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 L'Hospitalité est un art... #PV#

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Ξ Sujet: L'Hospitalité est un art... #PV#   L'Hospitalité est un art... #PV# EmptyLun 9 Juin - 18:50

Dans l’Olympe, il y avait au moins une déesse qui mérite l’admiration de notre chère tête blonde. Il s’agissait bien évidement de la déesse de l’Amour, Aphrodite, ou Vénus chez les Romains, reine des passions, déesse de la beauté et de la grâce. Oh, Dennis ne faisait pas partie des Grecs qui croyaient en Zeus, non, il était un fervent catholique, mais il admirait cette déesse, qui ne manquait pas de lui inspirer parfois des moments d’évasion dans ses rêves, où il devenait demi-dieu, et épousait la belle déesse. Aujourd’hui, il était plus que jamais admiratif de cette déesse, et il pria, comme les petits latinistes parlent à Zeus en sachant pertinemment qu’il ne se manifesterait pas, il pria pour que l’Hospitalité soit l’invitée d’Honneur de cette semaine qui allait arriver, peut-être après l’autre invitée qui méritait amplement un accueil des plus chaleureux. Comment ne pas oublier cette après-midi passée dans les profondeurs des cachots des Serpentard, où s’ensuivirent maintes péripéties que nul élève de Poudlard ne pouvait imaginer… Le petit Dennis, qui ne l’était plus vraiment, se réveilla tôt se matin. La maison n’était plus sous tension, tout avait beaucoup changé depuis un an. Nicolas était un parfait sorcier, Mrs Caremis était heureuse, elle aimait son mari, qui s’était fait à l’idée que toute sa petite famille était sorcière, excepté lui. Mais depuis le début de vacance, la grand-mère maternelle de Dennis s’était installée chez les Caremis, pour y passer la totalité des vacances. Elle souhaitait profiter de ses petits-fils pleinement, ses petit-fils qu’elle voyait peu souvent. A quatre-vingt dix-sept, Helena Caremis avait gardé toute sa tête, et tout son caractère, si ce n’est que l’âge avait atteint son sens auditif, largement altéré et pratiquement inexistant. Il fallait parler très fort pour qu’elle comprenne ce qu’on lui disait, et encore, elle comprenait rarement. Mais Nicolas et Dennis l’aimaient bien, c’était une bonne grand-mère, irremplaçable.

||Ah, pas trop tôt, j’ai bien cru que tu t’étais fait enlever par les extraterrestres !||
||M’man, je t’en prie, c’est les vacaaaaaaaances… Salut Mamie ! Nicolas, t’aurais pu me faire le p’tit déj ! Où est p’pa ?||
||Il est en mission… Une affaire à Londres, je crois. Il rentrera pas avant demain… Il ne t’a pas prévenu ?||
||Oh, si, c’est fort possible, mais j’ai la tête ailleurs… T’oublies pas qu’à midi, Juliet arrive, hein !||

A l’autre bout de la pièce, la grand-mère Caremis s’aperçut que son petit-fils était réveillé. Elle s’exclama alors :

||Mon Dynou ! Tu dis pas bonjour à ta grand-mère ?||

Après le petit déjeuner, le petit Serpentard prépara longuement la chambre où Juliet devait dormir. Il avait fait un vase spécial qu’il avait garni de roses, de tulipes, de lilas, et d’autres fleurs qu’il avait lui-même cueillies. Il avait parfaitement tout aéré, tout nettoyé, passé l’aspirateur, nettoyé les carreaux, fait le lit, parfumé la pièce… Et il avait enfin laissé sa touche personnelle sur l’unique armoire de la pièce, quelque chose qui devrait évoquer beaucoup de souvenirs à Juliet : un paquet, dans lequel des petits insectes s’agitaient, des insectes qui ne l’étaient pas vraiment… Puisqu’il s’agissait de suçacides ! Tout était enfin prêt pour le petit Serpentard. Celui-ci ferma la porte de la chambre, après avoir tout revérifié une dernière fois, et redescendit au rez-de-chaussée. Cette année avait été d’une banalité trop déroutante pour Dennis. Il n’avait pas ramené un bulletin fabuleux, mais il n’était pas forcément mauvais en cours. Aucune action, rien… Il espérait bien se rattraper pendant les vacances. Il se rendit dans la salle à manger, où il s’assit sur un fauteuil, content d’en avoir fini avec le ménage. Soudain, quelqu’un vint le tapoter le dos. Il se retourna, surpris, et se trouva nez à nez avec sa grand-mère, qui lui dit :

||Dis, mon petit, c’est très gentil de m’avoir préparé cette chambre… Mais tu sais bien que je suis allergique aux tulipes !||
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Ξ Sujet: Re: L'Hospitalité est un art... #PV#   L'Hospitalité est un art... #PV# EmptyLun 16 Juin - 22:04

Première étape des vacances : réussie.
Deuxième étape : heuuuu, à voir encore.

Voilà ce qui trottait dans la tête de la petite depuis quelques jours. Son plan pour aller à l'anniversaire d'Elizabeth avait parfaitement fonctionné, et elle n'en était pas peu fière, ses parents n'y avaient vu que du feu. Enfin, bien sûr, elle avait eu droit à quelques remontrances en rentrant à la maison (
"Mais ça va pas d'abuser de l'hospitalité de ta tante comme ça ? T'aurais pu te bouger pour pas rater ton train ! Et puis si tu voyais tout le travail que ton absence nous a rajouté...") mais bon, au final, cela s'était correctement passé. Et puis, elle était contente d'avoir pu aller à cet anniversaire. C'était un peu la première fois qu'on lui montrait de la reconnaissance comme ça. Oui, parce que pour elle, c'était de la reconnaissance que de vouloir l'inviter. Et elle se demandait si elle n'avait pas eu quelque chose qui avait changé dans son comportement cette année, parce que non seulement elle avait été invitée à l'anniversaire d'Elizabeth, mais en plus elle avait aussi été invitée pour un séjour chez Dennis ! Non mais vous ne vous rendez pas compte de la révolution que c'était ! Juliet Knightley, invitée à passer quelques jours chez quelqu'un... Cette petite un peu étrange sur les bords (voire même carrément), qui d'ordinaire préfère largement une solitude comblée par une plume et un cahier à une conversation "normale" avec quelqu'un... A la limite, pour l'anniversaire, il y avait plein de monde, donc sa présence ne devait pas gêner. Mais chez Dennis, il n'y avait qu'elle qui était invitée. Ce ne pouvait donc pas forcément être que de la reconnaissance. Enfin, peut-être que Dennis était aussi bizarre qu'elle... Ou alors il l'était devenu par sa faute. Elle ne savait pas. Vu qu'elle ne l'avait jamais vu "sans elle" (logique me direz-vous).
En tout cas la petite l'appréciait bien. C'était pourquoi il fallait qu'elle réussisse la deuxième étape de son plan. Il fallait qu'elle demande à ses parents l'autorisation de s'absenter quelques jours. Et elle en était encore à l'étape de "est-ce-que je leur raconte un mensonge ou pas" ? En effet, c'était une question importante, voire même cruciale. Cela ne le faisait vraiment pas d'avoir accepté une invitation, et de devoir prévenir quelques jours plus tôt "Non finalement je peux pas mes parents veulent pas". Remarque, Juliet ne pouvait pas savoir si "cela le faisait" ou pas, elle n'avait pas trop ces notions-là. Il avait même fallu que sa tante lui spécifie que quand on est invité chez les gens (et d'autant plus pour un anniversaire) il fallait offrir un cadeau...
Enfin, la petite Serdaigle s'était décidée à aller voir son père. Car elle se doutait que s'il y avait un des parents qui accepterait plus facilement que l'autre, ce serait lui... Au final, elle s'était dit qu'elle n'allait pas mentir, vu qu'elle l'avait déjà fait pour l'anniversaire d'Elizabeth. Non pas qu'elle avait des scrupules, mais parce qu'elle n'avait pas trouvé de mensonges qui pourraient mieux marcher que la vérité simple.


"Papa..." commença-t-elle en s'avançant vers son père qui avait pris une pause café avant de reprendre le travail, "Si je me fait embaucher par le voisin pour faire tous les marchés des environs et vendre ses produits, tu peux m'accorder un truc ?" demanda-t-elle directement, sans passer par maints détours. De toute façon elle savait que son père détestait quand on tournait autour du pot... Celui-ci eut un air surpris, reposa sa tasse de café et répondit.

"Mmmmh, c'est la première fois que tu me demandes une faveur, dis donc. Si l'après-midi tu reviens pour aider aux champs, pourquoi pas. Dis moi ce que c'est avant."
"Y'a un garçon qui m'a invité à passer quelques jours chez lui, j'ai envie d'y aller." répondit la petite simplement.

Heureusement que Mr Knightley avait reposé sa tasse de café sinon il l'aurait certainement renversée. Quoi ? Juliet, invitée chez quelqu'un ? Et elle voulait y aller en plus ? C'était pas possible... Elle qui peinait déjà au moindre repas de famille tellement la compagnie des gens n'était pas son plat favori... Sûr, elle devait être amoureuse. En temps que bon père de famille, ce n'était peut-être pas très prudent de la laisser partir chez un garçon pendant quelques jours... Elle était bien jeune, en plus.


"Un garçon ?" répéta-t-il, ahuri. "Mais pour faire quoi ?" ne put-il s'empêcher de demander.
"Oui, un garçon..." dit Juliet qui avait décidé de jouer sur la patience, "Un... ami..." reprit-elle après avoir réfléchi quelques instants, parce que ce mot ne sonnait pas familier dans sa bouche. "Bah, si je te dis qu'on va partir à la recherche d'un hypogriffe tout en mangeant des suçacides, je pense pas que ça t'aide beaucoup." ajouta-t-elle avec un petit sourire.

A ce moment-là, le père de Juliet se mit à virer au rouge et s'exclama :

"Ne te fiche pas de moi parce que je connais pas ton monde ! Je ne veux pas le connaître, d'ailleurs ! Tiens, t'as qu'à y aller, comme ça tu mesureras ton erreur, et pis de toute façon, qu'est-ce-que je risques, moi, hein ? A ton âge, tu peux pas encore tomber enceinte... Enfin, je crois pas..." rajouta-t-il en jetant un regard interrogateur à sa fille, car il n'était pas si sûr de ce qu'il avançait.

La petite Serdaigle, surprise, leva un sourcil... Pourquoi parlait-il de tomber enceinte ? Bah, il y avait des fois où il ne fallait pas chercher à comprendre, elle avait obtenu ce qu'elle voulait, elle était contente.

Et voilà comment notre petite Juliet se retrouva devant la porte de chez les Caremis. Son père, s'étant calmé, avait bien accepté de l'emmener aux portes du village (car après tout, le voisin il payait bien ceux qui acceptaient de l'aider), et la petite fille en était encore toute surprise. Elle avait fait semblant de devoir aller quelques rues plus loin pour arriver jusqu'à la maison, même si celle-ci se trouvait spécialement devant elle. Son père ne semblait pas la voir... C'était normal, il était moldu. Et le petit doigt de Juliet lui disait qu'il valait mieux pas lui faire remarquer qu'elle pouvait voir quelque chose qui pour lui était inexistant. Elle fit donc quelques pas pour faire mine de s'avancer vers une autre rue, et dès que son père fut parti, elle revint sur ses pas, s'arrêtant sur le seuil de la porte. Elle s'apprêtait à sonner quand la porte s'ouvrit. C'était une vieille dame qui semblait s'adresser à quelqu'un à l'intérieur de la maison.


"Dennis, quelle idée d'offrir ces affreux bonbons à ta grand-mère ! C'est que ça grouille de partout ces bêtes-là, en plus... Il va y en avoir dans toute la maison..."

Elle tenait à la main un paquet dans lequel semblaient s'agiter plein de petits insectes. Juliet sourit car elle savait que ce n'était pas des insectes. La vieille dame se retourna et en voyant la petite fille sur le pas de la porte, s'exclama :

"Ah, vous êtes les poubelles. Cela tombe bien, si vous pouviez rajouter ça au reste. Oh dis donc, c'est que vous êtes bien jeune mademoiselle ! Mais c'est bien, c'est bien de faire un petit job d'été pour se payer quelques vacances. De nos jours les jeunes sont bien débrouillards !"

Car Juliet n'avait pas de sac prédéfini pour les voyages, vu qu'elle ne partait jamais en vacances. Sa valise pour Poudlard était bien trop grosse, cela servait à rien de la prendre pour quelques jours seulement. Elle avait donc pris assez insouciamment le premier truc qui pouvait contenir ses affaires, et il se trouve que c'était un sac poubelle... Car on ne lui avait jamais appris que lorsqu'on est invité chez quelqu'un, il faut avoir une valise super cleen. Mais peut-être serait-elle pardonnée. En attendant, la petite était très contente car la grand-mère venait de lui mettre dans les bras le paquet de suçacides. Juliet afficha un grand sourire, posa son "sac" par terre et piocha une petite friandise dans le paquet.

"C'est pourtant bon les suçacides." dit-elle avec un petit air candide tout en croquant le petit bonbon. Mais bon, elle comprenait le fait que la vieille dame n'aime pas trop ces bonbons, car il fallait une bonne mâchoire tout de même !

[HJ : J'espère que ça te va, tu me dis s'il faut que je changes quelque chose Wink]
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Ξ Sujet: Re: L'Hospitalité est un art... #PV#   L'Hospitalité est un art... #PV# EmptyDim 29 Juin - 15:39

Dennis cligna des yeux. Il retint son souffle, sachant que ça n’allait pas être très facile de convaincre sa grand-mère que cette chambre n’était pas pour elle, mais avant qu’il ait pu dire quoi que ce soit, sa grand-mère était déjà repartie, à l’étage. Il la laissa donc pour aller allumer le téléviseur Moldu. Il n’y avait jamais rien de souvent intéressant à la télévision. Seulement des émissions économiques ou des jeux télévisés que Dennis jugeait dépassés et puérils. Bref, sans aucune surprise, il éteignit le poste télévisé, n’ayant pas trouvé son bonheur. Soudain, sa grand-mère redescendit les escaliers, une poche dans la main. Dennis haussa un sourcil, se posant quelques questions.sur la nature du sachet. Mais il ne mit pas longtemps à comprendre de quoi il s’agissait.

||Mamie, non ! C’est pas ta chambre, Mamie ! Laisse ce paquet tranquille !||

Mais sa grand-mère, sourde qu’elle était, ne l’entendit pas, et avait déjà ouvert la porte, prête à se débarrasser du sachet par tous les moyens. Dennis aurait sans doute crié un peu plus fort pour que sa grand-mère l’entende si Juliet ne s’était pas trouvée sur le perron de la porte. Dennis avança alors pour l’accueillir, un magnifique sourire sur les lèvres, mais sa grand-mère avait déjà commencé à l’accueillir… A sa manière. Le pauvre blondinet devint tout rouge lorsque Juliet fut comparée à une chargée des poubelles. Pendant deux ou trois secondes, il perdit le fil de la réalité, perdu dans ses pensées. Il avait voulu un accueil parfait, et sa grand-mère le débutait très mal ! Il ne lui en voulait pas beaucoup… seulement un peu.

||MAMIE ! Y’a M’man qui t’appelle dans la cuisine ! Faut que t’ailles voir !||

La Mamie, prise au dépourvu, se retourna, un regard songeur et pris d’une intense réflexion.

||De quoi, mon lapin ? Mais Maman se débrouille très bien au téléphone, j’en suis sûre ! Tout le monde sait parfaitement appeler sa voisine !||

Le regard de chien battu que lui lança Dennis fut clair. Même s’il ne s’agissait pas du même argument, elle avait enfin compris que sa place n’était pas ici. Elle lança tout de même avant de s’éclipser :

||N’oublie pas de payer la jeune fille ! Tu devrais prendre exemple sur elle, de nos jours, les jeunes qui travaillent sont rares !||

Soulagé, Dennis courut vers la porte et s’effaça pour laisser entrer sa meilleure amie. La seule personne avec qui il ait jamais eu des aventures était à présent chez lui, prête à profiter d’une nouvelle et déferlante séquence d’aventures. La maturité qui commençait à grandir en lui, qui avait largement progressé pendant l’été lui laissait tout de même un soupçon de questions sans réponses à propos de sa relation avec Juliet. Il était un garçon, elle était une fille… Pour le moment, il n’avait pas commencé à se poser de questions sur la nature de ses sentiments pour la Serdaigle. Mais il était vrai qu’au cours de ces trois ans, il n’avait pas une seule seconde éprouvé autre chose que de la sympathie et de l’affection pour sa camarade. Ses sentiments allaient-ils grandir ? Il ne le savait pas. Mais ce qu’il savait, c’était qu’il supporterait difficilement que quelqu’un d’autre que lui vive des aventures avec Juliet… Il en était certain.

||Juliet ! Je suis content de te voir ! Tu as trouvé facilement ? Entre, entre, ne perds pas de temps ! Je vais te conduire à ta chambre, pour que tu puisses te débarrasser de… de… euh… hum… tes… enfin… ben… euh… ton… euh… sac!||

Et, satisfait de lui, il courut vers l’étage, pour montrer la chambre qu’il avait préparée pour son amie. Il ouvrit la porte, et là, il laissa échapper un cri d’horreur. Ca n’était plus la belle chambre qu’il avait préparée. Apparemment, la grand-mère avait décidé de s’approprier les lieux bien comme il fallait, car elle avait défait le lit, histoire qu’il s’aère plus longtemps, elle avait déménagé tous ses cadres de son ancienne chambre pour les mettre dans celle-là, résultat, des images de son défunt mari ornaient la pièce un peu partout. La mamie avait, de la même occasion, rajouté à la pièce une odeur magique, qui sentait un mélange de fleurs des champs et de tulipes sèches. Le vase dans lequel il avait posé les fleurs spécialement cueillies par lui pour Juliet n’était plus, sans doute caché par sa grand-mère. Enfin, dernière touche finale à ce relooking imprévu : le chat noir de la mamie était couché au milieu du lit, attendant qu’on vienne le caresser.

Dennis faillit tomber à la renverse, mais il se rattrapa au mur. Sa grand-mère, à défaut de pouvoir entendre, avait compris ce qu’elle avait voulu comprendre. Il n’avait pas le droit de lui en vouloir, ça n’était pas vraiment sa faute… Et pourtant. Ca n’était plus la belle pièce qu’il avait préparée, et il se sentait mal. Très mal. Pour ne pas laisser croire à Juliet qu’il y avait eu un « incident », il referma hâtivement la porte, avec un sourire forcé, et lança :


||Hé, hé !... Euh… Apparemment, ça n’est pas la bonne pièce… Euh, tu viens, je crois qu’on sera mieux dans le salon…||

Et le petit blond de redescendre les escaliers, gagné par la stupeur et l’interrogation. S’il croisait sa grand-mère, elle subirait son courroux. Sauf que, courant presque dans les escaliers, il ne vit pas le chat noir de sa grand-mère, qui passa sous ses jambes, et le fit tomber à la renverse. Et Dennis de finir de descendre des escaliers sur les fesses, sautant à chaque choc. Lorsqu’il atteignit enfin le sol, il se releva péniblement, nauséeux. Sa chute n’avait apparemment fait aucun bruit.

C’en était trop pour lui. Tous les évènements qui gâchaient l’accueil qu’il avait réservé à Juliet avaient un seul dénominateur commun : sa grand-mère. La pauvre, qui faisait ça inconsciemment ! Mais Dennis sentait réellement que si cela continuait comme ça, un jour, sa grand-mère finirait réellement, inconsciemment, évidemment, par le tuer…


Il s’était donc relevé, et retourné vers Juliet.

||Aïe… Excuse moi, j’ai descendu les escaliers trop vite… Aïe… Tu veux mettre ton sac poub… euh… ton sac ici ?||

Il ouvrit un placard, en pensant qu’il était vide, et des dizaines d’écharpes colorées lui tombèrent dessus. Aucune hésitation possible : les motifs, les couleurs, indiquaient clairement qu’il s’agissait des écharpes de sa grand-mère. Le blondinet remit rapidement toutes les écharpes dans le placard, violemment, et le referma. Il se retourna vers Juliet, l’air de rien, et se rendit compte que depuis tout à l’heure, il n’avait pas réussi une seule fois à réaliser ce qu’il lui proposait de faire. Il l’invita alors à poser son sac sur le sol, et la guida vers la cuisine, pour la présenter à sa mère.

Mrs Caremis regarda son fils entrer dans la cuisine, et s’essuya le front avec sa manche. Elle posa son couteau de cuisine sur le meuble, et s’avança vers Juliet.


||Bonjour Juliet ! Dennis m’a beaucoup parlé de toi. Il t’a montré la chambre qu’il t’a préparée ? Il a passé la moitié du début des vacances à la mettre en place !||

Mais sa mère fut presque coupée par sa propre mère, qui lança :

||Dynou ! Que fais-tu avec la jeune fille des poubelles ! Tu l’as payée, au moins ! Carola, je crois vraiment que ton fils ne connaît vraiment rien des bonnes manières !||
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Ξ Sujet: Re: L'Hospitalité est un art... #PV#   L'Hospitalité est un art... #PV# EmptyMar 1 Juil - 17:28

[Je suis trop fan de ton poste I love you]

Juliet était toujours sur le pas de la porte, ravie de se trouver avec un paquet de suçacides entre les mains. Tiens, elle ne s'était pas attendue à cet accueil, mais finalement cela lui allait très bien ! Peu importe que celle qui devait être la grand-mère de Dennis la prenne pour quelqu'un venant ramasser les poubelles, elle trouvait cette arrivée très originale, et cela lui plaisait. De toute façon, avec Dennis, tout ce qu'ils faisaient était forcément original. Ce n'était pas pour les vanter, franchement non, mais je ne sais pas si c'était le hasard ou le mélange des gênes, mais à chaque fois qu'ils se voyaient, il y avait un élément qui faisait que leur rencontre avait son petit côté insolite. Des fois, il s'agissait de gros côtés insolites. Là, on pouvait dire que cela commençait dans ces tons-là, et cela avait le don de faire apparaître sur le visage de la petite fille un joli sourire. Ce sourire se figea quand elle vit apparaître une tête familière derrière l'épaule de la vieille dame. Apparemment, la joie de pouvoir vivre des "détails insolites" ensemble semblait réjouir les deux jeunes personnes. Par contre, elles ne paraissaient pas tout à fait du même avis par rapport au comportement de Mamie Caremis. Juliet trouvait justement que cela faisait toute l'originalité de son arrivée tandis que le jeune Dennis avait l'air d'insinuer que l'accueil de sa grand-mère n'était peut-être pas l'idéal - ou du moins celui qu'il avait souhaité. Ce qui était encore plus drôle, ce fut la réaction du jeune Serpentard en voyant le sac de Juliet. C'était vraiment mignon ! En fait, la petite ne voyait pas trop où était le problème et pourquoi un misérable sac comme le sien (c'était le moins que l'on puisse dire, d'ailleurs !) provoquait tant de réactions autour de lui ! Ce n'était qu'un sac après tout. Mais tout cela voulait dire que la tante de Juliet avait encore du boulot avec sa nièce pour lui apprendre toutes les conventions (notamment celle d'une valise impeccable !), mais au moins, il y avait quelque chose que la petite avait intégré (depuis qu'elle était allée à l'anniversaire d'Elizabeth), c'était qu'il fallait apporter un petit présent à la famille qui avait la gentillesse de vous prendre pour hôte.

"Oui, j'ai trouvé, mon père m'a amené. Mais il est reparti, je pensais que ça allait pas lui plaire d'être devant une maison qu'il ne peut pas voir. J'ai eu raison, non ?" demanda-t-elle d'un petit air innocent tout en franchissant le pas de la porte comme le lui indiquait Dennis. Elle savait qu'il fallait qu'elle offre son modeste présent à la famille, mais s'il y avait quelque chose qu'elle avait oublié de demander à sa tante (quoiqu'elle ne lui aurait pas demandé, c'était à sa tante d'y penser), c'était le moment opportun pour le donner. Bah, elle n'aurait qu'à suivre son imagination, jusqu'à présent, cela avait très bien marché (enfin, surtout parce que les gens étaient assez cléments pour lui pardonner toutes ses remarques pas forcément appropriées).

Mais alors que la petite fille était occupée à rentrer dans la maison, Dennis se mit à courir à l'étage. Oh, chouette, ça commençait déjà ! Mais ce n'était pas juste, Juliet était bien plus chargée que son ami, et en plus, contrairement à lui, elle ne connaissait pas les lieux... Néanmoins, enthousiasmé par l'idée de commencer de nouvelles aventures, elle balança son sac poubelle sur son épaule et se mit à courir pour essayer de suivre le jeune garçon, ce qui était un peu dur, d'ailleurs. Elle fut bien vite larguée, ne sachant plus où le jeune garçon avait pu passer. Elle commença à entrouvrir discrètement chaque porte pour voir s'il ne s'était pas caché derrière (et encore un truc en plus que sa tante devrait lui apprendre : ne pas visiter les lieux toute seule !), ce qui lui permit de constater que la maison était toute mignonne. Finalement, quand elle aperçut enfin le jeune garçon, il avait une expression de terreur sur le visage et venait de fermer la porte d'une pièce. Juliet, toute excitée, fonça vers lui en demandant :


"Oh, t'as trouvé quelque chose d'intéressant ! Fais voir, fais voir !"

Sauf que Juliet n'eut pas le temps d'ouvrir la porte (c'était qu'elle allait le faire, en plus !) que Dennis avait déjà donné un prétexte pour repartir dans la direction opposée, c'est-à-dire celle qu'ils venaient d'emprûnter.

* Waoh, il a de l'énergie à revendre, c'est bien ! * ne put s'empêcher de penser Juliet qui pensait que Dennis lui offrait en guise d'accueil une sorte de parcours d'obstacle chronométré. D'ailleurs, cette idée se confirma dans la tête de la petite en voyant le jeune garçon dégringoler les escaliers sur les fesses. Hihihi, alors comme ça, il avait le droit de faire ça, chez lui, alors ? La petite adorait faire cela, sauf que sa mère la réprimandait à chaque fois, en disant que si elle voulait faire la poussière, autant qu'elle prenne le balai et le fasse directement. La jeune Serdaigle n'avait pas vu la tronche qu'affichait son ami à l'arrivée, mais elle était vraiment persuadée qu'il s'agissait du jeu pour l'accueillir. Après tout, ils avaient vécu tellement de trucs de la sorte que ce n'était pas une surprise !
La petite s'assit donc sur les marches et donna un grand coup de pied dessus pour pouvoir se donner assez d'élan pour pouvoir descendre l'escalier à la même vitesse (vitesse record !) que son compatriote. Sauf qu'en sautant de marche en marche sur son derrière, elle n'avait pas tout à fait la même expression que Dennis. La petite affichait un grand sourire (pour se retenir de ne pas rire, car après tout, c'était sérieux, les jeux comme ça !), tout en se doutant qu'elle aurait certainement quelques bleus, mais ce n'était pas grave, ça, c'était du détail. Elle arriva en bas, et au même moment le jeune garçon ouvrit un placard mais le referma aussitôt. Décidément, il était bien mystérieux ! Que cachait-il ?


"Oh, je sais, c'est une chasse au trésor !" s'exclama-t-elle joyeusement, ayant déjà oublié que le but initial était de la mener à sa chambre... (Quelle chambre ? Elle ne dormait pas avec Dennis ?)

Mais au même moment, Dennis la regarda d'un air désespéré et lui demanda de poser son sac par terre. Ah oui, normal, pour une chasse au trésor, elle n'avait peut-être pas besoin de se trimballer toutes ses affaires avec elle. Depuis qu'elle était arrivée, la petite se contentait de suivre son ami en se demandant quelle surprise lui réservait-il. En fait, elle ne s'était attendue à rien de tout cela, et était déjà fortement réjouie à l'idée que ce soit un jeu, et pourquoi pas une chasse au trésor. Pour changer, elle suivit donc Dennis, qui l'emmena dans la cuisine où se trouvait sa mère. Peut-être que c'était encore une étape du jeu, qui sait ? Celle-ci l'accueillit gentiment, mais Juliet sut vaillamment détourner le piège qui lui était tendu (oui car ce ne pouvait être que cela) :


"Non, non, il ne me l'a pas montrée, mais c'est normal, il faut que je réussisse la chasse au trésor avant ! N'est-ce-pas Dennis ?" demanda-t-elle en souriant au jeune garçon. Aaaah, au moins, ces deux-là se comprenaient !

Et la petite venait de comprendre que l'étape de la grand-mère était aussi fait exprès ! Comment avait-elle pu deviner que Juliet arriverait avec un sac poubelle en guise de valise ? Quand même, ils étaient forts, les Caremis !
Dynou, cela devait forcément être un nom de code ! Une sorte de code qui voulait dire : "c'est bon, tu peux passer à la suite du jeu, tout est prêt !"
Vraiment, cette famille impressionnait de plus en plus notre jeune Serdaigle en vacances. Mais la petite comprit instantanément qu'en plus d'être un code, il fallait aussi qu'elle franchisse l'obstacle du rôle d'éboueur qu'on lui avait attribué ! Et peut-être que le meilleur moyen, c'était de l'assûmer, d'ailleurs...


"Vous inquiétez pas, Madame, il va le faire d'une minute à l'autre. Il vérifie juste s'il n'y a pas d'autres choses à jeter à la poubelle, ça ne prendra pas longtemps... D'ailleurs, je peux peut-être t'aider à voir ce qu'il y a à jeter ?" demanda-t-elle à l'adresse de Dennis, en espérant qu'il comprenne par là l'invitation à poursuivre la chasse au trésor.

Peut-être que la petite était la seule à s'y retrouver dans sa logique et que son attitude passait plus pour de l'impertinence qu'autre chose, mais en tout cas, intérieurement, elle s'amusait déjà comme une folle ! Le séjour commençait on ne peut mieux !
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Ξ Sujet: Re: L'Hospitalité est un art... #PV#   L'Hospitalité est un art... #PV# EmptyDim 6 Juil - 16:06

[Pour la gloire, je poste quand même la suite... Quoi qu'il y a rien de très glorieux dans tout ça... Je suis vraiment désolé, je m'excuse de pas avoir pu être à la hauteur face au temps qui passait... >.< On en fera un autre, je te promets!]

Dennis ne put se retenir de hausser un sourcil lorsque Juliet parla d’une chasse au trésor. Non, le petit blond avait beau chercher à comprendre, il ne voyait pas. Pourtant, il avait passé beaucoup de temps avec Juliet, et ils avaient construit leur propre vocabulaire, leur propre langue. Mais là, comprendre, c’était trop lui demander. Il lui lança donc un regard interrogateur. Une chasse au trésor ? Non, il n’y avait pas de trésor… Peut-être qu’il s’agissait d’un stratagème de sa grand-mère, là encore, pour le déstabiliser… Par politesse tout de même, et surtout, parce qu’il avait appris à saliver de délice cette situation, il entra dans le jeu de Juliet. Celle-ci répliqua à sa grand-mère une bribe de mots qui firent sourire Dennis, par l’intelligence de leur diversion. La grand-mère, toujours un sourire aux lèvres, adressa un clin d’œil aux deux enfants. Si elle n’avait pas mis en l’air, involontairement, tout ce qu’avait essayé d’entreprendre le petit Dennis jusqu’à présent, le blondinet aurait sûrement répondu à sa grand-mère par un autre clin d’œil. Mais là, il était légèrement refroidit. Avec Juliet, il sortit donc de la cuisine. Ils parvinrent jusqu’à l’escalier, lorsque soudain, une musique retentit. Dennis ne connaissait que trop cette musique. Oh, elle n’était pas désagréable, elle était simplement… d’une autre génération. La signature de l’auteure de l’installation de la musique était évidente pour Dennis. Seule Mamie Caremis était capable de mettre une chanson du groupe ABBA pour détendre un peu l’atmosphère. Le blond ne put retenir un sourire, sympathique, car c’était une des caractéristiques les plus sympathiques de sa grand-mère : elle ne pouvait s’empêcher de mettre de la musique, dans n’importe quelle circonstance. Le blondinet ajusta une mèche rebelle qui l’empêchait de voir. Finalement, il conduisit Juliet dans sa chambre, son repère, pendant que sa grand-mère avait magiquement amplifié le son du poste de musique pour que celui-ci soit bien audible, un peu partout dans la maison. Impossible de ne pas entendre la musique. La chambre de Dennis était en vrac, et elle pouvait sans aucun soucis passer pour une étape de plus dans la chasse au trésor. Des posters de voitures ornaient les murs, tandis que le lit n’était pas encore fait, les volets étaient encore fermés, et la pièce était étrangement sombre. Il y avait aussi des affiches d’équipes de Quidditch qui venaient se joindre à celles des voitures, tandis qu’un balai miniature était installé sur un meuble, dans un coin de la chambre. La moquette était tâchée par endroit, et une douce odeur de menthe rendait l’endroit, si désordonnait qu’il était, tout de même accueillant. Dennis fit un clin d’œil à Juliet, un clin d’œil pouvant signifier tant de choses… Il entra dans la pièce. Puis, il s’assit sur son lit. Il allait commencer à parler, mais se tut.

If you change your mind, I'm the first in line
Honey I'm still free
Take a chance on me
If you need me, let me know, gonna be around
If you've got no place to go, if you're feeling down
If you're all alone when the pretty birds have flown
Honey I'm still free
Take a chance on me
Gonna do my very best and it ain't no lie
If you put me to the test, if you let me try…


Bizarrement, le couplet n’avait pas permis à Dennis de commencer sa phrase. Il haussa un sourcil, puis, se releva de sur son lit. Il n’avait pas dit un seul mot depuis qu’ils avaient quitté la cuisine, et la musique commençait à le rendre légèrement nerveux. C’était comme si sa grand-mère tentait de s’introduire dans chaque recoin de ce qu’il faisait, involontairement, inconsciemment, mais tout de même correctement.

« C’est ma chambre… Je suis désolé, mais je crois que tu vas être obligée de dormir dans ma chambre, vu que ma grand-mère s’est appropriée la tienne… Je te passerai mon lit, je vais dormir sur un pneumatique. »

Il lui fit un clin d’œil, se dirigea vers sa fenêtre, ouvrit les carreaux, puis les volets. Une douce lumière vint apaiser la pièce une lumière matinale et tiède, qui éclaira les murs, les posters, les visages. Au dehors, on pouvait remarquer une magnifique vue sur les jardins des voisins. De nombreux changements avaient eu lieu, depuis l’an dernier. Mr Caremis, désormais au courant de l’existence du monde de la sorcellerie, avait tant bien que mal accepté d’emménager dans la banlieue Oxfordaise, dans un village entièrement sorcier. Ils avaient donc abandonné leur petite maison Irlandaise, à Dublin, qu’ils avaient vendue à une autre famille, pour rejoindre ensuite Oxford. Mr Caremis, Moldu qu’il était, avait eu le privilège de pouvoir voir les maisons sorcières, et d’y appartenir. Il faisait donc partie des rares Moldus à vivre dans des endroits où ne vivaient que des sorciers. Pour en revenir à la vue de la fenêtre, les jardins anglais bien ordonnés changeaient énormément des jardins Irlandais. Les jardins Irlandais, eux, étaient bien rectangulaires, et bien géométriques, mais ne possédaient pas une pelouse extrêmement ordonnée. C’était une pelouse bien verte, bien irriguée, mais qui était plutôt haute, et que rien n’empêchait de pousser. C’était d’ailleurs tout ce qui faisait le charme de ces jardins : une pelouse verte, grande et belle. La pelouse d’Oxford, elle, était d’un vert plus pâle, et trop ordonnée au goût de Dennis. Cela faisait un peu moins d’un an –il avait emménagé ici pendant les vacances de Noël- qu’il habitait ici, mais il avait quand même eu le temps de s’approprier les lieux, c’était indéniable. A présent qu’il avait ouvert la fenêtre, et que la pièce était bien éclairée, il se sentait un peu moins tendu. Le morceau de musique venait de s’achever, et un autre du même groupe avait pris la relève. Dennis ouvrit alors un des tiroirs de l’unique meuble de sa chambre, pour en sortir un livret, aux couleurs chocolatées, dont l’intitulé était : « Fabrication des Suçacides : volume 1 – Préparation pâtissière ». Il le tendit à Juliet. Il s’était permis d’acheter ce volume pour son anniversaire, vers le moi d’avril. Il comptait bien acheter la totalité des livres qui composaient l’explication de la fabrication. Pour le moment, le manuel expliquait juste la fabrication avec la pâte, et les quelques ingrédients de cuisine. Le plus intéressant serait sans doute le dernier volume, qui constituait l’enchantement.


« Je l’ai acheté sur le Chemin de Traverse. Une vraie merveille. Je suis sûr qu’il est un indice capital pour notre chasse au trésor. »
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Ξ Sujet: Re: L'Hospitalité est un art... #PV#   L'Hospitalité est un art... #PV# EmptyMar 22 Juil - 21:52

[Ouups, désolée, j'avais pas pensé que le père de Dennis pouvait être un moldu >_<]

Quand on disait que la logique de Juliet n'était pas toujours... logique... Ni même compréhensible. La preuve avec Dennis ! Pourtant, les deux jeunes personnes avaient passé un certain temps ensemble. La petite Serdaigle n'avait jamais fait attention au fait qu'on ne puisse pas forcément la comprendre, et comme son ami ne se manifestait pas de ce point de vue-là, elle avait tendance à penser qu'il la comprenait. Ou alors, elle ne le pensait pas, puisque c'était quasiment évident pour elle ! xD Aussi, il était logique pour elle que si Dennis la faisait courir dans toute la maison (en descendant l'escalier sur le derrière, en ouvrant et refermant subitement des placards et autres fantaisies), c'était pour lui faire faire un quelconque jeu. Au début, elle n'avait pas trop compris (comme quoi, elle n'était peut-être pas la seule à être incompréhensible !), mais au bout d'un moment, cela s'imposa comme une évidence à son esprit : une chasse au trésor ! Comment avait-elle pu ne pas y songer plus tôt ?
Et comme le jeune garçon ne démentait nullement son idée, c'était qu'elle avait visé juste ! Haha, pour une fois qu'elle avait pu deviner dans les pensées ou les intentions de quelqu'un, il y avait de quoi à ce qu'elle soit fière d'elle ! D'ailleurs, la petite était aussi particulièrement fière de sa diversion auprès de la grand-mère de Dennis. Ben oui, c'était une des étapes de la chasse au trésor ! Il fallait tester sa détermination, sinon elle finissait dehors, avec les poubelles ! (Bah, en soit, cela ne la gênait pas, mais pour la chasse au trésor, ça ne risquait pas de l'aider)
Elle regarda Dennis et lui adressa un grand sourire, et celui-ci se remit en route. Aaaah, supeer, quelle était la prochaine étape ? La chambre de Dennis, bien évidemment ! Quand Juliet rentra dans celle-ci, elle ne put s'empêcher d'être un peu émerveillée... En fait, cela ressemblait... à une chambre d'un garçon de 12 ans. Mais en fait, elle n'en avait jamais vu, et la sienne n'était pas du tout... personnalisée, disons. Enfin, si elle avait voulu, elle aurait bien laissé traîner ses carnets un peu partout et tout un tas de "désordre créatif", mais si elle le faisait, sa mère ramassait tout, et elle n'était pas perdre de le retrouver, son petit désordre créatif à elle. Chez Dennis, on sentait qu'il y avait du désordre bon-vivant, et cela créait une atmosphère plutôt agréable. En tout cas, c'était mieux qu'une chambre ultra-rangée ou même les chaussettes sont soigneusement pliées et repassées, du moins pour Juliet qui se serait peut-être sentie un peu mal avec son sac poubelle en guise de valise... (Quoique non, elle ne se rendait pas compte de ce genre de choses !)
Et puis il y avait de la musique. La petite n'avait pas une très grande culture musicale, malgré les efforts de sa tante pour remédier à ce problème (car pour elle il s'agissait d'un problème), aussi ne reconnut-elle pas. Elle ne percuta pas non plus le sens des paroles, qui pouvaient pourtant être bien significatives... Elle se contenta de balancer la tête légérement d'un côté et de l'autre pour montrer qu'elle appréciait l'ambiance (eh oui, encore un truc à décrypter, pauvre Dennis !). Quand le jeune garçon se décida à rouvrir la bouche (il semblait avoir perdu sa langue depuis que sa mère avait parlé à Juliet, mais à la limite, cela ne gênait pas celle-ci, car elle était persuadée que la parole n'était pas le meilleur moyen de communication), Juliet fut prise d'une petite phase d'excitation (sans qu'on sache trop pourquoi, ce n'était pas trop son genre). Vous vous imaginez peut-être qu'elle se réjouissait de dormir dans la chambre de Dennis. Oui, il y avait de cela (de toute façon, elle n'avait pas envisagé d'autre possibilité et n'avait pas réalisé que la pièce dans laquelle elle n'avait pas pu rentrer tout à l'heure était pour elle), mais sans vraiment de sous-entendus... Et puis, il y avait aussi...


"Non attends, j'ai une meilleure idée. Tu dors dans ton lit, normal, et moi je dors dessous ! Comme cela, ta grand-mère pensera que tu m'as donné le pourboire et que je serais repartie... Parce que pour la chasse au trésor, il faut que je reste inaperçue, c'est cela ?"

Le pire, c'était qu'elle était sérieuse. Eh oui, si Dennis l'avait amené dans sa chambre, c'était qu'il y avait forcément un rapport avec la chasse au trésor... Enfin, venant de lui, cela ne la dérangeait pas.
A vrai dire, Juliet n'avait déjà besoin de personne pour rester complètement persuadée que son histoire de chasse au trésor était réelle, donc si en plus Dennis se mettait à faire des phrases ambigües qui la laissaient nager dans son imagination... Mais remarque, c'était exactement cela qui était bien avec lui, l'imagination était toujours leur invitée fétiche ! C'était sûrement pour cela qu'elle s'entendait si bien avec lui. Ce devait être la seule personne à ne pas la contredire dans ses petits films, et encore mieux, venir y participer ! N'oublions pas que lorsqu'ils s'étaient connus, ils avaient vécu tout un tas d'aventures dans les cachots, et on n'était toujours pas sûr si cela avait été le fruit de leur imagination ou pas (avec le recul, cela paraissait de plus en plus probable...) ! Aussi, quand Dennis mit un gros livre à l'air un peu ancien (mais ça, c'était encore Juliet qui se faisait ses films) dans les mains de la petite Serdaigle, imaginez un peu la réaction de celle-ci ! Elle afficha de grands yeux ronds, puis un immense sourire. Ooooh, la chasse au trésor avait un rapport avec les suçacides ! Trop bieeen ! Vraiment, il lui avait réservé le meilleur accueil qu'on puisse faire à une Juliet Knightley ! Un truc trop cérémonial l'aurait sûrement ennuyé, tandis que là, elle était déjà passionnée... Et en plus de celà, il lui laissait des énigmes à résoudre ! Car pour elle, il s'agissait d'une énigme que de comprendre le rapport exact du livre avec la chasse au trésor ! Une énigme à la hauteur de Dennis Caremis et Juliet Knightley ! Et ils allaient la résoudre ensemble, bien sûr ! La jeune fille, qui était maintenant persuadée de ce qu'il fallait faire, oublia évidemment de vérifier sa pensée préalablement auprès du jeune garçon et s'exclama :


"Tu as commencé à essayer de résoudre l'énigme, toi ? Peut-être qu'il faut fabriquer des suçacides parce que le trésor n'est pas accessible pour des humains comme nous !"

Aaah, elle n'était pas si mal que cela sa première proposition ! Peut-être que c'était ce que Dennis attendait... Héhé, peut-être qu'il lui faisait un test, aussi ! Pour voir si elle aurait l'idée de vouloir réunir tous les livres pour entamer la préparations de suçacides ! Vraiment, c'était une idée séduisante, mais qui paraissait assez difficile à réaliser, vu l'épaisseur du livre qui avait l'air d'être le premier volume d'une longue série. La petite fille l'ouvrit, et commença à feuilleter doucement les pages comme si le livre allait lui sauter à la figure. De toute façon, on ne savait jamais, avec les suçacides ! Il fallait s'attendre à tout !
Juliet s'assit mollement sur le lit, complètement fascinée. Mais bon, cela restait un livre... Donc, un objet dont on doit se méfier. Oui, car Juliet n'avait pas toujours confiance en les livres...


[1237 mots]
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