travers ses habits d’apparat. Le sang se rependit un peut partout, dans une longue trainée poisseuse. C’était seulement la deuxième fois de sa vie que Geo voyait son propre sang. L’homme vêtu de blanc brailla un hurlement de rage mélangé à de la douleur. Maintenant, c’était un chemin sans retour, un des deux allaient mourir dans cette ruelle.


"Tu portes bien ton nom, "Pray". Il est peut-être temps que tu fasses ta dernière prière ?" Dit le justicier néfaste en retournant le couteau dans la plaie.

Murmurant des phrases sottes, l’Auror l’entraina à genoux avec lui, plongeant un peut plus son regard dans le sien.

"Meurs doucement dans mes bras, Geoffrey... Meurs doucement dans mes bras..."

C’était la phrase qu’il lui fallait pour faire monter la rage en lui, pour lui donner la force de supprimer son adversaire malgré la douleur aigüe qui lui tailladait le dos. D’un coup de poing bien placé, il se défit de l’entrainte de son désormais adversaire, et se releva tant bien que mal, faisant quelques pas maladroit avant de récupérer le contrôle de son corps. Il retira la lame de son dos et poussa un cri étouffer dût au contact de l’air avec sa plaie. Geo, ne se préoccupant plus de son adversaire pour le moment, regarda la lame aspergée de son sang… Il la porta à sa bouche, léchant la pointe de la lame d’un coup de langue rapide, avant de le jeter au loin dans les ordures. Un vif éclair rouge fusa à son oreille et comme réponse le criminel se rapprocha de sa proie.

« Tu crois pouvoir me tuer simplement comme ça ? Tu crois qu’avec un couteau tu peux me supprimer ? Mais tu es bien un petit naïf blondinet d’Auror à sa maman ! Tu me ferais presque pitié. Mais, malheureusement pour toi, je ne donne pas de pitié… Tu vas mourir, ici, et maintenant. C’est un Requiem et non une valse funèbre. »

Poussant la dessus un rire macquiavélique, il lança un hurlement « Expelliarmus » destiné à désarmer sa victime à fin de mieux la dévorer.

« Et maintenant tu vas faire quoi ? Sortir un pistolet de ta manche comme un magicien de bas-étages ? Tu ne comprends pas que c’est finit ? »

Un éclair vert surgit de la baguette du sorcier, et, sans voir le résultat, il transplana au fond de la ruelle.

[Désolé, c’est pas le meilleur de mes post mais j’ai fais de mon mieux ^^’]
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Ξ Sujet: Re: Catch me if you can [PV Geo'... ou Geoffrey ? Bwaahaha...]   Catch me if you can [PV Geo'... ou Geoffrey ? Bwaahaha...] EmptyLun 28 Juil - 11:18

Geoffrey était plus corriace qu'il n'en avait l'air. En effet qui aurait pu se douter que ce gamin gringalet parviendrait à se défaire de son étreinte et même à retirer son poignard de cette plaie béante qu'il venait de créer. Apophis resta muet lorsque ce dernier se remit debout avec, manifestement, la ferme intention d'en découdre.

Le sorcier jeta un expelliarmus qui fit s'envoler dans les airs la seule parade que Sykes avait trouvé à cette folie dévastatrice. Pris au piège de ce forcené il recula, tâchant de canaliser sa propre magie, se concentrant au maximum, espérant tomber dans une transe lui permettant de rassembler assez d'énergie pour l'évincer pour de bon.

Manifestement le petit cannibal n'avait pas la langue dans sa poche non plus. Grandiloquent -et heureux de l'être !- il annonça simplement à Sykes qu'il s'apprêtait à lui jouer son Requiem et que ce dernier devait comprendre que tout était fini. Fini ? HAHAHAHAA !! Sans déc', soeurette ? Ohh c'était bien mal le connaître ça ! car, en bon petit "blondinet" pourri gâté, Apophis savait qu'il était le seul à pouvoir décider où les choses s'arrêteraient...

Il fit un pas en direction du jeune homme prêt à le coincer. Quitte à utiliser la force en dernier recours autant le faire vite et bien... mais il se stoppa net, voyant que ce dernier dirigeait à nouveau sa baguette sur lui.
Un sort fatal lui fut prononcé et Sykes n'eut que le temps de se jeter de côté pour éviter un éclair vert très bien placé. Attendant que la fumée se dissipe, il jeta un coup d'oeil alentours.
Plus aucune trace de ce fou dangereux, plus rien.

L'Auror cracha un juron puis s'empressa de réunir baguette et poignard qu'il rangea soigneusement. Le temps n'était plus à la plaisanterie et il lui faudrait retrouver ce gringalet au plus vite.
Il sortit de la ruelle en titubant, son épaule donnant contre un monceau de poubelles qu'il renversa sur son passage. A présent à la lumière des halogènes de la ville, il commença à marcher lentement tout en considérant chaque recoin de l'endroit où il se trouvait. Portes et fenêtres avaient été soigneusement closes... on s'attendait à du garbuge par ici.

Sykes leva le nez vers le ciel et fronça les sourcils. Les nuages étaient épais et rendait la progression à travers ce quartier bien difficile... Le pas trainant, le corps désarticulé, Apophis errait sans même trop savoir où il allait. Une seule et même chose l'appelait comme elle en venait à lui chaque fois qu'il était sur la piste d'un ennemi potentiel. La soif du chasseur, celle de voir son gibier capturé ou, le cas échéant, tué.

L'Auror blond jugea alors que le pistage ne servait à rien et que si Geoffrey était aussi joueur qu'il le prétendait il n'aurait sans doute pas abandonné la partie aussi facilement sans même s'assurer de sa mort ou non. Quel piètre criminel mais aussi quel misérable lâche ! S'enfuir sans vérifier que l'on venait d'abattre sa proie... pathétique !


"Je suis là, Geoffrey ! Brailla sa voix rauque tel l'aboiement d'un dogue, je suis toujours vivant ! Tu n'auras pas eu ta chance cette fois-ci et t'as loupé ton coup !

Sors de ton trou si tu souhaites toujorus me mettre en charpie !".


Et il tira sa baguette, plissant les yeux et balayant la ruelle du regard à la recherche de son adversaire...
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